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Voilà une question qui me revient régulièrement à l’approche du printemps ! En plus, je viens de me rendre compte que je n’ai encore consacré aucun article aux BRF, alors en voici un !

En réponse à cette question : oui et non ! En voilà une réponse de normand me direz-vous ! Nous voilà bien avancés…

Dressons donc le décor, vous voilà avec d’un côté votre potager avec quelques planches de cultures d’hiver : poireaux, choux qui ne vont pas tarder à être récoltés ou fèves, pois qui sont encore au début de leur croissance et d’un autre un tas de BRF que vous auriez préférer voir arriver cet automne, mais qui n’est arrivé que maintenant. Alors quelques questions arrivent :

 « Puis-je épandre tout ça maintenant alors que le printemps commencer sérieusement à montrer le bout de son nez ? »

«  N’est-il pas mieux de le laisser composter jusqu’à l’automne prochain ? »

«  Ne devrais-je pas plutôt me contenter de l’utiliser sur des arbres ou vivaces et tant pis pour le potager, il attendra l’automne prochain ? »

Il n’y a pas une réponse à ces questions et vous avez en fait le choix entre ces différentes possibilités, suivant vos priorités du moment. La facilité étant bien entendu le dernier choix, celui d’épandre ces BRF sur des arbres ou des vivaces.

Il est vrai que si vous souhaitez mettre en place un système basé intégralement sur les BRF façon Jacky Dupéty avec incorporation aux premiers centimètres du sol, c’est en effet un peu tard et vous risquez notamment une faim d’azote très prononcée et d’une façon générale un résultat pour le moins incertain quand à la productivité du potager cette année. Il est préférable pour un tel projet, d’apporter les BRF à l’automne et de laisser les champignons s’installer tranquillement pendant l’hiver.

En revanche, si vous êtes sur un système associant les BRF à d’autres pratiques de gestion de la fertilité, vous pouvez les utiliser maintenant. C’est ainsi que vous pouvez par exemple amender légèrement des planches avec des cultures d’hiver, comme des fèves ou des pois ou encore pratiquer cet amendement sur un couvert végétal d’hiver. Ou encore, si vous utilisez une technique avec paillage permanent de BRF façon jacques Hébert ou Jean Marie Lespinasse, compléter le paillage aux endroits où il a disparu, mais cela peut être fait à n’importe quel moment de l’année.

Donc en conclusion, voici ma réponse à la question posée :

Non, il n’est pas trop tard si vous souhaitez amener du BRF dans votre potager cette année, à condition que vous le mettiez en simple paillage et que vous ayez mis en œuvre des pratiques complémentaires : culture de légumineuses, couverts végétaux, buttes autofertiles…

E si vous avez déjà eu l’occasion d’épandre des BRF si tard dans l’hiver, je vous invite à laisser ci-dessous votre témoignage sur ce qui s’est passé au potager l’année qui a suivit !

A la semaine prochaine

Gilles

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71 Responses to Est-il trop tard pour mettre des BRF sur le potager ?

  1. geoffroy dit :

    Donc, le mieux pour mettre en place un potager sur une terre non cultivée depuis des années, c’est d’oublier le brf et attendre l’automne pour y repenser.
    Je vois aussi que le brf est compostable. Cela veut dire que je peux le mettre en tas pour son utilisation à l’automne ?

    Merci pour toutes ces infos

  2. pazioné dit :

    Salut Gilles D.
    pour ma part les solutions rigides ne font pas partie de la diversité de la planète
    Il est vrai que l’incorporation automnale et un peu plus tard sont probablement optimale
    que l’incorporation printanière causera le problème d’azote
    le bon jardinage bien pensé nous dira alors de déposer à mon idée le tout en surface, afin de créer un milieu de vie de meilleure qualité pour la faune du premier horizon

    faudra quand même penser à ceux qui cultivent en sol froid et glaiseux qui devront garder leur production de chips et l’étendre, dans le temps ou la température du sol deviendra inconfortable pour les plants et les habitants du sol

    Voilà le dilemme où je me suis toujours situé (entre l’arbre et l’écorce) face aux options des recherches du groupe de coordination de l’U.L. qui incorporent et de Monsieur Jacques Hébert qui mulch, concernant le potager. N’oublions pas que les uns sont alllés souvent dans le sud expérimenter et, que M. J. Hébert est en sol froid et glaiseux,où l’on plante les tomates début juin et où les plantes vivaces font des merveilles dans le brf

    la suite appartient au climat, vous me direz qu’il n’y a rien de stable pour un agriculteur et son gagne pain dans tout ça et vous aurez raison, pour ma part je n’ai presque pas de neige au sol ce qui ne présume de rien.
    pazione

    • Gilles Domenech dit :

      @Geoffroy,
      Oui, tu peux le conserver en andain d’un mètre de haut maxi pour éviter une chauffe trop importante et ainsi faire une sorte de BRF précomposté

      @Pazioné,
      Tu as raison de souligner l’importance du climat. Personellement, je ne suis plus très attiré par les conseil techniques de l’U Laval, ce qui n’enlève rien à la richesse des réflexions que le Pr Lemieux nous a livré, je trouve aussi que la diversité des pratiques est reine et doit être encouragée pour mieux connaître les BRF et leur utilisation!

