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Que signifie Jardiner « Sol vivant » ? En fait je vous en fait la confidence, c’est une expression que j’ai inventée. J’aurai pu appeler ce blog jardin « sans travail du sol » mais ça me plaisait pas de définir par la négative un thème aussi passionnant.

août 2011 : cette planche a été préparée à partir du mois de février de la même année sans aucun travail du sol !

Pourquoi donc vouloir supprimer le travail du sol ? C’est quand même bien connu qu’il est IMPOSSIBLE de cultiver un jardin sans bêcher, passer le motoculteur, biner… Qu’est ce que je vais donc vous dire ? Que c’est affirmation séculaire est fausse ? Eh bien oui, c’est ce que je vous affirme. Je vous l’accorde cela demande une certaine technicité et pas mal d’essai, parfois d’échec, avant de trouver un système qui fonctionne sur chaque sol, chaque culture, mais c’est possible ! Non seulement c’est possible, mais en plus cela permet de mieux gérer la fertilisation, l’irrigation, la santé des plantes, la qualité du sol…

Pour mieux comprendre cela, imaginez que 90% de la vie souterraine est dans les 10 premiers centimètres du sol ! Il apparaît alors clair que tout travail, même peu profond la perturbe profondément. Or qui mieux que les vers de terre travaillent le sol en creusant tout un réseau de galeries qui structurent et aèrent jour après jour, nuit après nuit la terre que nous cultivons ? Qui, mieux que les champignons mycorhiziens aident les plantes à se nourrir en utilisant le plus efficacement possible les ressources en eau et nutriments qui lui sont difficiles d’accès ? Qui, mieux que les animaux du sol peut recycler les matières organiques pour créer une fumure idéale pour nourrir nos cultures ? Qui mieux que les légumineuses et les bactéries qu’elles abritent dans leurs racines sait fixer l’azote de l’air pour l’amener dans le sol ?

Vous l’aurez compris, je propose de remplacer le travail de l’outil par celui des organismes du sol. Je vous invite donc à commencer par découvrir cette vie foisonnante qui s’exprime discrètement sous nos pieds…

Découvrons la vie du sol

« On estime actuellement que la faune du sol représente plus de 80 % de la biodiversité animale. Ses plus célèbres représentants, les vers de terre, sont la première biomasse animale terrestre :  on en compte en moyenne une tonne à l’hectare en masse fraîche ! » (Aline Deprince, 2003)

Préserver ce milieu de vie extrêmement riche apparaît donc comme comme un enjeu à la fois agronomique et écologique majeur !

pédofaune et pédoflore : un diplopode (mille pattes) au milieu de fructifications de champignons. © Ph. Lebeaux http://www.lafaunedusol.com

De quoi s’agit-il ? La organismes vivant du sol sont très diversifiés et sont classés en deux grandes catégories : la pédoflore et la pédofaune.

La pédoflore contient toutes sortes de micro-organismes :  bactéries, algues, myxomycètes et bien sûr champignons. Bien qu’étant pour la plupart microscopiques, ces organismes, bactéries et champignons en tête, jouent un rôle majeur dans le fonctionnement des écosystèmes terrestres. Parmi ces rôles, nous pouvons recenser la décomposition des matières organiques, la stabilisation de la structure du sol, la mise à disposition de nutriments pour les végétaux et en particulier d’azote et de phosphore à travers des relations souvent symbiotiques avec les plantes.

La pédofaune est quant à elle composé d’animaux et protozoaires (amibes, flagellés, ciliés, ces organismes n’étant pas des animaux devraient logiquement être classés dans la pédoflore, mais l’usage est tenace chez les pédologues…).

Les plus petits d’entre eux, protozoaires et nématodes (vers microscopiques), ont, à l’instar de la pédoflore un impact majeur sur le cyclage des nutriments.

La pédofaune renferme également des animaux de toutes dimensions depuis les minuscules acariens jusqu’aux vers de terres et aux taupes. Ces animaux ont des régimes alimentaires très variés et jouent aussi un rôle majeur dans la transformation des MO et la structuration du sol, c’est grâce à ce dernier rôle que l’on peut se permettre de cultiver sans travailler le sol !

Afin de faire faire connaissance plus en détail avec la vie du sol, je vous recommande la première partie du livre de Lowenfield et Lewis « Collaborer avec les bactéries et autres micro-organismes du sol » et « le sol vivant » de Gobat, Aragno et Matthey (une bible, mais d’un niveau sensiblement plus élevé que le précédent).

Comment favoriser ce vivant ?

De nombreuses pratiques permettent de favoriser la vie du sol, mais ces pratiques seraient vaines si l’écosystème qu’est votre jardin subit certaines agression.

Ces agressions sont de deux types : mécaniques et chimiques, autrement dit le travail du sol et les pesticides.

Je vous invite à réduire le premier à son strict nécessaire afin qu’il soit le plus rare possible, le plus superficiel possible et idéalement en privilégiant les outils à dents.

Quant aux pesticides, je vous invite à proscrire tout insecticide (y compris ceux autorisés en bio) et tout hélicide (le ferramol mis à part car il préserve les prédateurs des limaces).

Donc pesticides (naturels et de synthèse) laissés sur les rayons des jardineries, outils de travail du sol remisés, voire revendus, il nous reste à définir les pratiques compatibles avec un sol vivant. Ces pratiques sont nombreuses et je vais ici focaliser sur celles que j’utilise et qui sont basées sur un minimum d’interventions.

De nombreux jardinier qui sont également sensibles au maintient d’un sol grouillant de vie ont tendance à aller vers des modes de cultures nécessitant beaucoup plus de travail, surtout lors de la mise en place, comme des cultures sur buttes, ados, carrés. Je vous invite à découvrir à travers certains blogs, comme celui de Loïc Vauclin, ou des ouvrages comme « Le jardin naturel » de Jean Marie Lespinasse.

Ma proposition est de démarrer un potager, autant que faire se peut, sans aucun travail du sol à partir de mulch, je rejoins ainsi en grande partie les pratiques que préconise Dominique Soltner dans son « guide du nouveau jardinage ».

Le pois fourrager peut être aussi bien une culture qu’un couvert hivernal

En revanche il me semble que de telles pratiques sont surtout pertinentes lors de la première mise en culture, ensuite, le plus pertinent est de faire se succéder le plus intensivement possible les cultures ou les couverts végétaux sur chaque planche du jardin. Cela amène le jardinier à cultiver un potager en toutes saisons, ce qui permet d’améliorer le sol avec toutes les plantes qui y poussent, de maximiser les flux d’énergie qui nourrissent le sol… L’apport d’amendements organiques complète, si nécessaire les pratiques à adopter. Ces pratiques sont synthétisées dans mon article « les trois piliers de l’aggradation des sols ».

Je vous invite également à lire les conclusions des 30 ans d’expériences de Jacques Subra, sur le fait de jardiner à plat ou sur différents types de buttes.

La biodiversité favorisée par ce type de pratiques permet d’aller vers une régulation naturelle des prédateurs et des pathogènes, mais ceux-ci ne sont pas absents pour autant et lutter contre leur prolifération est encore parfois nécessaire. Pour ce faire toutes les méthodes respectueuses de l’environnement sont les bienvenues : voir par exemple les propositions de Jacques Subra pour lutter contre les limaces, ou encore l’utilisation d’extraits végétaux, comme le préconise l’auteur de « purin d’ortie et extraits végétaux ». Pour travailler en ce sens soigner l’environnement en favorisant un maximum de biodiversité, non seulement dans le sol, mais aussi à tous niveau dans le jardin aide à réguler ces problèmes. C’est ainsi que des mares, des arbres morts, éventuellement couverts de lierre, des murets de pierre sèche, les hautes herbes… sont autant de refuges pour les auxiliaires de cultures en tous genre. Gilles Leblais, dans son ouvrage « mon jardin paradis » propose un véritable guide pour aider le jardinier à rendre son jardin le plus accueillant possible pour la faune sauvage.

Bien entendu ces pratiques sont des axes de réflexion, de recherche, de mise en pratique, et en aucun cas un ensemble de dogmes arrêtés. Cette approche s’enrichit au jour le jour de vos expériences, de vos observations, de vos idées, je vous invite à les partager à travers les commentaires de toutes les pages et tous les articles de ce blog !

163 Responses to Les bases du jardinage sol vivant

  1. Marc dit :

    Extra. J’allais éteindre l’ordi et je venais de t’envoyer un Mail privé à propos de l’arboriculture bio qui me semble bien complexe pour l’avoir essayée sans vraiment de succès.

