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Je vous propose dans cet article de revisiter les fondamentaux de mon approche technique du jardinage « sol vivant » et surtout de la première mise en place d’un tel jardin à partir d’un terrain enherbé.

Il y a de nombreuses manières de commencer un potager avec l’objectif de cultiver avec la vie des sols. De nombreux permaculteurs, par exemple sont inconditionnels des buttes, d’autres jardiniers du double bêchage, ce type de mise en place est tout à fait envisageable mais perturbe fortement le sol la première année. Je vous invite, surtout si vous partez d’un terrain déjà bien structurée par la végétation en place (prairie, pelouse, friche…) à perturber le moins possible le sol et le préparer sans travail du sol préalable.

Les techniques dont je vais vous parler sont comparables à celles exposés par Dominique Soltner dans son « guide du nouveau jardinage » que je vous recommande bien évidement !

Ce type de préparation consiste à déposer simplement une couche de matière organique directement sur le sol. Cette couche peut être composée de divers matériaux :

–          Feuilles mortes
–          Paille
–          Foin
–          BRF (éviter d’en mettre plus de 2 cm en sol argileux)
–          BREF
–          Cartons d’emballage (marrons, sans encres ni scotch)
–          …

Les cartons seront surtout intéressants pour ceux qui ne disposent pas de suffisamment de MO.

Idéalement la couche de MO à déposer doit être d’au moins 20 cm, sans quoi les herbes passeront vite au travers de ce mulch. Si vous ne disposez pas assez de MO, il sera préférable de mettre une sous-couche de carton d’emballage. Ceux-ci s’ils ne sont pas blanchis ou colorés ne présentent pas de danger pour l’environnement. Cette sous-couche permet de faire un écran à la lumière et sont donc un désherbant efficace tout en permettant les échanges entre le sol et le mulch disposé au-dessus (contrairement à une bâche plastique par exemple).

Ensuite, une fois venue la saison des plantations, vous pourrez y effectuer plantation et semis directement dans le sol à travers le mulch ! En ce qui concerne les semis, il sera préférable, du moins la première année de privilégier les grosses graines, mais on peut aussi tenter d’ouvrir un sillon ou des poquets pour les semis de petites graines.

Dans le sud-ouest la meilleure saison est à mon sens l’hiver, car si le mulch est disposé trop tôt il est consommé par la vie dès le début du printemps et on est obligé de remettre des MO pour tenir le sol désherbé jusqu’à la mise en culture. Dans des régions aux hivers froids et/ou secs, il probablement possible de faire cela dès l’automne, mais même dans ces condition, à mon sens, jusqu’à la fin mars il n’est pas trop tard pour commencer.

La série d’images suivante (issue de mon article « une séance de jardinage sous le soleil de mars » de mars 2011) montre les étapes de la disposition d’un mulch de carton + foin pour préparer une planche envahie par les graminées spontanées.

Un des principaux défauts de cette méthode est qu’elle ne permet pas au sol de se réchauffer rapidement au printemps, c’est une réalité, plus ou moins gênante suivant le climat dans lequel on se trouve, mais il ne s’agit que de la mise en place la première année, donc cette contrainte est tout à fait supportable, elle réduira simplement le choix des cultures à mettre en place cette année.

En revanches les avantages de cette méthode sont nombreux :
– Le sol n’est pas du tout perturbé
– Le sol est amendé avec les MO apportées
– Les racines et parties aériennes de herbe qui se décompose participent à enrichir le sol en MO facilement dégradable
– La structure du sol au mois de mai est souple et aérée, très agréable pour y repiquer les plants de cultures d’été !

Alors, intéressés ? C’est à vous !

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252 Responses to Commencez un potager « sol vivant » sur une parcelle enherbée grâce à un simple mulch !

  1. Donatien (44) dit :

    Bonjour Gilles,
    et merci pour ce nouvel article.
    Pour les semis à travers le mulch, j’ai vu sur Internet que certaines graines peuvent atteindre le sol si on agite la couche où elles sont semées. Mais j’imagine que ça ne marche qu’avec des couches aérées (BREF, paille, etc.), pas avec du compost ou des feuilles mortes…
    A propos de compost, quelqu’un a-t-il essayé le semis sur compost « spécial plateforme » conseillé par D. Soltner ?

    • Marie dit :

      J’ai commencé un potager l’année dernière, j’ai pratiqué selon le guide de D.Soltner Pour les grosses graines(petit pois, haricots, fèves) et pour les plants à repiquer j’ai écarté le paillage et pour les graines plus fines j’ai utilisé du compost que je me suis procuré en déchetterie (qq euros la poubelle)Ça marche très bien, j’ ai pu récolter carottes, panais,betteraves,salades,oignons!

    • Léa dit :

      Hello Donatien,

      L’an dernier, on a monté une serre sur un ancien emplacement de tas de sable, avec une terre pas vraiment tip top pour faire les semis. Du coup, on a acheté un bon paquet de compost à une plateforme du côté de Lyon et les semis ont super bien marché. Y a pas eu besoin d’acheter de terreau.
      Pour le prix que ça coûte, ça peut vraiment valoir le coup. Après, faut vérifier que ce compost ne soit pas fait avec des matériaux douteux, en demandant par exemple s’il est utilisable en AB..

      • cottet pierre dit :

        j’ai une plate forme de compostage a vaulx en velin . j’ai demandé s’il utilisait des boues des station d’épuration : je n’ai jamais eu le réponse mais j’ai eu le tarif en 24heures

        • GOMISRen dit :

          Question,
          Le carton + paille sont-ils efficace sur parcelle enherbée de chien-dent?

          • Gilles Domenech dit :

            Cela réduira momentanément son importance, mais ne le tuera certainement pas, il reviendra au galop !
            Si tu veux vraiment réduire sa présence, il faudra faire un an ou deux de couverts de seigle à mettre en place en début d’automne, voire plus tôt si cela est possible.

  2. NANCY dit :

    c’est ce que je voudrais faire mais pas assez de dechet a disposition et acheter de la paille n’est pas dans mon budget encore cette année
    sinon c’est le top je finirai par y arriver

  3. jawad dit :

    Bonjour Gilles,
    Un grand merci pour toutes tes infos qui tombent franchement le bon moment et remplacent un guide très pratique spécialement quand on fait face à des défis de certains sols difficiles à travailler.
    je pouvais pas participer à l’ expérience des mycorhizes car je suis un maraîcher sans terrain.
    Un bon soutien de ma part.
    BàV
    Jawad

  4. Moilamain dit :

    est-ce que quelqu’un a fait un comparatif entre sol paillé qui ne se réchauffe pas et sol pas paillé qui se réchauffe plus vite au printemps…
    ça donne combien d’écart de différence pour ceux qui ont fait l’expérience ?
    Perso, je doute qu’il y ait une différence marquée et marquante pour le jardinier….
    pour le maraicher ok, mais le jardinier… pas convaincu.

    Je dis ça parce que j’en vois bcp pailler leur framboisier à l’automne et dépailler au printemps, pour re-pailler un peu plus tard…
    Mais quel boulot ! Oh la la !
    Tout le monde dit : « ça se réchauffe plus vite » mais personne ne répond à « plus vite de combien ? »
    si c’est pour gagner 1 semaine, 2 semaines… c’est bien utile pour le maraicher qui commercialise, mais pour le jardinier… ça lui servira uniquement à aller se vanter sous prétexte qu’il se rajoute du travail de maintenance…

    • Gilles Domenech dit :

      Très bonne question 😉 !

    • cottet pierre dit :

      pour mes pommes de terre sous feuilles je mets du voile de forçage a la plantation pour réchauffer la planche et ça pousse très bien . pour les haricots je sème un peu plus tard pour gagner quelque degrés

  5. flo beaufrere dit :

    Bonjour Gilles

    Merci pour tes articles toujours très intéressants.
    En ce qui concerne l’expérience des mycorhizes je suis un peu frileuse j’ai peur de perturber l’équilibre de mon jardin.Mais l’expérience m’intéresse.

    En ce qui concerne le paillage que je pratique depuis cet automne avec ce que j’ai a portée de la main c’est a dire copeaux de cryptomeria, feuilles de bananiers,feuilles non consommables,algues rejetées par la mer;je trouve que c’est positif mais qu’il vaut peut être mieux que le sol soit couvert le plus possible de plantes vivantes ainsi les limaces et autres peuvent se régaler de feuilles de capucines (que nous mangeons aussi mais il y en a plein) et laisser tranquille feuilles de pommes de terre,poireaux et autres.
    Ainsi je te rejoins dans l’optique de cultiver ce qu’on aime en dérangeant le moins possible le biotope déjà existant.
    C’est peut être une Lapalissade mais je débute alors je découvre.

    • Gilles Domenech dit :

      Bananier, Cryptomeria, serais-tu sous les tropiques 😉 ?
      Ta remarque « je trouve que c’est positif mais qu’il vaut peut être mieux que le sol soit couvert le plus possible de plantes vivantes » est essentielle. En effet, je préconise cette méthode pour mettre en place sur un terrain enherbé, ensuite, il est en effet préférable que le potager soit toujours couvert de plantes vivantes !

      • Benoit Viaud dit :

        Cryptomeria et bananier poussent ussi très bien en bretagne ! A part ça, je mulch, je mulch, après avoir coupé les ronces de 5 à 6 mètres , j attend le printemps avec hâte !

        • TomB dit :

          Faire pousser des bananiers en Bretagne, mon rêve ! Vous pourriez me dire comment vous faites ? Mercii ! Tom

          • Gilles Domenech dit :

            Bonjour Tom,
            Je t’invite à essayer sans te poser trop de question, le prinicpal risque pour le bananier est le gel et il n’y en a quasiment pas par chez toi 😉 !
            ++
            Gilles

  6. feuilledechoux dit :

    Gilles,

    A propos des cartons d’emballage, vous précisez « sans encres » : J’ai lu que les encres employées maintenant ne sont plus toxiques, ou plutôt sont considérées comme étant beaucoup moins toxiques que celles utilisées autrefois ( En vérité ces remarques valent pour les journaux – et ou magazines- , mais j’imagine que cela s’étend aussi aux cartons).

    Cordialement

    • Gilles Domenech dit :

      Oui, c’est tout à fait vrai, j’indique cela plus par habitude qu’autre chose, c’est vrai aussi qu’il est très facile de se procurer des cartons sans inscriptions, mais la précaution est en effet probablement superflue.

      • Merlun dit :

        Bonsoir,

        Je ne retrouves pas la source à ce sujet mais d’après ce que j’avais lu, les normes étaient tres strictes sur les encres des cartons d’emballage alimentaire ( fruits légumes, memes conserves…) mais a priori pas de certitudes sur les autres emballages, ceci dit je n’ai pas vérifié la loi…bonne soirée.

        • feuilledechoux dit :

          Merci de votre réponse Gilles et merci aussi à Merlun : la question des encres pourrait effectivement être creusée ( références….)

          Ce message également pour signaler un site d’agronomie – non axé sur le jardinage et encore moins sur le jardinage tel qu’on essaie de le développer ici – . La consultation de l’entrée « terre végétale » en donnera une idée : http://ticri.inpl-nancy.fr/mots-agronomie.fr/index.php/Terre_v%C3%A9g%C3%A9tale

          Autre site, plus institutionnel puisque sous obédience directe de l’INRA, et dont l’intitulé m’effraie un tantinet – musée du vivant !!- ; on y trouve toutefois quelques documents remarquables ; cette page annonce le décès récent de la compagne de René Dumont : http://docpatrimoine.agroparistech.fr/spip.php?page=article&id_rubrique=105&id_article=530

          Ces références sont un peu éloignées du terrain ! Foin du jardin, occupons nous du jardinier : un sujet qui me préoccupe, c’est le tétanos. Il est abordé de façon très peu orthodoxe, mais documenté, sur ce site qui clame haut et fort ses opinions qui horrifieront l’Académie de médecine. Je ne veux aucunement marquer ici mon accord avec Hilary Butler sur sujet précis ! http://www.beyondconformity.co.nz/resources/tetanus

  7. Yannick dit :

    Bonjour Gilles,

    Cette année et pour la première fois, je vais tenter le non travail du sol sur l’une de mes petites parcelles, qui a déjà été jardiné et travaillé à l’aide de la grelinette : J’ai choisis ce morceau de terrain car j’ai remarqué la présence de ver de terre, il me semble que c’est un très bon signe pour l’aération du sol.

    Cependant, j’ai une petite question : Comme c’est la première fois que je compte utiliser cette méthode, je voudrais savoir si je peux semer ce que bon me semble ? (étant donné que la terre a déjà été cultivée les années précédentes) Ou dois-je suivre le conseil cité dans l’article, en ne semant que des grosses graines ?

    Je te remercie du temps que tu prendra pour me répondre.
    A bientôt
    Yannick

    • Gilles Domenech dit :

      Rien ne t’empêche d’essayer !
      Je trouve que les grosses graines et les plants sont plus simple à mettre en place dans un tel mulch, mais rien n’interdit de mettre en place tes carottes et tes laitues là dedans 😉 !

      • anne-laure dit :

        bonjour je tente l’expérience aussi cette année!
        déjà 3 buttes de formées et paillées pour planter toutes sortes de légumes selon technique de richard wallner!(le petit colibri)et j’envisage aussi d’utiliser la technique carton /paille pour les pom de terre+haricots verts ,les courges+maïs,et les pois tout de suite. les 1ers pois et les fèves ont déja été semés et c’est un régal de travailler sur la paille!!! merci de toutes vos précieuses infos.
        trop tôt cette année pour participer à votre expérience.
        a bientôt .AL

  8. Danielle dit :

    Bonjour,
    J’ai lu quelque part que Mr Lespinasse faisait pousser des asperges juste sous de la paille.
    Quelqu’un a-t-il ce genre d’expérience et pourrait en dire plus ?
    Merci

  9. jean-luc dit :

    Je crois que cette année je vais m’y mettre !Je vais utiliser une partie de la prairie . Par contre j’ai un soucis il y a beaucoup de chardons dans cette prairie , est-ce que 20 cm de MO seront suffisant pour les empêcher de pousser ?

    • Gilles Domenech dit :

      Je ne pense pas, mais il vaut mieux que tu te contentes de contenir tes chardons en arrachant ce que tu peux lorsqu’ils sortent et de laisser la vie du sol restructurer la terre. En effet ces chardons viennent dans un sol sans doute compacté et ils participent à résoudre le problème.
      En plus en procédant comme cela il seront bien plus faciles à arracher dans le sol ameublit par le mulch !

    • Léa dit :

      en tous cas, ça paraît plus opportun de cultiver sans travail du sol, parce qu’avec tu risques de démultiplier encore plus les chardons en coupant les racines en plein de petits morceaux. Avec le mulch, j’ai plutôt été embêtée par le liseron qui se faufile aisément à travers la couche de mulch pour ensuite développer une importante végétation en surface.

    • cottet pierre dit :

      le liseron est la seule plante a traverser l’épaisse couche de mulch dans mon jardin

      • feuilledechoux dit :

        Les désormais célèbres Wenz ( cf livre M.M. Robin) ont eu affaire – en grande culture- au chardon. Voila ce qu’ils en rapportent : « Un petit mot sur le chardon : sur la ferme, le chardon a disparu des cultures, mais refait surface au moindre faux-pas, notamment si le sol est travaillé par temps humide, ou si les pratiques entraînent une compaction. » http://www.terredhumus.fr/-actualits-19/80–09juin10–bio-sans-labour-chez-wenz

        Sur le même site on trouve  » Je travaille à la mise au point d’un rouleau pour la destruction des engrais verts par roulage et pour le contrôle des zones enherbées pour diverses applications (pré, arboriculture, vigne, petits fruits, jachère, …) en substitution de la fauche ou de la tonte.

