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Pour débuter 2012 sur de bonnes résolutions, Jacques, désormais un invité habitué de ce blog, nous partages ses trucs et astuces pour réduire son empreinte écologique au jardin, alors faisons le plein de bonnes idées!

Je voudrais aborder dans cette chronique un autre aspect de notre démarche commune, nous tous, animateurs et lecteurs du blog « jardinons sol vivant » et ouvrir le débat sur nôtre Empreinte écologique.

Nous sommes tous très attentifs à soigner notre sol, le nourrir de façon naturelle selon différentes techniques, tendre vers la pratique du non labour, ne pas employer de produits issu de la chimie..etc

Dans notre conduite quotidienne, nous devons en permanence nous poser certaines questions : quel est l’impact sur l’environnement ? Combien çà coute ? Y a-t-il une autre démarche possible ? Bien sûr, cela ne doit pas devenir obsessionnel, mais avec le temps cela devient si naturel que nous le faisons sans réfléchir, comme par exemple trier nos déchets.

Chez les jardiniers « sol vivant » nous sommes tous d’accord sur le fait que les intrants extérieurs doivent être réduits au strict nécessaire. Les coûts de production de nos légumes et fruits doivent être le plus bas possible. Sinon mieux vaut les acheter!

Mes visites dans les jardineries se limitent au strict minimum, les tentations sont grandes devant ces rayons surchargés de fournitures en grande partie inutiles au jardinier.

Dans certains cas, on ne peut échapper à leur utilisation, mais leur emploi ne doit pas être systématique.

Pour ma part j’utilise en cas de besoin et à faible dose, la bouillie bordelaise, le souffre, le savon noir et quand les attaques par les limaces et escargots sur les semis deviennent insupportables, du ferramol.

Ceci bien sûr en complément des décoctions de plantes.

Jamais aucun amendement du commerce.

Le jardinier doit développer son sens de la débrouille, de la « récup ». Le matériel et les objets doivent avoir plusieurs vies.

Personnellement, je bricole beaucoup, donc je récupère tout ce qui me semble pouvoir resservir un jour. Cela prend un peu de place mais les économies réalisées sont substantielles.

Certains gestes qui paraissent anodins, mis bout à bout, deviennent importants pour la protection de l’environnement.

J’ai un terrain de 5000m2 avec jardin et verger+ un bois de 3500m2, cela demande un certain outillage à moteur thermique ( motoculteur, tronçonneuse, taille-haie, débroussailleuse, tondeuse, broyeur à BRF, atomiseur pour les traitements des arbres fruitiers et un mini tracteur pour le transport du bois, fumiers, terre…)

Les moteurs de ces matériels sont très polluants, et je dois dire que je culpabilise à les employer. Mais comment faire?

J’ai déjà supprimé depuis plusieurs années le motoculteur, vu que je pratique le non labour il ne m’est plus utile. J’ai aussi réduit considérablement l’emploie du taille haie. Un coupe branche et une bonne cisaille font l’affaire, et le travail est plus propre.

La tondeuse est une auto-tractée et j’ai très peu de vraie «pelouse », quelques dizaines de m2 autour de la maison. Le reste est en prairie que je fauche après floraison.

Comme je fais mon bois, j’utilise la tronçonneuse, elle est incontournable.

L’atomiseur sert 2 à 3 fois par an pour les traitements des fruitiers à l’argile.

J’essaie donc de réduire au maximum l’emploi de ces matériels et je porte mes efforts d’économie sur d’autres postes

Il y a bien sûr l’incontournable récupérateur d’eau. Tout jardinier digne de ce nom doit récupérer un maximum d’eau de pluie ( chez moi la réserve est de 3000L ).

Les toilettes sèches, installées au jardin, sont aussi source d’économie d’eau. Sait-on que près de 20% de l’eau potable part dans les toilettes ? Et que cela représente 60% du retraitement en stations d’épuration? Le compost produit ( en composteur séparé ) sert à fertiliser les arbres et arbustes.

Pour la fabrication de nos toilettes sèches, seuls l’abattant et quatre charnières sont du commerce, tout le reste est de la « récup ».

Tous mes piquets et tuteurs sont en bambous et servent plusieurs années.

Je récupère les ficelles des bottes de foin et paille pour les liens et pour faire grimper les tomates en serre ( seulement celles en sisal, pas les plastiques)

Pour les liquides destinés aux pulvérisation, les collants de dames sont des filtres efficaces.

