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Toute technique culturale a ses avantages mais aussi ses inconvénients . Pour ce qui nous concerne, nous, pratiquants du jardinage sol vivant, sans retournement du sol et en couverture permanente par paillage et couverts végétaux, il y a deux problèmes majeurs, du moins en ce qui me concerne, moi qui suis pratiquant depuis de nombreuses années.

– La maîtrise des adventices vivaces : liserons, chiendent, potentilles, renoncules bouton d’or, orties, pissenlits….

– La prolifération des limaces et escargots.

J’ai en effet remarqué que la couverture permanente, si elle limite les annuelles, n’a aucun effet sur les vivaces, au contraire elle peut dans certains cas favoriser leur prolifération. J’ai souvent constaté que le liseron, par exemple, adore la couverture de cartons sous lequel il développe ses racines. La renoncule bouton d’or traverse allègrement 10 cm de paillage en quelques semaines !

La potentille envoie ses stolons s’implanter dans le BRF avec délice ! Quand aux pissenlits, l’avantage, ils blanchissent et finissent en salade !

La renoncule traverse allègrement la couche de paille et de feuilles mortes !

La renoncule traverse allègrement le mulch de paille et de feuilles mortes !

Nous avons implanté une haie fruitière de 20m à l’école du village, en février le sol a été recouvert de 5cm de cartons puis 40cm de fumier frais. Quand nous avons planté en novembre nous avons dû enlever deux brouettes de racines de chiendent qui avaient trouvé la un terrain idéal pour proliférer. Je n’ai pas pensé à prendre des photos du chiendent, dommage ! http://lagranderecree.asso-web.com/106+jardin-de-lecole.html.

Je suis malgré tout convaincu des bienfaits du paillage et d’une couverture permanente, mais cela n’exempte pas d’un travail de désherbage manuel pour limiter les indésirables. Ce qui est possible dans un jardin familial est difficilement transposable en maraîchage car cela coûte en main d’œuvre.

En ce qui concerne les mollusques, ils trouvent là un abri idéal et le garde manger à portée de main si j’ose dire ! Dans le cas d’un petit jardin, il est possible de maîtriser par le ramassage ou des méthodes douces (piège à bière, cendre, dépôts de déchets verts…) mais pour une grande surface, en ce qui me concerne environs 1000m2, c’est plus difficile. Depuis un ans j’ai confié la lutte anti-mollusques à trois auxiliaires, des canards coureurs indiens ! Ils limitent la prolifération mais sur les semis fragiles je dois protéger par du grillage et avoir recours au ferramol. Les canes sont plus actives que le mâle qui lui, se contente de suivre sans vraiment chercher ! Autre problème, j’ai une mare vivante dans le jardin, ils l’ont très vite découverte, en ont fait leur terrain de jeux  et transformée en véritable « mare aux canards » Nous avons dû la clôturer ! La vie revient lentement.

Canards coureurs indiens en chasse dans le jardin.

Canards coureurs indiens en chasse dans le jardin.

Rien n’est simple, les solutions idéales n’existent pas, il faut en permanence trouver des compromis, mais c’est aussi le rôle du jardinier d’être en perpétuelle recherche !

J’attends vos retour d’expériences et peut-être des solutions si vous aussi rencontrez ces problèmes.?

Jacques

 

85 Responses to Gérer l’enherbement et les mollusques en jardinage sol vivant par Jacques Subra

  1. Eveline KIEVITS dit :

    Merci Jacques pour ce partage de ton expérience !
    Pour ma part, cela fait 40 ans que je jardine bio et jamais je n’ai vu autant de mollusques dans mon jardin que l’an dernier (et ça continue, vu le temps extrêmement doux que nous connaissons dans le Nord – Charleroi Belgique – depuis décembre !). Ces sacrées bestioles s’abritent dans la végétation foisonnante du couvert végétal ET dans le BRF et sous les planches de mes carrés …) Je ne vois qu’une solution pour le moment : tous les 15 jours je retourne toutes les planches et assassine les indésirables au couteau de cuisine (j’ai un peu honte de ce massacre … pas très « sol vivant » mais quid ? Je fais comme toi appel au Ferramol pour protéger les semis mais des fois ce n’est même pas suffisant ! Je te souhaite une belle saison 2014, à bientôt pour d’autres partages. Eveline

    • SUBRA Jacques dit :

      Bonsoir Eveline
      2013 exceptionnellement humide et doux a favorisé la prolifération des mollusques. Ici dans le sud-ouest, Hautes-Pyrénées, 1711mm alors que la moyenne se situe entre 950 et 1050. J’observe un autre phénomène, la présence de piérides sur les choux en Janvier et également des écureuils que je ne voyais pas les hivers précédents. Est-ce un signe du réchauffement climatique? Pour moi aucun doute!
      Amicalement
      Jacques

  2. adrian dit :

    dominique soltner fais des essai avec des engrais verts pour eliminer
    les vivaces « a voir »
    cdt

  3. Michel dit :

    Bonjour,
    Concernant le chiendent, je peux rapporter les faits suivants :
    J’avais un carré de 5m par 10m environ où poussait un peu de chiendent. Après l’avoir éliminé par bêchage des parties « contaminées », j’ai semé de la phacélie au printemps, puis du trèfle blanc à l’automne après broyage de la phacélie. Le chiendent n’était plus visible après un an de présence du trèfle.
    J’ai fauché le trèfle, puis étendu des tontes et divers « déchets verts » : feuilles, broyats, etc… jusqu’à obtenir une couverture de 5-8cm une fois tassée.
    Ce printemps, j’ai semé des courgettes, concombres, puis planté des tomates sur ce carré.
    A l’automne, j’avais un beau tapis de chiendent !
    Quelle erreur ai-je fait?
    Comment faire maintenant ?

    • SUBRA Jacques dit :

      Bonsoir Michel
      Je te rassure Michel, tu n’a fait aucune erreur! Simplement le chiendent est une des indésirables la plus difficile à éliminer. Il suffit de quelques bouts de racines et c’est reparti! La couverture a favorisé son développement . Je n’ai pas de solution miracle
      ( sinon je déposerai un brevet!) Bon courage!
      Jacques

      • yvon dit :

        Pommes de terre!
        J’avais un coin envahi de chiendent et de renoncules.
        J’y ai planté des pommes de terre et j’ai été débarrassé.
        Yvon.

        • Aubrie dit :

          Bonjour, je suis tout nouveau dans le jardinage, mais
          j’ai effectivement constaté que le chiendent poussait moins
          du côté des pommes de terre.
          Claude

        • Franck dit :

          Dans mon jardin, il arrive que le rhizome du Chiendent transperce les tubercules de pomme de terre. J’en ai de moins en moins probablement par ce que je ne travaille plus le sol. Lors du désherbage, il m’arrive d’en retirer un certaine quantité dans le potager en carré, le long des planches justement. Il file facilement. Je le fais sécher pour le préparer en infusion pour madame. Il règle certains soucis des voies urinaires. De plus, il active les sécrétions biliaires et une petite cure annuelle était monnaie courante dans nos campagnes. Personnellement je n’ai pas besoin de tout cela : alors je vais faire de la bière. Mais je crains que de ne pas en avoir assez… Je vous tiendrai au courant !