      • Hugo Masson dit :

        Bonjour à tous ! Je déconseille la mise en tas du Brf…..le brf doit imperativement être rependu dés lors que le bois est broyé ! La lignine (nourriture des champignons ) est fragile et précieuse. Il serait dommage de perdre tous les avantages du brf !
        Autrement, ce ne sera, après compostage, qu’un paillis de bois….certes intéressant, mais pas pour les mêmes résultats….ne’pas oublier que les minéraux se concentrent au maximum dans les 7 premiers centimètre d’une branche et que broyer plus gros n’est pas aussi judicieux. Les champignons colonisent le bois aux extremites, donc attention aux broyeurs bourrins qui écrasent et broient trop fins ! Certes, ça va vite, mais c’est beaucoup moins efficace !! On le sait tous, la réussite d’un sol, c’est de l’humilité et de la’patience….

  3. Chantal dit :

    Bonsoir à tous,

    Mon expérience du brf ne date que d’un an, ce qui est bien peu pour en tirer des enseignements.
    J’ai recommencé l’an dernier un potager abandonné depuis très longtemps. J’ai pris exemple sur J.M.Lespinasse, dressé des plates-bandes entourées de planches et utilisé le brf en paillis avec tout plein d’autres choses (paille, feuilles mortes, herbes sèches etc…). Mon terrain est plutôt léger et je n’ai eu aucune faim d’azote. Je n’ai pas incorporé le brf, juste en paillis.

    J’ai continué à le faire tout au long de la saison, passant au broyeur toutes les branchettes (bien feuillues) que j’avais sous la main (troëne, prunelier, acacia, noisetier). Et j’ai bien l’intention de continuer cette année puisque j’agrandis mon potager.

    J’ai aussi fait un pré-compost à la J.Hébert qui dort depuis plusieurs mois et que je vais utiliser prochainement.

    Ma terre, sous le paillis, est très belle. Elle ressemble un peu au couscous (comme dit Claude Bourguignon). Je ne me lasse pas d’aller la triturer. On s’amuse comme on peut.

    Voilà mon expérience (très très récente). Je croise les doigts pour cette année.

  4. subra jacques dit :

    Bonsoir
    J’ai utilisé pour la premiere fois du BRF en Mars 2010, résultat O récolte sur les parcelles(p de terre, haricots, maïs) récolte moyenne sur tomates, oignons, courgettes.Je me suis posé beaucoup de questions et documenté, j’en ai tiré les conclusions que pour les légumes il vaut mieux l’épandre a l’automne, ce que j’ai fait cette année.La vie sous le BRF est extaordinaire, il est vrai que je cultive en bio depuis trés longtemps. J’attend donc les résultats
    Je vous tiendrais au courant…aprés les récoltes!
    A samedi Gilles, je viens a Gimont avec un ami

  5. loic martin dit :

    Bonsoir,

    Justement, je viens de préparer une belle planche de culture sur une zone de compostage des dechets de jardin. Après avoir evacué les restes (le dessus) des anciens tas, j’ai epandu le brf frais aussitôt pour protèger le sol couscous. Demain je vais préparer une planche pour le bouturage des framboisiers : 10 cms de brf de pin précomposté incorporé et paillage avec brf de pin. Je pratique cette méthode à n’importe quel moment de l’année. et ça marche bien avec n’importe quel brf. Autre utilisation intéressante des brf: il remplace la vermiculite dans mes caisses de plants et là je suis surpris de voir les bebes tomates en pleine forme après des nuit à 5°c (pas de pitium)…
    Je teste aussi cette année, une autre méthode: Lorsqu’un tas de brf composte, il relache de l’azote aux plantes autour du tas. J’ai fais la même remarque avec des grands ou des petits tas donc je vais disposer une bande de brf sur les cotés des planches de culture (gros comme une taupière) et j’espère bien profiter de ce phénomène.
    slts

  6. Les Monges dit :

    Salut Gilles,

    Je viens de récupérer du BRF de platane, que pense tu pars apport au chancre qui peut se trouver dans certains bois. Je le compost ou l’épands directement dans mes oliviers .
    Au plaisir de te lire
    JRO

    • Gilles Domenech dit :

      Salut le randonneur des Monges!
      Le chancre ne présente aucun danger pour tes oliviers, alors pas de soucis de ce côté. Par contre, il apparaît que le platane à une fâcheuse tendance à se compacter, si tu peux le mélanger à autre chose, c’est l’idéal. Sinon, c’est âs dramatique non plus, je connais plusieurs cas où des plantation de haies ont été paillées avec du 100% platane.

  7. Barbié dit :

    Bonjour à tous

    Question : pourquoi devrait-il y avoir une date pour le BRF ? En période de minéralisation, il joue le rôle d’un amendement à décomposition lente, sans risque de brûlures. Le reste du temps, il joue le rôle d’un paillage. Alors, pourquoi se poser la question ? Est-ce qu’on se pose la question pour les écorces de pin ou le chanvre déchiqueté ?