Ce sont aussi d’excellents liens pour attacher les jeunes arbres aux piquets lors de la plantation.

Les étiquettes pour les semis et plantations sont découpées dans des cageots de bois récupérés en grande surface. Elles peuvent ensuite partir au compost.

Les godets me sont fournis par des amis qui ne les réutilisent pas.

Pour attacher – tomates, poivrons, aubergines… – je découpe dans les vieux tee-shirt en coton

des bandelettes de 2cm de large. Le coton étant biodégradable tout part au compost.

Quand je ramasse les légumes, je les lave au jardin avec l’eau de pluie dans un bac destiné à cet effet. Ainsi je récupère la terre que je restitue au jardin.

Une partie des bois de tailles font du BRF, avec le reste je fais des fagots qui servent à chauffer le four à pain.

Voilà quelques trucs et astuces pour réduire les coûts et impacter le moins possible l’environnement.

Je compte sur vous tous pour nous donner les vôtres et ainsi faire profiter au plus grand nombre.

Jacques Subra

http://lagranderecree.asso-web.com/34+jardin-bio-de-jacques.html

42 Responses to Trucs et astuces pour réduire son empreinte écologique au jardin Par Jacques Subra

  1. alain17 dit :

    J’ai fait un petit tour dans le parc d’agrément de la commune.
    Les employés communaux m’ont donné l’autorisation de récupérer le BRF qu’ils laissent sur place . Une aubaine pour tous : Ils broient et moi, je ramasse les copeaux frais composés de chênes et de châtaigniers.
    Cela continuera jusqu’au jour où ils comprendront la valeur ajouté du produit…….pourvu que cela dure le plus longtemps possible.

  2. cottet pierre dit :

    la plus grosse économie que j’ai réalisé au jardin c’est la revente de ma motobineuse quand je suis passé au non labour . mais il y a toujours quelque chose a acheter pour le jardin . les voiles de forçage , les filets anti-insectes, les filets tout court, les plants de tomates dernièrement j’ai cassé l’axe de mon broyeur de 1989 . le jardin c’est économique mais pas gratuit . il y a toujours de l’investissement a réaliser cela dépend de la surface cultivée.mon rêve c’est l’achat d’une serre tunnel .

  3. michèle dit :

    Pour le potager, on peut aussi faire ses graines pour pas mal de légumes.
    Haricots, pois, salades, choux, radis, fèves …
    Je viens de faire des semis de 35 variétés de tomates sans avoir acheté une seule graine ni aucun plant.

    On peut également faire des échanges de graines ou de plants avec d’autres jardiniers

  4. Edith dit :

    Je pratique aussi l’échange de graines et de plants, et la récupération tous azimuths. Pour les piquets je vais me servir dans la nature, il y a des cannes de provence non loin de chez moi. Bien sûr j’ai une cuve pour récupérer l’eau de pluie… mais bien que je ne l’ai pas payée très cher (80 € pour 1000 L) j’ai calculé qu’il me faudra au moins 20 ans pour l’amortir… C’est plutôt un geste pour l’environnement qu’une économie de coût.

  5. Claude dit :

    L’eau de la baignoire est récupérée, élevée par un pompe électrique bas de gamme jusqu’à une réserve située dans le haut du jardin. On évite d’employer beaucoup de savon ou produit de bain. Mais est-ce tellement gênant dans un terrain plutôt acide ?

    Les tailles d’arbres donnent du brun et du vert pour le broyeur et sont destinés au BRF ainsi qu’ au tas de compost. Et la partie la plus épaisse des branches fournit des piquets. Je compte aussi réaliser des plessis pour retenir la terre autour de certains points (arbres notamment).

    Recycleur à tendance compulsive, l’observation des déchets des autres excite trop souvent mon imagination et mon noir penchant pour l’accumulation. Les bidons de 20 litres de pétrole pour petits poêles japonais deviennent des seaux solides avec anse après découpage à la scie circulaire……

  6. Nathalie dit :

    A la longue liste de Jacques, j’ajouterais… la cendre pour fabriquer la lessive : 2 mugs pour 1 litre d’eau froide (pourquoi pas eau de pluie?). Laisser macérer pendant 24 heures ou une nuit et filtrer avec un bout de tissu tissé « serré ». J’utilise cette lessive depuis un an, et je n’ai vu aucune différence avec une poudre à laver classique, bio ou pas… J’ai été récemment obligée d’acheter de la lessive car je n’avais plus de cendre (on me la donne car j’habite en appartement en location). Je trouve ça horriblement cher !