          A bientôt !
          Franck

        • papyrazzi dit :

          Beaucoup d’écrits et de témoignages mentionnent la pomme-de-terre comme moyen d’éradication du chiendent.

  4. Xavier dit :

    Bonsoir,
    rien d’encourageant dans vos propos et votre expérience, Jacques !
    Finalement nous constatons tous la même chose, cultiver sur sol vivant sans aucun travail du sol est une galère à cause des vivaces, en bio en tout cas. L’occultation avec de grosses épaisseurs de matière organique ou avec de la bâche noir est une solution relativement efficace, sans être la panacée. Le binage, à la binette, à la sarclette, au pousse-pousse, ne doit pas être exclu des méthodes acceptables sur sol vivant. Le mieux n’est-il pas l’ennemie du bien ?
    Xavier.

    • SUBRA Jacques dit :

      Bonsoir Xavier
      Il faut rester optimiste Xavier! La couverture du sol est une bonne chose mais en cas d’envahissement d’indésirables il faut revenir à la bonne vielle « binette » et surtout ne pas culpabiliser si l’on n’obtiens pas un résultat parfait.
      Amicalement
      Jacques

  5. Françoise ETIENNE dit :

    Pour sauver la floraison des iris, une année nous avons localement traité avec nemaslug:ce fut efficace.Pas une limace dans les fleurs.

    Je vois dans mon village un Jardinier qui suit une paire de canards, le matin, dans son jardin. « récolte » faite il les ramène dans leur enclos.

    Mes observations:— ayant abandonné une brassée de branches de laurier rose à l’automne, j’ai trouvé en dessous des cadavres de limaces, en nombre. Il est bien connu que c’est un feuillage toxique, personne n’a su me dire comment dans ce cas précis.Poison durable ou passager ?
    Les feuilles n’étaient pas totalement décomposées, mais suintaient…
    —Ayant fait un purin d’ortie « à l’oeil » je n’ai pas pu lui trouver un utilisateur(adepte,lui, de tout peser) Donc déçue, je l’ai vidé au bout « d’un certain temps » au pied de la clôture grillagée: rien n’y a poussé pendant plus d’un an,plus de liseron! Si un curieux veut étudier cette application de l’ortie…
    F E
    —-

    • SUBRA Jacques dit :

      Bonsoir Françoise
      Je n’ai jamais employé de Némaslug, mais outre son prix il me semble qu’il n’est efficace qu’une seule saison?
      Le laurier-rose est très toxique http://www.centre-antipoison-animal.com/laurier-rose.html il a donc pu empoisonner les limaces qui s’y étaient réfugiées.
      Le purin d’ortie très concentré est un désherbant, j’en avais fait l’expérience il y a quelques années ou j’avais « brûlé » plusieurs pieds de tomates! Si on l’utilise comme désherbant, pas question de planter des légumes en suivant, il faudra attendre quelques mois!
      Amicalement
      Jacques

      • Bonjour, c’est vrai que le Nemaslug est cher et ne semble durer qu’une année, mais vu la prolifération de limaces de l’année dernière et l’hécatombe potagère qui s’en est suivie, vu également l’hiver doux que nous avons eu et la quantité de minuscules limaces (futures grandes!) que je trouve dans mes salades actuellement, je vais essayer ce produit. L’idée est de rabaisser la population de limaces à un niveau acceptable pour les prochaines années. C’est vrai que l’aimerais bien ne pas avoir à refaire le traitement chaque année, mais à situation exceptionnelle, réponse exceptionnelle…

  6. éric dit :

    bonsoir,
    effectivement il n’y a pas de recette miracle, depuis 2 ans que je jardine sol vivant je suis confronté à ces petits inconvénients, néanmoins je m’oblige à une surveillance quotidienne ce n’est pas vraiment contraignant quand on aime le jardin, c’est aussi une des qualités majeures du jardinier que d’etre constant…du reste en sol constament paillé donc en permanence frais le désherbage est grandement facilité notament les potentilles dont le pivot vient intégralement sans forcer.

  7. Brigitte Leyssenne dit :

    Bonsoir Jacques, je suis comme toi confrontée aussi à plusieurs problèmes mais en ce qui concerne les limaces et les escargots, pourquoi ne pas faire pousser de la salade tout le long des cultures qui sont paillées ? ou bien faire des tas d’herbe fraîche pour les attirer ?
    J’en ai pas mal moi aussi au jardin :
    L’autre jour en dégageant un pied de poireau pour l’arracher j’ai trouvé une limace sous la terre ! elles sont partout !
    Je me doute que dans un jardin familial c’est plus facile à gérer que sur une grande surface telle que la tienne !
    En tous les cas, bon courage !
    Brigitte

  8. bertrand dit :

    bonsoir,
    j’ai reçu ceci:
    http://www.noeconservation.org/index2.php?rub=12&srub=31&ssrub=322&goto=contenu&titre=L%5C%27Op%E9ration+Escargots

    sauf que les limaces qui me dérangent ne sont pas dans ce document.. Mais je n’ai pas de jardinière présente . Cela existe le problème là ou les jardinières sont vues?

    amicalement
    Bertrand

  9. dousse dit :

    bonjour,
    je n’ai moi aussi qu’un petit jardin et j’ai été confronté à ce problème d’escargots qui détruisent toutes les jeunes pousses
    la bierre n’a qu’un effet très localisé et en tue cinq quand il y en a cent. j’y ai même trouvé un crapaud noyé.
    les cendres sont éparpillées par le vent (j’habite à Carcassonne pays très venté) et la pluie (justement c’est avec la pluie qu’ils sortent et se déchainent)
    finalement j’ai remarque qu’ils se réfugient sous une brique planche ou tapis quant il fait sec
    j’ai multiplié ces abris dans mon jardin et les soulève régulièrement j’en ramasse des poignées que je vais balancer au bord d’une zone non cultivée à plusieurs km c’est efficace mais il faut continuer régulièrement.
    et je ne sais ce que cela peut donner sur mille m2

  10. Marianne dit :

    Bonjour,
    Il faut mettre des abris pour les crapauds!
    Pour l’hiver, des grands pot en terre cuite retournés avec le trou bouché au-dessus et un petit passage sur le côté ( fait au Dremmel), posé sur un grand carré de sable de 30 cm de profondeur qu’on met en remplacement de la terre, ils peuvent s’enfouir dedans qd il fait froid et en été ils se réfugient sous les planches de bois qui me servent de chemin. ou sous une bâche, sous un tas de bûches…
    Ils mangent les limaces!
    J’en ai une famille dans mon potager et je n’ai pas de limaces, ni d’escargots!
    Dans mon carré de fraisiers, je paille partout avec de la paille de chanvre sur 5 cm d’épaisseur et je n’ai pratiquement pas de limace non plus, elles ne peuvent pas se déplacer sur cette paille.