    Oui, je vois, en parcourant vite fait, que tu reprends plein de choses de tes précédents articles. Et avec beaucoup de liens. C’est parfait. Je lirai tout cela avec attention dès demain.

    Merci Gilles !

    • chiron dit :

      Comment enfouir l’engrais vert si je je ne retourne pas le sol ?

      • Bonsoir Chiron,
        Justement, on ne l’enfoui pas !
        Voir ici pour les divers techniques de destruction du couvert : https://jardinonssolvivant.fr/la-destruction-des-couverts-vegetaux/

      • JACQUET .JOEL dit :

        C est effectivement totalement contre productif d enfouir l engrais vert

        • Seb dit :

          A noter aussi qu’il est impératif de laisser monter son engrais vert au stade fleur minimum avant la fauche le mieux c’est lorsque les graines commencent à se former. Si l’engrais vert est fauché trop tôt avec les étude et le recul on sait aujourd’hui que la dégradation de celui-ci tapera dans les stock d’azote du sol, alors que nous souhaitons au contraire l enrichir en azote, alors pk ce stade ou les graines commence à se former ? Tout simplement car c’est a ce moment que le rapport carbonne azote de la plante est equilibré.

          • Gilles Domenech dit :

            Je suis assez d’accord avec le fait de laisser l’interculture jusqu’au stade floraison au moins et sur le fait que son C/N est équilibré à ce moment là. Par contre le C/N augmente tout au long du cycle végétatif. Il est donc plus bas si on détruit avant floraison et plus haut si détruit après.

  2. victotj dit :

    Très bien ton article. Je souscris a toutes tes idées.
    J’ai cependant tout essaye pour lutter contre les limaces, rien ne marche.
    En désespoir de cause j’ai recherché la phytotoxicite du metaldehyde . Je n’ai rien trouvé d’alarmant.
    Au risque d’être iconoclaste, je vais continuer a utiliser du tue limace sauf si on me démontre que c’est nuisible aux michorizes par exemple.

    • Gilles Domenech dit :

      Vis à vis des mycorhizes, le metaldehyde est inoffensif, il est par contre mortel pour les crapaud, merles, carabes, hérissons et autres animaux susceptibles de manger des limaces qui viennent d’ingérer le poison.
      le ferramol n’a-t-il rien donné chez toi ? Et le marc de café ou les barrières de pouzzolane ?

    • bernard désamoré dit :

      bonsoir

      le meilleur moyen et le moins cher contre les limaces sont des planches posées le long des cultures sensibles aux attaques de limaces;
      Le jour , les limaces se réfugient sous les planches qu’il suffit de retourner pour les détruire à la main;
      Coût = zéro
      pollution = zéro

      • Le papet dit :

        Je dispose des planches et des tuiles près du potager et je fais un tas avec les légumes fanés les épluchures, bref un banquet pour limaces. Je ramasse régulièrement ces gourmandes et je vais les tuer un peu plus loin.

        • Milene dit :

          Juste pour rajouter mon grain de sel : en biodynamie il est dit que les limaces apportent au terrain de la silice…je sais qu’en agriculture agro-écologique et en biologique, il est laissé une place de choix au duo Azote-Carbone. Il n est pas trop fait mention de la silice. En revanche, je sais que que steiner faisait grand cas de la silice (préparation de corne de silice) en plus du carbone (préparation de bouse de corne). Soit dit en passant, la terra préta est un mélange de charbon (carbone) avec des pots de terre cuite (silice) et les travaux de Hamaker et de weaver on également mis le compost (carbone) mais aussi la poudre de roche de glacier (silice) en grande ponte pour le retour à une terre fertile. Et juste, dernière observation : une des grandes préparations en biodynamie pour lutter contre l’exces d’humidité générale est un préparat à base de prêle (plante que l’on sait riche en silice !). bref, je me dis qu’il y a des choses à creuser…je suis preneuse de tout avis et retour d’expérience sur la question ! 🙂

          • SYMBRAGOS GEORGIO dit :

            J’ai trouvé votre réponse pertinente, enfin quoi, combien même la silice, les limaces c’est aussi du vivant qui ne demande qu’à rendre service à notre dame terre.

          • Denis LEMARIÉ dit :

            Mettre des orties fauchées, il me semble que leurs « piquants » sont constitués de silice…

        • Manon Sanchez dit :

          Les poulessedelecteront decefestfestin!!!

        • genevieve.alexandre dit :

          on peut aussi récolter ces limaces et les porter dans un bois où il parait qu’elles sont très utiles pour transformer le vieux bois en compost.

      • nadia dit :

        Une expérience à ne pas refaire : j’ai voulu protéger du froid les pieds de plantations avec des coques de cacahuètes. A ma grande surprise, les limaces ont trouvé leur creux tout à confortables et s’ y sont indtallées. Je n’y avais pas pensé,

        Nadia (Bruxelles)

      • nolot dit :

        Tu donnes les limaces a tes poules apres… elles se battent pour en trouver une !! 🙂

        • raphael dit :

          Pour les limaces, plutôt que les poules, Carol Deppe, (auteur de « the resilient gardener »), fait appel aux canards. Les laisser folâtrer autour des plantations (mais pas dedans) fait des merveilles. D’autant que les limaces adorent les déjections de canard… qui adorent les limaces 😉

      • joel dit :

        Bonjour la pratique des planche ok,inutile de détruire il faut juste déposer un peu plus loin que le potager comme ça tous le monde est satisfait!

    • toto dit :

      elles raffolent de la bière jusqu a en mourir, en assiette, sinon une planche ou elles se planqueront la nuit: au matin: recolte!!!

    • floch dit :

      J’ai lu récemment (mais pas essayé) que pour lutter contre la prolifération des limaces que le marc de café est très efficace et qu’ il agirait aussi contre les fourmis!

      • EVELYNE ROMAZINI dit :

        Cela fait 2 ans que mes artichauts sont envahis de pucerons noirs et donc de limaces j’ai une machine à café broyeuse de grains donc je récupère beaucoup de marc, j’en ai mis autour des artichauts mais les fourmis semblent ne pas avoir peur de cela

    • Jacquemin dit :

      pour les limaces; j’ai mis des planches:( elles se cachent dessous la nuit ), il suffit de les retourner au matin, régal de mes poules, ou des oiseaux si vous n’avez pas de poule

      • martine dit :

        Nous avons trouvé une solution qui épargne notre potager et les escargots et limaces…ns avons installé des barrières faites de 1/2 tubes de cuivre..posées au sol ou cloutées sur les planches. …
        .infranchissable pour ces petites bêtes qui vont voir ailleurs. ..il faut connaître un plombier sympa qui vs refile ses chutes. ..

        • FOURNIER Morgane dit :

          Bonjour Martine
          Auriez-vous des photos de ces barrières? Je me demande si c’est un effet physique ou répulsif du cuivre…

    • Xavier dit :

      Une solution simple contre les limaces: un bon verre de bière au milieu des légumes… ces gourmandes en boivent jusqu’à s’y noyer….

    • lecoach dit :

      J’ai vu une vidéo sur les limaces, le gars disait que si l’on avait des limaces c que le sol en avait besoin et que l’on avait trois types de sol … sol avec limaces, sol avec champignons et sol sans rien donc avec des termites (pays tropicaux). Ainsi pour lutter contre les limaces il faut réellement nourrir le sol avant tout.

      • Raphaël dit :

        C’est une vidéo d’Hervé COVES – Gestion holistique des limaces
        https://www.youtube.com/watch?v=DQ3Da73IGtw

        A voir !

        • ilguimat dit :

          Je plussoie, excellente vidéo! a voir absolument! Il faut leur donner a bouffer pour qu’elles laissent la paix a nos salades! Sinon les limaces ont leur place aussi dans cette boucle vertueuse du sol vivant.J’ai donc décidé d’arrêter le ferramol. Jai remarqué qu’elle raffolait de l’oseille. Je vais donc disposer cette dernière en plante martyr.

  3. NANCY dit :

    Merci Gilles je vais lire attentivement et te tiendrai au courant

    encore merci

  4. Daniel PINOS dit :

    Une vraie mine d’OR pour un converti de fraîche date ! Merci.

  5. Yannick dit :

    Bonjour Gilles,

    Superbe page !! J’ai appris plein de choses sur la richesse des sols ; nous devenons conscients qu’il y a un plein de vie sous nos pieds, qu’il faut préserver avec les bons gestes … mais la difficulté est souvent de comprendre le rôle des différents organismes.