  7. Agnès dit :

    – Les fils électriques
    – 1 brouette de marc de café/semaine lors de mes courses, 1 sac de poils de chiens, les déchets d’un marché, les boîtes à poisson en polystyrène ou plastique, les déchets de poisson qd je vais au supermarché, les croutes de pain, …
    – cartons : paillage, voire anti boue
    – Les palettes pour surélever, elles fournissent aussi des planches
    – je fais des enclos avec du grillage 10 * 10 et je tricote les planches ou des bouts de bois ou de fer coniques dans les mailles, j’enfonce à la masse dans ma terre argileuse qd il a plu, les portes : des assemblages de planches tout faits qui coulissent entre 2 planches plantées de chaque côté
    – j’ai aussi des enclos avec des palettes, ça permets de stocker des branches et des bambous
    – tuyau dur d’aspirateur par ex : permet de mettre un piquet en terre pour bloquer une porte grillagée terminée par un piquet
    – les poules servent à biner, les différents enclos sont ouverts ou fermés selon le besoin
    – les oies tondent
    – les volets servent à faire une butte : carton en couche d’au moins 50cm qui partiront mangés par les eisenias, je pense qu’on peut mettre aussi les vieux tee shirt coton puis terre, compost, marc de café
    – poils de chiens de chez la toiletteuse (je pense qu’on peut aussi récupérer les cheveux) à mettre au pied des arbres ou pour protéger les artichauts et autres l’hiver
    – pneu : servent à protéger les plants l’hiver, rempli de carton, poils, sciure, feuilles mortes, …
    – pour la TBL : seau qui ferme curver et litière de sciure (ou de lin qd je n’en ai plus) de mes chat souillée,
    – les seaux ou réserves d’eau cassées pr protéger les jeunes arbres avec comme isolant des bouteilles en plastique fermées,
    – les bacs à sable des enfants pour les mares des canards et des oies,
    – les casseroles comme louches pour mes divers transvasements
    – les plats et poêles comme soucoupes
    – les seaux à champagne comme poubelles de tri dans différents endroits de la maison
    – les bidons à partir de 3l, 1 bidon de 25l au pied de chacun de mes arbres : l’année dernière 4 mois de sécheresse!
    – les fins de marchés : légumes :en compost de surface, les animo viennent se servir d’abord, déchets de poisson : en été cuits dehors dans un vieux wok électrique : pour les chiennes pour les beaux morceaux, le reste pour les poupoules, généralement les chiennes finissent les arêtes …
    – récup des déchets verts des voisins : les tuyas me servent en hiver pour faire des chemins dans la boue de ma terre argileuse, ensuite je passe la tondeuse et ça me fait du broyat,
    – dès le printemps mes mares sont disposées au pied d’un arbre, les anatidés font leurs besoins dedans
    – je ne composte pas la TLB, je la mets au pied de mes arbres
    – un urinoir sous forme de sous pot en porcelaine sur un support de pot de plante permet aux invités et à M. qui ne supporte pas la TLB de récupérer leur urine à diluer à 5%
    – le bicarbonate de soude : désodorisant pr litière de chat, anti cloque du pêcher
    – les vieilles chaussettes de ceux qui veulent bien m’en donner me servent comme … chaussettes de jardin, vieux tee shirt à finir d’user, …
    – je n’aime pas les capuche qd il y a la pluie, je préfère les bonnets : je coupe les manches des polaires don les zips sont cassés (av vs une idée pour réparer ?) ou les bas de pantalons type caleçons, un élastique au bout et voilà que dans la journée si un bonnet est mouillé j’en ai un autre
    – les étagères à plantes en bois dans les supermarchés : 1 me sert à stocker le bois dns la maison, 1 pour placer litière des chats en hauteur et des plantes, 2 comme étagères à plantes, avec des lampes horticoles,
    – les fins de brocantes peuvent aussi être intéressantes, les gens ne remportent pas, ils jettent
    – un couteau à pain : sert pour bien des activités de dépannage au jardin et aussi plusieurs couteaux répartis dans le jardin
    – huile friture usagée + farine + un peu d’eau : pour les poules ou les oiseaux
    – huile usagée : sur les arbres pour étouffer parasites ou sur les planches pour éviter pourriture
    – cendre
    – récup déchets alimentaires de mes voisins y compris vieux aliments dans congélo : pour les chiennes ou les poules
    – des amis me congelaient os et déchets alimentaires pour les chiennes, qui étaient contentes qu’ils viennent les voir !
    – récup boites de margarine, de glaces, etc …y compris les grandes boites de 5l à demander à un glacier/self service pour congeler un gros paquet de légume c sympa
    – récup systématique des restes ds les resto ou self services, donc toujours 2 ou 3 poche plastique sur soi, ainsi que des bacs en plastique dans la voiture
    – bocaux
    – récup des tuyaux en plastique des hôpitaux pour faire des liens
    – sachets en plastique des croquettes de chats : servent comme tuiles à la maison des poules : protègent le bois
    – litière de lapin de mes voisins, cendre de mes voisins