    • SUBRA Jacques dit :

      Bonsoir Marianne
      J’ai moi aussi beaucoup de crapauds et autres auxiliaires, mais cela ne suffit pas
      https://jardinonssolvivant.fr/crapauds/
      Pour le chanvre, c’est sûrement efficace, mais depuis des années j’ai fait le choix de n’employer que des matériaux locaux et de ne rien acheter.
      Amicalement
      Jacques

      • Marianne dit :

        Bonsoir Jacques
        Ça doit aussi dépendre de la région où on vit… plus ou moins humide, plus ou moins de mollusques!
        Merci pour le lien!
        Amicalement
        M

  11. Marc dit :

    Merci Jacques Subra !
    Très bon article.
    Effectivement, les adventices sont envahissantes et ils faut quand même les surveiller de près. Vous évoquez le liseron … impossible de s’en débarrasser … il faut l’arracher régulièrement et faire avec.
    Mais c’est sûr que le jardinage sol vivant suppose d’être présent et ne nous dispense pas de travailler dans le jardin. C’est bien de l’avoir dit car parfois certains exagèrent en disant vous nelabourez plus ou bêcher plus, couvert végétal, etc… et ça va tout seul. Non ça suppose quand même du travail mais du travail dans pleins de domaines comme la rotation des cultures où « il faut mettre de la science là où depuis la « révolution verte on a mis de la technique » (Claude Bouguignon).
    Et c’est bien plus passionnant que le toujours NPK, etc….

    Amicalement.

  12. Cg dit :

    Bonjour,

    A ma connaissance, il n’y a aucun moyen satisfaisant pour lutter contre l’envahissement des limaces et de leurs cousins à coquilles en dehors des ramassages manuels quotidiens et des canards pour contrôler les abords.

    Seule une surveillance étroite à la fraîche matin et soir et après chaque pluie peut contenir efficacement les populations.

    J’utilise parfois le Ferramol, mais c’est durablement une mauvaise solution.

  13. yvon dit :

    Bonjour,
    Chez moi, il y a des pucerons qui servent de nourriture aux coccinelles, aux syrphes et autres. Je suis donc ravi la présence de ces « indésirables ».
    Au sujet des escargots et autres limaces, il y a 10 ans j’ai planté, autour du potager, une haie de campagne. Des oiseaux viennent y nicher (merles, troglodytes…) et je n’ai aucun problème avec les rampants qui servent de nourriture aux oiseaux.
    Belle journée!
    Yvon.

  14. cottet pierre dit :

    depuis que je suis passé a la couverture permanente je me bats avec les limaces . pour vous donner une idée j’ai mis sur le sol une tôle de 1×1.50 mètre. au bout de deux jours
    50 limaçons , le jour suivant 30 et le troisième jour 20. avec cette densité les repiquages de choux et de salades ne résistent pas longtemps et en plus au printemps 2013 il y a eu les grosses limaces que je détruisais tous les matins . pour les mauvaises herbes c’est le paradis . il me reste que les liserons que je coupe dès la sortie de terre . cette méthode semble les affaiblir mais je pense qu’il est impossible de s’en débarrasser totalement . le bilan de cette méthode est pourtant positif seulement au bout de deux année . et pourtant je suis parti d’un sol massacré a la motobineuse régulièrement et aussi en déficit de matière organique par manque de compost . depuis la terre de surface a changé de couleur et les vers de terre sont nombreux a tel point que le matin de bonne heure après une bonne pluie on peut entendre bruit quand ils font quand ils rentrent dans leurs galeries

    • yvon dit :

      HAIE ANTI-LIMACES…
      Comme je l’ai écrit dans mon commentaire précédent, une haie variée, voire un simple arbuste peuvent abriter les oiseaux qui se régalent des limaces…
      Yvon.

      • Marc dit :

        Yvon, elle est composée de quels végétaux ta haie s’il te plaît ?

        • yvon dit :

          A Didier :
          Je n’ai pas de solution miracle, j’ignore si cela existe, mais il y a des petits « trucs » qui, additionnés, donnent du résultat. Il y a quelques années, quand ma haie était encore jeune et petite, j’avais quantité d’escargots et limaces. Maintenant que le haie est grande (les merles et autres viennent y nicher), il y en a encore, juste assez pour nourrir leurs prédateurs. Comme j’ai toujours des pucerons pour les repas des coccinelles et leurs amies.
          Même si cet hiver est particulièrement humide et doux (dans la Nord, les bourraches sont encore fleuries).
          A Marc :
          Ma haie est composée d’arbres et d’arbustes.
          Les arbres : bouleaux, aulnes, merisiers, érables. Hors haies, il y a aussi des saules, des charmes, des acacias, 1 prunus lusitanica au parfum délicieux … plus les fruitiers qui amènent aussi pas mal d’oiseaux.
          Les arbustes, dans le désordre : bourdaines, cornouillers, églantiers, noisetiers, sureaux, viornes manciennes et obiers,, fusains d’Europe, prunelliers, troènes, nerpruns purgatifs, argousiers (saules de Sibérie), aubépine (blanche et rose), éléagnus, buddleia. J’en oublie sans doute. Il y a eu des manques que j’ai remplacés par les houx, dont un panaché qui est splendide, gardant son feuillage toute l’année.
          En dehors des haies, j’ai aussi des seringas, forsythias, cytises, weigélias, lilas, groseilliers à fruits et à fleurs, ,lycium Barbarum, symphorine, etc… J’ai essayé les genets mais sans succès. Je n’ai pas insisté.
          Je dois ajouter de nombreuses fleurs de ci ce là qui fleurissent au long de l’année, fournissant le repas aux pollinisateurs.
          Marc, j’espère avoir répondu comme tu le souhaitais à ta question.
          Bon dimanche!
          Yvon.

          • Marc dit :

            Bravo Yvon, ta haies est très fournie et diversifiée !!!

            Merci pour cette réponse et bon dimanche.

            Amicalement.
            Marc

          • Didier dit :

            @Yvon. Je ne mettais pas en cause l’utilité de la haie ni la nécessité de multiplier les petits trucs mais je pense qu’en climat humide particulièrement, avec une technique de couverture de sols et sans procédés chimiques nous ne pouvons que limiter les dégâts et espérer un bon coup de froid qui serait aussi salutaire pour la végétation et la saison de jardinage à venir.

    • cottet pierre dit :

      la couverture permanente favorise la vie du sol et les limaces composent cette vie donc plus de tout et des limaces aussi .comme disait jacques rien n’est parfait il faut faire avec . pour contourner le problème je repique 20 salades pour qu’il en reste 10 en attendant mieux

  15. Didier dit :

    Je ne crois pas trop aux solutions miracles.
    J’ai quelques planches où se réfugient les bestioles qui y cherchent l’humidité….aux beaux jours quand le problème n’est pas le plus important.
    Il se posera avec le plus d’acuité au printemps avec les jeunes plants et dans l’ouest, personne ne recherche encore l’humidité en cette saison. Et avec notre hiver doux cette année aïe aïe aïe…
    Je vis dans un milieu encore rural. Des haies et des oiseaux, il y en a partout. Et çà n’empêche pas les limaces.
    Alors, je me suis converti au zen et je limite au mieux les dégâts par toutes sortes de méthodes naturelles mais pas toujours très zen. Nul n’est parfait