    Merci à toi, j’irai visiter les liens pour continuer à apprendre et comprendre un « sol vivant » (Au passage, une belle expression 🙂 )

    A très bientôt et merci
    Yannick Hirel

  6. moniqueines dit :

    merci, je suis en train de démolir un abri couvert de plastique qui en sert plus à rien et je compte bien faire de cet endroit une magnifique bordure fleurie, je compte sur ton aide et je me mets au non travail!

  7. sabine dit :

    un grand merci Gilles ! ce site est une véritable mine dont les joyaux sont les expériences des uns et des autres , sertis par cette grande générosité du partage qui permet à tous d’accéder aux joies d’un jardinage responsable !
    un vrai régal

  8. van wonterghem dit :

    Un grand merci!!! Un vrai régal…j’ai hâte de mettre tout cela en place.

  9. raymond dit :

    Salut Gilles tu as parfaitement raison d’insister sur le respect de nos sols,je dis nos sols,car le sol n’est pas universel et le mieux pour jardiner est de connaitre le sien.le jardin,moi je serais plutot comme Jacques Subra ,bien qu’ayant le potager en pente,j’ai prefere casser la pente et jardiner a plat,bien sur couvert toute l’annee,paille,foin,brf,composts a tour de bras,compostage sur place au sol,et maintenant en plus jus de compost aere,je reserve les carres un peu lasagnes(de cheval) pour le jardin d’agrement,pour les dahlias,bulbes tulipes,jacynthes et autres,tout ce qui est d’une saison et non consommable ces carres sont super riches ,un fois les plantes demarrees,jus de compost aere fabrique avec lombricompost,que j’utilise aussi en pulverisation foliaire,il faut tout essayer c’est enrichissant.trop de magazine de jardinage pronent encore le bechage,le motoculteur,certainement les marques qui paient leurs pubs

  10. yvonne dit :

    Bonjour Gilles et merci pour toutes ces infos. Pour le moment, le jardinage me démange…. mais le sol est super gelé… j’attends avec impatience l’arrivée du dégel: en tant qu’enseignante et belge, je suis en vacances…. alors, je feuillette le catalogue « semaille », je pense à tout ce que je vais mettre dans mon jardin cette année: du cornouiller malus (pour faire un petit alcool maison), aux légumes et fruits….

  11. Bonjour Gilles,

    Parfait résumé de ce que je cherche à écrire depuis quelques temps. Je suit depuis le début ton blog mine d’info et de bon sens.

    Dans l’association ARBRACOOP où je suis chargé de développement nous avons un programme d’action nommé « Un sol vivant pour nos enfants » où nous souhaitons mettre en place une opération « 100 jardins sans bécher » pour sensibiliser le grand public à une pratique plus respectueuse du sol (du jardin jusqu’aux champs). L’objectif est de proposer à des jardiniers volontaires (particuliers, maraîchers, gestionnaires de parcs publics, agriculteurs) d’essayer de cultiver sans travail du sol sur une partie de leur culture pour leur permettre de se rendre compte par eux même de l’effet d’amélioration sur la structure et la vie de leur sol, une sorte d’expérimentation participative.

    Puis-je utiliser ton texte (en citant la source bien sûr) pour expliquer le pourquoi de notre démarche, c’est déjà si bien écrit?

    Encore merci et bravo pour toute cette diffusion de savoir à travers ton travail.

  12. Cyril dit :

    C’est un article très utile et qui finalement constitue un joli sommaire d’une base de données d’articles intéressante.
    Je profite de cet article pour te féliciter pour tes articles à caractère technique / scientifique, c’est ce que je recherche.

  13. Sylvaine dit :

    Merci Gilles de réunir toutes tes ressources en un seul article. Tu me donnes ici l’occasion de lire les expériences de Jacques Subra. Gilles Leblais, je ne connaissais pas. C’est passionnant, encore plein de choses à découvrir et partager ! Merci !
    Sylvaine.

  14. Arnold dit :

    Merci Gilles, je vais découvrir avec plaisir tous ces liens.
    Je suis novice et vais seulement tenter de cultiver de cette
    façon dès le printemps.

    Arnold

  15. Abdenour Rezzouk dit :

    Bonjour,
    Je lis souvent les infos présentées sur ce site, c’est très riche et généreux de la part de tous les intervenants. cet article m’a fait réagir car il est pédagogique et contient beaucoup de liens intéressants. Tout le monde comprend qu’il y a une vie bouillonnante a quelque centimètre de la surface du sol et qu’il ne faut pas trop la perturber. Mais comment la travailler cela demande beaucoup d’expérience et d’aide de la part de ceux qui se sont frotter au problème.
    Merci pour toutes ces informations cela me servira à soigner d’une façon plus approprié mon petit jardin de 400m2 souvent imbibé d’eau. c’est en Normandie.

  16. Cathy dit :

    Merci pour ce nouvel article qui me semble être un condensé des précédents, avec de nombreux liens permettant d’étendre nos connaissances.
    J’ai emménagé l’été 2011 dans le Var avec un grand jardin mais pas de potager prévu. A l’automne 2011, j’ai fait élaguer de nombreux arbres, réduit les tailles en brf dont j’ai étendu une couche épaisse sur l’emplacement, recouvert d’herbes, que je dédiais à un futur potager.
    Au printemps suivant j’ai semé dans ce brf décomposé en partie des haricots, radis et planté des plants de tomates, courgettes, poivrons et aubergines.
    Seuls les radis et tomates ont bien poussé.
    Mais je ne désespère pas: j’ai recouvert à nouveau mon potager de brf et attend le printemps avec impatience.
    Merci encore pour tous tes conseils.

    • Gilles Domenech dit :

      En effet cette page est une synthèse de ce qui a été écris au cours des 2 premières années d’articles de ce blog, sa mission est d’aiguiller les lecteurs pour qu’ils retrouvent facilement les articles dans lesquels ces bases sont détaillées.

  17. meunier dit :

    Grand Merci Gilles D.

    Etais à surveiller mon petit-fils dans le jardin lorsque je me suis dit : Ai tout sous les yeux pour commencer !des tas partout de végétaux coupés ressemblant à un paillis, des feuilles mortes.
    Je viens de prendre la fourche et les nouvelles habitudes vont se prendre peu à peu. Le mulch quoi ! Je fais un coin comme celà « sol vivant », un coin avec 2 carrés et le reste à l’ancienne ! Je vais imprimer l’article bien fait mais depuis le temps que…C’est parti ! Sentiments amicaux et bon courage à tous ! Geneviève

  18. meunier dit :

    merci !
    En plus ai un jardin sans outils mécaniques sauf tondeuse et surtout sans produits chimiques depuis 10 ans !
    A + !

  19. DANISNOP dit :

    Je suis en année de transition . Une preuve de mon bon choix : une taupe est arrivée pour m’aider à aérer le sol dans une planche de fraisiers ! Beau travail !

  20. baigana dit :

    bonjour GILLES
    Je reviens encore pour vous demander par rapport à vos expériences sur le sol,surtout en AFRIQUE dans le sahel et plus particulièrement dans la zone désertique comme le Tchad où les sols sont semi-arides dont quels types des potagers doivent mettre en place? si non j’ai beaucoup travailler sur les laitues et les piments où la demande est beaucoup souhaitée à N’Djamena malgré tout mon travail, j’ai été victimes de risques de dégradations des sols où j’ai abandonné mon travail des potagers pour suivre une formation actuelle à l’université Yaoundé’ 1 au Cameroun.Est ce que vous envisagerez un jour de nous rejoindre à N’Djamena pour mettre en place une filière jardinonssolvivant dans les périurbaines pour qu’on bénéficie des formations et se relancer dans la vie active malgré que nous n’avons pas des partenaires financiers et nos moyens limités. Merci et merci vous;j’attends vos éclaircissements et les orientations.

    • Gilles Domenech dit :

      Bonjour Baigana,
      Ce serait avec plaisir que je participerai à vos projets. il m’est pour le moment impossible de travailler bénévolement sur un tel projet (moi aussi, je dois d’abord penser à nourrir ma famille 😉 ). Si vous souhaitez monter un projet précis et que nous trouvions un financement, je suis prêt à regarder cela avec vous.