    • Gilles Domenech dit :

      C’est tout à fait vrai, mais cette question me revient très souvent, c’est pourquoi j’ai choisi d’y consacrer un article.
      En fait pour comprendre l’origine de la récurrence de cette question, il faut se souvenir que les BRF ont été diffusés en France suite à la médiatisation de Jacky Dupéty et de sa technique, le terme BRF est désormais (malheureusement, à mon sens) associé à cette technique et dans ce contexte, il est vrai qu’un épandage de fin d’hiver suivi d’une incorporation est problématique.

  8. Gilles BERNARD dit :

    Depuis que j’utilise du BRF, lorsque je l’incorpore, c’est toujours en fin d’hiver.
    En effet, ne disposant pas de moyen mécanique pour broyer, je dois louer un broyeur. Cela me coute asssez cher, et je concentre donc l’opération sur une seule journée.
    Les branches sont le résultat de mon chantier de coupe de bois de chauffage qui ne démarre jamais avant décembre et qui court jusque fin février. Je stocke les branches en fagot, ce qui représente un travail suplémentaire, mais c’est nécessaire pour transporter tout le bois au même endroit (une centaine de fagots)
    Je n’ai jamais eu le moindre phénomène de fin d’azote.
    Je pense que cela tient au fait que le BRF est très sec, et complètement lignifié. (mes chèvres naines ont pour mission de consommer toutes les extrémités non aoutées et les branches restent sur le sol le temps suffisant pour cela).
    Le BRF est donc très sec et très ligneux, et le processus de décomposition est donc beaucoup plus lent, ce qui je pense, pourrait éviter un départ bactérien trop rapide. Le travail me semble d’ailleurs être essentiellement celui des mycètes.
    J’ai eu l’occasion de tester du broyat obtenu à partir de déchets verts : rien à voir et je préfère de loin un broyat de bois sec.
    Cela correspond peut être mieux à ma terre qui est profonde, humide et naturellement noire.
    Mon analyse tient-elle la route?

    • Gilles Domenech dit :

      A priori oui, c’est un témoignage original et très intéressant!

    • Treyo dit :

      Bonjour Gilles Bernard
      Je vois que ces échanges sont déjà anciens, mais ton expérience m’intéresse et je souhaiterais en savoir plus sur ta façon de procéder. Merci de me joindre si tu lis ceci (je ne sais pas si les contributeurs sont informés des réponses qui leur sont faites).

  9. nico dit :

    Bonjour, je pense que pour une utilisation printaniere du brf il est important de metre une couche d’humus ou de feuilles mortes sous le brf pour permetre aux semis de la premiere annee d’avoir un bon developement surtout si la terre est compact et je dit bien je pense car je suis en train de faire les essais cette annee, de plus je pense que la culture sur butte est un atout dans cette optique, je rajoute aussi un purain ortie fumier une fois l’humus et le brf pose.

  10. cottet dit :

    j’ai fais le contraire . j’ai mis les feuilles sur le brf et en plus un film noir tout l’hiver. ce sont ces planches qui sont les plus humides en ce printemps très sec .

  11. stephanie dit :

    Bonsoir,
    Je découvre ce site avec beaucoup d interet. En effet jai envie de changer de methode pour mon jardin qui a ete depuis des dizaines d annees motoculte tres regulieremnt et la technique du brf m interresse beaucoup, car j ai des rameaux a evacuer tout le long de l’annee ( taille des haies…). Est ce bien le bon moment pour debuter ou bien l’automne est trop avancé ?
    Est il vrai que les 2 premieres annes sont des annes « pauvres » ( nous ne consomons que notre propre production et je ne voudrais pas conaitre la fmine au 21 eme siecle !)

    • Gilles Domenech dit :

      Bonjour Stéphanie,
      oublie la « technique du BRF » telle que tu as pu la voir décrite à divers endroits du net.
      Tu peux tout à fait en mettre un peu sur potager maintenant et l’utiliser conjointement avec les différentes techniques proposées sur ce site (paillage herbacés, couverts végétaux, restitution des résidus de culture…). Cela est indispensable si tu ne veux pas avoir un ou deux ans de « vaches maigres ».
      Le BRF est un très bon outil dans la transition pratique que tu t’apprêtes à faire, mais il doit absolument être accompagné d’une bonne gestion des plantes. Ce site est là pour t’y aider!

  12. BERNARD dit :

    Pierre Bernard le 28/01/2012

    Je viens de m’apercevoir, que sur un espace, ou je n’ai
    rien cultivé l’année dernière, ou j’avais mis 8 cm de BRF
    de lauriers amande, en avril, il s’est bien décomposé , mais
    il y a une absence totale de vers de terre?
    Suis trop fongique?
    Ou les lauriers amande ont une odeur répulsive?

    • Gilles Domenech dit :

      Je ne pense pas qu’il y aie un effet repulsif car l’odeur d’amande amère disparaît très vite. Est ce que les vers sont abondants à d’autres endroits du jardin?