    Je pense que j’ai encore d’autres trucs.

    Ma technique : je récupère et je tourne autour de ce que j’ai récupéré jusqu’à avoir une idée de ses possibles utilisations, ça m’amuse énormément.

    Et bonne année 2012 de récup !!! Et de jardinage !!!!

  8. Agnès dit :

    Si vous avez des questions 03 44 59 29 01

  9. guy dit :

    bonjour,
    c est ma femme qui va etre heureuse: lui offrir des bas a resilles est 1 bonne idée de cadeau …..pour terminer leur vie en filtre a purin..
    -autre idee economique: nous faisons couler la « premiere eau froide » de la douche dans 1 bidon : cette eau est reversée dans le lave linge

  10. DOUSSIN dit :

    salut
    perso, je me suis fabriqué des cloches en grillage à poules (nasse avec un trou au milieu pour le passage du tuteur) ceci pour éviter l’attaque des escargots et limaces, principalement sur les jeunes plants de piments, poivrons et aubergines.
    et ça marche : plus de feuilles et tiges dévorées.
    plus besoin non plus d’acheter ces cloche en verre hors de prix ou celles en plastique qui ne durent qu’une saison.

  11. Claude dit :

    Hum ! Comment dire ?

    Quand je vois vos listes et notamment celle d’Agnès, hum, je ne sais pas si je vais oser …… Je me lance. Que faire quand on vit avec un conjoint(e) qui vous crie de temps en temps « Tu me fais vivre dans une poubelle ! » avec beaucoup de points d’exclamation ?????

  12. JÉZÉQUEL dit :

    Bonjour,Jacques
    Je suis sensible à la question de la motorisation.JeJe crois Jacques que le bucheronnage,sauf rares exceptions,ne nécessite pas l’usage de la tronçonneuse qui est dangereuse, polluante,insupportable du coté du bruit.Pour ma part,j’utilise systématiquement des outils à main,faulx,serpe,scie,grelinette.Une bonne scie à main est très efficace.Quelques fois plus que la tronçonneuse(celle-ci est capricieuse et vorace).Je suis garde dans une réserve naturelle et ,chaque année je fais du bois avec une scie à main et une bonne serpe(entre 15 et 20 m3 de bois à buches.Sans compter les petites branches qui passent dans le broyeur de branches.A ce propos, je cherche d’ailleurs une solution plus efficace et plus écologique.La technique Albert Howard(les végétaux étaient répandus sur les voies de circulation et écrasés par les animaux et roues en fer des charrettes) me tente,mais les roues ont maintenant des pneus susceptibles de crever.Après tout,les végétaux n’ont pas besoin d’être parfaitement broyés.Il suffit de faciliter le travail des microorganismes en « blessant » les végétaux.Cette technique a l’avantage de réduire les manipulations.Qu’en pensez-vous?
    Bernard

  13. cottet pierre dit :

    BREF = BOIS RAMEAL ENTASSE FOULE . dominique soltner cultive les courges sur BREF et conseille cette technique pour la culture des tomates sans tuteur. le BREF est recouvert de foin

  14. Baptiste dit :

    Il y a aussi le BREFT (Bois Raméal en Fin Tronçons). Le nom vaut ce qu’il vaut…
    C’est un certain Richard Wallner qui a sorti ce terme. Il découpe les rameaux à la scie à main en petits morceaux. Ca représente pas mal de boulot pour l’intérêt que ça présente, je crois.