  21. JY dit :

    des articles très intéressants, mais que c’est fastidieux à expliquer à ceux qui sont pour des jardins « propres », au cordeau,…
    Mon souci est la taille de mon jardin : 50 m2 dont 10 à retirer pour abri et plots en ciments
    C’est en ville …… Où trouver de la biomasse , avant que mon jardin puisse la produire ??
    sol sableux (inerte) sur couche de bitume à 60 cm !!!! J’ai déjà ensemencé avec qq lombrics et vers de composts, et 10 L de terre prise dans un bois de feuillus…… et 10 L aussi de brf
    Pas facile quand on n’est pas Dans la campagne …..
    Mais j’adhère totalement à la philosophie et l’esprit de ces articles ! Merci.

    • Dans ton cas, je vois deux possibilités:
      – les déchets verts, eh oui, c’est en ville qu’on en trouve le plus ! Récupère dans le voisinage tontes, feuilles, tailles… que tes voisins envisagent de jeter !
      – Produire de la biomasse avec tes cultures en implantant des végétaux qui produisent beaucoup de résidus : maïs, doux, artichauts, tournesols, amarantes… La restitution des résidus de ces cultures sera bénéfique à ton sol !

      • JY dit :

        Merci Gilles d’avoir répondu ….mais je suis entourée d’immeubles … rien à glaner … En bord du Gardon de l’armoise … mais que vaut-elle pour le sol ? Qq’un a-t-il une idée là-dessus ? je vais mettre des amarantes et des tournesols Merci

        • Gilles Domenech dit :

          armoise ou ambroisie 😉 !
          Dans tous les cas, ne te pose pas trop de question : toute biomasse disponible est à valoriser. Personnellement, je n’hésite pas à utiliser l’ambroisie, le chénopode et les fougères qui poussent en abondance autour de mon jardin !

  22. JY dit :

    Merci Gilles d’avoir réondu ….m

  23. menaitreau evelyne dit :

    Merci pour votre page. Je vous lis tous les jours, j’en rêve la nuit… (de mon potager). J’ai tout à faire, à commencer par convaincre mon époux très enclin à garder les habitudes… C’est pas facile car il y a beaucoup de choses à apprendre, à décoder parfois, tout se mélange dans mon esprit quelques fois, mais ça va aller, on va commencer doucement. Nous sommes dans la drôme des collines depuis 1 an. Mon potager est grand (400m2), je pense utiliser réellement la moitié cette année. De plus il est plein de courtilières… affreux. J’ai « semé » des Nématodes l’année dernière, je refais cette année, par contre je ne sais pas d’abord si cela va marcher, et si il n’y a pas de conséquences néfaste pour d’autres…
    Bref encore merci. Cordialement.

  24. Elmo dit :

    Bonjour,

    Merci pour toutes ces informations. Je me lance pour la première fois cette année dans la création d’un potager, et votre approche me plaît beaucoup. J’habite au Québec, et ici, la neige vient à peine de fondre. J’ai délimité mon terrain, mais je n’ai pas préparé le sol à l’automne dernier, je n’ai donc mis ni cartons, ni composte…ni rien du tout. Est-ce envisageable de commencer cette année, à partir de mon bout de terrain, qui a actuellement de l’herbe dessus? Si oui, comment dois-je procéder? De plus, je soupçonne qu’il n’y ait pas assez de terre en dessous, car mon terrain est parfois rocheux. Que me conseillez-vous pour pouvoir planter ce mois de mai? Merci d’avance.

    • Oui, tu peux commencer maintenant, mais tu ne pourras pas attendre que la végétation soit décomposée dessous pour planter. Si ton terrain est vraiment rocheux, évites pour le moment les légumes racines, après tu verras bien avec l’expérience ce qui vient bien chez toi !

  25. Lorena dit :

    Bonjour Gilles,
    Je vous ai écouté attentivement le 4 dec dernier… et depuis ça cogite. Je fait un très grand jardin car je nourri quelques 35 familles. Pour l’instant je travaille le sol mais cette année je veux mettre en place une parcelle essaie. Il s’agirait de pouvoir cultiver sur une prairie, ma parcelle s’essaie ferai 200m². Vu les contraintes climatiques de cette année je n’ai pas pu couvrir le sol avant. Je me suis munie de mulch (10 tonnes) issu de l’aire de compostage de ma communauté de commune (sud toulouse). Je comptais couvrir ces 200m² avec. Mais ma question est la suivante: quel comportement aurait le chiendent, très présent sur ma prairie? prendra-t-il le dessus sur les courges que je compte y semer? Etant donné que je ne peut pas trop louper cette culture je voudrais savoir quels risques je prends. Vaut-il mieux essayer d’installer une autre espèce?Choux, poireaux? j’ai pensé aux courges car dans peu de temps elles auraient une bonne couverture au sol.
    Merci de me donner une petite lumière!

    • Les courges sont effectivement une bonne solution, il est aussi envisageable d’implanter des tomates; des aubergines ou autres plantes à repiquer en mai-juin et qui présente un important développement.
      Pour le chiendent, toutefois, ne rêvons pas, le mulch ne va pas l’éradiquer, mais il le retardera fortement, tes plantes à fort développement auront ainsi le temps de prendre leur place avant qu’il ne reviennent. Ensuite, s’il te gêne vraiment tu pourra essayer des couverts de seigle à implanter en début d’automne pour le concurrencer efficacement et l’affaiblir durablement.

      • Bonjour Lorena, Bonjour Gilles, merci Lorena d’aborder ce sujet sur la gestion du chiendent et merci à toi Gilles pour l’astuce avec le seigle. Nous avons installé un jardin de buttes sur 1500m² de prairie, un autre de carrés/rectangles sur 400m² de pelouse d’agrément. La plus grande partie de notre temps est consacrée à la gestion de l’enherbement par mulching dans les allées et le long des bordures.

        Lorena, vous écrivez « Je fait un très grand jardin car je nourri quelques 35 familles. » Pouvez-vous nous en dire plus ou peut-être échanger nos contacts ? Nous avons en tout un potentiel de 3500m² dans lequel nous souhaitons y créer un jardin forêt, pour assurer notre autonomie vivrière et un petit revenu issu de la vente des surplus de production. Nous avons besoin de nous nourrir d’expérience comme la vôtre pour mieux nous projeter. MERCI et à très bientôt !

  26. Lorena dit :

    Merci Gilles pour ces conseils. Sylvaine c’est super votre expérience de jardin sur buttes sur prairie. ça m’intéresse beaucoup votre expérience car je suis à la recherche de nouvelles techniques plus auto suffisantes. Il serait sympa d’en parler de vos résultats! Dans quel coin êtes vous installé?
    De mon coté je peux effectivement vous parler de ma petite expérience. Il s’agit d’une reconversion professionnelle. Je me suis formé dans les champs dans une ferme qui fait du maraichage et de l’arboriculture dans le 82. Une grosse structure qui m’a fait découvrir la paysannerie. J’ai donc commencé à mon compte en calquant leurs méthodes de production, à savoir travail du sol, paillage plastique ou semblable pour contrôler la pousse des adventices principalement, rotations courtes car vente directe via une AMAP.
    Je me donne le temps de m’installer sur mon nouveau foncier acheté en 2012 mais recherche d’autres méthodes plus respectueuses et plus logiques écologiquement et humainement parlant.
    2011 installée sur 2500m². Utilisant un calendrier de production bien défini et n’ayant pas de serres de production donc cultures uniquement de plein champs: 15 paniers sur 28 semaines du 1er juin au 14 décembre puis 10 semaines en janvier et février. Actuellement je travaille sur 6000 m² et prévoit d’écouler ma production sur 40 semaines et 30 paniers hebdo.
    Je reste à votre disposition pour compléter cette petite description (lorenavanessa.saldarriaga@sfr.fr)

  27. JY dit :

    y a-t-il possibilité de surdosage en azote dans un potager bio ? plusieurs plants sont vert-clair-jaunâtre…. Je ne mets pas d’engrais , mais utilise orties et purins d’ortie, de consoude ; je mulch autant que je peux avec de tout ….

    Pour Lorenna et la gestion du chiendent, en l’absence de suffisamment de paillage, mettre des cartons dans lesquels on fait des trous pour installer les courges (et une grosse poignée de compost) Le feuillage des courges couvrira les cartons (inesthétiques)

  28. DANISNOP dit :

    Sans doute trop d’ortie,car il n’y a pas de surdosage avec la cnsoude

  29. DANISNOP dit :

    Sans doute trop d’ortie,car il n’y a pas de surdosage avec la consoude.Et puis le trop-plein d’eau qui nous vient du ciel !!!