  13. BERNARD dit :

    Pierre Bernard le 31/01/2012

    Je n’ai que quelques vers de terre, 4 par coup de grelinette
    Surement par manque de couverture, comme vous me l’avez conseillé, mais il est très difficile de trouver du foin ou de la paille, cette année avec la sècheresse qui persiste jusqu’a aujourd’hui.
    Je compte cette année sur un terrain, que j’ai semé en luzerne, pour me servir soit en vert, ou sèche de couverture
    J’ai fait un essai avec des feuilles, couvertes de BRF, qui
    c’est toute agglomérée avec les hyphes des champignons.
    Au niveau de la terre qui est resté humide, on remarque toute une vie microbienne et des vers de terre, malheureusement je n’ai pas généralisé.
    Avec les feuilles sèches, on ne favorise pas les champignons?

  14. Gilles Domenech dit :

    Pierre, même si tu ne le précises pas, j’imagine que ton sol est plutôt sableux, ce qui en soi n’est pas favorable au développement des vers anéciques.
    Les feuilles sèches vont en effet surtout attirer les champignons, un peu comme du BRF, en plus cellulosique. Mais associer cellulose des feuilles et lignine des bois raméaux est déjà un plus. L’idéal est qu’il y aie aussi des sucres et de l’azote, donc « du vert » pour équilibrer le tout. Tes essais avec feuilles + BRF vont dans le bon sens, y rajouter du foin de luzerne sera encore mieux et les vers de terre apparaîtrons peu à peu.
    Il faut aussi savoir que les vers anéciques se reproduisent très lentement: il leur faut 1 an et demi pour devenir adultes et ils ne pondent qu’une douzaine d’œuf par an! Un peu de patience est donc de mise pour les voir coloniser une terre de laquelle ils ont disparu!

  15. vaycia dit :

    bonjour ! j’attends une livraison de BRF de platane que je compte epandre sur une terre argileuse et compact ou il y a eue du compost cet hiver !!!de plus mon jardin que j’aie eue au mois d’aout est repmli de chiendent j’ai donc becher toutes ces parcelles …………en essayant d’en enlever un maximum !! mais maintenant je prepare ma terre pour le futur en essayant la methode de mr SOLTNER !!!!a suivre pour les resultat !!je suis toujours avide de conseils !! merci ! une jardiniere en herbes !!lol!

    • Gilles Domenech dit :

      Bonjour Dominique, sur ta terre argileuse, il faudra aller molo sur les BRF, pas plus de 2cm (grand maximum) et les sur-pailler à grands renforts de foins, pailles, tontes de gazon et tout amendement herbacé qui te passe sous la main et qui est très appétant pour les vers de terre!

      • david dit :

        Bonjour,

        Pourquoi doit on se limiter à deux centimètres dans le cas d’une terre argileuse ?
        Merci

        • Je dis ça surtout pour le potager car on constate régulièrement dans ce type de sol, surtout en cas d’hiver/printemps humide un engorgement, voire un bleuissement du sol juste en dessous du BRF.

  16. xavier dit :

    Bonjour !
    je teste cette année le brf de sarment de vigne.
    J’ai mis en février 3cm en paillis sur mes buttes. J’ai apporté 1.2kg/m3 d’azote (perle-urée)pour prévenir l’éventuelle faim en azote.
    J’ai des fraise « charlottes », des choux, des betteraves rouges, des courgettes, des oignons et bientôt des tomates. je vous dirais plus tard si le brf a gêné la croissance normale.

  17. serge dit :

    je commence le brf sur le potager , après l’achat d’un broyeur
    en septembre 2011 ,j’ai broye pendant l’hiver et incorporé en surface , déja première constatation évidente plein de vers de terre !!et le sol reste bien humide
    dans mon brf ,c’est du frêne , de l’érable , pruniers et du divers et pas mal de thuya , je viens de lire quelque part que c’est pas très bon pour le brf ,j’avais dèja utilisé le thuyas en compostage et c’était très satisfaisant , par précaution je ne metterai plus le thuya dans le brf
    le printemps j’utiliserais le brf en paillage , quand a l’herbe fraîchement tondue je la met avec ou pas là je sais pas ?

    • Gilles Domenech dit :

      Serge, te bille pas pour le thuyas et mets en dans ton BRF en mélange avec les autres essences!
      Pour les tontes, aucun soucis, au contraire, elles vont t’aider à compenser la faim d’azote éventuelle!

  18. serge dit :

    bon merçi du conseil Gilles
    ya plus qu’a travailler..aujourd’hui c’est la carotte pas facile la carotte

  19. xavier dit :

    Des résultats pas très positifs !
    après avoir apporter du BRF de sarment de vigne en février, je l’ai laisser en surface en pensant que la faim en azote serait moins forte.
    Très vite après la plantation, j’ai observé des effets dépressifs sur les plants, notamment sur melons tomates courgettes, un peu moins sur choux betterave et fraise récemment plantées, et pas de problème sur les fraises plantés il y a 1 an.
    J’en déduit que la présence de ce bois frais en surface gène mais je ne sais pas pourquoi. la faim en azote est peu probable puisque j’ai compensé avec un apport chimique, et que l’effet dépressif est apparu avant que les plantes n’ai eu à commencer à consommer dans le sol. Mes témoins sans brf ont démarré normalement. alors j’ai retiré le brf dans les zones dépressives et les plantes ont rapidement dit merci… en parrallèle, sur une zone de culture « pro » en melon, j’ai un test brf incorporé dans les premiers centimètres du sol. et là, pas d’effet dépressif. Gilles, auriez-vous des éléments d’explication ? Merci,

  20. Gilles Domenech dit :

    Salut Xavier et merci de nous tenir au courant de tes essais.
    L’explication pourrait venir de polyphénols libérés dans les premiers stades de décomposition du bois et qui contrarient la croissance de tes cultures…
    Étonnant la différence entre ces deux essais. Dans l’essai « pro », le Brf était-il aussi composé de sarments de vigne?