  15. cottet pierre dit :

    pour le BREF il conseille de ne pas dépasser la grosseur du pouce

  16. Subra Jacques dit :

    Je répond à Christian, en Belgique, qui m’a posé une question via Gilles, sur l’utilisation de l’atomiseur pour le traitement des arbres fruitier à l’argile. Cette argile est de la Kaolinite calcinée, que l’on trouve dans le commerce. Personnellement je me fournis auprès du Conservatoire Végétal D’Aquitaine ( dont je suis adhérent) qui teste depuis plusieurs années cette argile pour la lutte contre les pucerons et autres parasites des arbres fruitiers avec des résultat positifs. Je traite une première fois en novembre à raison de 700gr pour 10 litres d’eau de pluie , puis en mai-juin ,deux fois à 3 semaines d’intervale, selon la pluviométrie. Le feuillage doit être bien blanc.
    Pour plus d’info vous pouvez aller sur internet à -argile kaolinite calcinée-
    Autre utilisation : une cuillère à café dans un verre d’eau le matin calme les maux d’estomac ( J’ai testé!)

  17. Le Goas Jean-Claude dit :

    Bonjour et bonne année à toutes et tous
    Je suis un peu comme Agnès, car je récupère à peu près tout ce qui peut être recyclé, et surtout détourné de sa destination d’origine, pas seulement dans le jardin. Le pb c’est qu’au bout de 42 ans, tout s’entasse, même si des tas de trucs on trouvé une nouvelle utilisation, il en reste pas mal(trop). Bref je suis obligé de faire le ménage.
    Je possède maitenant 3 broyeurs dont 2 à BRF dont 1 pour le BRF des conifères que je ne mets pas au potager, mais au pied des bambous qui semblent s’en accommoder (je récupère depuis 2 ans de superbes lépiotes déguenillées, comestibles de choix sauf le pied). Mon potager est recouvert en partie de 10 cm de BRF et je complète avec du compost en provenance du poulailler, mûr en 6 mois environ. En fait j’ai deux grands bacs de compostage, 1 de 10 m2, l’autre de 6 m2, et 8 composteurs d’un volume compris entre 300 et 800 l.Je tamise environ 1 m3 par an sur un tamis à maille de 15 x15 mm en grillage à mailles soudées que j’ai monté sur des tubes de chauffage galvanisé.
    En avançant en âge, j’ai découvert le BRF, et je ne travaille plus la terre, sauf pour planter mes semis réalisés en serre tomates (entre 20 et 30 variétés par an), courgette, courges (potimarron, butternut, spaghetti), poireaux, salades, choux (milan, cavalier pour les poules les lapins et les tortues, rouge) et plein de plantes décoratives car il faut de l’agrément, y compris dans le potager.
    Je recycle tout ce qui peu l’être, la sciure végétale des 5 chats, tous les déchets comestibles ou compostables de la maison, bon an mal an cela fait un kg par jour, beaucoup plus quand nos trois filles étaient à la maison. Même les crottes de nos trois chiens sont recyclées (mais pas au compost quand même !) Et cela fait 42, bientôt 43 ans que cela dure, on devait être écolos sans le savoir, par instinct. En ce moment on a un hérisson en cage dans la maison, qui est né à l’automne,trop jeune pour passer l’hiver sans problème, récupéré à 190g et qui pèse maintenant plus d’1 kg. Les 4 touterelles blanches vont très bien, mais j’ai perdu 1 de mes trois ruches (fausse teigne) mais récupéré 32 kg de miel.
    Jean-Claude

  18. Natacha dit :

    Bonsoir à tous !
    Pour ma part je n’ aime pas trouver dans mon jardin tout un tas de trucs de récupe, entassé à droite à gauche, je trouve ça peut pratique, adapté, esthétique, je m’explique ; Pour mon jardin la philosophie c’est, qu’elle action est véritablement nécessaire ? Du coup pour jardiner il ne me faut pas grand chose :
    1 brouette, une bêche ( trou de plantation ),
    un râteau, une paire de gants,
    Je fais mes semences et en achète (biau germe),
    carton éventuel pour paillage ;
    Je ne taille pas, ne traite pas, coupe l’herbe pour le paillage, récupère feuilles, toilettes sèches…
    Sans vouloir faire une liste exaustive de ce que je fais ou ne fais pas ( le bois par ex ), l’ idée était que ne pas produire les déchets est pour moi plus efficace que de les recycler.Ce n’est biensûr pas toujours possible, c’est un fil conducteur.
    Salut
    Natacha