  30. jacky dit :

    Bonjour ,enfin le soleil de retour ,Lundi j’ai ramasser presque 200 limaces ,j’avais pas mal donner aux poules ,et je me suis dit ,je vais faire un purin de limaces ,j’espère qui reviendras plus ,suis étonner on dit que les limaces n’aime pas les plants de pomme de terre en une fois 30 limaces Noire ,j’ai une fois des granullers Bio ferma………et n’est plus revus sur les feuilles de pdt. cela fait déjà 15 jours .,le plus comiques,j’ai mis des cendre de bois autour d’une plante ,et il avait deux limaces a l’intérieur ,,zut alors ! comment est t’il attéri ? pourtant elle creuse pas ??
    profitez du beau temps !!! suis a 26 km de Bruxelles dans une zone verte
    a bientôt

  31. Jacky dit :

    Bonjour ce que je fais actuellement ,je couche des feuilles de fougère à coté des salades les limaces n’aime pas en + c’est un poison ,mais les purins de fougère ,une fois arroser ,et va vite dans le sol et il pleut énormément ,dans ce cas c’est un travail inutile.
    Les demis oranges et pamplemousses sous un pot retourner ,sa marche très bien.
    bien à vous

  32. Et ben nous pour les limaces, à la grande surprise des visiteurs au jardin, nous les nourrissons ! Elles sont bien présentes au jardin mais ne nous posent aucun problème. Elles font la joie des oiseaux de plus en plus nombreux eux aussi. Avec cette méthode, en 2 années, l’équilibre a l’air d’être atteint dans notre jardin.

    Tout est paillé chez nous, allées comme espaces de culture. Un paillage que nous renouvelons très régulièrement. Lorsque nous ajoutons de jeunes plants, nous plaçons aussi de la bonne tonte de pelouse fraîche ou herbes fraîchement coupées au dessus des lieux de vie des limaces que nous avons au préalable repérés (les coins les plus humides autour des planches évidemment). Cela donne aux jeunes plants le temps de s’implanter, de se renforcer et de ne plus attirer les limaces. Car nous sommes aussi convaincus qu’elles sont les éboueurs du jardin et qu’elles sont attirées par les plantes en souffrance. Dans cette logique, elles seraient alors plus attirées par une herbe fraîchement coupée, qu’un jeune plant en train de prendre racine. Et puis, avec de l’herbe bien fraîche sur sa tête, croyez-vous qu’elle ira chercher plus loin ?

    A tout bientôt !

  33. Lavagne Denise dit :

    Bonjour …N’ayant pas de mulch , mais du compost semi- fait, puis-je l’utiliser pour recouvrir un sol sec et argileux qui ne reçoit pas souvent la pluie ? ( Je suis en Languedoc et mon coin de jardin n’ a que des plantes adaptées : estragon , thym, origan, rosiers…)

    • Ce n’est pas l’idéal… Le compost risque de sécher et n’avoir plus guère d’effet, en particulier il perdra son effet inoculum de micro-organismes par ce dessèchement. Tu peux utiliser ce compost en surface mais de préférence sous une couche de mulch justement… Sans cela, il vaudra mieux l’enfouir légèrement.
      En attendant d’avoir une véritable source de matières abondantes à mulcher, tu peux utiliser les tailles de tes arbrisseaux directement sur le sol !

  34. Lavagne Denise dit :

    Je te remercie Gilles pour ta réponse . Je vais profiter de la pluie de cette nuit ( certes peu abondante) pour gratouiller mon sol et y incorporer en surface ce semblant de compost . Je maintiendrai humide la surface en attendant de trouver assez de coupes d’arbrissaux . Heureusement la partie à traiter n’est pas énorme car mon jardin est réduit….

  35. Nila dit :

    Bonjour,

    J’ai lu quelque part qu’on pouvait couvrir le sol avec des draps en automne, en ajoutant d’autres déchets bruns ou verts, ceci pour préparer et amender le sol pour les cultures de printemps.

    Qu’en pensez-vous ? Et dans quel ordre faut-il poser les vieux tissus ?

    • Pourquoi des vieux tissus en effet, c’est une matière organique comme une autre qu’on peut utiliser un peut comme les cartons finalement.
      Mais quand même bien vérifier que ces tissus soient à 100% en matières naturelle ! S’ils contiennent du polyester ou polyamide, c’est à éviter car ces composés ne sont pas biodégradables !

  36. Tirol22 dit :

    Bonsoir,
    tout d’abord quel plaisir de venir sur un espace de discussion où la grammaire française est respectée 🙂
    je suis sur un terrain de plus de 2000 m² et j’ai voulu faire une belle partie gazonnée sur 200 m² en utilisant le motoculteur . En fait le résultat a été de réveiller les milliers de graines de moutarde, qui sont là pour 60 ans. Je compte utiliser une bonne partie de ce terrain qui ne sert à rien, sinon à passer la tondeuse ou la débroussailleuse pour à la fois potager et fleurs, étant en pré-retraite j’ai plus de temps.
    J’ hésite juste entre louer à peu de coût la petite charrue du C.E. ou alors entreprendre le carton et mulch. Ma question est : quand dois-je commencer, maintenant fin mai n’est-ce pas trop tard ?
    l’été serait-elle propice à étouffer la végétation ou au contraire elle se protège des coups de chaud ?

    • Gilles Domenech dit :

      Dans l’absolu ce n’est pas trop tard pour mettre un paillage épais (paille, foin, avec carton seulement si la matière n’est pas présente en quantité suffisante). En fait tout dépend de votre sol : tant qu’il est suffisamment meuble pour accueillir un semis, il est encore temps.
      L’été est moins propice car les plantes spontanées ne sont plus en pleine croissance et sont donc moins vulnérables que maintenant.
      Si le sol a besoin d’être structuré (argile compacte par exemple), je conseille plutôt de mettre le paillage en sortie d’hiver, mais dans ce cas, il faudra composer le réchauffement lent du sol.
      Si le sol est léger ou présente une structure déjà correcte (cas d’une prairie par exemple), je préfère de plus en plus mettre les paillage le plus tard possible pour profiter de la pousse de l’herbe au début du printemps.

  37. Tirol22 dit :

    Bonsoir,
    tout d’abord quel plaisir de venir sur un espace de discussion où la grammaire française est respectée 🙂
    je suis sur un terrain de plus de 2000 m² et j’ai voulu faire une belle partie gazonnée sur 200 m² en utilisant le motoculteur . En fait le résultat a été de réveiller les milliers de graines de moutarde, qui sont là pour 60 ans. Je compte utiliser une bonne partie de ce terrain qui ne sert à rien, sinon à passer la tondeuse ou la débroussailleuse pour à la fois potager et fleurs, étant en pré-retraite j’ai plus de temps.
    J’ hésite juste entre louer à peu de coût la petite charrue du C.E. ou alors entreprendre le carton et mulch. Ma question est : quand dois-je commencer, maintenant fin mai n’est-ce pas trop tard ?
    l’été serait-il propice à étouffer la végétation ou au contraire elle se protège des coups de chaud ?

  38. idier dit :

    Bonjour, vos solutions pour le chiendent me laisse perplexe mais pour quoi pas. Quelles solutions pour le liseron d’avance Grand MERCI.

    • Gilles Domenech dit :

      J’en ai pas, cette plante me semble bien indestructible. Alors faut faire avec et se contenter de la contrôler pour ne pas qu’elle prenne trop de place… Après tout, elle forme un bon couvre sol…

  39. […] Les bases du jardinage sol vivant. Que signifie Jardiner « Sol vivant » ? […]

  40. M.Jardin dit :

    Bonjour!
    Pour plus d’informations sur le jardinage, je me suis tombé sur votre blog!c’est très créatif
    Merci pour cette précision!