        Il s’agira de l’équivalent pour le jardinier ou le professionnel de l’agriculture du rolofaca ou rouleau faca utilisé initialement en Amérique du Sud pour détruire les couverts végétaux (engrais verts).

        Ce rouleau, baptisé « Roulhumus », pourra être également utilisé pour réduire les populations de certaines herbes envahissantes (rumex, chardon, orties, fougères, ronces, …). Ce système a fait ses preuves sur la fougère.  »

        L’échardonnage peut être rendu obligatoire par un arrêté préfectoral : à documenter surtout si vous avez des voisins qui ne rêvent que de jardins à la française.

        Autrefois on cultivait des chardons, des cardères, pour peigner la laine…

  10. VALET serge dit :

    bonjour GILLES,

    Bravo & bon texte
    1) Concernant le BRF en région fraiche (Annecy)il est préférable d’enfouir le BRF car en mulch il conserve trop d’humidité et abaisse la température= baisse de rendement.
    2)surtout mélanger plusieurs espèces maraîchères comme indiqué dans la permaculture…

    amicalement
    serge

    • cottet pierre dit :

      la première difficulté avec le brf c’est de trouver du brf de rameaux .maintenant je le composte . il faut compter deux ans en le retournant plusieurs fois . ensuite je le répand sur le sol sans le tamiser et je sème sur compost . sans travailler le sol j’ai eu de belle carottes . j’ai été le premier surpris mais dans un sol vivant ça marche très bien

      • franck dit :

        Bonjour,
        dans ton compost de brf,tu ne mets que du brf ou tu rajoutes d’autres déchets?
        merci

        • cottet pierre dit :

          pour le moment ce n’est que du brf mais on peut mettre aussi des feuilles éviter les tontes pour ne pas apporter des graines car je veux semer sur compost

  11. JessicaB29 dit :

    Bonjour,
    Merci pour cet article très intérressant.
    D’autant que je viens d’emménager dans une maison en location (y’a deux mois).
    Et je souhaite faire une petit potager (entre 10 et 20m2)mais pour le moment y’a de l’herbe partout.
    Je vais donc faire comme conseillé, mais me reste plus qu’à trouver de la MO ^^
    Merci encore 🙂

  12. Marc dit :

    Merci Gilles pour ton article.

    C’est toujours à haute valeur ajoutée !

    « Le guide du nouveau jardinage » de Dominique Soltner est très bien. Je l’ai lu et relu.

    C’est plutôt mon moral qui n’est pas au top, comme le temps …

    Pour les cartons je pense qu’il faut se méfier des scotchs et de la colle.

    Amicalement à toutes et à tous.

    Marc

  13. Le Goas Jean-Claude dit :

    Jusqu’ici j’avais limité l’épaisseur de BRF de 5 à 10 cm. Heureusement qu’on peut aller jusqu’à 20, ce qui paraît énorme, car bientôt je n’aurait eu que la solution de composter le reste. Il est sûr que j’ai encore beaucoup d’herbes indésirables. Pas mal de vers de terre mais aussi de limaces, alors qu’il y a des hérissons à demeure dans le jardin ! Par contre pas vraiment trace de mycorhizes après un an et demi. Je vais faire un tour en forêt et récupérer des feuilles déjà ensemencées.
    Amitiés à toutes et tous.
    Jean-Claude

    • Gilles Domenech dit :

      Je pense que tu confond mycorhizes et mycélium ;_) !
      Les mycélium de chmapignon lignivore sont bein présent, même si tu ne les vois pas, sinon, ton BRF ne pourrait pas se décomposer.

  14. cottet pierre dit :

    j’ai plus de 60 ans et je regrette de n’avoir pas connu cette méthode plus tôt .je l’ai mise en place depuis deux ans seulement suite au déboire avec le BRF . la première année je me suis battu avec les limaces qui ont mangées toutes mes salades et les choux car je n’utilise pas d’hélicide . en deuxième année les limaces sont moins nombreuses et les dégâts raisonnables .j’ai aussi réussi les carottes sur compost.je décerne le prix Nobel du jardinage a DOMINIQUE SOLNER . avec cette méthode c’est un vrai plaisir de planter et de ramasser les pommes de terre il faut seulement recharger en saison avec des tontes pour prévenir le verdissement . les vers de terre sont revenus et la vie c’est installée sous la couverture végétale . pour les feuilles j’ai demandé a une société d’espaces verts de me donner les feuilles qu’elle ramassait dans un lotissement près de mon jardin . l’apport de feuilles représente un gros travail a l’automne suivant la taille du jardin car je n’ai pas des grands arbres chez moi . mais il y a le système D ou l’huile de coude .il faut impérative-
    ment cultiver en planche pour ne pas piétiner le sol

  15. cottet pierre dit :

    je récupère en grande surface les cartons sans couleur entre chaque niveau des palettes de laits ou de boissons. comme il sont fins j’en mets deux épaisseurs . c’est l’après midi qu’il y en a le plus .

  16. Marc dit :

    Hier je suis allé dans le Parc régional de Draveil, la partie où il y a des chevaux et des poneys pour les enfants.

    J’ai ramassé plein de crottin !

    Désormais je saurai où en trouver …

    A++

  17. martine dit :

    bonjour
    je travaille dans un parc voué à l’écologie et je me suis retrouvée devant une très grande surface envahie par les mauvaises herbes j’ai utilisé le cartonnage au sol(recupére dans les grandes surfaces des zones industrielles ) entre les plantes et arbustes recouvert de branches broyées d’une epaisseur de 8 cm qu’un artisan espacs verts m’a livré regulièrement (il economise sur la mise en décharge et le transport du mulch) j’ai constaté au bout de quelques mois que les indesirables n’avaient pas repoussées, que les graines de celles-ci n’atteignaient pas la terre, les vers de terre qui adorent le carton avaient ameublient la terre et le broyat s’était affiné. De plus économies d’eau et les plantes en hiver on été protégées du froid et en été de la chaleur grace à l’épaisseur du mulch . les racines de la plantes sont protégees grâce à la hauteur du mulch qui géle douceement avant d’atteindre la base de la racine alors qu’à nue celle-ci aurait été touchée plus rapidement et je rajoute cette annéé encore du broyat voila je vous souhaite un grand plaisir nature

  18. François Brèthes dit :

    Bonjour.
    Les échanges thermique air – sol sont limités par le paillage, donc la surface du sol se réchauffe moins vite… Quoique… un sol aéré se réchauffe plus vite qu’un sol tassé… Or les vers de terre et autre faune du sol, sous le mulch, aèrent la terre!
    Faudra t’il donc, lorsqu’on a paillé cet automne, aérer le paillage à la fourche avant les premiers semis ou premières plantations?

    L’aération, donc le réchauffement du sol dépend aussi de son humidité. Il faut beaucoup de macro-porosité et qu’elle soit exempte d’eau, uniquement occupée d’air.
    Nous en venons donc au drainage. Il dépend du sous-sol et sol profond, de la texture (argile, limon, sable, matière organique) et du relief.
    On peut donner du relief à nos « plates »-bandes en les surélevant par rapport aux allées, elles se réchaufferont plus vite. L’idéal serait de faire des bandes comme des châssis traditionnels orientés face au sud, abrités du vent de nord, voire d’est et d’ouest…

    • Gilles Domenech dit :

      Si ton paillage est vraiment tassé, pourquoi pas l’aérer, mais ça n’est nullement une opération incontournable de ce type de mise en place.
      Donner du relief aux plates bandes revient à faire des légères buttes, donc à réaliser un gros travail et à perturber le sol, il faut bien étudier si le jeu en vaut la chandelle avant de s’y mettre.

  19. guinefolleau dit :

    Bonjour et bonne année à tous,

    je pratique ça depuis pas mal d’années car ici (Oise)la végétation est luxuriante dès que commencent les beaux jours.

    En 2012 j’ai adopté une variante : des poils de chiens récupérés chaque semaine chez la toiletteuse: 1,5 m sur 10m sur 15cm, j’ai mis mes canards dessus pendant 15 jours pour bien piétiner et voilà un joli feutre.
    Puis j’ai planté mes BB tomates : aucun arrosage (terre hyper argileuse).

    L’année d’avant mon 1er essai fut autour d’1 arbre : le feutre sur 10/15 cm disparaît en 2 ans.

    Je pense qu’on peut aussi récupérer les cheveux humains.

    Et pour nettoyer rapidement un coin : faire un enclos rapide avec grillage 7 * 10 sur 1m ds lequel on tresse, fer, bois et y mettre les canards, désherbage rapide garanti et fumage aussi.

    L’avantage/inconvénient des poils de chiens récupérés : ils sentent encore le chien donc ça repousse les prédateurs (ça c bien pour poupoules et compagnie : prévoir dans ce cas de les mettre à une extrémité à protéger) mais ça ne sent pas bon pendant un certain temps sauf si on les recouvre d’1 autre paillage genre tonte qui font une croute et ne laissent plus passer les odeurs.

    Bonne journée
    Agnès

  20. Marc dit :

    Je peux planter des pommes de terre et mettre 20 cm de mulch par dessus ?

    • cottet pierre dit :

      c’est ce que je fais depuis deux avec succès . je pose les pommes de terre sur le sol après avoir écarté les feuilles mise a l’automne je recouvre . en saison il faut rajouter des tontes pour prévenir le verdissement : la lumière arrive a passer entre les feuilles et l’épaisseur diminue avec le temps . pour ramasser on écarte les feuilles et il n’y a plus qu’à cueillir les pommes de terre . la corvée du ramassage devient un vrai plaisir

      • Gilles Domenech dit :

        Ce matin en discutant avec ma voisine, j’ai appris qu’elle avait des pommes de terre dans un tas d’écorces (espèce on précisées) et ça a très bien marché : belle production tant en quantité qu’en qualité et pas de soucis de verdissement car les écorces se sont très peu décomposées pendant la saison. Je pense en effet que c’est une piste à suivre, peut être meilleur que la paille qui cause régulièrement des échecs si on ne recharge pas régulièrement !

      • cottet pierre dit :

        j’ai oublié de préciser que je plante les pommes de terre a la suite des haricots de l’année précédente .je cultive en planche de 1.5m que j’ai numéroté et je note sur un cahier
        ce que j’ai cultivé .

  21. SUBRA Jacques dit :

    Bonjour Gilles
    Je travaille actuellement , avec l’aide de quelques volontaires, à l’implantation d’une haie fruitière sur un terrain communal près de l’école maternelle de mon village.Vendredi 25 janvier nous avons mis en place directement sur la pelouse un andain constitué par des cartons+20cm de fumier pailleux fourni par un voisin agriculteur. Au cours de l’été les tontes de gazon seront étalées sur cet andain et en novembre 2013 nous planterons les arbres directement au travers de ce mulch. Pour les lecteurs intéressés voici le site ou vous pourrez suivre l’évolution de ce projet http://lagranderecree.asso-web.com/
    Jacques

    • cottet pierre dit :

      dominique soltner plante les haies sur de la paille déroulée

    • feuilledechoux dit :

      Bravo Jacques pour ce projet ! Nous attendrons la communication de vos résultats ! Avez-vous pu associer l’institutrice/l’instituteur de l’école ?

      • SUBRA Jacques dit :

        Oui. Les deux institutrices de la maternelle sont bien impliquées dans ce projet ( à Séron nous avons les deux classes maternelles de 2 à 5 ans soit 42 enfants)
        En 2010 j’ai installé un petit jardin dans la cour de l’école ( le jardin de l’école) et voir l’intérêt des enfants pour le jardinage me donne beaucoup d’espoir en l’avenir. Dommage que les parents ne s’impliquent pas plus… En mars nous grefferons les arbres qui vont constituer la haie, vous pourrez suivre l’évolution sur le site.
        Jacques

        • cottet pierre dit :

          bonjour jacques .

          suite a la consultation de ton album photos je recherche le grillage en mailles soudées qui te sert de silo de compostage

          je voudrais connaître le distributeur de ce grillage ainsi que la hauteur ,les dimensions de la maille et le diamètre du fil de fer .

          pierre

  22. francoise dit :

    bonjour et merci pour vos témoignages je pratique depuis 2 ans et je me demande comment recharger le mulch car j ai que 150 m2 de terrain ou faire un potager ?
    cette année j ai reçu des feuilles de platane d un voisin qui les portais a la déchetterie mais est ce suffisant pour avoir assez d humus
    les pois d hiver poussent très bien dans la paille les grosses graines en général par contre carottes ne germent pas
    est il valable d enlever le paillis pour les petites graines ???
    par contre je suis envahis de rats souterrain qui font des galeries sous la terre est ce du a mon système de culture dois je me résoudre a retourner la terre pour enlever les envahisseur il mangent les carottes dans le sol les betteraves il y a t il un système pour les détruire autrement
    pour répondre au précédent mail oui les asperges viennent bien comme ca les topinambours les pommes de terre c est un bonheur et il n y a qu a gratter un peu et les pommes de terre sont la et très belles

    • cottet pierre dit :

      j’ai lu que dans certaines région ou sévit le rat taupier ils avaient dû renoncer au paillage

    • Claude dit :

      J’ai constaté que les feuilles de platane ne se décomposent pas aussi vite que bien d’autres. Un an après, elles sont encore là ! Dans un compost de deux ans, on peut reconnaître leur forme ……

    • Gilles Domenech dit :

      Pour les rat, essaie avec du tourteau de ricin sous le paillage, j’ai reçu plusieurs témoignages d’arboriculteurs sur l’efficacité de la technique.

      Pour les semis de petites graines, s’ils ne viennent, tu peux en effet soit enlever carrément le paillage, soit faire la technique « François Mulet » : il met à germer un mini lot témoin de graines le jour J-1 et les reste le jour J. Lorsqu’il voit les graines témoins germer, il mélange les autres à du terreau de feuilles qu’il produit lui même et applique ce mélange sur la terre au milieu de la paille juste écartée pour dégager le rang.

    • François Brèthes dit :

      http://agriculture-de-conservation.com/CAMPAGNOLS-LA-PREDATION-EST-VOTRE.html

      Cet article est adapté aux grandes cultures avec des couverts végétaux « naturels », moins aux jardins avec paillis, BRF et autres couvertures de sol artificielles. On peut quand même le lire avec intérêt.

  23. franck dit :

    bonjour,
    moi aussi j’ai des mulots dans le jardin.Est ce que les mulchs ne leur apportent pas aussi le gîte et le couvert?
    Espérons qu’au printemps ils ne se régalent pas de toutes les plantations et semences potagères!!!!

    • François Brèthes dit :

      C’est ce que m’a révélé ma première expérience, en 2012, de plantation de pommes de terre sous paille.
      Existe t’il d’autres types de « mulchs » ou « paillages » qui attireraient moins les rongeurs, voire les repousseraient: foin, feuilles mortes, b.r.f., herbe fraîche (peu de tontes à la saison de plantation), couvert végétal fauché sur place, etc.?

    • Gilles Domenech dit :

      Voir ma réponse juste au dessus sur le tourteau de ricin.