  16. Myriam dit :

    Bonsoir,
    Je jardine sol vivant et je rencontre les mêmes « inconvénients », cela fait partie de la nature et le fait de ne pas cultiver toute une lignée d’un même légume évite énormément les ravages des « prédateurs » si on peut les appeler ainsi. J’ai beaucoup de liseron, il est vrai qu’il est un peut envahissant, il court sur la paille et la tient bien tassée (‘positif). Je le coupe lorsque qu’il grimpe sur mes pieds de tomates, ou courgettes etc..Quelqu’un peut me dire si il puise un élément particulier dans le sol qui peut être préjudiciable pour une culture en particulier ? Merci

  17. Marc dit :

    J’en profite pour dire qu’il n’y a pas beaucoup de monde sur jardi.fr, c’est dommage, je m’y suis inscrit sous le pseudo Marcus.
    http://jardi.fr/forum-jardin.php

      • Cg dit :

        Comme Yvon, j’ai un terrain entouré d’une belle haie vivante où je n’ai aucun problème avec les rampants baveux,
        et un autre terrain avec une belle haie vivante et un foisonnement insoluble de petites limaces …
        Rarement ce qui semble être une solution, est reproductible.
        Cela dépend de beaucoup de facteurs dont le climat, l’exposition du terrain, …

        Les couverts sont favorables aux développements des limaces,
        le sol nu est favorable à leurs prédateurs.

  18. la_taupe dit :

    bonjour,
    depuis 5 ans, j’essaye de limiter au max le travail du sol dans mon jardin.
    j’ai de moins en moins de soucis de limaces, je ne suis pas en « bio » je ne m’interdit pas le passage en préventif avec du sluxx.
    autre point, pour les petites graines ou les plantes longues à lever, je suis très patient pour semer, ou bien je travaille légèrement la bande (mini strip till), j’utilise également le lombricompost pour tenter de booster la pousse de mes légumes ou fleurs.
    également, je préfère utiliser des paillages qui se décomposent rapidement et ainsi éviter se développer ces mollusques
    autre truc, je met des tuiles ou des briques pour faire des abris à carabes dans le milieu et les coins du jardin.
    Voilà comment je gère le soucis de limaces.

    pour les vivaces, j’ai un soucis de liseron qui provient de la haie sur le bord de mon jardin. comme je l’ai dit je ne m’interdit pas l’utilisation de produits phytos, alors j’essaye de lutter avec le glyphosate en début de printemps et fin d’été, il faut que la plante soit bien poussante. je vais voir ce printemps comment va être l’invasion…

    voilà voilà

    un petit jardinier SDiste dans la somme.
    ps; je l’ai mis en répondant à l’enquête, mais il serait sympa de pouvoir mettre des photos et ainsi bien visualiser les problèmes ou l’évolution favorable de nos sols.

    oups pour les fautes, je n’ai pas relu..

  19. cgerard37 dit :

    J’habite en Touraine, région avec des hivers généralement assez doux et humides (climat semi-continental).
    Je cultive depuis plusieurs années avec un couvert permanent. Les limaces sont devenues (Il y en avait déjà beaucoup avant) très nombreuses à apprécier le gîte et le couvert. Je pratique « l’opinel », c’est à dire que je les détruis quand je les trouve. J’en ai, par une journée pluvieuse d’automne dernier, « tué » plus de deux cents dans un jardin de 80m2. Je n’ai pas fait le compte, mais je dois bien arriver à un millier sur l’année. Je pratique aussi le piège (planches posées au sol, déchets de légumes feuilles, peaux de pamplemousse) et « nettoyés » régulièrement.
    Je ne protège que les jeunes plants et les châssis avec un peu de ferramol. Pour manger 10 salades, j’en plante 20, c’est tout. Bonjour tout de même le nettoyage de celles-ci en cuisine.
    J’essaie de mettre en terre des plants en mottes, moins vulnérables.
    Ce qui me rassure (avec humour si on peut dire), c’est que les voisins jardiniers, qui pratiquent des techniques autres (jardinage dit traditionnel), sont aussi envahis par les mêmes petites bêtes.
    Les prédateurs de limaces sont, pour beaucoup, hélas, des proies pour les chats présents dans le voisinage.
    Ces inconvénients ne vont tout de même pas m’empêcher de continuer ces pratiques de couverture permanente du sol car j’y retrouve beaucoup plus d’avantages que de désagréments, bien que celui dont nous parlons soit très important.

  20. Apis Mellifica dit :

    Merci pour cet article et pour ces nombreux témoignages. Il semblerait bien qu’une sorte de consensus se dessine autour de la problématique « limaces »…

    Pour ce qui me concerne, le jardinage sur sol vivant est non seulement un refus catégorique des nuisances causées par l’industrie des biocides et son monopole, mais aussi et surtout une façon de voir le monde et le milieu naturel. Dans cette optique, j’ai tendance à considérer le jardin comme un milieu où l’on a installé un déséquilibre puisqu’on cherche tous à maintenir en vie et à faire produire des plantes qui n’auraient pas poussé naturellement à cet endroit, et encore moins de cette façon là (par exemple en ligne, ou concentrées dans un même espace…). Cela n’interdit en rien de pratiquer le jardinage bien sûr mais peut changer le regard que l’on porte sur ce qui se produit dans le lieu que l’on a choisi pour cela. Or, justement, ce qui se produit c’est un ensemble de symptômes de ce déséquilibre (pression des adventices et des « ravageurs ») et une ou plusieurs tentatives pour le petit écosystème que nous avons contribué à créer de retourner à une certaine forme d’équilibre – « équilibre dynamique » serait d’ailleurs une expression plus juste, tant il est vrai que le vivant est en perpétuel changement.
    Dans cette optique toujours, les limaces et les escargots (comme tout les êtres vivants) remplissent une fonction, jouent un rôle, et ce rôle semble être d’une part celui de réguler le système en participant à la sélection des jeunes pousses (de salade notamment…), et d’autre part de participer à la bonne santé du milieu en éliminant les plantes faibles ou malades, tout en contribuant à la transformation de la matière organique (avec un peu de zèle parfois).

    En outre, dans la mesure où l’on travaille à maintenir le sol en vie, il est normal selon moi de voir s’accroitre escargots et limaces qui sont des êtres vivants ! Il est normal aussi que ces êtres – qui étaient là bien avant nous – continuent de faire ce pour quoi ils sont faits et qu’ils profitent de conditions effectivement assez idéales pour eux (paillage, couvert végétal).