  41. […] Les bases du jardinage sol vivant. Que signifie Jardiner « Sol vivant » ? […]

  42. […] Les bases du jardinage sol vivant […]

  43. […] : les semis spontanés les légumes vivaces le repiquage de légumes semés en pots dans la serre. Les bases du jardinage sol vivant. […]

  44. […] sans frontières | L'efficacité + l'éthique. La permaculture, quelques éléments de réflexion. Les bases du jardinage sol vivant. Que signifie Jardiner « Sol vivant » […]

  45. […] Agenda permaculturefrancophone.org. L'ARCHE DE BAGOUET. Ressources documentaires permaculture. Les bases du jardinage sol vivant. Que signifie Jardiner « Sol vivant » […]

  46. Mare-Aimée dit :

    Bonjour
    j’habite en Nouvelle Calédonie, de l’autre côté de la Terre.Chez nous pas d’orties pour faire du purin, mais des feuilles de papaye, que l’on utilise aussi d’ailleurs pour soigner son foie, assez amer comme beaucoup de choses qui soignent le foie!
    Depuis longtemps je n’utilise plus le motoculteur dans mon jardin, depuis que son usage inconsidéré m’avait occasionné une tendinite assez sévère! c’était un signe! Allant souvent en Nouvelle zélande, j’y ai rapporté la technique du mulching, ma terre n’est jamais à nu (moins d’adventices, moins d’arrosage et plus de terreau et d’animaux auxilliaires qui aèrent la terre pour moi)
    J’ai ramené aussi des silos à compost mais après expérience, ici cela se décompose mieux en tas, à l’air libre sous mon manguier qui procure l’ombre, donc abandonné les silos à compost.
    Sur mon tas je mets les déchets de cuisine, le carton coupé en morceaux, les branches coupées en attendant d’en avoir assez pour broyer et faire du BRF, utilisé pour couvrir la terre autour de mes arbres ou dans mes massifs.
    j’utilise la technique des cultures associées et sème roses d’inde et capucines un peu partout, je laisse en terre les racines des légumes récoltés comme les salades par exemple et entoure mes fruitiers d’herbes aromatiques.
    Depuis cette année j’ai commencé la technique de culture sur buttes, avec l’aide de mon mari.
    Le jardin et la maison ont été achetés il y a deux ans et c’était de la pelouse partout, par dessus un sol assez ingrat et très caillouteux.
    Tout d’abord mon mari creuse un trou rectangulaire profond d’environ 80 cm avec sa micro pelle pour ne ps se casser le dos, au fond, tout ce que l’on récupère chez nous ou de chez nos voisins à la date du ramassage des déchets verts, et d’abord troncs d’arbres serrés les uns contre les autres, de préférence pas verts, dessus et entre les troncs, du BRF (broyat de branchages et de feuilles, donc azote et carbone) tassés au pied et avec la micro pelle, puis des déchets de cuisine, du fumier de poules ou de cheval, selon ce qu’on trouve, des tontes de gazon et des feuilles récupérées chez nos voisins et même les feuilles de palmier et d cocotier que nous ne broyons plus car trop fibreux, cela bloque le broyeur, mais que l’on coupe grossièrement au coupe coupe , on arrose et on recouvre de la terre retirée du trou puis on recouvre de broyat.
    Sur la première butte commencée il y a 3 mois, culture des 3 sœurs : d’abord maïs doux en haut, quand les plants ont environ 10/12 cm, semis à leur pied de haricots grimpants et plus bas courges pour couvrir le sol et pour ne pas que les sœurs s’ennuient, boutres de maniocs, taros de montagne, choux canaques, navets chinois, pommes de terre, œillets d’inde et capucines.
    Pas de travail de la terre à part le trou, pas de désherbage , pas d’engrais ni de traitement même bio, arrosage rare sauf quand il a fait très chaud et que les potirons ne sont pas contents et surtout pas sur les feuilles.
    La seule chose que je ne réussis pas ce sont les courgettes, plantées sur un tas de BRF installé depuis 2 ans et recouvert régulièrement.De fortes pluies ont certainement trop mouillé les feuilles donc développement de champignons :oïdium et courgettes qui se développent mais pourrissent sur le pied.
    Au secours qui a une recette?
    j’ai coupé seulement les feuilles blanchies par l’oïdium, coupé les courgettes atteintes et n’ai pas encore essayé le bicarbonate .
    j’attends vos commentaires, merci
    Marie-Aimée

  47. Raymond Liljeros dit :

    Bonjour. Je voudrais partager une expérience avec vous. J’ai décide de commencer un potager à Pau en 2009 et j’avais lu sur les feuilles, BRF et surtout sur les Lasagnes. J’ai crée 5 bacs, 30 mètre carré en tout. Débutant complet, je n’ai pas su broyer mes feuilles et j’ai aussi fait l’erreur fatale d’utiliser des feuilles platane, très dures ! J’ai trouvé du BRF et j’en ai eu beaucoup, trop même, contre quelque bières  Ces bacs ont été remplis donc des feuilles, BRF et tontes. Comme vous pouvez comprendre, cette année la rien n’a très bien poussé. Aujourd’hui je comprends bien pourquoi. Et comme j’étais vraiment débutant, j’ai même arrosé mes plants de tomates et bien sur, elles sont pris le mildiou à cause de mes arrosages ! 2ème année j’ai été content de quelques légumes. 3ème année j’ai commencé à avoir une belle récolte mais toujours assez difficile en ce qui concerne la levé des plantes. J’ai rajouté chaque hiver année un peu de fumier. La 4ème année, 2013, c’est la que j’ai compris que le BRF est vraiment quelque chose géniale !!! J’ai vu mes plantes de tomates, quand tout le monde se plaigne du mildiou, etc. produire des énormes quantités de tomates et des énormes plantes de tomates. Cette année j’avais un peu abandonnée les cultures même si j’ai semé des choses. Les deux artichauts ont poussé à 2.50 mètres, les framboises pareil. J’avais mis en terre deux ans plus tôt 3 framboisiers et cette année la, 2013, j’ai compté 29 tiges framboisiers, certains mesuraient 2.50 mètres de haut avec plein de fruits. Les autres légumes poussaient énormément aussi et je n’ai jamais arrosé par manque de temps surtout car nous allions déménager en 2014. Mon essai donc avec du BRF et tonte pour l’azote montre bien qu’il faut un peu de temps. Bien sur, j’avais mis trop de BRF, environ 7 cm, mais je pense qu’une confusion du BRF c’est qu’on attend des résultats toute de suite. Je vie maintenant au dessus de Gaillac, dans le TARN et j’ai la chance d’avoir ici un terrain de 1.6 hectare. Je viens de trouver une bonne source de BRF, moins de 6 cm et feuillus à 100% que je peux épandre en 12 heures après le broyage d’une épaisseur d’environ 5 cm sur 300 mètre carré pour mon futur potager. Je vais aussi utiliser le BRF entre les asperges et les artichauts comme du paillage. En mars je vais passer le tout avec mon vibroculteur. Ensuite je vais attendre deux ans, pour laisser agir. Je vous dirai plus en 2017. Sous les arbres je vais mettre d’abord du fumier composté et ensuite du BRF pour ne pas pomper trop l’azote pour les arbres l’année prochaine. J’ai hâte de voir comment mon sol pauvre en NPK, calcium, etc. un peu acide, s’améliorera. Le BRF marche, il faut juste un peu de patience je pense. Et j’ai lu qu’on peut aussi planter les grandes graines dès la première année. Il ne faut juste pas attendre à un résultat extraordinaire toute de suite. Raymond Liljeros, 81600 Gaillac, TARN.

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  52. […] Les bases du jardinage sol vivant. Fruitiers.net : la bourse aux greffons sur internet ! Greffer.net – Tout sur le greffage & autres multiplications végétatives. Claude Bourguignon – Proteger les sols pour préserver la biodiversité. […]

  53. Betty dit :

    Bonjour, Je découvre à l instant votre site que je trouve super. Il correspond tout à fait à mes attentes et idées de la culture. Je réside dans la campagne alsacienne et J aimerai faire mon premier potager dans une partie de mon jardin qui pour le moment est engazonnée. J éspère qu il pas trop tard pour commencer? Est il encore temps de pailler ou disposer mes déchets verts? Pensez vous que je puisse cette année encore obtenir des légumes? Si oui lesquels me conseillez vous? Merci d avance pour votre réponse et vos conseils.

    • Gilles Domenech dit :

      Bien sûr qu’il est encore temps 😉 !
      Depuis 2 ans, je réalise cela seulement à partir de fin avril !
      Bon paillage !

      • Betty dit :

        Merci pour votre prompte réponse, je vais m y mettre sans attendre. C est avec plaisir que je me rends sur votre site très informatif. Je vous en remercie! A bientôt.

  54. dryopteris dit :

    Bien mulcher! bien mulcher et c’est la mine d’or! – ? – En fait, c’est la cata ! J’ai remis en fonction un potager abandonné il y a 40 ans; la première année : manque de matière organique ; seconde année : premiers campagnols partout où il y a un couvert; troisième année, malgré des grandes quantités de couverture de feuilles de SUREAU, ce sont des centaines de circuits sous-terrains qui s’entrecroisent et effondrent chaque platebande: adieu carottes, courgettes et oignons , tous sens dessus dessous Le pire c’est sous le large couvert des artichauts dont je n’ai jamais vu la couleur d’un bouton !. Les paysans rigolent; eux, dans leurs plates bandes bien alignées, n’ont jamais rencontré ces bestioles ! Ils pensent que c’est ma méthode révolutionnaire qui les attire . Ces nuisibles délaissent tous les appâts de marques différentes . Je perds
    espoir.