  19. cottet pierre dit :

    http://www.dailymotion.com/video/x1ozxe_la-maison-autonome-des-baronnet_news . pour ceux que cela intéresse la maison autonome de patrick baronnet ou comment réduire son empreinte énergétique

  20. Subra Jacques dit :

    Bonjour à tous
    Je vous remercie de ces retours trés instructifs, et je retiens certaines de vos idées pour les expérimenter.
    Agnès: Tu tourne autour de ce que tu récupère pour en découvrir l’utilisation éventuelle, et cest moi, en te lisant, qui a eu le vertige!!! Je connais quelques récupérateurs compulsifs, mais tu es la championne toute catégorie! Attention tout de même à certains matériaux ( plastiques, pneus, huiles usagées…etc )qui, en ce dégradant, peuvent créer une pollution lente mais insidieuse.
    Pour mon jardin-verger, je prend garde à utiliser en priorité des matériaux biodégradables.
    Je tiens compte aussi de la pollution visuelle et essai de maintenir une harmonie dans l’esthétique de mon environnement. Si, par mégarde, j’étais tenté de transformer mon jardin-verger en musée d’art abstrait à ciel ouvert, la fée du logis qui m’accompagne dans la vie aurait vite fait de faire disparaitre tout cela par un coup de baguette magique!! Direction la déchètterie la plus proche!!!

    Nathalie: J’avais oublié la cendre. C’est mon épouse qui confectionne le savon liquide avec pour la lessive.

    Jezequel: Né à la fin de la guerre dans une famille paysane,j’ai connu la hache, la scie et le passe-partout pour abattre les arbres et faire le bois. Je n’ai plus ni la force, ni le courage de m’y remettre. Je partage ton opinion sur la troçonneuse, c’est un outil infernal, il faut l’utiliser avec parcimonie… j’en garde la trace sur la jambe.
    Autrefois, dans les campagne, on coupait le « soutrage » ( mélange de genêts, fougères, ronces) à la faux, que l’on étalait ensuite dans la cour de la ferme ou circulaient les vaches. A la fin de l’hiver, par le piétinement et les déjections on obtenait une sorte de compost qui était épandu dans les champs pour la fertilisation.

    N’oublions pas: les déchèts les plus faciles à recycler sont ceux que l’on ne produit pas!
    Jacques

  21. Claude dit :

    Pierre Cottet, je n’ai pu profiter ton lien à cause de (Adobe) Flash qui est devenue un impasse technologique pour mon installation. J’utilise bien les vidépos qui ne passe pas par ce standard là ……

    Merci à tous.

  22. cottet pierre dit :

    http://www.heol2.org/ . tu peux essayer sur leur site . c’est peut être a cause de ton anti-virus qui bloque adobe .l’informatique a ses secrets

  23. Gilles BERNARD dit :

    Je suis intéressé par ce que dit Jézequel : l’idée de remiser ma tronçonneuse ne sera pas pour me déplaire. Dans les outils cités, je ne vois pas la hache.
    Pourtant j’ai le souvenir d’un veil oncle, expert de la hache, qui conduisanit ses chênes en tétard et coupait tout son bois à la hache. D’un seul coup, il pouvait couper une section de 5 cm : un bon coup de main sûrement, mais aussi le bon outil.
    Sa hache, dotée d’un long manche, avait une lame très fine jusqu’à l’oeil du manche et le tranchant était particulièrement large avec une courbure prononcée. Rien à voir avec les haches que je vois aujourd’hui dans les jardineries qui sont en fait des haches à fendre et non à couper.
    Pensez vous qu’on puisse trouver ce genre de hache chez un distributeur spécialisé?

  24. cottet pierre dit :

    il y a aussi la faux pour remplacer la débroussailleuse j’ai essayé mais sans résultat alors j’ai acheté une moto-faucheuse et je fauche une fois par an là ou l’herbe ne gêne pas.