    À partir de là, il est sans doute possible de commencer à lâcher prise sur leurs exploits quotidien (en arrêtant de croire qu’ils ne pensent qu’à nuire) et de travailler à faire avec plutôt que contre…quitte à changer un peu nos pratiques. L’augmentation des prédateurs des limaces est une méthode qui va dans ce sens, ce qui n’empêche pas de jouer soi-même le régulateur qui manque au système dans un premier temps. Dans tous les cas il me parait judicieux de :
    – sélectionner des plantes les plus adaptées possibles au lieu (planter les bonnes plantes, au bon endroit, au bon moment…)
    – privilégier les vivaces
    – mélanger les espèces le plus possible (hétérogénéité plutôt qu’homogénéité) en tenant compte de l’allélopathie
    – faciliter la circulation des espèces (ne pas jardiner en vase clos)
    – continuer à expérimenter, à chercher des solutions en dehors du recours à la chimie de synthèse qui bloque notre créativité et notre autonomie
    – chercher à mieux connaitre le comportement des mollusques
    – accepter de perdre quelques légumes en contre partie d’une meilleure santé du système (sol vivant)

    Personnellement je pratique la régulation des mollusques à la lampe frontale, je n’arrose pas le soir, j’utilise la cendre autour des jeunes plants et je dispose des planches sur le paillage pour récolter les limaces le lendemain. J’ai bien conscience que cela n’est jouable que dans un petit jardin mais peut-être que les solutions s’inventent d’abord à petite échelle ? J’ai un a priori favorable avec le mulch de lavande (répulsif), à confirmer.
    Contre les adventices je pratique le désherbage manuel mais je trouve que le paillage (ainsi que le brf) limite beaucoup la pression des plantes envahissantes et indésirables (comme la potentille, les boutons d’or et même de l’égopode podagraire). Un peu moins efficace avec les liserons et les pissenlits mais ces derniers se mangent (tout comme l’égopode du reste).

    • Cg dit :

      Bonjour Apis,

      Quelle est la surface de votre jardin ? Merci

      • Apis Mellifica dit :

        Bonjour Cg,
        J’ai un tout petit jardin de 200 m2 où les limaces pullulent. J’en profite pour redire que l’échelle à laquelle on travaille change pas mal les choses (en tous cas dans un premier temps) et que les maraichers par exemple ne peuvent probablement pas se permettre de ramasser les limaces à la main (en tous cas dans les conditions économiques actuelles).

        • Cg dit :

          Apis, nous sommes tous d’accords que chaque bestiole est indispensable à la biodiversité, les baveux comme les autres.
          Mais quand une espèce se met à proliférer, c’est un gros problème.
          Et le couvert la favorise tout en diminuant l’impact du ramassage manuel.

          Perso, je ramasse pour contrôler les populations et pourtant je cultive une grande surface,
          mais les limaces me posent un très gros souci, sans solution pour le moment.

          • Apis Mellifica dit :

            Cg
            Je suis comme vous : je suis devant une sorte d’impasse avec les limaces, une phase dans laquelle ce que j’entreprends au jardin ne fonctionne pas comme je voudrais. Mais ce que je crois c’est que nous ne connaissons pas vraiment la nature et que nous passons notre temps à faire sur elle des projections. Et je dis simplement que le plus gros problème c’est peut-être notre vision du monde ainsi que le savoir ou le pseudo-savoir qui en découle. En questionnant profondément cette vision du monde particulière et en la modifiant nous changeons notre définition du « problème » ou de la « solution ».
            Je suis pour le pragmatisme, l’empirisme et les réponses concrètes mais tout cela n’a de sens que dans le cadre de notre manière de considérer le réel. Jardiner est une façon comme une autre de découvrir cela…

          • Cg dit :

            Apis,

            Nous sommes en phase.
            Comme toi, je pense qu’il faut déplacer notre point de vue pour changer notre regard sur le monde.

            Après, il y a deux attitudes.
            . L’une consiste à jardiner puis à compléter avec les légumes de Carouf ou le Clerc.
            . L’autre consiste à être auto-suffisant ou à s’en rapprocher.

            Et quand la faim tiraille le ventre, notre rapport au monde est change …
            et notre empathie envers les baveux est réduite !

            Ceci dit, malgré une agri formation à la base,
            je continue à observer, étudier et cultiver, et cela fait plus de 30 ans que ça dure,
            mais j’en suis toujours à partager la même interrogation que toi.

            A ce sujet, je viens d’écrire un livre qui sortira au printemps prochain :
            Aux sources de l’agriculture, la permaculture : illusion et réalité,

            Bonne soirée. Cg

    • éric dit :

      Merci Appis,
      belle démonstration d’humilité, tout est dit, le jardin sol vivant belle école de tolérance et d’acceptation de l’inéductable.
      Tant qu’il y aura des limaces… et autres petits tracas nous ne penserons pas à la productivité coute que coute .

      • Marc dit :

        Absolument Eric.
        Pour l’instant je n’ai trop de problème avec les limaces, mais à vous entendre ou à vous lire plutôt, je crois que je vais en avoir….

    • Ludo dit :

      Eh bien! Il semblerait en tous cas que ces mollusques-là ne laissent pas indifférents les jardiniers.
      Comme l’a noté Apis (mais je trouve ça très important, donc j’y reviens), la nature est un tout et le jardinage déstabilise cet ensemble (avec plus ou moins de force suivant les méthodes utilisées).
      Par ailleurs, il ne faut effectivement pas oublier que les limaces et les escargots ne font pas que manger les jeunes plants de légumes : ce sont aussi des décomposeurs de matière organique. Ils participent en ce sens à la fertilité du sol.
      De plus, certaines limaces et certains escargots sont carnivores et se nourrissent de leurs congénères.
      Tout n’est donc pas noir ou blanc (s’il fallait encore le montrer).

      • Cg dit :

        Merci pour ces précisions;
        j’apprécie votre distanciation : êtes-vous vous même jardinier ?

        • Ludo dit :

          Salut Cg,
          Je suis effectivement jardinier depuis quelques années déjà. Alors, les limaces, je connais un peu (comme tout le monde ici, j’ai l’impression !). Mais ce sont plutôt les escargots qui m’ont posé problème jusque-là.
          Ceci dit, tout dépend du seuil de tolérance que l’on a, seuil qui va croissant avec une meilleure compréhension de la nature. Je pense qu’il est très important de comprendre la nature (ou, tout du moins, de ressentir ses mécanismes sous-jacents sans pour autant mettre des mots clairs dessus) afin d’adapter de la manière la plus efficiente possible notre façon de jardiner à l’environnement et, ainsi, viser l’équilibre de l’ensemble. M’est avis alors, que les limaces ne seront plus un problème.

      • la_taupe dit :

        d’où l’idée d’utiliser des couvertures qui se décomposent assez vite, et qui ne déséquilibre pas trop les caractéristiques physique et chimique du sol (je vois ainsi d’un mauvais oeil les apports important de BRF..)

  21. frederic dit :

    Les limaces se consommeraient elles , grillées par exemple ? :)) Les grillons ont un bon gout de noisettes parait il par exemple..

  22. Ghyslaine dit :

    Nous sommes manifestement tous confrontés à cet envahissement des mollusques. D’autres prédateurs que les canards et les crapauds existent me semble-t-il, à savoir les hérissons et les couleuvres. Quelqu’un pourrait-il témoigner à ce sujet et donner des pistes éventuellement pour leur permettre de s’acclimater dans nos jardins?
    merci à tous pour ces témoignages qui permettent de se sentir moins seuls!

    • yvon dit :

      Bonjour Ghyslaine,
      Il y a d’autres prédateurs que ceux que tu nommes : je parle des oiseaux. Pour les faire venir, il faut qu’ils trouvent, en plus du couvert, le gîte. J’ai trouvé la (une) solution : Il y a quelques années, j’ai planté des haies autour du potager, les merles et autres viennent y nicher et tout ce petit monde me débarrasse de ces indésirables. Avant, je faisait des ramassages d’escargots par dizaines. Maintenant, il y en a toujours un peu, juste assez pour nourrir mes alliés. Mais je n’y touche plus. De même pour les pucerons que je ne traite pas mais qui font une belle nourriture pour leurs prédateurs.
      Je te souhaite un beau jardin. Yvon.