    Avez vous une solution utile pour s’en dépêtrer ?

  55. Tardivel dit :

    Bonjour,

    J’ai trouvé un moyen efficace de tenir les limaces éloignées des pousses de dahlias, de tournesol, de glechoma et de bien d’autres délices de limaces et escargots dans ma serre et au jardin, dans le livre de Vincent Albouy, « Jardiner avec les insectes »: c’est la caféine. Au jardin, j’ai entouré ce qui restait des plants quasi-disparus d’un cercle de marc de café, et lorsque je n’en n’ai plus eu, de café soluble le moins cher. Dans la serre, j’ai mis du marc dans les bacs sous mes terrines, et miracle, mes plants sont repartis et restent intacts. Beaucoup mieux qu’avec le Feramol. Au passage, j’en profite pour dire Bravo pour le livre Jardiner sur sol vivant, passionnant, un angle de vue sur le rapport plantes-sol qui n’a pas été une redite de D. Soltner ou G. Franck- et des exemples très utiles que j’expérimente Je voudrais lancer une association de jardiniers au naturel sur sol vivant à Paimpol dans les Côtes d’Armor pour échanger en local trouvailles, plants, et expériences, et peut-être trouver des réponses chez d’autres qui ont le même sol et climat. Si par chance vous avez des contacts dans cette ville, pourriez-vous leur transmettre mon invitation ? Je vous en remercie d’avance. Et chapeau pour votre blog !

  56. malaussena dit :

    Bjr, juste pour dire qu’apparemment les limaces sont très appréciées par les vers luisants…qui sont signe d’un jardin sain. Les vers luisants sont victimes de la pollution lumineuse mais on peut les voir la nuit si vous vous promenez dans votre jardin pas éclairé.

    • Gilles Domenech dit :

      En effet les larves de vers luisants sont des prédateurs de limaces !

      • Yoann44 dit :

        Pour les limaces, qui posent surtout problème chez nous par rapport aux plants mottes que nous effectuons, un vieil ami à mon père aurait trouvé une solution efficace.
        Il vient de nous en parler et nous n’avons pas encore testé sur la ferme (ce qui ne saurait tarder) : il s’agit de la paille de chanvre. Riche en silice, elle blesserait apparemment les limaces qui préfèrent rebrousser chemin. Avis à celles et ceux qui pourraient tester chez eux et à leurs retours.

        Yoann de la ferme les demains dans la terre

        • Gilles Domenech dit :

          Intéressant, en effet, tiens nous au courant !
          A un moment c’était les coques de sarrasin qui avaient suscité un grand espoir mais à l’usage, bof… Espérons que ce soit mieux pour le chanvre 😉 !

  57. […] comestible Analyse préalable du milieu Choix des espèces. Permaculture. La Forêt Nourricière. Les bases du jardinage sol vivant. Que signifie Jardiner « Sol vivant » ? En fait je vous en fait la confidence, c’est une […]

  58. Gerbera dit :

    Sur la base de vos conseils, je viens de lire avec grand intérêt cet article qui remet quelque peu en cause mes habitudes. Donc, Ok pour laisser les micro-organismes faire le boulot, par contre j’avais pour habitue de bêcher mon jardin pour enlever les racines de liserons qui se trouvent le long d’une haie de lauriers palme. Comment faire autrement ? J’ai essayé en vain le paillage avec des végétaux broyés ou l’étouffement avec une bâche noire !

    • Gilles Domenech dit :

      Bonjour Gerbera,
      Pour le liseron, il faut se faire une raison et se contenter de la contrôler sans chercher à l’éradiquer. Qu’oi que l’on fasse il revient systématiquement. Alors c’est quand même dommage de mettre sa terre sens dessus-dessous juste à cause de lui 😉 !

  59. […] Les bases du jardinage sol vivant. […]

  60. […] Les bases du jardinage sol vivant. […]

  61. […] Récolter des graines Toutes les plantes ne produisent pas de graines (ou en produisent peu et/ou très peu fertiles). Qui dit récolte dit contenant. Les plantes potagères Avant toute chose, pour récolter des semences potagères, il faut cultiver des variétés non-hybrides. A. légumes à floraison dans l’année Les fruitiers. Apprendre, entretenir et approfondir sa pratique la méditation de pleine conscience – Nadine Germain Ateliers et parcours de méditation pleine conscience en région parisienne. Les bases du jardinage sol vivant. […]

  62. Damien dit :

    Bonjour,
    J’ai lu votre livre « Jardiner sur sol vivant ». Je le trouve excellent et j’ai beaucoup aimé l’approche « scientifique ».
    J’aimerais revenir sur la partie « Compostage des déchets de cuisine ». Vous dites qu’il est préférable de les mettre directement au pied des légumes au lieu du composteur car sinon le « jus » est perdu. Cette remarque est tout à fait intéressante. Cependant je me demande s’il n’y a pas un risque de prolifération des rats dans le jardin ?
    D’avance, merci pour votre retour.
    Cordialement,

    Damien

    • Gilles Domenech dit :

      Concernant le compost c’est plutôt à cause de la déperdition d’énergie qu’il génère que je le déconseille. Au sujet des rats, je n’ai jamais observé cela. Des déchets étalés en faible épaisseur sur toute une parcelle ne ressemble en rien à tas de compost au regard de la concentration en matières organiques en décomposition. C’est sans doute pourquoi les tas de compost sont beaucoup plus attractifs pour les rats que le compostage de surface.

  63. bernard dit :

    bonjour,
    j’aime le potager depuis l’age de 30ans environ,là j’en ais 63.
    au début c’était un peu la galère quand on est débutant c’est normal,j’ais bien appris
    et suivi les méthodes des anciens.le jardinage aujourdhui m’est devenu indispensable,
    aucun pesticides,aucun labour,désherbage a la main,culture en carrés potager (fabrication maison).
    mon probleme ce n’est pas les limaces ou les escargots,ce sont les taupes dues justement au brf,comment les faire fuires car elle me font des galeries de partout et détruisent mes semis !

  64. Joëlle dit :

    bonjour, je viens de realiser ma 1ere butte (methode forrer) terminee depuis 1 mois, je l’ai faite sous une serre, comment savoir si mon sol à besoin d’eau, en surface je le vois, mais en profondeur je ne sais pas si c’est sec et je voudrais garder mon sol équilibré sans perdre d’espèces , y a t’il une astuce?
    petite anecdote,: j’ai eue le droit à un bizutage en règle au bout de 8 jours par les escargots et les limaces, comme tous les nouveaux j’imagine. … bonne journée

  65. Lea b dit :

    Bonjour
    Nous avons achete une maison en 2012 vers pau avec un potager qui avait des fraisiers baches par une bache plastique. J’ai enlevé la bache lautomne dernier car il ny avait presque plus des fraisiers et j’ai maintenant un sol tres tasse (limoneux). Comment améliorer la structure de ce sol autrement qu’en bêchant? Je pensais y mette mon compost de presque un an. Puis y faire des plnatations cette annee ou vaut il mieux reporter?
    Merci de vos conseils.

    • Le manque de retour de MO génère souvent ce type de problème. Cela dit ce tassement est probablement très superficiel, un simple grattage et/ou apport de matière cellulosique (foin, tontes…) suffira à rapidement améliorer la structure de surface.
      A mon avis, pas de soucis pour faire des repiquage dans cette terre dès cette année.

  66. Cattelain dit :

    Bonjour, pensez vous que les outils en bois soient plus respectueux du sol que les outils en métal ? Avez vous des idées de documents qui pourraient me renseigner sur ce sujet ? Merci beaucoup

    • Gilles Domenech dit :

      A mon avis le matériau a moins d’importance que la manière dont est utilisée l’outil. Ce qui importe est d’éviter le retournement du sol et la destruction de la structure par les outils animés (il est vrai que ces derniers ne peuvent pas être en bois). Mais je reconnais qu’en dehors du râteau faner, je n’ai pas utilisé ni vu utiliser d’outil en bois, donc j’ai peu de recul sur la question.