  21. xavier dit :

    Dans mon essai « pro plein champ », 2 sortes de bois: sarment de vigne 2011 broyé (rangée 1), et broyat de décheterie « riche en conifère » (rangée 2), épandu et incorporé en mars. 1 rangée en témoin. paillage plastique transparent, plantation de melon début avril.
    objectifs: voir si il y a un effet anti-fusariose.
    Pour l’instant, pas de différence entre les modalités, ni en vitesse de pousse,ni sur le plan sanitaire.
    Dans mon essai « melons pro sous serres », mes 2 sortes de brf n’ont pas été incorporé. l’effet dépressif a été très fort sur la modalité « sarment » et faible du « broyat de déchet vert ».
    Les plantes ont toutes finies par surmonter les difficultés du départ…mais ont pris beaucoup de retard.

  22. Nicole dit :

    Bonjour à tous ,

    Enfin un blog où l’on écrit en bon français ! et en vert !
    Nouvelle adhérente et paysanne; me voilà affublée de 5000 m2 depuis 6 mois… premier été galère pour arroser de petits végétaux sur une terre de l’Hérault avec 41°….et 2 arrosoirs !
    Les paysans ont bien rigolé en voyant la femme-des-villes débarquer chez eux !
    Puis ils se sont approchés de la « bête » et ont posé des questions.
    Et aujourd’hui je viens de trouver un paysagiste qui va venir verser son BRF sur mon terrain gracieusement…sceptique mais curieux le bonhomme!
    Je lis sur un autre site que le BRF génère une prolifération de taupin…Aïe !
    ??????????????????????????????????????????
    C’est grave docteur ?

    • Gilles Domenech dit :

      2 arrosoirs pour 5000m2 dans l’Hérault, mais tu as dû passer des journées entières à arroser :-s !
      Pour le BRF, il se dit beaucoup de chose essaie plutôt de procurer des résultats d’expériences, comme ceux de la CA du Gard qui n’a détecté de problème de taupin sur les parcelles expérimentales.
      Le risque me semble donc tout à fait acceptable. Personnellement, je n’ai jamais vu de culture sous BRF détruite par les taupins.
      Cela dit, attention de ne pas tout miser non plus sur le BRF. Une des conclusion que je tire de ces même essais de la CA30 (et d’autres essais en maraîchage) est justement que le BRF seul mené sans autre pratique « sol vivant » peine à rétablir un sol de qualité.
      Donc bien penser à la succession des cultures, les paillages herbacés, les couverts végétaux… !

    • courdent dit :

      bonjour,
      je souhaite entrer en contact avec nicole, dans l’hérault.
      merci
      isabelle

  23. pierre dit :

    bonjour,
    après 2 essais manqués de brf en 2011 et 2012 je commençait à me décourager, puis comme les cantonniers m’en fournissent en abondance j’essaie encore mais en le mélangeant avec de la paille . De plus je l’épand sur un couvert de trèfle d’alexandrie-tournesol-avoine-pois-phacélie semé en été sur une parcelle inutilisée cette année.Est-ce que je peux y aller franchement ( 10-20 cm )? Je découvre seulement aujourd’hui qu’il n’était pas bon de l’épandre au printemps!

    • Gilles Domenech dit :

      Non, 10-20cm ça risque d’être trop, à moins que ton sol ne soit très sableux.
      Limite toi à 4 ou 5 cm pour ton mélange Brf-paille puis tu peux surpailler avec du foin par exemple.

  24. pierre dit :

    est-ce que çà suffira à empêcher les indésirables de traverser? Sachant qu’on a une très forte pluviométrie dans notre région ( Ardenne belge). Le sol est assez léger.

  25. Gilles Domenech dit :

    Ça dépends de quand tu amène tout ça: plus tu l’amenés tôt, moins ce sera efficace pour desherber. Mon conseil serait de mettre ton mélange Brf-paille maintenant sur 5 cm puis de rajouter une grosse couche (20-30cm si possible) de paille, foin, feuille ou autre matériau plutôt cellulosique en sortie d’hiver. Tu peux aussi mettre ces matériaux sur un carton, comme cela tu auras besoin de moins de matière.

