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SYNTHÈSE DE L’APPEL À PARTICIPER À UNE EXPÉRIMENTATION PHYTOSANITAIRE : LE SAVON NOIR CONTRE LA CHENILLE DE LA PIÉRIDE DU CHOU

À la source, un article publié en 2013 sur ce blog :

Extraits : « Nous avons récemment épandu du savon noir dilué sur des choux très fortement attaqués par des chenilles de la piéride du chou. Le seul objectif de cet essai était d’observer leurs réactions ; la même expérience sur de petites limaces n’avait eu aucun effet. »

« Lors de cet essai, toutes les chenilles de la piéride du chou touchées par contact lors de pulvérisation, ont été prises de convulsions violentes. Moins de 30 minutes après, plus de 50 % étaient mortes : un résultat totalement inattendu pour une efficacité spectaculaire et bien supérieure à la célèbre bactérie [Bacillus Thurigiensis]. »

En lutte biologique contre cette chenille, les moyens sont limités. Outre de favoriser ses prédateurs naturels, de poser des filets de protection ou de les détruire manuellement, en dehors, seul le BT règne en maître, vendu sans vergogne hors de prix. Pour le jardinier amateur cultivant moins d’une douzaine de choux, la méthode la plus écologiquement responsable, est le ramassage manuel des chenilles et la capture des papillons avec un filet.

1 – synthèse de l’appel

2 – le savon noir interdit en AB

3 – il y a savon noir, et savon noir…

4 – les répulsifs de la piéride

 

Synthèse

Tous les retours suite à la publication de l’article, valident à 100 % nos observations et l’effet « chenillicide » du savon noir dans la lutte contre ce ravageur des cultures. C’est un grand pas car outre d’être très bon marché, le savon noir est dans sa recette traditionnelle, 100 % biodégradable.

  • Agit uniquement par contact
  • Nécessite 2 pulvérisations à 24:00 d’intervalle
  • Utilisation d’un pulvérisateur à buse fine pour créer un brouillard fin

Dosage : une cuillère à soupe de savon noir dosé à 40 % par litre ou 3 cuillères à soupe pour la version liquide titrée à 15 %

Cibles observées

  • Chenille de la piéride du chou
  • Chenille processionnaire du pin
  • Cochenille du citronnier
  • Cochenille blanche du dattier
  • Puceron noir
  • Contrarie le développement des populations d’altise
  • Totalement inefficace comme fongicide

Autres observations

  • Précautions d’emploi relatives à l’usage des détergents.
  • Aucun impact observé sur la saveur.
  • Ne pas consommer les quelques feuilles extérieures.

2 – le savon noir interdit en AB

 Tous les savons noirs sont interdits en agriculture biologique certifiée AB. Et les fabricants et les commerçants qui mentionnent qu’il est un  « produit utilisable en Agriculture Biologique conformément au règlement CEE n°… » sont en tord avec la législation.

En AB, seul le sel de potassium des acides gras (savon mou) est autorisé en tant qu’insecticide. Et le savon mou, c’est du savon noir dans sa recette la plus traditionnelle : une émulsion forcée à chaud de deux liquides non miscibles, un corps gras et une base alcaline. Mais quand cette émulsion est vendue comme du savon noir, elle est interdite, puisque le savon noir est un détergent.

Les normes de la CEE en Agriculture Biologique sont à l’image de ses institutions : sombres et impénétrables.

Piffard 1881 : «  Le savon noir est un savon mou qui utilise comme réactif la potasse, l’hydroxyde de potassium, dont les cendres de bois sont très riches. Un savon noir à point doit être plus épais qu’un sirop pour ne pas couler quand on retourne le pot »

 

3 – il y a savon noir, et savon noir…

Même quand ils sont certifiés Écocert, tous ne sont pas écologiques. En effet, le savon noir obéit à la législation sur les détergents.

En pratique, quand un fabriquant se vante que son savon noir est biodégradable, cela veut dire qu’il est  biodégradable à 70 % au bout de 28 jours. Et pour les 30 % restant, il n’a aucune obligation.

Mieux, comme il y a autant de formules de savons noirs que de fabricants, si le fabricant ne garantit pas que son savon noir est 100 % biodégradable, c’est qu’il peut contenir des additifs chimiques non biodégradables et potentiellement toxiques pour l’environnement.