      • Cg dit :

        Bonjour Yvon,

        Tu soutiens que les oiseaux consomment les limaces.

        Pourquoi pas, je l’ignorais.

        Quelles sont les principales espèces d’oiseaux prédatrices des limaces ?

        Merci

        • yvon dit :

          Bonjour Cg,
          Je vois, chez moi, la différence : avant, pas de haies, donc très peu d’oiseaux et beaucoup de limaces et escargots.

          Depuis quelques années, des oiseaux nichent dans mes haies et presque plus de limaces escargots.
          Les merles en mangent, mais pas seulement ; la plupart des oiseaux étant carnivores…
          L’idéal serait d’avoir un parcours de poules dans le potager mais les poules aimant aussi le verdure, gare aux salades.
          Belle journée!
          Yvon.

          • Cg dit :

            Yvon,

            Je ne suis pas un spécialiste, mais le merle ne mange pas les limaces : c’est un insectivore / fructivore, parfois granivore.

            J’ignore quel oiseau nichant dans une haie en consomme des limaces ?

            Quant aux poules dans un jardin, c’est une trés mauvaise idée mais pas pour les raisons que tu invoques : elles grattent.

        • yvon dit :

          Cher Cg
          Moi aussi j’ai lu cet article de Wikipédia qui dit que  » le merle est un insectivore / fructivore, parfois granivore. »
          Un autre article de Wikipédia dit aussi qu’il est « OMNIVORE ». Je ne vais pas t’expliquer le sens du mot « Omnivore » mais je t’assure que, en plus de son alimentation classique, il ne néglige pas, à l’occasion, une tranche de pain sec. Il ne devrait pas parce que ce n’est pas écrit ? Peut-être ne lit-il pas Wikipédia 😉
          Je sais donc que, depuis que mes haies donnent l’abri aux nids des merles, la population des escargots et limaces a fortement diminué dans mon potager…
          Quant aux poules dont tu dis que ce n’est pas une bonne idée de les laisser courir dans le potager parce qu’elles grattent, je dis qu’il faut les laisser gratter, ça économise le travail de la grelinette. Et, en même temps, elles mangent les limaces.
          Que signifie Cg?

          • Cg dit :

            Même si mes sources ne sont pas Wikipédia, cela n’a aucune importance : tu as de la chance que tes merles se nourrissent de limaces.
            Quant aux bienfaits des poules dans un jardin, je t’invite à en faire l’expérience.

    • Danièle dit :

      J’ai au moins un hérisson dans mon petit jardin, depuis 25 ans, des grenouilles dans une petite mare, bcp de merles autrefois ,moins maintenant car chassés par les pies, mais j’ai bcp, bcp de limaces !
      Que faire pour éloigner les pies ? J’ai déjà détruit un nid, mais il y en a bcp dans le voisinage et j’entends de moins en moins souvent les merles chanter

  23. SUBRA Jacques dit :

    Bonjour Yvon et Cg
    Je lis votre conversation au sujet des merles que j’ai en grande quantité chez moi, et j’ai observé ceci: les merles mangent effectivement les petites limaces et escargots mais ils recherchent surtout leurs oeufs , les vers, les insectes et pour cela remuent avec leur bec des quantités impressionnante de matière, surtout le BRF. Ils ont réussi à arracher des bulbes d’échalotes et d’oignons qui avaient pris racines et aussi les petits pois!!! Pour autant je ne les chasse pas mais protège par du grillage ou des branches les semis sensibles. Quant aux poules, leur parc est mitoyen du jardin, il arrive quelquefois que l’une d’elle s’échappe et si je ne m’en aperçoit pas assez tôt je ne vous dis pas le chantier!!! Poules et jardin ne font pas bon ménage! Les hérissons sont aussi de bon auxiliaires, pour les inciter à rester, des tas de branches ou des souches creuses pour s’abriter leurs conviennent. Les serpents aussi (couleuvres et vipères) ne dédaignent pas les mollusques, mais mon épouse a la phobie des serpent, si j’en trouve un je le transporte assez loin dans la nature. Les haies abritent aussi des carabes qui sont friands de mollusques.

    • yvon dit :

      Bonjour Jacques et Cg,
      Mais c’est bien sûr qu’en plus de se nourrir de ce qui a été dit précédemment, les merles n’hésitent pas à taper dans les jeunes pousses toutes fraîches. D’ailleurs, ils ne sont pas les seuls, les pigeons ne se gênent pas, eux non plus. Alors, comme le dit Jacques, il faut protéger les jeunes semis. Je trouve que le grillage est préférable aux filets car ces derniers sont souvent mortels pour ces gentils oiseaux.
      Mais ils aiment aussi la piéride du chou et d’autres papillons ; je les soupçonne d’aimer aussi les carpocapses quand vient la saison. Ce qui les rend bien utiles. Et ils sont chez eux avant d’être chez moi…
      Quant aux poules, j’en fais l’expérience depuis plusieurs années car je leur laisse libre accès au potager, ainsi qu’aux oies, mais seulement l’hiver. Elles se régalent tout autant et font moins de dégâts qu’en été mais alors le potager leur est interdit.
      J’ai aussi des hérissons (il y a quelques années j’en ai sauvé un de la noyade. Il était tombé dans un puisard et j’ai failli le rejoindre en voulant le sauver) mais pas de serpent, à ma connaissance ils ne poussent pas dans le Nord.
      Bonne année et bon potager, s’il n’est pas trop tard pour les souhaits.
      Yvon.

    • Ludo dit :

      Juste un petit message pour vous signaler que les grives sont très friandes de mollusques, notamment des escargots dont elles cassent la coquille à l’aide de petits cailloux!

  24. Laurette dit :

    Ah, ça fait du bien du vous lire tous… Je me sens moins seule, cernée par les limaces et le chiendent !
    En fait, en 2013, je n’ai pas eu d’invasion de gastéropodes comme certaines autres années où je sortais chaque soir une paire de ciseaux à la main pour en occire quelques dizaines. Des pièges à bière pour contenir la population et quelques récoltes manuelles ont suffi. Mon potager est entouré de vieux rondins sous lesquels je retrouve des carabes, des vers luisants, des crapauds… tout ce petit monde doit participer à l’effort de guerre, je suppose.
    J’ai bien des poules mais ne les laisse pas aller dans le potager où elles saccagent tout. Et puis ces dames ne mangent pas les limaces que je leur donne (aucune variété !).
    Le chiendent est omniprésent sur mon terrain. Je trouve simplement qu’il est plus facile à extirper depuis que je pratique la couverture du sol, désormais moins lourd, tassé et collant qu’avant. Quant au liseron, comme je l’écrivais sur un autre site, je me contente de le couper à la base quand il part à l’assaut de mes framboisiers et, dans les lasagnes qu’il traverse, c’est vrai, malgré l’épaisseur… là c’est carrément jubilatoire de tirer dessus et détricoter ses longues tiges/racines toute blanches. Moi, j’adoorrrre ça !