  26. sandra dit :

    Bonjour,

    Jardinière débutante (mais passionnée !) , je loue un jardin de 120m² depuis novembre 2010. J’habite à proximité de Pau, en Pyrénées atlantiques.
    J’essaye d’employer au maximum des produits et techniques les plus « naturelles » ( purin d’ortie, compost, fumier, savon noir,mélange potager et fleurs)

    j’avais lu des infos sur le BRF, mais n’ayant pas de matière première, je ne mis suis pas trop penché dessus.
    en me promenant au mois de mai, j’ai découvert des tas de BRF à proximité de la route dans une foret communale provenant d’élaguage.j’ai fais plusieurs voyages pour rapatrier tout cela dans des sacs puis transport en brouette de la route au jardin (très fatiguant !!)
    j’avais bien lu que ce n’était pas la bonne période pour l’étaler mais fallait bien que j’en fasse quelque chose j’ai fait plusieurs planches de légumes (tomates, courges, courgettes, artichaut, salade, fraisiers, choux …)premier constat : il en faut des quantités énormes!

    lors de mes plantations, j’ai beaucoup enrichi le trou de plantation de compost maison + fumier pour les tomates et cucurbitacées

    j’ai une terre je pense argilo limoneuse (le test du « boudin » se fait facilement), il y a énormément de vers de terre, parfois énormes.

    A priori, le BRF que j’ai récupéré provient de feuillus en grande majorité de hêtres, peut être un peu de châtaignier ou chêne (je dis cela par rapport aux arbres et aux feuilles qu’il y avait autour ….) et certains copeaux étaient déjà mycorhizés (présence de traces blanches sur les copeaux).

    il y a eu une faim d’azote importante en mai/juin surtout au niveau des cucurbitacées et une invasion de limaces en même temps!
    mais après cela s’est calmé. les tomates ont bien marchés. presque pas d’arrosage et bonne production!les fraisiers ok.

    certains légumes n’ont pas aprèciés du tout : des piments marbles plantés en mai n’ont quasiment pas poussés de toute la saison, en octobre ils étaient quasiment aussi haut qu’a la plantation, certains ont quand même fait des fruits, de quoi conserver la graine ! même constat chez mes collègues pour le poivron avec le BRF

    au niveau du désherbage, c’est nettement appréciable

    quand à l’esthétique du jardin c’est bien plus beau du brf que de la terre desséchée

    j’ai contacté des élagueurs pour pouvoir bénéficier de livraisons sur site afin de remplir d’autres planches de BRF

    c’est pas évident par contre de semer des légumes en place genre carotte, épinard, etc avec du brf …

    jacques,on est voisin !quelles sont les conclusions de tes plantations sur BRF ?

  27. Eugène dit :

    Excellent contenu une fois de plus. Je suis fan de ce site. Bonne continuation !

  28. José-Antonio dit :

    Bonjour et merci pour vos infos.
    Je n’ai pas encore utilisé de brf, je lis beaucoup en ce moment à ce sujet et il est ressortit plusieurs fois que pour réparer un sol, le brf est éfficaçe de façon optimale s’il est broyer et poser au sol tout de suite après avoir couper les branches, ou en tout cas au plus vite avant 48h, pour que la lignine présente dans les branches, au lieu de « s’envoler », reste sur la terre et attire les bactéries qui s’en nourrice. A c’qui parait, ce sont ces bactéries qui réparent les sols et nourrices à leurs tour les plantes.
    voilà ce que j’ai retenu, quelqu’un est il au courant ?

    • Gilles Domenech dit :

      Oui, on lit beaucoup de choses sur le BRF. Il faut bien comprendre ce qu’il en ressort.
      L’histoire des 48h, c’est pour éviter le compostage. Mais dans la pratique on a souvent besoin de stocker et ce n’est pas si grave même si le tas chauffe un peu. Quant à la lignine, elle ne disparaît pas si vite, au contraire, même en cas de compostage elle est un des derniers composés à être décomposé !
      Pour ce qui est de sa dégradation, elle est plutôt à des champignons dit de « pourriture blanche ».
      Un conseil : évites de tenir compte de tout ce que tu trouves sur internet et fais tes expériences 😉 !

  29. Christophe dit :

    Bonjour,
    Nous sommes le 17 février, j’ai un très grand potager que j’aimerais passer en mode BRF et arrêter de passer la charrue chaque année. J’ai besoin de conseils…
    Etat actuel du potager, c’est pas beau à voir, la terre est nue (je sais, grosse erreur), elle est gorgée d’eau (il a beaucoup plu). Je vis dans une région plutôt fraiche ou il gèle parfois jusqu’en avril (jura suisse / 600m altitude).
    J’ai actuellement a disposition 3-4 m3 de fumier de cheval et des cendres en suffisance. Mon potager fais environ 250m2.
    Questions :
    – que feriez-vous à ma place ?
    – est-ce qu’il faut la peine de trouver du BRF et de l’étendre maintenant, avec ou sans apport de fumier / cendres ?
    – si je mets le BRF maintenant, il faut le mettre en surface ou l’intéger à la terre ?
    – quel sera l’état de situation au mois de mai quand je voudrai repiquer mes légumes ? Il faudra écarter un peu le BRF ou je veux repiquer ?
    – Par la suite, je pense recouvrir le potager en fin de saison par de l’engrais vert, bonne idée ?

    Merci de vos conseils

    Christophe

    • Bonjour Christophe,
      De ce que je lis, je crains que le BRF ou tout autre paillage organique soit une mauvaise idée, en tous cas en cette fin d’hiver.
      A mon avis, il vaudrait mieux semer un couvert dès maintenant pour qu’il aide à sécher ce sol engorgé. En plus il gênera moins le réchauffement du sol que le BRF.
      Bonnes cultures !