En bref, le chouchou de l’écolo citoyen est vendu comme un produit d’entretien et non comme un produit phytosanitaire. Motif pour lequel il est interdit en AB quand il est nommé Savon-noir. En plus, les lessiviers n’ont aucune obligation à communiquer sa composition, sauf quand il est certifié Écocert. Et même si la certification garantit une meilleure transparence, n’empêche que le savon noir vendu pour du savon noir reste soumis à la législation sur les détergents et de sa non-obligation de biodégradabilité à 100 %.

Nb : nos essais avaient été réalisés avec le savon noir BRIOCHIN, un savon certifié Écocert et garantit par son fabricant 100 % biodégradable. Mais un fabriquant qui se désintéresse totalement des applications phytosanitaires de son savon !

Liste complète des entreprises proposant des savons noirs liquides ou solides certifiés Écocert : COSMETIQUE-DETERGENT-SAVON-C.D.S, SDEB – ECODIS, HARRIS (Briochin), SARL RAMPAL LATOUR, DISTRINAT, SARL COMPTOIR DES LYS, SA LA VIE CLAIRE et EURONAT

4 – les répulsifs de la piéride

Un répulsif sert à éloigner et à repousser l’ennemi, à le repousser chez le voisin, sauf si le voisin emploie lui-même un répulsif. Au bout du compte, si tout le monde utilise un répulsif, le papillon n’aura pas d’autres possibilités que de pondre sur les choux de là où il est né. L’idée d’utiliser un répulsif est donc excellente si vous êtes le seul à l’employer.

C’est tout bête. Son truc à la piéride du chou, c’est le chou. Elle est obsédée par l’idée de pondre sur une feuille de choux. Si elle s’était appelée la piéride du cornichon, n’importe quel cornichon aurait compris que ….

En revanche, cette idée appliquée aux larves est stupide. Personne n’a pu observer à ce jour une colonie de chenilles de la piéride migrer par la route d’un champs vers un autre champs. Les seules migrations observées ont été de les voir rejoindre le choux d’à coté… Une fois qu’elles ont terminé de dévorer leur choux hôte.

Repousser les larves hors de là où elles sont nées est donc une aberration.

 

30 Responses to Synthèse expérience savon noir et piéride du choux par Christophe Gatineau

  1. carlier dit :

    bonjour,
    comme l’a très bien dit Pierre Besse et je confirme, la maitrise des piérides est faite durant leur saison d’activité, par les guêpes. Le problème n’est vraiment réel que quand le froid s’installe et là on peut vraiment voir leurs actions. Cette notion de froid me semble devoir être précisée de façon scientifique. En tout cas Gilles, par respect pour la Science, je souhaiterais que ce préalable soit ajouté à ton site , car là il semble vouloir suggérer qu’il faut passer sa vie à pulvériser au savon noir ou pas tout et tout le temps.

    amicalement
    Bertrand

    ps

    http://guepes_frelons.e-monsite.com/pages/experiences-et-observations/pages-suivi-colonies/suivi-nichoir-a-polistes.html

    • Bertrand, ça c’est ton interprétation ! Je vois dans cette expérience une solution d’urgence, écologique et facile à mettre en oeuvre pour sauver une culture de choux attaquée par la piéride.
      Bien sûr ce serait mieux que l’équilibre écologique régule tous ces ravageurs ! Mais connais-tu un seul agriculteur qui parvienne à un tel résultat pour l’ensemble des ravageurs. Moi je n’en connais pas, nous avons donc encore besoin de ce type de solution !

      • Cg dit :

        Bertrand,

        Votre commentaire est tout à fait à propos mais la réponse de Gilles l’est aussi.

        J’entends votre avis et je partage avec vous que le traitement est la dernière extrémité. Et il doit le rester. Nous nous accordons évidemment sur ce point mais l’objet de cet article n’était que de relater un retour d’expériences où de nombreux jardiniers se sont investis.

        Par ailleurs, les PNPP restent en cas d’échec, la meilleure solution sur le plan écologique.