  24. feuilledechoux dit :

    Me revoilou : l’entrée « araire » du site hébergé par l’institut national polytechnique de Lorraine donne ce très intéressant extrait : « Tout le XIXe siècle et la première moitié du XXe ont vécu en effet sur l’idée que l’araire n’était que la forme primitive, archaïque de la charrue et qu’il était donc voué à disparaître, le plus tôt étant le mieux. C’était méconnaître le fait que la charrue est adaptée à certaines tâches, répondant à des conditions pédoclimatiques bien précises, en dehors desquelles son utilisation peut avoir plus d’inconvénients que d’avantages. Cette constatation semble avoir été faite à plusieurs reprises et de façon indépendante dans des régions comme le Midi de la France, l’Afrique du Nord, voire en Amérique, où l’emploi de la charrue n’allait pas de soi. D’où la naissance de doctrines agronomiques hétérodoxes, souvent appelées « systèmes », ayant peu de choses en commun sinon qu’on y excluait les labours (entendons : les labours à la charrue). Le seul de ces systèmes qui ait laissé une trace dans la littérature actuelle est le dry-farming, mais il y en a eu bien d’autres ; P. Diffloth en a décrit plusieurs, qu’il regroupe sous le terme de néoculture, dans Labours et assolements (1929). Il semble bien que le non-labour, originaire des USA et qui remporte un succès croissant depuis une vingtaine d’années, se situe dans cette tradition hétérodoxe, ce qui justifierait un réexamen d’ensemble de celle-ci.  » http://ticri.inpl-nancy.fr/mots-agronomie.fr/index.php/Araire

    NB: je découvre abasourdi que le terme araire est masculin ! Moi qui disais toujours « une araire »….!

  25. benoit dit :

    moi je dis qu’il ne faut esperer grand chose de la premiere année.
    Chez moi, ce qui a un peu près bien poussé mais avec un rendement assez faible quand meme,
    c’est les navets, carottes, fèves, pois, MaÏs, courges lemon, courgettes, laitue, yacon.
    Ce qui a raté,
    -Tomates zero,les plantes ont poussé a 2 m de haut, dans des cages, etaient maigres et sans fruit mais peut de maladie.
    -Pommes de terre sous paille et rien d’autre, ont été mangez par les limaces(pourtant j’en ai ramassées) et rongeurs
    -Oignons pareils
    Conclusion: il y avait un manque generale de fertilité je trouve , certaines plantes on poussé mais n’ont pas fait de fruit. Et pas mal de perte a cause des limaces et rongeurs

    • cottet pierre dit :

      en jardinage les miracles n’existent pas . il faut atteindre le sol vivant pour obtenir des résultats avec un jardin sans travail du sol. a moins de compenser par un apport massif de compost de déchéts verts il ne faut pas espérer des rendements élevés au début . pour ce qui se plante il faut apporter du compost dans le trou de plantation . des tomates qui poussent sans fructifier c’est étrange .en grande culture ils utilisent le maïs .si le maïs se développe bien c’est un signe de fertilité

      • franck dit :

        C’est quand même très inquiétant cette histoire de rongeurs.Si on plante pour nourrir ces petites bestioles,somme toute très mignonnes,je risque fort de me décourager de continuer le jardin.Je veux bien être gentil et respecter la nature mais j’espère quand même avoir un minimum de résultat.

        • Marc dit :

          Je me suis fait la même réflexion …

        • cottet pierre dit :

          jean pain en utilisant les aiguilles de pins avait constaté la disparition des rongeurs . peut être qu’une couverture d’engrais verts serait plus efficace qu’une couverture végétale morte pour éloigner les rongeurs

        • benoit dit :

          j’avoue que je ne m’en suis pas méfié.
          Je verrais si ils restent, ils ont, a ce qui parait, besoin d’une terre compact pour faire leurs galerie comme les taupes.
          ILs font en quelque sorte un travail d’ameublissement et puis s’en vont.
          Sinon il y a des répulsifs efficace et les extrait fermenté ou meme des tisane et des paillage qui peuvent servir de répulsif pour prévenir ce qenre de chose, il faut trouver sa solution, parmi des dizaine, adapté a ses possibilité( les chats ne servent a rien meme nombreux). IL ne faut pas ce laisser abattre.

      • Claude dit :

        Oh ! j’avais planté 5 graines de maïs … pour voir. Seuls 3 plants ont poussé et le plus grand mesurait 40 cm. Je suppose que ça veut dire beaucoup de choses sur la fertilité de mon terrain ! J’ai pas fini de vouloir l’amender, de composter?

        • cottet pierre dit :

          fais comme les agriculteur sème des légumineuses comme engrais vert . dans le dvd :maxi innovations mini coûts de production ils utilisent les engrais verts plus des engrais minéraux pour doper la culture du maïs. ils obtiennent un rendement de 100 quintaux a l’hectare . a ce sujet dans ce dvd ils parlent de 40 a 120 unité d’azote sur cette culture . qui peut m’expliquer ce que cela veut dire . les engrais minéraux sont efficaces dans un sol vivant . il y a aussi le ph du sol qui doit se rapprocher de 7 . je pense que ce paramètre est souvent négligé par les jardiniers . quand un jardin ne donne pas ce que l’on pourrait espérer il faut connaître le ph du sol

        • François Brèthes dit :

          @ Claude: « Je suppose que ça veut dire beaucoup de choses sur la fertilité de mon terrain ! »
          Vous comprenez donc que les gens qui accusent l’agriculture « intensive », « chimique », etc., de « stériliser » le sol, de courir à la catastrophe, jouent dur des peurs en grande partie infondées, aveuglées par leurs idées.
          Si l’excès de « chimie » est préjudiciable à la vie du sol, y compris la bouillie bordelaise, de mauvaises façons culturales, le tassement, l’appauvrissement en matières organiques, etc. sont encore plus néfastes à la fertilité.
          Certes, les engrais chimiques facilitent artificiellement les choses, mais ils sont inopérants dans un sol non aéré ou trop acide, par exemple…

          @ Pierre Cottet.
          Un pH entre 6 et 7 convient à la plupart des cultures. Ensuite, il faut voir le taux de calcium assimilable, qui ne lui est pas directement lié.
          1 unité d’azote c’est 1 kg de N = élément azote (atome).
          Par exemple dans 100 kg d’urée il y a 46 N. Dans 100 kg d’ammonitrate il y a 33 N.
          Cela dépend de la proportion d’atome azote dans la molécule.
          C’est indiqué sur les emballages. Quand c’est un engrais composé la formule indique une série de trois nombres dont le premier est la teneur (unités) en azote, le second est le phosphore (équivalent acide phosphorique) et le troisième la potasse (équivalent oxyde de potassium). Les autres éléments (calcium, soufre, zinc, etc. sont indiqués après.
          La règlementation pour indiquer la teneur en éléments fertilisants est la même pour les engrais organiques.
          http://fr.wikipedia.org/wiki/Engrais_min%C3%A9ral

          La teneur en ces éléments doit être complétée par la connaissance de leur solubilité car les plantes ne les absorbent que dans la solution du sol. En réalité c’est plus compliqué que cela, notamment avec la « vie du sol », mais j’arrête là!

  26. Brigitte Leyssenne dit :

    Bonjour Gilles,

    J’ai besoin de vos conseils pour commencer ce mulch…avant que vous mettiez ce billet je m’apprêtais à appliquer la méthode décrite dans le livre de Dominique Soltner qui préconise pour éviter  » la faim d’azote  » d’associer  » la méthode de Jean Pain  » avec le BRF ( enfin si j’ai bien compris ) donc une couche de compost sur le sol sans l’incorporer, par dessus du BRF et ensuite des feuilles mortes et de la paille…
    Comme je suis tentée de faire ainsi mais que je ne dispose pas assez de compost, est ce que je peux remplacer le compost par du fumier composté ( que j’ai acheté en jardinerie ) ?
    Il me semble avoir lu sur votre site que pour éviter cette faim d’azote on pouvait aussi faire un apport de tourteau de ricin avec de la corne broyée avant la mise en place du BRF ?
    Finalement comment dois je m’y prendre ?
    Si je fais une de ces deux pratiques citées ci dessus maintenant, pourrais je semer ou planter rapidement ? enfin au printemps ?
    Le jardin a une terre argileuse, ce n’est que de l’herbe partout, en deux espaliers, donc une terre tassée depuis au moins une vingtaine d’années, pourtant l’année dernière en mai, j’y ai vu beaucoup de trèfles, est ce que cela veut dire que c’est une terre avec pas mal d’azote ?

    Merci de m’éclairer,

    Brigitte

    • Gilles Domenech dit :

      Je n’ai donné que peu d’indications sur les matériaux à utiliser dans l’article car je pense que ce n’est pas si important que cela. Le premier rôle de ce mulch est de desherber, l’amendement est un plus très intéressant, parfois indispensable lorsque le sol est appauvri en MO.
      De ce que j’ai constaté, le BRF est plutôt à réserver aux sols légers, mais c’est à peu près tout. Alors fais avec ce que tu as et tu verras bien! Inutile de dépenser des fortunes en engrais issus des jardinerie pour le moment. Si tu penses qu’il est nécessaire de fertiliser tu le feras à la mise en place des cultures.
      Pour le côté indicateur du trèfle, il me faudrait savoir de quel trèfle il s’agit.

      • Brigitte Leyssenne dit :

        Ok je crois que je me complique trop la vie en réfléchissant à tout ceci…le BRF, puisque j’en ai, j’en mettrai une fine couche parce que j’ai lu quelque part qu’en terre argileuse il ne faut pas mettre une grosse épaisseur, pour le reste je ferai pareil…de toute manière il est prévu que je fasse des  » planches témoin « …
        pour le trèfle, je ne savais pas qu’il y a qu’une sorte de trèfle qui amène de l’azote…du coup, je ne me rappelle plus de la couleur de sa fleur !
        Pour en revenir au fumier composté, c’est un achat que j’avais fait en septembre l’année dernière…
        Je suis peut être trop pressée et j’aimerai faire tout trop bien et comme nous avons emménagé en mai l’année dernière et que jusqu’à la mi décembre je ne pouvais plus bouger, je me dis que j’ai perdu tout ce temps mais bon dans un sens ce n’est pas plus mal, ça m’a permis d’observer le jardin…

  27. Merlun dit :

    Bonjour,
    Si votre terrain est couvert d’herbe, sa decomposition sous le mulch libèrera de l’a zote de toute façon.
    Lorsque je mulch avec des matériaux riche en carbonne ( paille herbe sechées, brf…) je melange avec des tontes de gazon ou des  » mauvaises herbes » ( sans graines de préférences!), enfin bref du vert !
    Sinon les engrais organiques apportant de l’azote sont :
    -sang séché ( action rapide )
    -corne broyées
    -touteau de ricin
    – purin ou feuilles d’ortie

    Personnellement je fais mon brf en cours de saison avec les feuilles sur les branches, celles-ci apportant de l’azote.

    • Brigitte Leyssenne dit :

      Merlun, merci pour votre réponse…mon jardin est couvert d’herbe mais tondue…je verrai bien comment m’y prendre avec tout ce que je possède déjà, j’ai des feuilles mortes d’érable broyées et entières, de la paille et du BRF…

      j’ai les doigts qui me démangent tellement j’ai hâte que la belle saison arrive !

  28. benoit dit :

    brigitte:
    moi je te conseil de faire un couvert d’engrais vert avant tes cultures, tu risques d’avoir un probleme d’oxygene,d’aeration du le sol.
    En 2 mois, c’est juste quand meme pour que le sol s’ameublisse

    • Merlun dit :

      j’utilises la grelinette qui va avoir deux fonction : permettre de trouer le carton et faciliter le passage de l’air, et de soulever en gros les 25 premiers centimètres afin de décompacter le sol et favoriser l’ameublissement naturel.

  29. Brigitte Leyssenne dit :

    benoit,
    oui vous avez tout à fait raison, 2 mois c’est juste effectivement, comme je le disais à Gilles, je ferai des  » planches témoin « …il y aura donc parmi mes  » planches témoin  » des planches traitées avec le Symbivit, des planches avec le mulch BRF, feuilles mortes, etc et des planches avec des engrais verts…
    enfin…en tous les cas, le fait d’avoir posté et de recevoir des réponses de chacun m’a permis d’y bien réfléchir..
    merci benoit,

  30. christian de nissa dit :

    Bonsoir
    Article et commentaires passionnants parce que l’on confronte ce que nous faisons, nous les débutants (en sol vivant).
    Je jardinais sans m’occuper de la vie du sol et depuis septembre je change mes habitudes convaincu par les compétences lues ici et sur le forum de la Gazette.

    Là ou je passais le motoculteur en faisant comme papa, j’ai décidé de ne plus le toucher et j’ai divisé mon jardin en trois zones où je n’ai pas arraché et simplement coupé en laissant sur place les plants de légumes consommés.
    Un tiers du jardin a été ensemencé de seigle et moutarde (fin septembre).
    Sur le deuxième tiers, j’ai monté 5 buttes de 2,40 x 1,20 m délimitées par des planches sur une hauteur maxi de 15 cm. Au fond une couche de broyât grossier d’environ 7 cm (débroussaillage vert) au dessus 5 cm de fumier très pailleux et par dessus encore des feuilles mortes. Au milieu de ces buttes, hôtel pour vers de fumier (Jean Marie Lespinasse).
    Sur le troisième poussent au milieu des d’adventices (que j’ai laissées) des semis spontanés de fèves que je n’ai pas arrachés; les artichauts, navets, poireaux, choux fleurs, brocolis.
    Sur le quatrième j’y ai installé une serre contre le talus pour abriter le citronnier le pamplemoussier et toutes les salades, radis, pommes de terre (rates) … puis divers semis commencés ces jours. Ce quatrième tiers est Pagnolesque.

    J’attends avec impatience le moment où j’aurais à semer, repiquer et voir pousser sans travailler le sol; là alors je constaterais et vous dirais si ça pousse et comment ça pousse !

    Par ailleurs, j’essaie encore le BRFF.

    Et je soigne mes tas de compost du fumier d’ânesse et de feuilles que visitent un peu trop les sangliers parce que les eisenias y pullulent.

  31. GOMISRen dit :

    Gilles, merci de donner la date l’heure et le lieu de votre prochaine conférence en Vaucluse.

    • Gilles Domenech dit :

      CE sera finalement dans le 04, une formation au maraîchage sur sol vivant organisée à Mane par le CIVAM PACA, l’info sera très bientôt en ligne sur http://www.terre-en-seve.fr et dans la boîte mail des inscrits à la liste de diffusion de ce site.

  32. Bernard dit :

    Bonjour Gilles,
    Fin Octobre j’ai reçu 60 M3 de branches de mûriers avec les
    feuilles.( Chez nous dans le Vaucluse les feuilles de mûriers
    n’ont tombées que le début Décembre).
    Vers le 15/11/12. J’ai couvert mon sol avec les feuilles 10 cm
    Puis mis 2 cm de brf. Au bout de 15 jours 3 semaines le brf
    était tout aggloméré des champignons. Tout paraissait Bien.
    Je viens de regarder mes feuilles elles sont visqueuses par endroits et ont une odeur aigres ?
    Je penses, passer un coup de fourche recourbée, pour aérer
    jusqu’au sol?
    Puis-je le faire même s’il gèle la nuit.
    Merci. Pierre.

  33. Vincent Joris dit :

    Bonjour Gilles,
    Je cherchais depuis un moment l’information que vous dispensez sur votre site. Nous débutons un potager en sol vivant dans quelques jours sur les terrains appartenant à l’école du village, et tout ce savoir accumulé va vraiment bien nous aider. Nous y contribuerons régulièrement, surtout au niveau du couvert intensif et des associations végétales, parce que ce sera notre technique privilégiée.

  34. Sylvaine dit :

    Bonjour Gilles,

    Après avoir réalisé tout un mandala de buttes à base de terre et de matières organiques, dans l’esprit de l’agro-écologie, de la permaculture et aussi de Jean-Marie Lespinasse, nous avons aussi revu légèrement notre copie.

    En 2012, nous avons créé notre 2ème espace de culture différemment. Il est dessiné en carré/rectangle avec de simples rondins de peuplier récupérés, remplis de matières organiques en lasagne (carton, tonte de pelouse, feuille, malt d’orge, taille de haies, etc.) directement sur la pelouse. Nous souhaitons le cultiver dès mars 2013.