      • Christophe dit :

        Ok, merci pour le conseil, je vais semer ceci dès que le sol le permettra et vous redonnerai des nouvelles :

        • Je reconnais que j’aurais plutôt tenance à mettre un tel mélange en automne, mais pourquoi pas essayer ?
          En sortie d’hiver et en précédent de semis vers le mois de mai, j’irais plutôt sur des plantes à cycle court telle que vesce (qui est en effet dans le mélange), lentille, bourrache, pois fourrager, moutarde, radis fourrager, lin, caméline…

  30. martin dit :

    Bonjour Gilles !

    Je suis citadin et j’expérimente sur un toit parisien dans des bacs de culture hors sol ; et je m’intéresse au BRF comme base de sol dans un de mes bacs .Un ami ayant reproduit fructueusement cette technique me vante les atouts du BRF en m’assurant qu’en remplissant un bac de 70% de BRF frais de moins de 48h et 30% de terreau (au dessus) je risque d’obtenir de belles récoltes assez vite, et il entend dès la première année !

    Parallèlement je lis tout le contenu de cette page et je suis perplexe (manque d’eau, faim d’azote, etc)

    Que pensez vous de l’utilisation d’ un bon BRF frais en bac de culture hors sol ?

    Merci de vos retours !

    Belle saison à tous !

    Martin

    • Gilles Domenech dit :

      si j’ai bien compris votre ami rempli aux 2/3 le bas avec du BRF puis avec du terreau au dessus.
      A mon avis, si le terreau est suffisamment riche, il sert de support de culture aux plantes, c’est pourquoi le BRF n’y génère pas de faim d’azote.
      Le BRF est du coup plutôt drainant dans un premier temps puis devient progressivement un terreau au fur et à mesure de sa décomposition, favorisant ainsi la pénétration des racines en son sein. Je ne connaissais pas cette méthode, mais il n’y a pas de raison que ça ne fonctionne pas… A mon sens son seul défaut est de demander énormément d’intrants (BRF et terreau), mais ) l’échelle d’une jardinière, tout est possible !

  31. Pierre dit :

    J’installe une serre tunnel de 6×3 m cette année.
    Je pensais recouvrir mes deux bandes de culture de BRF ( fait avec des rameaux de bouleau et autre)
    Est ce une bonne idée ?
    Merci pour vos conseils

    • Gilles Domenech dit :

      ça peut se faire, mais comme souvent au printemps, gare à la faim d’azote ! Pour l’éviter, fertiliser avec un engrais azoté (urine, fumier de volaille, tontes, engrais bio du commerce…).

  32. Alexandre dit :

    Bonjour Gilles

    J’ai un potager à la montagne. J’ai déjà planté mes légumes. J’ai fait du BRF avec les branches de mes frênes, et j’ai paillé (2 cm) avec le BRF. Je voulais le faire pour reste du potager dans l’objectif d’en faire un paillage. Vous pensez que c’est dangereux ? je vais avoir une faim d’azote ? Ou alors sic’est juste un paillage, ça ne craint rien ?

    Merci pour ce blog très intéressant

  33. STRBA dit :

    Bonjour,
    Je viens de terminer ma maison en paille sur un terrain destiné aux brebis à l’origine.
    Nous sommes en Février dans 2 jours et je viens de me faire livré un gros tât de BRF.
    Mon terrain est en herbe et n’a donc jamais été jardiné.
    A l’automne, j’ai entouré la partie qui sera jardinée par des branches, des morceaux de tronc d’arbres pourris et j’ai étalé les poires pourries de mes poiriers sur cette partie.
    Maintenant, je ne sais plus quoi faire.
    J’ai une grelinette, du fumier de brebis en pagaille, du BRF mais j’ai peur de faire des erreurs parce que ce n’est pas une période pour intervenir. Malgré tout j’ai besoin d’avoir des légumes bio pour « manger » cet été.
    Mon idée serait de déposer du fumier sans enlever l’herbe ni passer la grelinette de façon à déposer un peu d’azote sur lequel j’ajouterais 3 ou 4 cm de BRF.
    J’attends surtout des conseils sur la solution la moins pire.
    Merci de me répondre.
    François

  34. vigreux dit :

    Bonjour à tous,

    j’ai lut cet article avec intérêt et en tant que jardinier amateur je souhaiterai incorporer du BRF au printemps prochain après la levé de mes plants, dans le but principal de faire un paillage afin de limiter l’arrosage, je tient à préciser que j’ai fais épandage de me feuiilles d’arbre en automne afin de nourrir mon sol et au printemps d’utiliser le reste des feuilles comme paillage mélanger avec des orties et de l’herbe de tonte et ensuite incorporer le BRF au dessus à raison de quelques centimètre 4 ou 5 cm.

    Ma question est de savoir si avec cette méthode si mes légumes n’auront pas néammoins un manque d’azote et si il y a un risque quelconque pour leur développement, j’insiste sur le fait que pour moi l’intérêt et surtout d’avoir un paillage pour éviter les arrosage trop fréquent et limiter la propagation des adventices .

    Je remercie d’avance les personnes qui me répondront par retour d’expérience.

    Merci.