  25. Nicomko dit :

    Bonjour,
    J’ai parcouru tous ces échanges et je me sens désormais un peu moins seul… Je suis aussi un adepte de la frontale et du sécateur: ces dames sont de sortie, elles brillent et se repèrent plus facilement la nuit mais attention à mettre les cadavres à distance car ils attirent fortement les copines! Je fais quotidiennement mes 100 victimes, c’est vous dire. J’ai pourtant une grande marre à 5 m, très vivante.
    Dans l’esprit « faire avec plutôt que contre », je me suis mis sérieusement cette année à produire mes propres plants régulièrement. Je crois que sans cette méthode qui permet de prendre une bonne longueur d’avance sur les limaces , je n’aurais pas mangé beaucoup de salades. Il y a aussi les stratégies de diversion que je veux essayer depuis un moment: semer en même temps une ligne pour produire et une autre pour occuper les limaces, plus appétence pour elle, à la levée plus rapide, du type moutarde (semence engrais vert, pas chère, levée facile).
    Sans travail du sol, nous nous privons de la possibilité d’exposer les œufs de limace aux prédateurs, au vent et au soleil desséchant, et au gel de l’hiver, il faut bien le reconnaître…
    J’ai imaginé aussi faire un couloir avec double clôture tout autour du jardin, accessible à des coureurs indiens, couplé à des pièges à bière juste à l’extérieur et le long de ce couloir. Il faut juste que je me décide vraiment…
    Pour les vivaces, si on dispose de suffisamment de terrain, la solution c’est bâcher une grande surface pendant deux ans, pas moins. C’est en tout cas ce que fait un pro, producteur de semence de fleurs sauvages que j’avais croise.

  26. Jean-Michel dit :

    Bonjour à toutes et tous,
    J’habite dans le midi et malgré les fortes chaleurs j’ai aussi des gastéropodes ravageurs!! Je fournis le gite et le couvert aux oiseaux mais par chez moi je n’ai que des mésanges (huppées, bleues, charbonières) mais elles n’ont pas l’air de s’intéresser aux mollusques, je leur en ai même servi en appéritif rien, nada, nothing elles ne les touches pas alors que les vers blancs et autres ne font pas un pli! J’ai un petit bassin qui m’ammène quelques crapauds, j’ai réussi à avoir un hérisson mais après avoir mangé dans la nuit un nombre incalculable de limacons il a décidé de se barrer. Donc j’utilise la bière et les planches ou des pots retournés. Mais les jeunes semis morflent!! Pour les adventices j’ai pas trop de problème avec le chiendent ni le liseron car quand je tire dessus, la plante vient assez bien avec la racine, pour le chiendent c’est plus délicat par contre mon ennemi juré c’est la salsepareille!! Elle est indestructible, repousse dans les 2 semaines après arrachage, s’agrippe à toutes les autres plantes qu’elle étouffe, griffe l’imprudent qui n’a pas de gants, en un mot la peste bubonique des adventices, par comparaison le chiendent est un bonheur!! Heureusement pour les maraichers ils ne connaissent pas cette plaie!!

  27. Cg dit :

    Bonjour,

    à suivre, la limace léopard, une limace qui mange aussi les autres limaces …
    http://agriculture-de-conservation.com/-Frederic-Thomas-.html

  28. Benoit Sorel dit :

    Pour les limaces, on vient de m’offrir des branches de genêt fleuries, avec la notice d’utilisation suivante: les planter à la verticale tous les 2-3 métre autour des cultures à protéger. Leur odeur est répulsive, et elles sentent un peu l’urine effectivement.

    Pour ma part mes limaces ont bouloté 3/4 des plants mis en terre avant fin mars. Depuis elles ne font pas de dégât insurmontable pour les plants. Pourtant mes planches (13 x 1,2m) sont dans une prairie où il y a au moins 20/30 limaces au mètre carré. J’ai donc décidé d’arrêter de lutter contre elles – je ne leur en veux pas. Je prends un grand soin par contre à ne pas stresser les plants que je mets en terre. Je ne mets pas en terre directement après avoir passé le motoculture ou la griffe ou le trace-sillon.

    Mettez-vous dans la peau (bouah!) d’une limace. Vous adorez les plantes qui germent, elles sont délicieuses. Et où trouve-t-on naturellement de ces plantes dans la nature? Sur un coin de terre qui vient d’être mis à nu.

    J’ai essayé de planter directement dans ma prairie, en faisant juste un trou de 10x10cm pour y mettre le plant. Résultat: 100%de destruction par les limaces. Alors j’ai eu l’intuition qu’elles sont peut-être avant tout attirées par l’odeur que le sol émet.

    En plus il faut planter/semer des espèces adaptées à la saison (au printemps en ce moment: roquette, radis, fèves, pois) BIEN SUR.

    Le non travail du sol, je le fais juste avec des pommes de terre pour l’instant. Je tond, je pose la patate et je recouvre de foin (ou de tonte si c’est tout ce que j’ai sous la main). Mais même ces planches là sont paillées en hiver et arrosées de purins.

    Le paillage peut favoriser les plantes envahissantes. Ici en Normandie humide, sur terre argileuse, c’est le rhumex et les chardons. Si je paille en hiver, au printemps l’herbe ne démarre, mais les envahissantes si!

    En tout cas, ne pas travailler le sol tout en gérant les nuisibles est un objectif qui a le grand mérite de stimuler la créativité!

  29. Philippe du 17 dit :

    Bonjour Gilles

    Je viens de recouvrir mes allées de Potager carré de 10 à 12 cm de BRF sur une couche de carton. Je m’attends à avoir quelques limaces mais les carrés étant surélevés à presque 50 cm j’espère un essoufflement dans la grimpette…

    par contre, un truc auquel j’avais pas pensé du tout surtout en Charente Maritime où l’on est assez touché par ce fléau : ce sont les termites.

    Si elles participent à la décomposition du bois en général, je commence à m’inquiéter pour ma maison ossature bois et mes madriers de chêne qui sont utilisés pour les carrés. Les mycorhizes dans le BRF vont bien finir par coloniser les madriers et tout ce petit monde va attirer les termites.

    Tu penses quoi de mes craintes ? Justifiées ou non? Et il y a t il des remèdes?

    merci par avance

    Philippe

    • Bonjour Philippe,
      A vrai dire, je ne sais pas trop. Il ne me semble pas que les termites qui se nourrisse des charpentes soient les mêmes qui vivent dans les litières et le sol.
      A priori, il n’y a pas de lien entre mycorhizes et termites (à ma connaissance). Pour ce qui est du BRF, dans les expériences africaines, en effet, il attire des termites terricoles mais ce sont pas les mêmes espèces qui sont présentes chez nous…
      Donc, à surveiller, même si je doute qu’il y ait de gros risques.

  30. Cg dit :

    Jacques, Gilles

    Cette année, nous avons expérimenté 3 situations partant du principe qu’une limace qui a faim, mange :

    1 – des allées enherbées avec des herbes hautes et des bandes de culture non désherbées mais où les indésirables sont contrôlées pour ne pas prendre le dessus.