    La 2ème méthode est beaucoup moins fatigante, c’est certain ! Je trouve qu’elle nous demande aussi d’aller chercher en nous la patience et la confiance. Confiance en la vie en terre et en tous ces organismes qui ne demandent qu’à nous accompagner…

    En photos :
    – 1er espace de butte sur prairie : http://www.lapatureeschenes.fr/images/phocagallery/historique/2012/avant-apres-mandala-butte-jardin-naturel-ecologique-biologique-pature-es-chenes-henon-saint-brieuc-cotes-armor-bretagne.jpg
    – 2ème espace de carré/rectangle sur pelouse : http://www.lapatureeschenes.fr/images/phocagallery/historique/2012/la-pature-es-chene-henon-22-bretagne-agrement-2012.jpg

    A très bientôt.
    Sylvaine.

  35. Bernard dit :

    Bonjour Gilles,
    Contre le risque de fain d’azote, pourquoi ne pas préconiser
    le tourteau de ricin, les premières années que l’on répand du BRF. Arrive t’il en concurrence au moment de sa transformation
    pour être disponible aux plantes?
    Dans mon terrain, j’ai quelques plaques de feuilles qui sont resté visqueuses surement anaérobie que je viens d’aérer comme tu me l’as conseillé.
    Ai-je des risques de formation de produits nocifs, des alcools?
    Merci.
    Pierre.

    • Gilles Domenech dit :

      Le tourteau de ricin : pourquoi pas ? Je le recommande surtout comme répulsif à rongeurs, mais il peut aussi être utilisé comme fertilisant en effet !
      Pour ton paillage de feuilles, je ne pense pas qu’il y aie eu de véritable anaérobiose, à priori , pas de risque de formation de produits nocifs.

  36. guy biernath dit :

    Merci Gilles, le cerceau que tu pousses ne finira pas de sitôt de rouler! En ce qui me concerne je me régale à te lire et aussi les commentaires. Je mets en pratique autant que je peux et, comme je suis âgé, je suis obligatoirement « paresseux ». Fukuoka me plait bien! C’est la deuxième année que je fais mon jardin (40m2! et il est plein de turricules sous le mulch, BRF surtout, c’est super.
    Mais je reste avec un gros problème qui est de dégager des lignes claires pour établir les enchaînements « légumes – engrais verts »; en d’autres termes pour concevoir les « rotations/bons voisinages » qui incorporent les légumes ET les engrais verts afin de garder un sol toujours couvert. Connais-tu de la doc sur ce sujet? Ou des lignes directrices? Merci d’avance.
    GB
    PS: je travaille essentiellement en planches de 1m x 3m entourées d’allées où pousse de l’herbe et quelques autres plantes que j’ai laissées vivre leur vie. Résultat: beaucoup de turricules mais une tendance à voir ces plantes passer sous les planches (en bois) entourant mes planches en terre! Serait-ce une bonne idée de semer du trèfle blanc dans mes allées? Merci encore.

    • Sylvaine dit :

      Bonjour à toi Guy, je te fais part de notre expérience. Nous nous inspirons aussi des écrits de Fukuoka.

      Pour ce qui est d’accommoder légumes et engrais verts pour avoir un sol toujours couvert, nous allons au jardin procéder cette année de façon méthodique (je me souviens avoir lu un commentaire sur ce site de Gilles du Blog du Jardinier Bio (http://www.un-jardin-bio.com à ce sujet) : selon si ce sont des plants ou des semis directs en terre des légumes, nous allons soit attendre d’installer ces plants ou soit attendre que ces semis aient suffisamment levés pour ajouter de l’engrais vert ou comme Gilles laisser les herbes spontanées s’installer. Cet automne, du mouron blanc s’est installé entre les poireaux et n’a pas eu de mauvaise influence sur celui-ci, au contraire… en bon couvre-sol, le mouron préserve l’humidité à la surface du sol nécessaire au poireau !

      Nous avons aussi le souci d’avoir l’herbe qui a tendance à s’installer sur les buttes créées sur une prairie. Cela nous a demandé un travail énorme d’entretien et de fauche à l’arrivée du printemps l’année dernière.
      Nous avons tester le trèfle blanc dans les allées, très efficace pour enrailler le problème, mais Franck Nathié (chercheur en permaculture http://www.foretscomestibles.com/) nous a conseillé d’aller encore plus loin, de penser de façon plus global pour l’avenir du jardin.
      Nous avons un environnement qui se réchauffe très vite au moindre rayon du soleil, à tendance très sec l’été (le trèfle blanc a séché sur place dans les allées). Cette année, nous paillons l’ensemble de nos allées avec des tailles de haies et feuilles récupérés. Ceci afin d’aussi protéger et nourrir la terre dans les allées, de créer de l’humus et ainsi de préserver l’humidité nécessaire entre les buttes. A toi de déterminer les conditions globales environnementales de ton jardin : exposition, vent asséchant ?, humidité. Le trèfle blanc peut très bien résoudre ton problème si tu as un jardin plutôt humide.

      Si tu le souhaites, tu peux trouver plus d’infos et quelques photos sur notre site internet : http://www.lapatureeschenes.fr/actualite-evenement-jardin-naturel-permaculture-henon-moncontour-saint-brieuc-cotes-armor-bretagne-france/jardinage-naturel/148-sol-vivant-engrais-vert-brf-compost-paillage-litiere-matiere-organique.html.

      A tout bientôt.
      Sylvaine.

    • Gilles Domenech dit :

      Pour compléter la réponse de Sylvaine, je te dirai que je n’ai pas l’habitude de suivre une rotation établie à l’avance, je me décide généralement sur le moment pour savoir où je mets mes cultures et mes couverts. tu as dans ce blog de nombreux articles sur les couverts, notamment hivernaux , tu peux commencer par exemple par celui-ci : https://jardinonssolvivant.fr/couverts-vegetaux-cultures-hiver ou ici pour trouver l’ensemble des articles : https://jardinonssolvivant.fr/tag/couverts-vegetaux
      Pour ce qui est des allées, je t’invite à lire mon article d’octobre dernier sur le thème : https://jardinonssolvivant.fr/comment-gerer-les-allees-du-potager
      bonnes lectures 😉 !

  37. benoit dit :

    Bonjour gilles j’ai une petite question.
    Hier j’ai appeler un centre de formation,,je lui ai expliqué un peu ce que je faisait et le mec m’a dit que les surface cultivé avec mulch après 6 a 7 ans doivent recevoir une prairie pendant 2 a 3ans parce et que les legumes sont des plantes destructurante des sol, moi je pensait que ça n’exitait pas.
    Est ce que ces gens qui forme des maraicher bio pendant 1 ans a temps plein oublient les rotations et les engrais vert?
    Parce que je lui ai dis que je voulait cultiver 1 hectar et il m’a repondu qu’il en fallait un deuxieme pour faire cette rotation de 3 ans de prairie tout les 7 ans. J’ai trouvé un peu d’ignorance dans son discours. Voila, a bientot

    • Marc dit :

      Bonjour Benoît,
      Gilles te répondra mieux que moi, mais effectivement ça me laisse dans l’expectative ton histoire. Je ne vois pas pourquoi tu ne pourrais pas faire ta rotation de cultures sur 1 hectare.
      A++

    • Gilles Domenech dit :

      Il semblerait en effet que ton formateur n’aie pas connaissance des possibilités d’installer des couverts végétaux en maraîchage, ce qui rend inutile les 3 ans de prairie. De toutes façon il y a déjà des gars sur le terrain qui ont du recul sur tout ça, tu peux le renvoyer vers les restitutions du 4 décembre (http://gaia32.com) 😉 !

  38. Arnaud dit :

    Depuis Octobre, j’ai installé sur un terrain plusieurs bandes de paille. J’ai photographié au fil des mois l’évolution du terrain.

    Vous pouvez consulter les photos sur le site

    La prochaine étape sera les semis direct dans le sol. Autant que faire se peut, je vais prendre des photos pour vous tenir au courant. Si vous désirez que je prenne des photos particulières n’hésitez pas.

  39. Sylvie dit :

    Bonjour,

    Merci tout d’abord, pour ce blog qui est passionnant et remplit d’informations utiles.
    Je me posais cette question, à propos des cartons.
    N’y a t’il pas de la colle pour assembler les plaques de carton entre elles, on voit des ondulations entre 2 plaques. (je parle de l’épaisseur du carton)
    Ou bien peut-être, est ce fait par un autre procédé sans risque pour polluer notre terre.
    Merci d’avance pour votre réponse.

  40. Sevenothe dit :

    Bonjour Gilles,
    Pourquoi la bâche noire est-elle à proscrire ?
    J’avais pensé mettre une couche de compost et une bâche noire par dessus.
    ça aurait bien chauffé en dessous.

  41. […] dire du cas où vous avez suivi mes conseils de fin janvier dispensés dans l’article  « commencez un potager sur une parcelles enherbée grâce à un simple mulch » ? Il est clair que là, votre sol reste humide, qu’il est isolé du réchauffement dû au soleil, […]

  42. francoise dit :

    je reviens sur mes feuilles de platane elles se sont bien decomposées j avais eu l idée de mettre une preparation qui est vendu pour transformer ses dechets menager en compost
    de 20 cm de haut il m en reste 5……j ai ouvert la terre pour y semer des haricots vert et des courgettes mais beaucoup de froid et de limaces alors j attends
    je suis de la rochelle en charente maritime
    par contre les artichauts et les asperges sont tres belles
    cette année j ai aussi mis un engrais bacteriosol jardin car je trouvais que la terre etait trop tassé j en ai mis une poignée au pied de chaque tomate et aux pieds des fleurs des arbres fruitiers voila mon esperience par contre les oiseaux pigeons tourterelles ou campagnols ont tout mangé mes feves et mes pois ……
    je voudrais savoir aussi comment vous semer car dans la paille ail il y a pas mal de germination de mauvaise herbe ….
    cette année j ai enlevé le plus gros de la paille pour semer
    j attends puis je mettre tout de suite les tontes de pelouse au pieds des poivrons aubergines
    merci

    • Gilles Domenech dit :

      Pour gérer les semis dans la paille si elle est enherbée, il y a plusieurs possibilités suivant la taille de la parcelle :
      – tout enlever, sarcler et mettre en place les cultures, puis éventuellement remettre tout ou partie du paillage ;
      – desherber en passant la main sous la paille et arracher ce qui y pousse ;
      – rajouter de la paille par dessus les herbes ;
      – remuer la paille pour qu’elle recouvre les herbes (méthode applicable à grande échelle)
      Dans ces trois derniers cas, il faut ensuite écarter la paille justes aux endroits où faire des semis ou des repiquages.

  43. David dit :

    Bonsoir,
    j’ai de gros doutes sur ma réalisation de paillage pour la première fois cette année. Je n’ai paillé ma parcelle qu’à partir du mois d’avril de cette année. Je n’avais que labourer avant.
    Et puis ma femme a fait connaissance d’une personne travaillant à l’ADATER. Celle ci nous a « convaincue » sur cette pratique un peu particulière plutôt habitué au travail motorisé.
    Maintenant que le paillage a été fait, j’ai planter pomme de terre, tomate, haricot vert, courge, betterave et concombre.
    Pomme de terre –> OK
    Le reste –> ça végète. Cela ne fait qu’une semaine à quinze jour que cela est fait, mais rien ne bouge. Les tomates ont même tendance à jaunirent. Les betterave à avoir les feuilles mangées ….
    Est ce que tout cela est « normal » ou dois je corriger ?

    Merci de votre support

    David

  44. Gilles Domenech dit :

    Oui, en effet, il y a un problème…
    Tout d’abord, comme l’indique le titre de cet article, cette technique vise à préparer une parcelle enherbée et non une parcelle préalablement labourée dont la structure n’est plus tenue par un dense réseau racinaire encore en place !
    Ensuite, et cela est plus général en ce printemps froid et humide, cette technique ralentit le réchauffement augmentant ainsi les risques de faim d’azote (je l’ai observé à plusieurs reprises cette année) et c’est sans doute ce qui t’arrive, fertilise avec un peu d’azote (issu d’urine diluée, de purin d’orties, d’engrais bio divers et variés…) pour que ça démarre.
    Les feuilles de betteraves mangées : s’agit-il de limaces ? Dans ce cas, utilises du ferramol.

  45. Francoise dit :

    deux mots ce soir pour vous dire que mes haricots vert ont bien levés apres un sejour de 24 heures dans le congélateur j ai vu ca sur internet j ai essayé et hop ils sont nés dans du terreau de paille j ai écarté la paille et bien levé
    pour les petites graines et bien je m es du terreau universel ca leve bien aussi pour les courgettes je les ai mise directement dans compost de l an dernier elles lèvent c est un bonheur …et j ai mis de la cendre de bois et du sable pour décourager les limaces…avec cette méthode j ai de beaux artichauts asperges pommes de terre tomates ma methode pour les petites graines j écarte la paille je fais un sillon sommaire et j y depose du terreau et j arrose et j attends que ca levent quand ces lever 5 cm je remets la paille …
    voila cette année ca prends forme…doucement

  46. David dit :

    bon, j’ai mis de l’anti-limaces, les haricots sortent, les pommes de terre toujours aussi belles….
    Mais les tomates, bof bof, je ne vous ai pas précisé que je les ai mise en terre toutes petites. A peine 20cm de haut. Ne devrais je pas dégager le pied afin que ceux ci s’aère ?!

    Merci de votre aide

    • Gilles Domenech dit :

      oui, sans doute, voire enlever tout ou partie du mulch, cette année est tellement froide et humide que même en fin de printemps il y a des soucis de réchauffement du sol et de faim d’azote… Il faut adapter nos pratiques à ces conditions.

      • François B. dit :

        Idem pour mes tomates.
        Certains font une sorte de housse avec du film plastique translucide autour des tomates pour les protéger du froid, les forcer. Je n’ai pas essayé, par négligence, mais aussi parce que je crains d’oublier d’enlever le film lorsque le soleil cogne et que je n’ai pas le temps d’aller au jardin…
        Ne pourrait on pas poser un film plastique par-dessus le paillage autour des pieds de tomate lors d’un printemps comme celui-ci, pour réchauffer le sol sans le mettre à nu?

    • David dit :

      Bonsoir à tous,

      et bien finalement, tout c’est arrangé, l’anti limace a fait fuir les prétendants aux salades et autres belles feuilles vertes.
      Et puis le soleil nous a beaucoup aidé !! Mais les tomates ne font que commencer à rougir. 2 bons mois pour les premières c’est une première en effet.
      Pas trop mécontent des pommes de terre, pour info, je ne les ai jamais arrosé ! c’est une première aussi ça !

      Quand le potager sera terminer, quand devons nous re-pailler le sol pour l’hiver ? Merci

      David

      • Gilles Domenech dit :

        Bravo à toi pour ces résultats !
        Après la culture, il n’est indispensable de repailler pour l’hiver. Je conseille plutôt d’implanter dès que possible une culture d’hiver ou un couvert végétal.

        • David dit :

          Salut,

          et bien, ça y est ! l’hiver arrive, le jardin est quasi vide et je n’ai malheureusement pas eu le temps de semer une culture d’hiver. Du coup, j’ai simplement recouvert de paille, herbe de tonte et feuille soit environ 20cm d’épais. Maintenant, je verrais ce que cela donnera au printemps. Puis je laisser ainsi jusqu’au premier semis ??
          Merci pour vos commentaires

          • David dit :

            Hello !
            quelle saison estivale désastreuse. Mais finalement je m’en sort pas trop mal. Je me rends compte que l’an passé mes premières tomates étaient arrivées vers le 15/08/13. Cette année, malgré l’abondance de la pluie, j’en mange depuis le 03/08/14.
            J’ai 2 gros soucis à ce jour :
            – je suis envahi de « chardons » , que j’arrache comme ce matin pendant 2H
            – les « rats taupiers » qui se régalent avec mes salades et autres pomme de terre

            Sinon, de belles courges, des fraises, des radis, des carottes, des salades, des melons (pas encore à maturité)

            Pas mal du tout ………..