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  68. pietro vizzotto dit :

    Bonjour,
    J’ai une petite parcelle de 100 m² avec un paillage légèrement incorporé de BRF 3-4 cm en place depuis 3 mois environ qui a généré une faim d’azote. Je voudrais implanter un couvert végétal d’hiver afin de structurer et préparer le sol pour des légumes au printemps. Je crois devoir me diriger vers un couvert de légumineuses pour faire face à la faim d’azote, quelles plantes vous recommanderez (je souhaiterais un mélange de minimum 4 espèces)? (je vive en Belgique, sol limo-argileux)

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  73. Fleury dit :

    Bonjour,
    Je suis sur le point d’acquérir une maison avec du terrain autour.
    Ce dernier est envahi de petits arbustes ayant en moyenne un diamètre de
    5 a 6 centimètres.La plupart sont des bouleaux.
    Il y a pas mal de lierre aussi.
    Je compte enlever une partie des arbustes pour cultiver.
    On m’a conseiller de déraciner avec un tracteur ou une mini pelle.
    Je crains que ça va tout déglinguer au niveau du sol.
    Auriez vous des conseilles pour ne pas faire trop de dégâts ?

  74. Fleury dit :

    Bonjour,

    L »idée des champignons me plaît bien,j’ai vu que l’on peut faire pousser des nameko
    ça peut être sympa.
    Je vais sûrement m’inspirer aussi de votre article sur les ronciers.

    Merci d’avoir pris le temps de me répondre.

  75. […] Les bases du jardinage sol vivant. Que signifie Jardiner « Sol vivant » ? En fait je vous en fait la confidence, c’est une expression que j’ai inventée. J’aurai pu appeler ce blog jardin « sans travail du sol » mais ça me plaisait pas de définir par la négative un thème aussi passionnant. août 2011 : cette planche a été préparée à partir du mois de février de la même année sans aucun travail du sol ! Pourquoi donc vouloir supprimer le travail du sol ? C’est quand même bien connu qu’il est IMPOSSIBLE de cultiver un jardin sans bêcher, passer le motoculteur, biner… Qu’est ce que je vais donc vous dire ? Pour mieux comprendre cela, imaginez que 90% de la vie souterraine est dans les 10 premiers centimètres du sol ! Vous l’aurez compris, je propose de remplacer le travail de l’outil par celui des organismes du sol. Découvrons la vie du sol « On estime actuellement que la faune du sol représente plus de 80 % de la biodiversité animale. […]

  76. […] site plus théorique de Gilles Domenech un des fondateurs du « Maraîchage Sol Vivant », une méthode qui vise à […]

  77. […] cela, imaginez que 90% de la vie souterraine est dans les dix premiers centimètres du sol. Visitez le site de Gilles Domenech qui nous le […]

  78. […] Les bases du jardinage sol vivant. Que signifie Jardiner « Sol vivant » ? En fait je vous en fait la confidence, c’est une expression que j’ai inventée. J’aurai pu appeler ce blog jardin « sans travail du sol » mais ça me plaisait pas de définir par la négative un thème aussi passionnant. août 2011 : cette planche a été préparée à partir du mois de février de la même année sans aucun travail du sol ! Pourquoi donc vouloir supprimer le travail du sol ? C’est quand même bien connu qu’il est IMPOSSIBLE de cultiver un jardin sans bêcher, passer le motoculteur, biner… Qu’est ce que je vais donc vous dire ? […]

  79. […] Une entreprise au service des sols vivants en agriculture, espaces verts et jardinage. GAIA CONSULTING. Mon potager en carré. Documents sur l’agriculture biologique. Réseau Cocagne. PlanetHumus. Equiterre.org – Pour des choix écologiques, équitables et solidaires. Association d’éducation à l’environnement, d’activités d’arts et de bien-être – jardin pluriel – l'association. Jardinons Sol Vivant ! Terre vivante. Un jardin sans travail du sol(voir les liens ss la videos ) Incroyables Comestibles France. Trucs et astuces pour jardiniers. John Jeavons. Les bases du jardinage sol vivant. […]

  80. […] culture est certifiée biologique et nous orientons les pratiques culturales vers un maraichage en sol vivant, sans travail du sol (ou très peu), afin d’accroitre la vie microbienne et de favoriser la […]

  81. […] Jardinons Sol Vivant – Potager durable – La Ferme du Bec […]

  82. Charlene dit :

    Onjour Gilles
    Ton article est très intéressant..
    nous avons un potager de 4000m2. Comment t’y prendrais tu sur ce genre de surface?
    Merci

  83. Sika dit :

    Bonjour
    Il y a un bon moment, j’ai découvert cette méthode de culture. J’avoue que ça me donne envie de me jeter à l’eau. Merci pour ce témoignage

  84. Quentin R. dit :

    Bonjour,
    C’est possible de rendre des jardinières remplie de terreau vivante?

  85. […] Les bases du jardinage sol vivant. Le travail du sol : techniques. Le ver de terre ou lombric est un grand travailleur, qui joue un rôle fondamental dans la structure et la biologie du sol. Quelques avantages Il creuse des galeries et participe ainsi à l’aération du sol et à son drainage. Ces petits tunnels facilitent l’installation des racines des plantes et leur alimentation en eau. […]

  86. bonsoir,
    depuis des années, je mets les feuilles mortes entières ou broyées à la tondeuse sur mes massifs et dessus du fumier frais de cheval, car c’est le seul disponible près de chez moi, et j’obtiens un terreau magnifique, ma terre à l’origine très argileuse devient une bonne terre de jardin, cette année, j’ai investi dans un bon broyeur et samedi, les élagueurs sont venus couper les haies trop hautes pour nous et ont abattu un arbre vieillissant, je leur ai demandé de me laisser le broyat, ils ne se sont pas fait prier, celui chargé en cyprès , c’est pour les allées et celui mélangé part sur les massifs, au pied des arbres fruitiers et recevront du fumier, qui apportera l’azote nécessaire à sa décomposition. on verra ce qui est mieux, brf + fumier ou feuilles + fumier, à suivre

  87. pas de soucis, bonnes fêtes et bon bout d’an comme on dit en provence

  88. Ça faisait longtemps que je n’avais lu un article aussi intéressant sur le sujet et plein de bon sens. Lorsqu’on y pense bien cela paraît totalement logique que la terre se régule d’elle même, grâce à son vivant. D’ailleurs je suis d’accord avec vous l’expression sol vivant est quand même plus sympa que celle « sans travail du sol ». Je pense ne pas être expert sur le sujet, il y quelques détails que je n’ai pas assimilé sûrement dû à mon inexpérience dans ce domaine mais je m’y intéresse de plus en plus. « Pour travailler en ce sens soigner l’environnement en favorisant un maximum de biodiversité, non seulement dans le sol, mais aussi à tous niveau dans le jardin aide à réguler ces problèmes. » Je suis particulièrement en accord avec cette phrase, ma femme et moi tentons de ne surtout pas influencer négativement la biodiversité de notre terre. Nous avons une belle terre de maraîcher où pratiquement tout pousse et nous tentons le plus possible de ne pas intervenir pour laisser faire la nature. Depuis 2 ans maintenant, nous avons opté pour ce mode de fonctionnement et nous n’avons pas eu de maladie ou autre problème nuisible, du moins beaucoup moins souvent qu’avant. Notre sol était déjà fertile mais il l’est encore plus depuis qu’on le laisse vivre davantage. Cordialement, Philippe

  89. Thomas dit :

    Bonjour Gilles,

    Merci pour cet article très complet. J’expérimente et j’ai eu quelques échecs notamment sur des sols très compacts et qui le sont restés mais en vous lisant je me dis que je n’ai probablement pas enchaîné les cultures. J’avais occulté la prairie avec des bâches et de la paille avant de planter.

    Merci en tous cas pour toutes ces infos qui donnent envie de réessayer.
    Thomas

  90. […] ferme autonome. Démarrer un petit potager durable en permaculture (partie 2) Les bases du jardinage sol vivant. Mon Jardin en Permaculture – monjardinenpermaculture.fr. Débuter un jardin potager en […]

  91. Daniel Frédout dit :

    Bonjour, je viens de terminer votre livre « jardiner en sol vivant » : un nouvel univers s’ouvre à moi, génial ! Je viens d’acheter une maison avec de quoi expérimenter ce que j’ai (à peu près) compris. Merci pour votre livre et ce site que je découvre – cordialement Daniel

  92. Marie dit :

    Une vraie mine d’OR ce site ! Merci pour tout le partage.
    J’ai encore beaucoup à apprendre et à découvrir !

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