    • Gilles Domenech dit :

      Je ne suis pas sûr d’utiliser le terme « incorporer » dans le même sens que vous. En général ce terme désigne l’action de mélanger les BRF avec les premiers centimètres du sol. Ce type d’action menée au printemps risque en effet fortement de générer une faim d’azote.
      En revanche si vous déposez ce BRF en mulch sur un mulch « vert » plus riche en azote comme le mulch d’orties et tontes évoqué dans votre commentaire, alors le risque de faim d’azote est quasi-inexistant.

  35. Emeline dit :

    Bonjour,
    merci pour votre site super intéressant et indispensable quand on débute 🙂
    Nous souhaitons démarrer un potager sur sol vivant (jamais travaillé, sur gazon). Nous habitons en vendée. Le sol est de bonne qualité il me semble (terre bien noire, ni trop humide ni trop sec, pas d’argile), nous récupérons du brf frais dans deux semaines. Peut-on le mettre, avec un paillage dessus pour planter au printemps ? Pour limiter la faim d’azote à quel moment doit on mettre de l’engrais bio azoté ? Avant le BRF ? Combien de temps faut-il attendre pour pouvoir semer, suite à la pose de bref ?
    Merci beaucoup
    Emeline

    • Gilles Domenech dit :

      Effectivement, ce n’est pas le meilleur moment pour apporter du BRF. Ma suggestion est déposer votre BRF sur un mulch au C/N plus faible et donc plus adapté à la saison de croissance qu’est le début du printemps. Ce peut être des tontes, du foin, du fumier…
      En tous cas, évitez le contact direct du BRF avec le sol.
      Une autre possibilité serait de le conserver en tas jusqu’à l’automne.

  36. Hélène dit :

    Bonjour Gilles

    Je découvre avec plaisir votre site !! En revanche la jardinière amatrice que je suis est perdue. J’habite dans le Nord où j’ai un petit potager depuis 3 ans. Je ne l’ai jamais ‘nourri », seulement puisé dans ses ressources en faisant pousser mes légumes.
    Alors récemment, j’ai voulu y remédier, en rendant au sol un peu de « nourriture » que je lui prends. Début mars, j’ai donc grelinetté le sol sur lequel avait poussé de l’herbe pendant l’hiver , puis j’ai mis un peu de fumier de vache frais dessus (pas réussi à l’incorporer au sol) (et l’agricultrice qui me l’a donné ne voyait pas de problème à ce qu’il ne soit pas décomposé). A certains endroits, j’ai également rajouté du compost et enfin, j’ai recouvert toute la parcelle d’une couche plutôt épaisse de paille (2 à 3cm). Selon vous ai je bien fait? Je commence à en douter suite à mes diverses lectures. Est ce que cela empêchera fortement le réchauffement du sol? Est ce que mes légumes vont manquer d’azote et donc avoir des difficultés à pousser ? Les premiers semis ne se feront pas avant mi avril et les plantations de curcubitacees et tomates fin mai probablement.

    Par la suite, courant juin, juillet, août, j’envisage de recouvrir la paille par de la tonte de pelouse.
    D’avance merci pour votre retour et encore bravo pour votre site!

    • Il y a en effet un risque que le sol se réchauffe mal mais vous ne semblez pressée pour plantée, donc ça devrait aller, dès le mois d’avril, le fumier devrait commencer à libérer son azote.

    • Il y a en effet un risque que le sol se réchauffe mal mais vous ne semblez pressée pour plantée, donc ça devrait aller, dès le mois d’avril, le fumier devrait commencer à libérer son azote.

  37. Fabrice amossé dit :

    Bonjour, ayant broyé des branches et rameaux, et intéressé par la culture brf, j’envisage de mettre ce broyat sur ma parcelle enherbée recouverte de carton entre l herbe et le broyer! Mon but n est pas de cultiver cette année mais de préparer le sol pour les années à venir. Terrain très humide l hiver mais sec l été , pas non plus argileux, Loire-Atlantique. Je sais bien que l épandage se fait à l’automne mais cela voudra dire que mon brf ne sera plus sous cette forme à cette période mais plutôt un compost que je N ai pas la place pour le faire et le temps pour m en occuper. Merci de vos conseils

    • Je ne vois pas trop l’intérêt de mettre un mulch maintenant si vous ne souhiatez pas cultiver cette année. En plus l’absence de plantes en hiver agravera le côté très humide à cette saison…
      Ou alors ma proposition serait de d’occulter avec ces mulch en vue de semer un couvert vers le mois d’août septembre, par exemple du seigle, de l’avoine, du colza, du trèfle incarnat, du trèfle de Micheli, du pois fourrager, de la vesce…

  38. Philippe dit :

    Bonjour
    Nouveau sur le site et novice dans le domaine je voudrais quelques conseils.
    J’ai récupéré du brf auprès de la DDE de ma région en grande quantité et je voudrais savoir si il est possible que je le mette sur ma terre entre mes plantations, j’ai aussi à disposition du compost et du foin.
    Je ne sais pas comment mi prendre
    Merci beaucoup pour votre aide
    Cordialement

    • Vous pouvez utiliser du BRF au printemps mais je vous conseille de le déposer par dessus un matériau riche en azote comme des tontes de gazon, du fumier ou des déchets de cuisine.

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