            Je reviens sur le couvert végétal ou culture d’hiver. Je ne pense pas trouver ou crééer mon couvert végétal facilement, alors que mettre pour la culture d’hiver ?

            Merci sincèrement

  47. Merlun dit :

    Bonjour.

    Un petit bilan de l’année 2013 avec non travail du sol. Je précises qu’avant, je travaillais en bio mais avec une grelinette. Cette année j’ai tenté la cration de parcelles avec carton + paille + brf +tonte de gazon (pour apporter de l’azote au sol ).
    Et bien c’est une catastrophe, malgré l’apporte de gazon j’ai ressenti une faim d’azote énorme sur toutes mes plantes, ce qui en soit n’est pas étonnant vu la quantité de matière carbonnées que j’ai apporté. Par contre ce qui me fiche un coup au moral c’est que j’ai une fonte ( ou mouche ???? ) des semis sur mes petis pois et haricots!! j’ai recommencé plusieurs fois les semis sans aucun succès.
    J’ai lu que les mouches des semis adoraient pondre dans les endroits riche en MO en décomposition.
    Alors comment font les permaculteurs qui sèment leurs grosses graines sous paille ou BRF??

    Bien amicalement

    • Gilles Domenech dit :

      Étonnant que tes plans n’aient pas repris vigueur après l’arrivée du soleil début juillet… C’est vrai que cette année, tout ceux qui ont utilisé cette méthode ont dû faire face à une faim d’azote importante due au réchauffement très lent du sol sous les paillages, même dans le sud de la France.
      Pour ce qui est des problèmes de ravageurs, le jardinage sol vivant ne prétend pas les résoudre d’un coup de baguette magique ! Personnellement, je n’ai jamais eu ce problème, ce serait intéressant de voir si d’autres personnes ont le même. Si tu le souhaites, tu peux me préparer un petit article illustré de tes déboires afin que l’ensemble des lecteurs de ce blog puissent t’aider à trouver ce qui ne va pas 😉 !

      • Merlun dit :

        et bien merci à toi car j’ai passé plus d’un an à lire FUKUOKA, JM LESPINASSE, à réflechir, à me documenter…et là je me prends une sacré trempe 😉

        Où puis-je t’envoyer des photos? tu veux l’article en PDF?

  48. jean-luc dit :

    premier bilan chez moi pour cette premiere année avec seulement quelques essais: :
    les pommes de terre ont un feuillage magnifique, j’attends encore un peu pour la recolte.
    les tomates : catastrophe aucun plant n’a survecu , j’ai replanté et …. même resultat!
    les oignons : comme pour les tomates….
    les potimarons et les pâtissons , après un debut difficile et la perte des legumes quand ils atteignaient 6 à 6 cm, tout est revenu dans l’ordre et ils ont maintenant superbes.
    Par contre enorme problème avec le liseron qui a tout envahi alors qu’aucune autre herbe n’a poussé, que fiare pour ça ?

    • Gilles Domenech dit :

      Je ne connais aucun remède bio contre le liserons, il faut prendre le mal en patience et désherbe à la main : une main qui soulève le paillage, l’autre qui arrache les plans de liserons et autres herbes concurrentes. Cela dit à partir de maintenant (voire dès la fin juillet), je ne me fatigue plus à lutter contre les herbes spontanées : la culture a été aidée pendant son premier mois / mois et demi de croissance et maintenant je profite en plus de la biomasse que peuvent me produire gratuitement ces herbes.

  49. FRANCOISE dit :

    bonjour je viens vous donner qq nouvelles du potager…..pour les tomates malgré le bacteriosol jardin ça pa été spectaculaire sauf pour les arbres fruitiers qui ont embellis spectaculairement et bien poussé je pense au prunier pecher brugnonnier ils ont pris 1 mètre de haut ….coté jardin la terre n étant pas travaillé est très dur bon c est mon coté argile qui est ainsi par contre les courgettes poussent a merveilles pour les legumes j ai opté une fois par semaine d un mélange de purin de prèle ou consoude ou ortie alternativement la consoude j en ai dans mon jardin et des ortie aussi je les laisse pousser bon le jardin n est pas aussi poussant qu avec un engrais du commerce mais j ai oublié les premieres années de fumér et le precedent propriétaire devait faire de meme a la seule diférence que lui enlevait la biomasse…bon je me dis que ça va venir …..il faut etre patient j ai des haricots cette année courgettes tomates qq poireaux fraises dans des sacs de terreaux ça c est génial sauf qu il faut penser a arroser….bon pour les ravageurs j ai un char qui en ramasse et j ai mis du tourteaux de ricin ça a l air de marcher profond dans la terre pour eviter le museau de mon labrador….voila pour cette année autrement pour semer je m es une ligne de terreau et je seme dedans ca vient assez bien je ne sarcle pas je ne bine pas rien je pense que l an prochain je mettrais une bache en fin d hiver pour eviter la repousse de l herbe je vais essayer voila

  50. FRANCOISE dit :

    a j oubliais les pommes de terre ça c est un bonheur j en ai palnté voila 3 ans et j ai du mal les arraché cette année j ai eu la surprise d en recolté elle faisait 300 g bon 2 ou 3 par pieds ca me va et ça depuis 3 ans toujours a la meme place elle pousse les premiere ensuite vient les fleurs rose tremeiere c est super le jardin ainsi…

  51. Cailloux dit :

    bonjour, on monte un projet de jardin partagé en ville(Caen – normandie) sur une pelouse communale et la terre est argileuse.Certaines personnes me demandent si un couvert de feuilles mortes(30 cm) déposés fin automne début hiver sera suffisant pour supprimer l’herbe et pour pouvoir planter et semer dès le printemps.Qu’en pensez vous?

    j’ai dû batailler un peu avec d’autres jardiniers pour mettre en avant l’idée de ne pas faire de premier labour, j’espère que le tapis de feuilles mortes sera suffisant pour cultiver sur une terre argileuse.

    • Gilles Domenech dit :

      Oui cela est suffisant ! Pour ce qui est de l’enherbement, il faudra vérifier ce qui se passe au début du printemps : si l’hiver est doux il est probable qu’il ne reste plus grand chose des 30cm de feuilles déposées à l’automne ! Il faudra donc à ce moment soit rajouter régulièrement des tontes de gazon pour désherber ou de rajouter des feuilles ou de la paille pour compléter l’effet écran qui aura été fortement réduit.
      Je t’invite alors à attendre le mois de mai pour mettre en culture car ce paillis empêche le réchauffement du sol et gare à la faim d’azote en sol froid !
      En tous cas bravo d’avoir bataillé pour éviter le premier labour car c’est aussi celui qui fait le plus de dégâts !

  52. francoise dit :

    bon lundi
    i j ai ramassé mes dernières aubergine avant la pluie qq poivrons une courgette pleine de Naples mon jardin évolue dans le bon sens j ai eu des tomates assez longtemps dans la saison
    cette année beaucoup d eau l herbe est bien poussée partout la taille de mes arbustes servira de paillage
    j ai pas eu les feuilles cette année
    .je me suis aperçu que les tomates et les courgettes , potirons citrouilles venaient bien la première année sur le compost j essaierais aussi les pommes de terre pour arriver a ne plus être dépendante du commerce donc je vais occupée une partie de mon terrain avec ces légumes
    donc pour moi moins de temps passée a tondre
    d un autre coté je vais appliquer ça aussi au jardin d ornement avec vivace et arbuste a fruits et a fleurs
    par contre beaucoup de limaces et d escargots madame hérisson dort et il fait encore doux
    a part le purin d ortie de consoude et de prêle je ne m es rien d autre
    si le tourteau de ricin donc les rats taupiers ont émigrés chez les chiens ils sont plus tranquille je ne m es rien chez les chiens le labrador est trop gourmand
    bon pour moi cette 3 e année a été meilleure que précédemment je continue ça change vraiement la vie
    merci

  53. Baptiste dit :

    Bonjour à tous, voilà j’ai un potager d’une superficie de 300 m2, et je vais y incorporer 2m3 de fumier de cheval décomposé, j’aurais voulu savoir si c’est suffisant?

    Merci d’avance pour vos réponses.

  54. […] la base de notre potager, tout comme la couverture de la terre avec du mulch (paillage). Voici un article qui explique bien le principe de couverture du […]

  55. panda dit :

    Bonsoir

    Vous conseillez de ne pas utiliser des cartons avec encres de couleurs pour recouvrir le sol , mais dans ma commune des sacs de ramassages en papiers sont donnés aux riverains pour jeter les « déchets » vert, et sur ces sacs il y a des motifs avec encre de couleur verte, sacs qui partent ensuite aux compostages et le compost est ensuite vendu. Donc je pense que certaine encres de couleurs ne posent pas de problèmes aux sols , ou bien le compost est pollué.
    http://www.villeparisis.fr/Actu/0310_09_dechet_vert/0103_actu_tri_dechets_verts.JPG

    félicitation pour votre site et bonne continuation

    • Gilles Domenech dit :

      En effet, cette préconisation est une précaution générale car il est difficile de savoir à priori quels encres sont utilisées. il existe bien sûr des encres parfaitement biodégradables sur le marché ! J’imagine que c’est le cas de celles qui sont utilisées sur vos sac de compost.

  56. stephanie dit :

    Bonjour,
    Je découvre votre technique que je vais m’empresser de mettre en place afin d’avoir un sol préparé pour le printemps prochain. 🙂
    Une question cependant : je vais préparer un potager sur une parcelle enherbée et je voudrais savoir si dans la couche de matière organique on peut mettre du fumier de cheval ? si oui peut être pas directement sur la terre ?
    merci !

    • Gilles Domenech dit :

      Si bien sûr ! Tu peux mettre du fumier (de cheval ou autre) dans tes mulch et les même les poser au contact du sol ! Aucun problème à cela !

  57. Régine dit :

    Bonjour Gilles
    Je compte commencer à enrichir ma terre pour créer dans quelques années mon jardin potager sur sol vivant. Je vais donc suivre tes précieuses indications en utilisant également du carton par manque de MO, mais au printemps, puisque je ne planterai pas que devrais-je faire, continuer de couvrir le sol de déchets de tonte et de brf quand cela sera possible ?
    Merci
    Régine

    • Gilles Domenech dit :

      Bonjour Régine,
      Si vous ne cultivez pas tout de suite, le désherbage est inutile, donc les cartons aussi. Vous pouvez éventuellement rajouter du BRF quand vous en avez (peu importe quand puisqu’il n’y a aucun enjeu de récoltes) et surtout chercher à faire pousser le maximum de plante sur cette parcelle : ce peut être les plantes spontanées que vous vous contenterez de faucher ou de hacher régulièrement (la méthode la plus simple et très intéressante) ou bien des plantes à biomasse.
      Dans ce dernier cas, vous pourrez utiliser la méthode préconisée dans cet article et semer, au lieu de culture des plantes à biomasse telles que sorgho, mil, amarantes, maïs… en été ou seigle, avoine, vesces, pois fourrager, colza… en automne-hiver-printemps.

  58. mireille dit :

    merci pour votre site que je viens de decouvrir. Du coup ça me donne envie de commencer quelque chose dans mon jardin envahi de mauvaise herbes en tous genre depuis des années car le precedent proprietaire l’a laissé a l’abandon. Est ce que je peux pailler avec du vieux fumier de cheval que je peux me procurer facilement?

  59. Jean-Luc dit :

    Bonjour,
    Avec mon nouvel appartement au rez (je n’ai aucune expérience de jardinage), j’ai une pelouse de 400m2 située plein Nord, avec de hauts arbres de chaque côté, où le soleil n’arrive qu’une ou deux heures par jour ; elle est donc très humide en permanence. Le mulching, qui risque de la rendre encore plus humide, est-il recommandé dans ce cas précis ?
    Merci d’avance,
    JL

    • Effectivement, dans ce genre de situtaion, le mulching n’est sans doute pas l’idéal ou alors en mettant le mulch très tard dans le printemps (par exemple maintenant) après avoir laissé la végétation en place se développer et sécher le sol depuis mars !

  60. magali dit :

    bonjour, je trouve que votre site est une vrai mine d’or de conseils pour le bébé jardinier que je suis. je voudrais faire un petit potager avec les enfants mais le souci principal est la présence de nombreuses ronces sur le terrain. suffit-il que je les coupe à ras et les recouvre avec du paills et carton pour l’hiver ou je dois enlever toutes les racines?
    merci d’avance de vos reponses

    • Pour les ronces, je n’ai jamais essayer juste en les coupant et en mulchant, je doute fort que ça marche. Jusqu’à présent je les ai toujours coupées à la racines et même comme cela, elle repoussent encore 😉 !

  61. […] Commencez un potager sur une parcelle … – Commencez un potager « sol vivant » sur une parcelle enherbée grâce à un simple mulch ! […]

  62. BILLOIS dit :

    Bonjour,

    je viens de couvrir 20m² de parcelle enherbée jamais travaillée avec environ 20cm de feuilles mortes récupérées dans la forêt voisine. A lire vos commentaires et les conseils, j’ai envie d’y croire…! Par contre, d’ici la période de plantation/semis, faut-il surveiller la hauteur de ce mulch et éventuellement rajouter de la MO en cours de route ? Merci beaucoup

    • Gilles Domenech dit :

      Bonsour,
      Tout dépend de la période de mise en culture : pour une mise en culture en sortie d’hiver c’est pas la peine. Pour une mise en culture en milieu de printemps (fin avril- mai), il faudra sûrement rajouter du mulch.

  63. Thomas - Milly la Forêt dit :

    Bonjour,
    Je vais bientôt commencer un potager sur un terrain enherbé. J’ai prévu de recouvrir, d’ici quelques semaines, l’herbe avec un mulch. Pour pallier le réchauffement de la terre qui est moins important avec un mulch, est-ce que la mise en place d’un tunnel-chenille au printemps pourrait être intéressant?

  64. Sylvie dit :

    Bonjour, Que signifie MO dans votre article ? Merci de votre réponse.

    • Gilles Domenech dit :

      Il s’agit de « matières organiques », c’est vrai, j’aurais dû l’expliciter au moins lors de la première occurrence du sigle.

  65. […] Commencez un potager sur une parcelle … – Commencez un potager « sol vivant » sur une parcelle enherbée grâce à un simple mulch ! […]

  66. Aurélien dit :

    Bonjour,

    Merci pour ce blog et pour cet article sur lequel je me suis appuyé pour démarrer un nouveau potager l’automne dernier.

    J’ai créé de nouvelles bandes de culture à l’automne et lors de l’hiver, sur une prairie anciennement pâturée. La terre est riche mais argileuse et tassée.
    J’ai posé des cartons sur le sol enherbé, puis un mulsh d’herbes sèches. Comme je trouvais que c’était très carboné, j’ai ajouté un peu de fumier bien composté et des déchets de cuisine tout au long de l’hiver.

    Rapidement, les vers de terre se sont mis au travail.

    En mars, j’ai semé des pois dans une première bande. La terre était désherbée mais encore très tassé. Le carton était bien décomposé mais le mulsh d’herbes sèches n’avait quasiment pas bougé. Le semis des pois s’est avéré difficile. J’ai re-paillé directement après le semis. Puis j’ai semé des navets à côté des pois, en creusant juste un sillon, sans avoir décompacté la terre. J’espère qu’ils pourront participer aux « détassement » du sol.