  25. Claude dit :

    Plessis. Voilà un bien joli mot. J’incite à en redécouvrir les intérêts. Avec les branches fines ou épaisses que l’on taille pendant la saison froide, le jardinier dispose d’un matériel bien utile d’une durée de vie limitée à qq années. Ce matériel finira pas rejoindre la matière organique du sol. Mais qu’on ne se méprenne pas cette absence de durabilité est un trompe-l’œil. Chaque année le matériel utile se renouvellera.

    Avec les branches épaisses et plutôt rectilignes, le jardinier se constitue un stock de piquets à enfoncer dans le sol régulièrement espacés le long de lignes. En ce moment j’utilise des branches dont le diamètre varie entre 2 et 6 cm pour mes piquets. La ligne de piquets réalisée, le jardinier se tourne vers le stock de branches plus fines qu’il fait sinuer entre les piquets comme un skieur slalomant une descente. La 1° branchette passe devant le 2° piquet, le 4°, 6°, 8°, … et derrière le 1°, le 3°, le 5°, etc …… Alors que la 2° branchette inverse ces données. On tasse les branchettes vers le bas puis on introduit quantité de branchettes en alternant selon les 2 modèles indiqués. On obtient une barrière tressée d’un bel effet, entièrement végétal.

    Le petit terrain que j’essaie de rendre cultivable est un terrain en pente raviné, érodé par les orages du sud-est. Un sol peu doué pour les cultures potagères. Améliorer le taux de matière organique et la stabiliser sont mes objectifs actuels. Pour fixer ces apports de compost, de limon, on pourrait construire des terrasses en érigeant des murs de pierres sèches ou de parpaings, ou créer des mini-terrasses façon escalier, avec un échafaudage de croûtes de scierie. Mais je fatigue et le chantier devient interminable. Alors je me suis tourné vers les plessis qui sont des barrières végétales, façon vannerie, qui existaient dans certains jardins moyen-âgeux.

  26. Claude dit :

    Précision. J’utilise les branches souples des oliviers taillés dans des oliveraies proches (beaucoup d’ignorants par ici, les brûlent). Je retire une partie des branchouilles secondaires. À ce jour j’ignore la durabilité exacte des branches d’olivier ainsi tressées.

    Ailleurs d’autres essences, d’autres tailles, d’autres arbres sont utilisables. À partir du moment où les fragments conservent suffisamment de souplesse pour être tressés entre des piquets espacés d’une vingtaine de cm……

  27. louzou dit :

    Est-ce que des jardiniers seraient intéressés par des graines d’Isatis tinctoria, récoltées l’été dernier (2011)?
    on pourrait échanger avec des graines de fleurs, vivaces ou autres.
    Ces graines doivent être semées en février-mars dans le Midi; contactez-moi sur brede.mafane(AT)gmail.com

  28. Agnès dit :

    Le « je tourne autour » signifie que je tourne autour physiquement mais surtout que je cherche leur utilisation il y a quelques siècles (urine,…) ou je me documente sur internet pour « comprendre » le produit, je cherche si d’autres ont eu des idées, si le produit peut s’apparenter à un autre produit (ex : poils de chien pour servir d’isolant ou en faire du feutre comme les Mongols, ….) ….
    Bref je fais des recherches, je trouve des idées.

    Tout comme j’ai déjà fait une liste des produits ou connaissances à acquérir en cas de catastrophe.
    Certains vont au cinéma, d’autres jouent, … moi je monte des « fictions » intellectuelles entre Robinson et un futur possible.
    Et j’apprends.

  29. Marc dit :

    Bonjour Jacques,

    J’ai moi aussi un verger d’amateur de 2000 m2.
    C’est un terrain qui était une vraie friche et j’ai passé tous mes WE à défricher.
    Au bout de 10 ans j’ai une quarantaine d’arbres : des abricotiers, des pruniers, des cerisiers, des pommiers, des poiriers une vigne et des figuiers.
    C’est tout récemment que j’ai découvert la biodynamie.
    Jusqu’à présent j’arrosais mes arbres et au pied des fruitiers je laissais bien 1 m autour complètement désherbé.
    C’est ce que conseillent les arboriculteurs, surtout pour les arbres à noyaux.
    Mon problème est est-ce qu’il faut que j’enherbe au pied des fruitiers et avec quoi (trèfle ? graminée ?) ou bien j’avais pensé mettre de la paille ?
    D’avance merci de ta réponse et si d’autres ont des réponses elles seront les bienvenues.
    Marc

    • Gilles Domenech dit :

      Salut Marc,
      Même si je n’ai jamais pu l’essayer, je serais très tenté dans cette situation par… le lierre. Je me croyais un peu seul avec cette idée jusqu’à la semaine dernière où j’en ai parlé à un spécialiste de la plantation de haies et arbres champêtres qui envisage très sérieusement d’explorer cette piste!