    2 – Idem parcelle 1, mais seulement les bandes de culture ne sont pas désherbées.

    3 – Bandes de culture paillées et allées sans herbe.

    Les essais ont été faits sur une surface significative (1500m2) et sur les 3 parcelles, les populations de limaces ont été ramassées régulièrement pour contrôler la pression.

    Résultats :

    Parcelle 3, nous avons été obligés d’épandre des granulés anti-limaces et malgré cela, nous avons dû faire face à des dégâts notamment sur les choux.

    Parcelle 1 : dégâts insignifiants, pas d’anti-limaces. Nous avons même vu des limaces manger tranquillement à coté des carottes et des salades. Par contre, travail accru pour le contrôle des « mauvaises herbes »

    Parcelle 2 : tout dépend du légume mais pour les choux, il a fallu mettre quelques granulés au pied de chacun.

    • djoulia dit :

      Bonjour,
      Votre expérience est très intéressante !
      Quand vous parlez d’une parcelle non désherbée mais où les adventices sont « contrôlées », qu’est ce que vous voulez dire par là ? Vous les coupes à ras au fur et à mesure ?

  31. Tomtom dit :

    Ça pourra pas être pire… Ça fait 3 ans que je me dis que la saison prochaine ne pourra pas être pire, mais le printemps 2014 ne m’offre pas un beau spectacle cultural… Néanmoins le jardin est de plus en plus vivant (6 ans de quasi respect absolu du sol avec apport de biomasse locale, en veux tu en voilà).

    Alors quoi? Le potager est une ruine, peu ou pas de légumes cultivés car impossible, des tomates et encore … Le verger lui au contraire se plait plutôt mieux du foisonnement de vie. Le potager est difficilement naturel dans un sol vivant ou en tout cas ne s’accommode pas facilement de nos désirs de précocité face à la voracité de nos chers ravageurs limaces très diversifiées !

    Pour les tomates et les courges des plants spontanés apparaissent en cette fin juin plutôt chaude, mais à la première pluie, plouf, plus rien et c’est malheureusement pareil avec beaucoup de plants spontanés, donc première leçon, il faut cultiver ce type de plants en pépinière ce qui n’est pas une mince affaire ! La seconde leçon, c’est qu’il faut endurcir les plants déjà vieux au soleil et aux limaces et donc les mettre au contact du jardin brulant et vorace et jongler pour ne pas atteindre un point de non retour. Et enfin la 3ième leçon (il en faut toujours 3 😉 c’est qu’il faut être patient et garder ses plants à l’abri sur une table ombragé jusqu’au jour J, je dirais pas avant juin là où la végétation est la plus abondante après une période chaude et humide et au devant d’une période de sècheresse idéalement.

    Mais quid des limaces dans tout ça ! Eh bien rien de spécial, sauf qu’il faut bien dégager les matières sèches du sol pendant les premières semaines de plantations (4ième leçon pour éviter trop de refuge à limace de proximité tout en permettant un meilleur réchauffement de la terre) tout en disposant un peu partout autour des matières fraîches disponibles avec un peu de compost (5ième leçon et régulièrement si possible) comme la bourrache, la consoude, les orties et tout ce qui est exubérant et gorgé d’eau afin de détourner l’attention des limaces en attendant l’enracinement salvateur de nos chers plants. En guise de 6ième leçon, j’arrose plutôt le matin et par beau temps les jeunes plants maximum 2-3 fois par semaine et uniquement en cas de sècheresse prolongé (j’arrose copieusement à la plantation afin d’arroser le moins possible après).

    Vous aurez compris que le but ici est d’attendre que le climat soit très favorable à une reprise rapide des plants (courges/courgettes/tomates/Tournesol/…), qu’une période de sécheresse éloigne les limaces dont le gite est écarté tout en leur apportant un couvert frais et abondant (recouvert d’un peu de terre et composte par exemple) en limitant au maximum les apports d’eau après la plantation afin de ne pas trop les attirer… Et ça marche avec de très bons résultats…

    Sacrés limaces !

  32. cottet pierre dit :

    les limaces en sol vivant sont difficiles a gérer ; au printemps je remplace le hérisson tous les matins et j’ai acheté chez magellan des collerettes anti-limaces . ce n’est pas efficace a 100 pour 100% malheureusement .j’ai 200 m2 de cultiver je peux me permettre de ramasser les limaces. il faut une bonne heure tout de même et se lever de bonne heure .

  33. l'gevingey dit :

    Je me faisais une réflexion…
    C’est ce que nous cultivons qui attire les limaces, question d’équilibre nourriture/proie. Et plus on cultive (dans le temps) et plus la population de limace croit. Un effet cumulatif.
    Je ne vois d’ailleurs pas la même densité où que ce soit autours du potager.
    Pourquoi ne pas faire deux potagers avec des vivaces dans chaque certes, mais aussi des annuelles (tellement appétentes) dans l’un, des engrais verts dans l’autre et intervertir tout les ans?
    Outre un repos relatif et amendement en alternance, une réduction de la pression irait de paire, non?

  34. Patrickaude dit :

    bonjour a tous
    je viens de récupérer un jardin de 600m carré, qui était géré en traditionnel (herbicides, engrais, anti limaces chimique ect) je ne suis motivé que par les méthodes bio, non travail du sol, brf etc………….je débute seulement, mais je suis déjà inquiet sur 3 domaines, mildiou, insectes et LIMACES
    vos commentaires me confortent dans ma crainte, mais je continue, je vais tout expérimenter dont les canards, je reviendrai vous faire un commentaire plus tard, promis
    en attendant, merci à vous tous de vos partages

  35. Emmanuel dit :

    Bonjour

    Est ce que l’emploi de nematodes peut être une bonne solution pour lutter contre les limaces ?

    Merci

  36. Cyndie Moreau dit :

    Bonjour,
    Novice au potager, j ai démarré deux petits carrés. Jusque là mon jardin a toujours était un paradis pour les escargots. Je me demande s il est possible de remplacer la coquille d œuf brisée autour des salades par de la coquille d escargot? Cela mettrait à profit les nombreuses coquilles vides accumulées sous les massifs. Chassez le « mal » par le « mal » 🙂
    J ai beau chercher je n’en trouve pas la réponse. Désolée si cette question fait écho à d autres déjà posées.
    Dans tous les cas, merci pour le partage de vos précieuses connaissances, il y a tant à apprendre quand on débute!

    • Gilles Domenech dit :

      Bonjour Cyndie,
      Je n’ai jamais testé cela, donc ne pourrais vous répondre, mais je pense que toutes façon le mieux est vous fassiez vos essais et reveniez nous dire si cela a été concluant.
      Cela dit il risque de vous falloir beaucoup de coquilles d’escragot à broyer pour en mettre au pied de toutes vos salades…

      • Cyndie dit :

        Merci beaucoup pour votre réponse. Je vais donc essayer et je partagerai les résultats de l expérience. Il y a peut être l équivalent de 20 ans de coquilles dans notre jardin, de quoi faire mes petits carrés pour sûr!

  37. Marie dit :

    Je me demandais, les mollusques ne mangent que la verdure ?
    Est-ce que parfois ils peuvent s’attaquer aux racines ?
    Merci pour votre retour

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