    A ce jour, les autres bandes de sont pas encore utilisées. Mais je constate que la décomposition des MO au-dessus du carton prend beaucoup de temps. La terre est toujours très compacte. Je réserve ces bandes pour planter des concombres et semer des haricots. Mais je serais obligé d’enlever le couvert pour travailler (un peu) la terre.

    En parallèle, j’ai posé des bâches plastiques noires sur d’autres endroits du potager, à l’automne dernier. Les herbes se sont bien décomposées, et surtout, les campagnols ont énormément travaillé la terre, qui est maintenant quasi-parfaite pour mes semis et plantation!

    Je pense donc que la méthode du mulsh pour ouvrir de nouvelles bandes demande plus de temps sur une terre argileuse et tassée. Elle est adaptée pour y installer des plantation dès le printemps suivant mais, dans mon cas, elle ne m’a pas permis de semer (même des grosses graines) sans travailler le sol.
    Je suis plus satisfait de la méthode du bâchage, bien que moins écologique.

    J’ai l’impression que le carton a « étouffé » un peu le sol, que celui-ci manquait d’oxygéne, est-ce possible?

    En tous cas, merci encore de mettre à la portée de chacun des connaissances nouvelles et pointues sur la vie du sol et ses relations directes avec notre alimentation! C’est une mission d’intérêt publique que vous réalisez!

    • Gilles Domenech dit :

      En effet, si la terre est tassée (ce qui n’a rien à voir avec le fait qu’elle soit argileuses 😉 ), il est normal que cela prenne plus de temps que sur un sol déjà pourvu d’une belle texture. Mais si les vers de terre sont là, ils finiront par décompacter tout ça !
      Le fait que le sol soit tassé est en effet en accord avec le fait que le mulch ait pu l' »étouffer ».
      En tout cas, tu illustres le fait que chacun doit faire ses expériences pour trouver la méthode la plus adaptée. Si chez toi, c’est la bâche qui fonctionne le mieux, utilise cette méthode !

  67. Krystoff dit :

    Bonjour Gilles,
    J’ai testé cette méthode très efficace pour préparer une surface anciennement en prairie,et pour y cultiver des légumes au printemps.
    La principale difficulté rencontré est de taille,lorsque je retire mon mulch je découvre effectivement une terre désherbé et meuble mais hélas envahis de campagnols. Les premiers semis sont démolis par leur galeries et les quelques légumes racines qui survivent se font bien évidemment dévorés…
    Sachant la rapidité à laquelle ces petits rongeurs se reproduisent cela devient compliqué.Seul le retrait complet du mulch pendant plusieurs mois semble limiter leur présence.
    Je me retrouve donc à mon grand désespoir avec des cultures non paillés et un sol sans protection.
    Seuls quelques adeptes de ce type de techniques connaissent ce problème tout comme celui des limaces et préviennent leur lecteurs.Je suis étonné que D.Soltner ne mentionne pas cette éventualité.
    Qu’en pensez vous et avez vous déjà rencontré ce problème?
    Bravo pour votre travail et votre blog très intéressant.

    • Gilles Domenech dit :

      En effet, je ne crois pas que Soltner soit confronté au problème. en ce qui me concerne, je n’avais jamais eu de soucis dans le Fers avec ces bestioles et en Ardèche, bien qu’ils soient présents, ils me causent très peu de dégâts (les galeries sont pourtant visible sous les mulch, comme chez toi).
      Si la pression est trop grande, le plus simple et le plus efficace est d’utiliser des répulsifs, comme le tourteau de ricin (nu engrais bio) : https://jardinonssolvivant.fr/rongeurs-et-tourteau-de-ricin/. En parallèle, tu peux bien sûr chercher à favoriser les prédateurs de ces bestioles : rapaces (diurnes et nocturnes), serpents, renards, fouines…

  68. Olivier dit :

    pourquoi eviter de mettre plus de 2 cm de BRF sur un sol agileux ?

    Merci d’avance pour votre reponse

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  75. CHENUIL SIRIA dit :

    Bonjour,
    Je lis les expériences et les commentaires de chacun avec beaucoup d’intérêt. J’ai recouvert le sol de mon potager bien argileux mais généreux avec un paillis cet été et je pensais le laisser pour l’hiver. Je voulais aussi semer un mélange engrais vert . Est-ce trop ? Sinon puis je le faire en jetant des graines sous mon paillage ? Si oui, suffit-il de gratter la terre et semer ? merci d’avance pour vos avis avisés …
    Tout ceci fait , devrai-je en plus fumer mes tomates avec un peu de fumure de poule ou vache l’été prochain ? Désolée pour toutes ces questions mais vous l’aurez remarqué; je débute …

    • Implanter un couvert sous un mulch n’est clairement pas le plus simple à faire. Il faudra surtout sélectionner des plantes capables de traverser le mulch : féverole, pois fourrager, moutardes…
      La fertilisation de vos tomates reste une option, personnellement, j’utilisé surtout de l’urine mais du fumier de poule convient tout à fait si vous avez facilement accessible.

  76. […] Commencez un potager « sol vivant » sur une … – Je vous propose dans cet article de revisiter les fondamentaux de mon approche technique du jardinage « sol vivant » et surtout de la première mise en place d’un … […]

  77. Yvernault dit :

    Bonjour,

    je voudrais attaquer un jardin biologique, je suis au Nord de Montpellier, j’ai beaucoup de copeaux de bois assez fins, qui ont servit de fumier pour mes chevaux, est ce que comme mulch de depart c’est adapté ?

    Merci d’avance

  78. Anaïs dit :

    Bonjour,

    Totalement novice et souhaitant créer un petit potager sur mon terrain (plus ou moins engazonné, surtout plein d’adventices), je souhaiterais utiliser cette méthode…
    Si je mets une épaisseur d’environ 20 cm de foin uniquement, est ce suffisant comme MO ? Je pensais au début aller ramasser des feuilles en forêt mais j’aurais l’impression de la piller et la priver de ressources bénéfiques pour elle. J’ai trouvé quelqu’un près de chez moi qui vends du foin bio donc cela me semble un bon compromis. Mais je voudrais pouvoir commencer à cultiver dès le printemps prochain, cela sera-t-il suffisant ? Et il faudra que je retourne jeter un oeil, je n’y connais pas grand chose mais apres avoir vu des photos, je crois qu’on a pas mal de chiendent sur le terrain… J’espère que cela ne va pas anéantir mes projets !

    • Gilles Domenech dit :

      Oui, tu peux commencer avec 20 cm de foin ! Pour ce qui est de la forêt, tout dépend de l’intensité des prélèvements : un prélèvement unique pour débuter un potager de quelques dizaines de m² n’est bien grave !

  79. laurent dit :

    Bonjour Gilles,
    ouh là là, le temps file, meme si nous sommes presque au mois de mars et que le seul ne s’est pas encore rechauffé, je penses que je ne pourrai pas avoir grand chose en production vegetal et je me pose beaucoup de question, pour cette premiere année sur cette petite parcelle que je viens d’avoir. Une parcelle en pente exposée plein sud, que j’ai baché depuis une semaine seulement et pas sur toute sa surface. Je suis pressé que mon sol soit pret à recevoir mes premiers plants et semis direct. Mais pour le moment pas de matiere azotée et je veux couvrir mon sol pour ne pas le toucher, et poser du fouin et / ou de la paille. Matieres qui se degradent plus vite que d’autres, pour les bacteries et les champignons. Mais je ne sais combien de temps pourra prendre l’effet de la bache … Et si je retire celle ci, le sol ne se rechauffera pas et ne sera pas pret pour accueillir mes plantes et graines. Je vais faire l’aquisition d’arceaux en metal d’une largeur entre pieds de 1 m 60 pour et les mettre en place de dessus d’une sol paillé avec du fouin, pour l’instant je n’ai trouvé que cela. Et ainsi le sol sera couvert et je l’espere un micro climat me permettrait de mettre en place des cultures. Je ne sais comment debuter cette premiere année. Sachant qu’une acquisition en fevrier pour bacher c’est tard, ça aurait peut etre ete preferable si je l’avis fait (et acquis) en septembre je penses. D’apres toi Gilles, quelles seraient les bons choix, je penses essayer un peu tout …. Ah oui et quelle voile poser sur mes arceaux de tunles nantais ? Merci, pour tes precieux conseils. A bientot.

    • laurent dit :

      pour completer mes proipos et ma reflexion,
      le bachage plastique ne me sera je penses d’aucune utilité, alors je penses que des que le sol seras assez rechauffé, je pourrai le pailler pour faire une couverture pour eviter les herbes de la prairie d’envahir les planches de culture, alors à ce moment j’aurai peut etre des aports d’azote à faire avec des tontes …. et j’opterai pour la solution d’écater le paillage pour y mettre ce qui va pousser, mais combien de temps devrais je attendre entre le moment ou j’aurai commencé à pailler et les premieres plantations de bébés plantes ? D’autant plus que c’est une prairie avec de tres grosses mottes de graminées, et info en tres grande presence de la pimprenelle, qu’indique t elle s’il te plait Gilles, merci.

      • Gilles Domenech dit :

        Bonjour Laurent,
        Concernant les questions sur les tunnels, il vaut mieux que tu t’adresses à des maraîchers de ton secteur (si je me souviens bien, tu es du côté du Grand Est) ou bien poser la question au groupe MSV (il me semble que tu en fais partie).
        attendre le réchauffement du sol pour pailler est en effet assez sage surtout dans l’éventualité (impossible à savoir à l’avance) où le printemps est frais et humide. Je ne suis pas certains que le paillage plastique soit inutile car les herbes passeront tôt à ou tard à travers ton mulch. Pour démarrer sur prairie, c’est une aide assez appréciable. Même les Mulet s’y sont mis alors que dans les premiers temps ils faisaient surtout avec de la paille directement sur l’herbe en la soulevant deux ou trois fois avant la mise en culture dès que les herbes commençaient à pointer le bout de leurs feuilles.

  80. Anaïs dit :

    Bonjour,
    Nous entamons (tardivement) un potager en Provence… et le terrain que nous venons d’obtenir est recouvert à près de 80% de chiendent ! 5 cm d’herbes aériennes pour quelques 15-20 cm de racines… Il semble avoir tout pompé !
    J’ai lu attentivement tous les post qui ont été rédigés sur la question… mais j’ai deux questions ?
    1 – Dans le cas d’un apport de mulch, faut-il décompacter le sol avant à biobèche ou au croc, sachant qu’il a commencé à sécher et qu’il est déjà très très dur ?
    2 – Dans notre cas, le recouvrement du sol par des cartons et de la matière organique suffit-elle à entamer un potager sachant que nous avons fait nos propres semis (godet de 7) qui sont près à être installés….. ET que les gens d’ici (mêmes maraîchers bio, slow, etc…) nous disent qu’un moindre petit bout de racine de chiendent repart de plus belle…
    En vous remerciant pour vos conseils avisés !!

    • En effet, il est certain que le chiendent repartira, mais il sera désherbé provisoirement et cela laissera le temps ) la culture de se développer.
      Seul bémol : vous commencez en effet votre potager très tard en saison et sous un climat méditerranéen, je n’ai pas d’expérience de mise en place aussi tardive. si vous passez à l’action, tenez moi au courant 😉 !

  81. Jacques dit :

    Bonjour Gilles,

    J’aimerais, comme tu le proposes, démarrer un potager sur sol (argileux pour ma part) actuellement enherbé (pelouse ancienne rustique) par dépôt d’un mulch. La petite nuance est que je m’y prends plus tôt (nous sommes le 13 juillet, et j’aimerais commencer les cultures en mai prochain) et que j’aimerais profiter de ce temps pour améliorer mon sol.

    Pourrais-je commencer avec le mulch dès maintenant, et planter un engrais vert dans quelques mois?

    Pour le mulch, je pensais mettre d’abord une couche de bon compost, puis un mélange de MO fraîche, vieilles feuilles et BRF (BRF sans excès), le tout couvert par de la tonte fraîche (reste du jardin) pour parfaire l’opacité et aider au compostage en gardant le mulch humide.

    Pour l’engrais vert, je pensais prendre quelque chose avec racines profondes qui ameublisse le sol, ce sol argileux étant facilement dense et dur. Est-ce une bonne idée et si oui quel engrais vert et planté à quel moment?

    Je suis séduit par l’idée du potager sol vivant sans travail du sol, mais je n’ai pas encore d’expérience pratique. Merci pour ton excellent site et pour ton attention éventuelle à ce message.

    • Gilles Domenech dit :

      Bonjour Jacques,
      Oui, tu peux commencer maintenant, je l’ai déjà fait par simple câchage pendant l’été mais il n’y a pas de raison que ça ne fonctionne pas avec un mulch organique. Le seul truc avec un mulch organique précédent en couvert (que tu vas certainement semer à la volée) est qu’il te faudra tout enlever avant le semis, ce qui est plus simple çà réaliser avec une bâche qu’avec un matériau meuble. Cela dit, ça peut tout à fait se faire !
      Pour les espèces à semer, tu as tout le vaste choix des couverts hivernaux : légumineuses (féverole, vesce, pois, trèfle incarnat…), graminées (orge, avoine, seigle…), crucifères (moutarde, radis fourrager, navette, colza…) et autres (bourrache, phacélie, lin…). L’idéal étant bien sûr un mélange d’un maximum de ces espèces.

      • Jacques dit :

        Merci pour ta réponse! J’imaginais que le mulch aurait le temps de se composter suffisamment pour que je puisse semer l’engrais vert directement dessus ou à travers mais à t’entendre ce n’est pas réaliste en quelques mois.

        J’ai réfléchi et je crois que je vais faire ça:

        Sur petite parcelle A, je vais couvrir avec du mulch organique brun et vert, et finir avec une bonne couche de compost et de terreau, et semer/planter directement par-dessus 2-3 comestibles qui peuvent encore se semer ou se planter à cette période. (Un genre de petite lasagne, sans carton.)

        Sur parcelle B un peu plus grande, je vais couvrir avec un voile opaque (j’ai trouvé un voile opaque à la lumière mais laissant passer air et eau), et dans quelques semaines ou quelques mois selon l’évolution je griffe un peu, j’ajoute un peu de compost et sème un mélange d’engrais vert. Ouvert à toute remarque bien sûr 🙂

        • Pour ce qui de la parcelle B, OK ! Même si, à mon avis pour un semis d’automne, le compost est superflu. (Voir https://jardinonssolvivant.fr/mineralisation-automne-fuite-nitrates/ pour comprender le cylcle de l’azote à l’automne 😉 )
          Pour la parcelle A, je doute de la pertinence de cultiver dans du terreau par dessus un mulch organique. Cela risque de créer une zone de décomposition juste sous les racines ce qui r=peut amener des maladies à tes cultures. A mon avis, il faudrait soit implanter les cultures à travers le mulch végétal directement dans la terre, soit, si tu tiens absolument à avoir du terreau, le mettre entre la terre et le mulch végétal. Il faut toujours avoir à l’esprit que les racines de la plante doivent entrer dans la terre pour se développer !

          • Jacques dit :

            Lu la page sur la libération d’azote à l’automne, merci, alors je me contenterai de semer le mélange d’engrais vert sur B.

            Pour A, j’ai pensé au problème que tu dis, du coup je n’ai mis que peu de MO non décomposée. Ma situation en fait est que j’avais (et j’ai encore) une grosse quantité de vieux compost/terreau de feuilles et de tonte, et donc j’ai surtout couvert avec ça. Le but premier était de préparer la parcelle (à l’origine enherbée) pour le printemps prochain, mais vu que j’ai couvert avec une MO très décomposée et qu’on n’est qu’en juillet, j’ai tenté quelques semis par dessus (oseille, bette verte à tondre et bourrache). A ne fait que quelques m2.