  30. Marc dit :

    Et la paille avec quelques caillons pour la maintenir ?

    Je suis jardinier et j’enlève du lierre à longueur de journées … LOL LOL

  31. Gilles Domenech dit :

    Oui, bien sûr la paille est très bien mais elle a tendance à disparaître très vite.
    Si le lierre est déjà là, tu n’as même pas à le planter, de quoi tu te plains 😉 ! Plus sérieusement, je comprends qu’il soit difficile d’aller à contre courant de ce qu’on a toujours fait, mais je pense que ça vaut la peine aussi sur ce point. Réhabilitons cette plante merveilleuse et si injustement détestée!

  32. Marc dit :

    Oui j’m’en vas réfléchir Gilles ! LOL

    Il y a aussi le trèfle qui fixe l’azote … ?

  33. Marc dit :

    Gilles, je ne sais pas si tu connais Jean-Claude Petit (je fais mes recherches sur internet via google) chez « terre vivante ». Il a l’air de s’y connaître en biodynamie arboricole.
    Je n’arrive pas à le joindre même par Mail. Il faut s’inscrire à tout un tas de truc…

    Amicalement.
    Marc

    • Claire dit :

      Bonjour Marc
      Vous devriez insister! Jean-Claude nous a beaucoup conseillé dans notre projet d’installer une baignoire spa en pleine nature! Cette méthode de culture préserve la nature, elle apporte autonomie et pérennité à nos arbres.
      Bien à vous

  34. Gilles Domenech dit :

    Non, je ne connais Jean Claude Petit et ne suis guère calé en biodynamie, désolé, 🙁 .

  35. Ecrire plus, c’est tout que j’ai à dire. Littéralement, il semble que vous vous êtes appuyé
    sur la vidéo pour faire valoir votre point. Vous évidemment savez ce que vous êtes parle, pourquoi jeter votre intelligence sur juste poster des vidéos sur
    votre blogue Site alors que vous pourriez nous donnez quelque chose
    instructif de lire ?

    Feel free to surf to my site; http://cannabis.blogspace.fr

  36. Pour ma part je stocke peu (j’ai un mec qui s’en cahrge, dans sa partie !

    Mais j’ai aussi à 2 km la vacerne d’Ali Baba : la déchetterie. quand je vais faire les courses, j’y passe pour voir. Aujourd’hui : carton, et tiges souples de rameaux, (je suis adepte du plessis). J’y vais , je n’ai pas toujours une idée dans la tête, mais il y a toujours un cadeau pour moi ! en me méfiant un peu, quant à l’origine, les traitements éventuels reçus…Parfois du brf, parfois du fumier, ou des plantes à repiquer, ou des cannes de provence, ou carrément du bois pour le poêle. J’ai toujours une grande poubelle vide dans la voiture.

  37. Et j’ai laissé tomber la débroussailleuse (un martyre) pour la faux, (meilleure pour le paillage) ; la tronço m’a lâchée mais j’ai tout un arsenal de scies, et je paie un gars 1 fois par an pour les gros morceaux ; et je loue un broyeur 1 fois ou 2. En thermique il n’y a que la grosse tondeuse autotractée qui me rend bien service, même pour broyer. Plus la brouette légère de mon papa (décédé il y a 25 ans). Et comme la pente est forte, vient d’en haut ce qu’il me faut : je renverse dans un gros bag-box ma récup, et je prends les 2 coins et avec la pente j’arrive au jardin sans trop d’effort. Au besoin on s’y met à 2.

  38. […] est la science qui étudie les sols, leur formation, leur constitution et leur évolution. Jardinons Sol Vivant ! » Trucs et astuces pour réduire son empreinte écologique au jardin Par Jac…. Pour débuter 2012 sur de bonnes résolutions, Jacques, désormais un invité habitué de ce blog, […]

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