            En fin d’hiver je compte « mettre en service » d’autres parcelles enherbées, plus grandes. Je pense utiliser un éventail de techniques, notamment le BREF (laurier cerise) qui a l’air intéressant, le voilage, et le paillis végétal tel que décrit sur cette page. J’y verrai sans doute un peu plus clair après mes petites expériences A et B 🙂

          • Gilles Domenech dit :

            C’est tout a fait ça : faire plein d’essais et conserver ce qui fonctionne bien 😉 !

  82. Jacques dit :

    Bonjour Gilles,

    Petites nouvelles de mes parcelles A et B pour info (cf. commentaire précédent de mi-juillet), et une question.

    Sur la petite parcelle A, j’ai cultivé avec succès roquette, bette à tondre, bourrache et salades diverses. Quelques spontanées, la plupart consommables. Pas de problème de zone de décomposition, de toute façon mes petites cultures n’ont fait que des racines superficielles et sont donc restées dans le compost/terreau. Au-dessous, la MO et l’herbe semblent se décomposer gentiment.

    Sur B, l’occultation n’a pas fonctionné, le tissu étant sans doute insuffisamment opaque. Du coup j’ai renoncé à l’engrais vert d’hiver, j’ai viré le tissu, entreposé des branches, que j’ai récemment broyée, et j’ai déposé le broyat en paillis occultant, avec aussi des feuilles, de la tonte et des déchets de jardin. (On n’est pas dans le sud ici, donc le démarrage automnal semble la bonne approche.)

    À présent ma question. J’ai fait quelques trous de sonde à la bêche sur B. Or je m’aperçois que le sol est structuré par l’herbe, mais seulement sur 12 à 20 cm (selon les endroits). Plus bas, je n’arrive pas à descendre la bêche, on dirait de l’argile très dure, avec des cailloux. Est-ce que dans ces conditions l’approche de cet article te semble encore viable ?

    Merci pour ton attention éventuelle 🙂

    • Gilles Domenech dit :

      Oui, il est normal que le mat racinaire de l’herbe n’aille pas plus bas. Le sol qui est dessous est dur car probablement sec suite à des mois de sécheresse. Cela ne signifie pas qu’il soit compact ! Je t’invite à bien regarder la structure de ce sol « profond » : y a-t-il des racines dedans ? Des galeries de vers de terre ? Les agrégats sont-ils plus ou moins arrondis ou anguleux ?

      • Jacques dit :

        Bonjour Gilles,

        Merci pour ta réponse ! Je l’ai eue tout de suite mais j’ai eu besoin d’un peu de temps pour faire l’examen complémentaire.

        J’ai rempli d’eau mes trous de sonde pour que la terre s’ameublisse et le lendemain j’ai attaqué le fond des trous avec une petite pelle à main. Sur le côté des mottes enlevées avec la pelle, on voit le lissé qui me semble caractéristique de l’argile. Mais en effet il y a de petites racines un peu partout (je me demande d’où elles viennent puisque l’herbe ne descend pas si bas…). J’ai vu aussi un certain nombre de petits trous qui ont dû être creusés par des vers de terre. Pour les agrégats, il me semble qu’on est dans la situation intermédiaire anguleux/arrondis.

        Donc si je comprends bien je devrais pouvoir m’en sortir sans même un premier et unique labour (qui semble quand même assez souvent pratiqué par ceux qui prévoient ensuite de ne plus jamais labourer), et les légumes dont les racines ont besoin d’espace devraient arriver à attaquer cette couche ? On va voir 🙂 En attendant ma couche de MO semble abriter pas mal de vers de terre, donc le processus de développement de la vie du sol en vue de la fertilité semble bien démarrer.

        • Gilles Domenech dit :

          Ces racines appartiennent vraisemblablement à l’herbe, ce sont les racines qui vont puiser l’eau en profondeur. Si elles sont bien présentes c’est bon signe. Le fait que les agrégats soient un peu anguleux en profondeur est normal. En effet, d’après ce que tu me décris, un labour ne semble pas justifié dans ton cas.

  83. BREMOND dit :

    j’ai lancé ce type de mise en culture sur gazon, chez mon fils.
    je vous dirai ce que ça donne dans 6 mois !!!

  84. […] dire du cas où vous avez suivi mes conseils de fin janvier dispensés dans l’article  « commencez un potager sur une parcelles enherbée grâce à un simple mulch » ? Il est clair que là, votre sol reste humide, qu’il est isolé du réchauffement dû au soleil, […]

  85. Pillet dit :

    Bonjour
    à l’automne, j’ai recouvert plusieurs parcelles de 1m de large et 5 à 10 m de long (selon les endroits) de compost, BRF et paille. Le sol dessous était enherbé et non travaillé depuis très longtemps. Il y avait eu dans cette parcelle 2 poules et 2 chèvres pendant une dizaine d’année.
    Il y a quelques temps, j’ai aéré à la grelinette
    Hier j’ai semé dans le mulch, des haricots nains et des courgettes
    il y a 3 semaines j’ai planté des oignons

    Les oignons ont bien levé
    Faut-il mettre un voile de forçage pour les haricots et les courgettes. Il fait encore frais la nuit.

    Que puis-je planter d’autre et où trouver des graines bio ?
    J’ai aussi dégager une bade sur laquelle j’ai semé de trèfle incarnat et de la phacélie en bonne densité

    Je me suis inspirée su Soltner que j’ai à la maison, mais je ne suis sûre de rien

    merci

    • Gilles Domenech dit :

      C’est un bon début ! Vous pouvez aussi implanter à travers le mulch des plants de tomates, courges, aubergines…
      S’il y a encore des risques de gelée (possible si vous êtes en altitude), un voile de forçage peut en effet être utile.
      De nombreux sites vendent des graines bio : biaugerme, magellan, kokopelli, germinance, ste marthe… Vous en trouvez aussi dans la plupart des magasins bio.
      Si vous cherchez des plants, en cette saison, c’est facile à trouver sur les foires aux plantes un peu partout en France.

  86. Jacques dit :

    Bonjour,

    Je possède un pré dont je pourrais notamment tirer tout le foin nécessaire pour mulcher mes planches comme recommandé dans cet article (le foin serait fauché par un paysan). Quelle est l’approche recommandable, dans une optique « sol vivant », pour gérer un pré de fauche sur le long terme? L’apport de matière organique fraîche ne semble pas possible dans ce cas là puisque l’herbe pousse partout, donc elle ne peut pas être elle-même paillée. Faut-il apporter du fumier? Est-il possible de s’en passer? (Sol argileux-calcaire, région tempérée.) Merci.

    • Jacques dit :

      Et je me permets d’ajouter une question complémentaire en attendant une possible réponse. Si on arrête la fertilisation du pré, ne faut-il pas s’attendre à une augmentation naturelle de la proportion des légumineuses qui, étant autonomes en azote, sont avantagées en situation d’azote peu abondant? Et cette augmentation naturelle ne peut-elle pas permettre de bons rendements même sans fertilisation?

      • Bonjour Jacques et mes excuses pour e délai de réponse, je sors d’une hospitalisation et d’un long arrêt maladie durant lequel je me suis tenu un peu loin des écrans.
        Si le foin est fauché il faudra en effet compenser les exportations. Le fumier est en effet un solution classique et pertinente; Il faut bien voir qu’un pré de fauche n’est pas comparable à un potager en terme de perturbations du sol. Du coup une gestion classique reste tout à fait pertinente.
        Tu peux aussi y apporter des engrais biologiques, dans un pré, l’herbe, notamment via les racines, apporte déjà pas mal de MO au sol, du coup une simple fertilisation peut suffire. Ces engrais peuvent venir du commerce ou être produits ou récupérés (urines, lisiers, touteaux…). Sinon tu peux aussi apporter des composts divers et variés.
        Pour ce qui est des légumineuses, j’en doute car l’azote ne fait pas tout et si l’on exporte sans jamais rien ramener, il va y avoir carence en d’autres éléments comme le phosphore ou bien d’autres.
        Si tu veux aller vers une gestion sans apport, il faut transformer ton pré en pâture et pratiquer le pâturage tournant. Pour plus d’information, voir ici : http://paturesens.com/ (NB : le site est en travaux à l’heure où je publie ces lignes). Mais si tu dois faire pâturer des bêtes du voisinage, ça risque d’être compliqué à gérer.

  87. Jacques dit :

    Bonjour Gilles, merci pour ta réponse éclairante. (Et meilleures pensées pour un bon rétablissement.)

    On ne veut pas faire pâturer le pré, on l’a fait par le passé, mais c’est gênant pour nous. Jusqu’ici le paysan fertilisait (chimique) et faisait 3 fauches voire plus, et parfois de la pâture. Il emporte le foin sans contrepartie parce que la fauche nous arrange. Donc même avec un rendement moindre je pense qu’il restera intéressé à faucher, et qu’on pourra sortir notre paillis là-dessus.

    Par ailleurs j’ai lu qu’en arrêtant la fertilisation et en limitant à 2 fauches par an, on diminue le volume mais on augmente la biodiversité: plantes et petites faunes ont le temps de faire leurs cycles, et les plantes qui n’aiment pas les sols trop fertiles peuvent se développer. Cette biodiversité m’intéresse, d’autant que je vais y faire un potager sol vivant.

    D’après ce que tu me dis, j’aurais tendance à penser que c’est une approche viable mais qu’il faudra quand même fertiliser un peu (de façon naturelle) sans quoi les rendements ne cesseront de diminuer?

  88. Jacques dit :

    OK, merci 🙂

  89. Jacques D dit :

    Bonjour Gilles,

    Après une magnifique saison de culture cette année, je démarre d’autres planches avec couverture de MO dont BRF sur un terrain enherbé qui est cette fois en pente douce (douce en bas, un peu plus raide en haut) orienté sud-est. Je ne compte pas faire de travaux du genre terrasses, planches de bois ou même déplacement quelconque de terre.

    Il semble qu’on recommande en général de placer les planches de culture perpendiculairement au sens de la pente pour éviter l’écoulement d’eau voire de boue. Mais sur mes planches permanentes au sol non travaillé et couvertes de mulch, l’eau devrait être absorbée encore mieux que sur le pré, donc je me demande si ces conseils s’appliquent vraiment à des cultures sol vivant.

    L’implantation parallèle aurait un petit avantage visuel parce que la maison est en haut de la pente avec vue sur la pente, et que j’aurais un meilleur coup d’oeil. Peut-être plus esthétique aussi. Pour la commodité de travail, je ne me rends pas compte.

    As-tu un avis tranché à ce sujet? Merci.

    • Gilles Domenech dit :

      Effectivement, plus le sol est vivant et, surtout, plus sa structure est stable, moins cette précaution d’installer les planches de culture perpendiculairement à la pente a de sens. Dans un sol à la surface bien structurée par les vers de terre, champignons et consorts, elle devient même, comme vous le suggérez, inutile !
      Après, pour ce qui concerne les critères esthétiques, c’est à vous de voir 😉 !
      Pour ce qui est de la commodité du travail, travailler en devers n’est pas très confortable, ce qui plaide plutôt en faveur des planches dans le sens de la pente.
      D’ailleurs, dans mon dernier livre, je parle du jardin de Bernard Bertrand, très en pente et cultivé dans le sens de la pente !

  90. Jacques D dit :

    Super, je n’avais trouvé aucune confirmation ni exemple que c’était faisable mais tu confirmes et c’est bien utile, merci. J’ai le livre et je viens de regarder, c’est vrai qu’on voit bien la pente, même si la question du sens d’implantation n’est pas traitée directement. Pour la commodité, j’ai du mal à imaginer, je vais tester un peu sur place quand j’y retourne avant de décider 🙂

  91. collignon dit :

    Bonjour.
    Deux petites questions pratiques sur les couvertures permanentes très carbonnées :
    1/ Pour démarrer sur prairie naturelle appauvrie, certains préconisent l’apport massif de M.O, par ex 400 tonnes/h. Ma question : Pourquoi autant si le sol n’est pas encore capable de digérer cet apport massif ? La structuration du sol ne peut a priori se faire qu’au fur et à mesure de la « digestion ». En terme de jardinage amateur, qu’elle pourrait être la différence entre un couvert de 20cm de feuilles mortes et un autre de 50cm ? J’ai du mal à saisir l’intérêt pratique de cette surcharge massive. Pour n’avoir à ajouter de la M.O que plus tard, après deux ans ou plus ?

    2/ Chez moi, je couvre de feuilles mortes à l’automne (15-20cm), et j’ajoute par-dessus un peu de fumier de cheval, non composté et très très peu pailleux, principalement pour tenir le tas face au vent. Sachant que je cultive en climat rude (Alpes, 1250m), je suppose que mon apport de crottin va plutôt stagner tout l’hiver, sur les feuilles et sous la neige, et ne commencera vraiment sa minéralisation que lors du réchauffement, au printemps. Cela vous semble-t-il cohérent ? Mon jardin est très productif mais pas assez ancien en couverture permanente (3 ans) pour que je constate d’éventuels inconvénients de cette pratique (un peu de fumier par-dessus beaucoup de feuille). Sachant aussi qu’au printemps, j’égalise rapidement les couverts au râteau, ce qui fait descendre pas mal de fumier dans le paillage, voire en dessous.
    D’avance merci.

    • Gilles Domenech dit :

      Sur le point 1, je peux difficile répondre car je ne recommande pas de telles doses de matière organique, je recommande juste de quoi occulter, 50 cm est une énorme épaisseur pour un tel objectif.
      Sur le point 2, je trouve votre approche parfaitement cohérente. En plus l’épaisseur que vous utilisez est importante et participe à isoler le sol du froid hivernal, ce qui est favorable à la reprise de la végétation au printemps !

      • collignon dit :

        Merci de cette réponse rapide. Il me reste à demandé à François Mullet les explications de ce concept (apports massifs en première année). Par pure curiosité, parce que mes 20cm de feuilles font le job…

        En aparté, la couverture protège parfaitement en hiver mais retarde le réchauffement au printemps. Et chez nous, ça compte ! La bâche noire d’ensilage est épaisse, chère et non dégradable. Le film transparent me semble globalement moins dommageable, mais je cherche l’alternative dégradable et surtout localement productible. Comme un couvert final de M.O sombre (végétaux qui noircissent en fin de cycle). Je suis preneur d’idées à ce sujet. Merci encore.

  92. Caron I. dit :

    Bonjour,
    Après lecture de toutes ces questions /réponses très intéressantes, j’aurai aimé avoir votre avis.
    J’ai envie de transformer une bande de 6m sur 2m, engazonnėe et tassée en un potager.
    L’objectif est d’avoir une terre meuble au printemps prochain. Le sol est plutôt lourd mais riche au vu des nombreux vers qui l’habitent. Nous sommes en Ille et Vilaine et nous sommes bientôt à la mi-mai.
    J’ai d’abord posė du carton puis des branches broyées qui avaient quelques feuilles vertes, sur 6cm.Je pense ajouter les tontes de pelouse et les déchets de légumes mais ensuite que dois je faire? Remettre du B.R.F.? Si oui, quand? Du compost? Est ce que cela sera prêt avant le printemps prochain ? Pouvez-vous m’expliquer à quoi m’attendre et ce que je dois faire?
    Merci

  93. Caron I. dit :

    Bonjour,
    La terre est en pelouse depuis presque 30 ans après avoir été une terre agricole labourėe.
    La terre est lourde; il y a 3 ans,nous avons déjà préparé une parcelle analogue de façon traditionnelle.

    • Caron I. dit :

      Bonjour,
      Pourriez-vous me dire , avec votre expérience, comment cela va évoluer d’ici le printemps prochain et ce que je dois faire d’ici là ?
      Merci et bonne journée.

      • Gilles Domenech dit :

        En fait le fait que le terre soit lourde dit simplement qu’elle est argileuse mais ne dit rien sur son éventuelle compaction. Vu qu’il n’a pas été cultivé depuis 30 ans, il est peu problable qu’il le soit.
        Je vous invite à préparer votre sol comme indiqué dans l’article en focalisant plus sur les apport cellusiques (foin, tontes, feuilles, déchets de cuisines) que sur le BRF qui ne donne pas toujours de bon résultats lors d’une mise en culture de sols lourds.
        Par contre n’attendez pas le printemps prochain pour mettre en culture, faites le dès cette année ! Les sols n’aiments pas être privés de plantes vivantes qui les nourrissent et les mulch ne remplacent pas l’effet des racines vivantes !

        • Caron I. dit :

          Merci pour cette réponse ; que me conseillez vous alors de planter? Des courges?

          • Caron I. dit :

            Je suis embarrassée car tous les articles qui parlent de planter maintenant concernent des préparations du sol faites il y a quelques mois.

          • Gilles Domenech dit :

            Oui, des courges par exemple, ou alors des pommes de terre, des tomates… ça dépend de vos goût, de votre climat… En tous cas, pour faire simple la première année, contentez vous de légumesà repiquer, de tubercules ou de grosses graines.

          • Gilles Domenech dit :

            De quels articles parlez-vous ?
            Il n’est pas nécessaire que le mulch soit installé depuis des mois avant de pouvoir planter, une semaine ou même quelques jours suffisent, je l’ai expérimenté à de maintes reprises.

  94. Caron I. dit :

    Je fais donc un trou dans l’ensemble et je plante? J’entoure de terreau?
    Encore merci, c’est passionnant.

    • Gilles Domenech dit :

      Même pas la peine d’ajouter du terreau, vous plantez simplement à travers le mulch, dans la terre.

  95. Caron I. dit :

    Mais comme l’ensemble est posé sur du vieux gazon que je n’ai pas travaillé, j’ai planté des courgettes cet après midi en mettant une poche de terreau.
    Pour recharger cet été, je remets de la tonte et ensuite à l’automne des feuilles mortes?
    Merci de ce guidage car j’ai vraiment l’impression d’expérimenter.

  96. Caron I. dit :

    Entendu, merci.
    Je donnerai des infos des résultats sur le site.

    • Caron I. dit :

      Bonjour,
      Comme promis, je vous donne des infos de ma parcelle cultivée sur sol enherbė…
      Contente,cela fonctionne très bien. 6 pieds de courgettes Tarmino, 2 de concombres Tanja, un pied de tomate cerise et un autre de Premio.
      J’ai rechargé de temps en temps avec des ėpluchures de lėgumes et des tontes de gazon et ai suivi l’arrosage.
      J’avais également mis un peu de compost ménager et de là ont germé des courges…j’en ai laissé quelques unes et attend le résultat.
      Merci beaucoup, en tout cas, pour ce guidage qui m’a permis cette expérience.

      • Caron I. dit :

        Par contre, que dois je faire quand ces légumes ne donneront plus?

        • Le plus simple est de couper les plantes à la base et de les laisser sur le sol.
          Si cela vous gêne pour implanter la culture suivante, vous pouvez aussi les disposer au sol ou en tas à un endroit du potager où cela ne vous gêne pas et participe ainsi à préparer une planche pour le début du printemps par exemple 😉 !

  97. Caron dit :

    Merci pour cette réponse ; est ce ue je pourrai planter ou semer quelque chose d’ici le printemps, une fois que les concombres, courgettes et tomates ne produiront plus?

  98. Caron I. dit :

    Une autre question…mes concombres et courgettes ont des signes d’oidium…quand la production sera terminée, n’est ce pas gênant de laisser leur feuillage sur le sol?

  99. Amossé fabrice dit :

    Bonjour, ayant broyé des branches et rameaux, et intéressé par la culture brf, j’envisage de mettre ce broyat sur ma parcelle enherbée recouverte de carton entre l herbe et le broyer! Mon but n est pas de cultiver cette année mais de préparer le sol pour les années à venir. Terrain très humide l hiver mais sec l été , pas non plus argileux, Loire-Atlantique. Je sais bien que l épandage se fait à l’automne mais cela voudra dire que mon brf ne sera plus sous cette forme à cette période mais plutôt un compost que je N ai pas la place pour le faire et le temps pour m en occuper. Merci de vos conseils

    • Caron dit :

      Bonjour,
      Je me permet de répondre car j’étais dans la même situation il y a 1 an, excepté la nature du sol peut être.
      Relisez les posts ci dessus et vous verrez que vous pouvez planter dès cette année.
      J’étais sceptique, j’ai essayé et cela a très bien fonctionné.

  100. Véronique dit :

    Bonjour,
    J’ai découvert ce blog assez récemment et j’y ai appris plein de choses très intéressantes !
    Ayant en projet de créer une parcelle de potager (mais sans la moindre expérience en la matière), j’avais déjà un peu lu sur le fait de démarrer avec cartons + mulch. C’est donc ce que j’ai fait à l’automne dernier avec ce que j’avais sous la main : cartons, et par dessus environ 10 cm de compost + ou – décomposé (sur une surface d’environ 3,5 x 3,5 m).
    Avec le début de températures clémentes ces derniers jours (peu après la fonte de la dernière chute de neige !), jardiner me démange 🙂
    (j’ai démarré par de l’ornemental depuis quelques années).
    Je suis donc allé constater l’état de ma petite parcelle : le carton a quasiment disparu, mais dessous… pas terrible. Il faut dire que l’endroit était envahi de serpolet essentiellement : j’ai l’impression que c’est plus difficile à décomposer que de l’herbe ! J’imagine mal comment cultiver dans l’état actuel… Mais bien-sûr c’est pour dans 2 mois environ, d’ici là, ce sera peut-être mieux ? qu’en pensez-vous ?
    Je précise que je vis dans les Alpes du Nord, à 900 m d’altitude. Le terrain est sans doute un ancien pré à vache, à fauche, devenu constructible en 1985. Les quelques mètres carrés concernés étaient occupés par un grand bac à sable qui avait été installé par l’ancien propriétaire. En 2012, nous avions fait enlever cette installation, remplacée par de la terre très caillouteuse issue de taupinières ! C’est ainsi que peu à peu s’est installée une végétation apparemment compatible avec un sol assez pauvre et sec… Ce serpolet, charmant au demeurant, s’est installé peu à peu dans les parties très ensoleillées du jardin…
    Bref je suis un peu inquiète car ce serpolet forme encore actuellement une sorte de « maillage » serré…

    • Gilles Domenech dit :

      Avez vous creusé pour voir de quoi est fait votre sol. Je ne serais guère surpris qu’il soit très superficiel et donc qu’il soit en effet très séchant et peu propice à la culture. Peut être est- il également (très ?) acide.
      Si cela s’avère vrai il va en effet falloir faire une préparation un peu plus conséquente que ce qui est décrit ici. Peut être que des buttes avec irrigation seraient nécessaire.
      Je vous invite à faire un profil de sol pour en savoir plus !

  101. Véronique dit :

    Merci pour votre réponse 🙂
    J’ai plutôt l’impression que le sol est assez profond sur l’ensemble de notre terrain… Je lis souvent « sol profond », mais je ne sais pas à partir de combien de hauteur on parle de sol profond !
    J’avais fait un test de pH acheté en jardinerie (mais pas au niveau de la parcelle potager), résultat « sol neutre » (test « simple et rapide en 3 minutes » et pourtant il m’a fallu agiter bien plus longtemps pour atteindre la dissolution complète du comprimé, j’ai trouvé ça étonnant mais j’ai bien suivi les indications pour le réaliser).
    J’avais fait aussi un test de sédimentation (toujours pas au niveau de la parcelle potager), dans un contenant peut-être trop petit, et j’ai obtenu 54% de sable, 33% de limon et 13% d’argile. Est-ce cela un profil de sol ?
    J’ai fait aussi le test de Nicolas (potager durable) avec de la terre humide, j’arrive bien à faire une boule et à la limite un boudin mais pas un anneau. Quand la terre est humide elle colle bien sous les chaussures : elle est amoureuse ainsi que me disait un collègue 🙂

    • Bonjour Véronique,
      Je me rends compte que j’avais laissé vos commentaires sans réponses, j’en suis vraiment désolé !
      Un profil de sol c’est ouvrir une fosse et décrire les différentes couches (horizon) que l’on observe. Le test de sédimentation (sur la validité duquel j’ai de gros doutes) est juste censé déterminer la granulométrie ou texture, qui est une des propriété à décire pour chaque horizon mais pas la seule, il y a aussi par exemple : couleur, structure, traces d’activité biologique, enracinement, présence ou non de calcaire…
      Le test de l’anneau n’est pas évident, il faut que l’humidité soit juste optimale pour que le test soit fait dans de bonnes condition et ce n’est pas évident tout à trouver ! En tout cas ce que vous avez indique une présence importante d’argile, c’est une première information à priori fiable 😉 !

  102. Véronique dit :

    Autres précisions :
    Au printemps poussent sur notre terrain des coucous et des violettes, pensées, pissenlit, myosotis, véronique, du bugle rampant, du Géranium herbe-à-Robert au pieds des arbustes ou de la haie malheureusement monoespèce (cyprès de leyland), de la chélidoine, des fraisiers sauvages… notre terrain jouxte un petit bois ; les parties très ombragées et au nord de la maison nous avons beaucoup de mousses.
    Je pense que la parcelle anciennement bac à sable ayant reçu beaucoup de cailloux et sans doute un reliquat de sable (il y avait un plastique bien abîmé de mémoire…) est particulièrement séchante de ce fait, mais aussi le reste des parties recevant beaucoup de soleil où s’est installé peu à peu une plante que j’ai identifiée comme étant l’Epervière de Lepeletier.
    Ces dernières années, il se trouve que nous avons « laissé pousser » ces parties, ne tondant qu’en début et fin de saison, dans l’idée de favoriser la biodiversité ; le serpolet restant assez bas, fleurissant joliment, attirant pollinisateurs… C’est peut-être ce qui lui a permis, ainsi qu’à l’Epervière, de coloniser peu à peu les parties très ensoleillées !
    Nous sommes aussi gratifiés de la présence de taupes et rats taupiers ! et le terrain à certaines époques était un véritable champ de mines !
    Voilà, je suis un peu trop bavarde, mais encore une chose : dans les conditions décrites (serpolet encore bien présent sous le compost) la solution pourrait-elle être de semer un couvert ? de quel type ? est-ce possible entre maintenant et le mois de mai ?

    • Je ne suis pas sûr d’avoir bien compris quel était le problème à résoudre. Mais il est possible d’implanter des couverts en toutes saisons et ils aident en effet énormément à améliorer la structure du sol et à gérer l’enherbement ! Si j’ai bien compris là où le bât blesse ;-).

  103. BREMOND alain dit :

    bonjour.
    oui, un beau couvert sera un plus même s’il ne sera peut être pas suffisant.
    fin août, semer un douzaine de variétés de graines, voir Gilles, crucifères, céréales, légumineuses etc etc. j’adore les radis chinois : véritables marteaux piqueurs !!!
    bien gérer l’arrosage et la fertilisation pour profiter au max des dernières chaleurs.
    l’hiver fera son oeuvre…. certaines gèlerons… vous verrez bien.
    le printemps arrive et vos plantes vont « exploser ». rouler, sans couper (rouleau FACA ou similaire) juste au moment où le max de plantes sont en fleur, juste au moment de la montée en graines. recouvrir de BRF (5 cm) + du compost si vous avez. y rajouter toutes vos tontes de gazon suivantes. arroser tout l’été et automne. vous verrez le résultat extraordinaire au printemps suivant.
    bonne semence.

    • Véronique dit :

      Bonjour Alain,
      Ai-je bien compris vos conseils ? Le potager ne serait ni pour ce printemps (couvert fin août…) ni pour le suivant où je devrais rouler le couvert, ajouter brf et tontes, arroser et ensuite obtenir un résultat au printemps n+2 !
      Ou bien je tente tout de même quelques cultures cette année, et je sème un couvert fin août… ?
      A vrai dire, trop impatiente, j’ai craqué et j’ai passé la grelinette sur 1/4 de la parcelle pour décompacter, je sais pas trop ce que ça va donner, j’ai l’impression que serpolet et herbe vont reprendre de la vigueur au printemps.
      Pour l’instant retour à des températures hivernales !

  104. Fabrice dit :

    Bonjour, suite à ma mise en place de carton, brf, tonte de pelouse, sur l année 2020, le carton et tonte décomposés, j aimerais savoir si il faut enlever tout ce broyat restant dans les semaines à venir afin de réchauffer la terre? Comment être sûr de ne pas être confronté à la faim d azoté? La tonte de pelouse apportée l année dernière peut-elle avoir un effet contre cette faim d azoté? Un apport d urine avant la mise en culture ou pendant les plantations peut elle aussi éviter cette éventuelle faim d azoté? Merci de vos réponses

  105. BREMOND alain dit :

    le fertilisation avant culture est une assurance. mais la faim d’azote est aléatoire. faites des tests. elle dépend beaucoup de l’état de votre sol en matière organique, de sa fertilité intrinsèque, de ce vos apports avaient comme C/N etc. seuls des tests sont des moyens d’avancer. bye

  106. Irmine Caron dit :

    Bonjour,
    Je voulais rapporter la mésaventure qui m’est arrivée…J’ai, grâce à vos conseils, préparé 2 grands rectangles potagers sur de la pelouse avec cartons, broyage, tontes, compost ménager …le 1er en mai 2019, le 2nd en automne de la même année (cf messages un peu plus haut).
    J’ai rechargé régulièrement depuis sans travailler le sol et il y a 15 jours, j’ai voulu voir ce qu’il y avait dessous par curiosité. Et là, j’ai découvert un réseau de grosses racines très chevelues, entremêlées et occupant tout l’espace. Je les ai soigneusement retirées; en fait, c’étaient les racines de lauriers palmes, pas très loin, qui avaient profité de mes rectangles potagers bien nourris,arrosés et ameublis pour se développer à l’abri des regards.Entre les rectangles, sur la pelouse,les racines n’affleurent pas.
    Point positif, en arrachant les racines, une terre décompactėe s’est trouvée soulevée et mélangée à ce qui était dessus. La terre de mes rectangles potagers me semble avoir une belle structure, elle abrite de nombreux vers et des centaines de larves de cétoines.
    Voilà donc ce retour d’expérience

    • Merci pour ce retour ! Effectivement les arbres et arbustes du voisinage peuvent tout à fait apprécier les potagers cultivés de cette manière ! Dans une telle situation une petite tranchée à la lisière du potager du côté de l’arbre ou de la haie aide bien (il suffit de descendre l’as tranchée à la profondeur du mat racinaire). J’avais fait cela il y a une dizaine d’années dans le potager de les parents qui commençait qui était très apprécié par les robiniers des voisins !

  107. […] Je tenais par-dessus tout à cultiver sur un sol vivant (plus d’informations sur le sol vivant en cliquant ici). […]

  108. Laurent dit :

    Bonjour,
    dans un sol sableux proche de fontainebleau , je comprends que le lessivage est important, un couvert végétale planté maintenant serait-il meilleur que le mulch ou suffisant pour débuter une culture au printemps prochain

    Merci
    Laurent

  109. […] Je tenais par-dessus tout à cultiver sur un sol vivant (plus d’informations sur le sol vivant en cliquant ici). […]

  110. […] Je tenais par-dessus tout à cultiver sur un sol vivant (plus d’informations sur le sol vivant en cliquant ici). […]

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