        Et enfin, cette idéalisation de la nature ou une espèce ami régulerait une espèce supposée ennemi, est agréable mais elle a aujourd’hui un sens limité. Je fais partie de ces gens qui ont été formées à la fin des années 70 au concept de la coccinelle qui devait réguler les populations de pucerons.
        Et les pucerons continuent de proliférer… Bonne soirée.

  2. carlier dit :

    complément,

    comme je ne veut plus aucune F1 , je fais mes semences de certains choux , j’ai donc une présence permanente de ce végétal sur mes parcelles. Il est aussi vrai que j’ai commencé par cela avant d’implanter des choux d’Aubenton, donc des choux à présence permanente pluri-annuelle…

    amicalement
    Bertrand .

  3. Marc dit :

    Très intéressant !
    Mon pb ce sont les pucerons qui ont entièrement pris d’assaut toutes les feuilles de mes pruniers. Je doute qu’ils survivent …
    Amicalement.

    • Jean Lou dit :

      Pour info le savon que j’ai acheté recemment: »SOLABIOL »
      à l’huile d’olive, 100% végétal, composition entre 5 et 15% de savon noir, utilisable en AB conformément au CE 834/2007, c »est écrit sur l’étiquette. Le prix: 9.55€.
      Bien cordialement

      • Marc dit :

        Merci on verra l’année prochaine s’ils ont résisté. Et en plus ils deviennent grands et il y a en a 8 ou 9 …

        Les pommiers commencent aussi à avoir des pucerons.

        S’il faut traiter tout ça en chimique ou bio il y en a pour la semaine …

        Le seul truc sans pb ce sont les cerisiers précoces : rien à faire sauf à cueillir et le 1 juillet la saison est terminée, parfois même bien avant. LOL

        Les abricots ça dépend des années de gel tardif ou pas.

        Les figuiers aussi pas de pb.

        Les actinidias (kaki) n’ont jamais rien donné, même en mélangeant mâle et femelle. Je pense trop de nuits fraiches et de vent !

        • olivier dit :

          Bonjour,
          Pour les pucerons sur les arbres fruitiers, je plante au pied de l’arbre de la tanaisie, ca marche relativement bien. Un seul échec sur un petit pècher. Ca fait 3 ans que je n’est plus d’arbre atteint. Certains le fond aussi avec de l’absinthe. Après on peut en planter aussi ds le jardin, mais attention la tanaisie se propage bien mais ce régule bien. Pour exemple, les pucerons m’ont tués un plant d’absinthe qui était énorme. Les coccinelles sont arrivées, mais trop tard.

  4. Fatima dit :

    Merci pour l’info du savon noir je connaissais son action mais pas sur les chenilles. Bizarrement je n’ai plus d’attaque ou très peu en fin d’été. Est ce dû au paillage de mes parcelles ? Parfois, je « cache » mes choux à travers mes tomates et pareil, l’odeur forte des tomates doit jouer car je n’ai que peu d’attaque.

  5. hauvuy fabrice dit :

    Un article sur les méfaits du Taupin serait utile.

  6. carlier dit :

    re,

    pour ce point: « Personne n’a pu observer à ce jour une colonie de chenilles de la piéride migrer par la route d’un champs vers un autre champs. » en fin de saison elle sont capable de faire des déplacements très long pour trouver un lieu pour hiverner.

    je ne suis pas contre le savon noir ou pas, mais il faudrait enfin dire aux gens ce qui marche . Concernant les choux , il y a aussi une dimension génétique. Les pommés sont plus sensible que les non pommés. Il est bien rare de voir de vrai dégat sur les non pommés qui se consomment souvent après une vraie gelée. L’année dernière ,j’en ai eu vraiment beaucoup, j’ai usé de savon , mais étrangement les non pommés ont très bien passé l’hiver ils sont en fleur . Et je n’ai pas encore vu de pièride adulte alors qu’il y a bien des chrysalides, mais les guèpes sont là…

    amicalement
    Bertrand

    • Alain L (65) dit :

      Bien OK avec vous sur ma 1ère expérience de culture du chou Kale (violet, frisé non pommé donc): pas une seule piéride cette année 2017. Avant eux, mes choux rouges et de Bruxelles étaient atteints chaque année, souvent violement! et le papillon blanc à 2 points reste très présent…
      Grand merci à Christophe G et à toi Gilles pour ces 2 très beaux articles sur le savon noir, qui se révèle décidément d’une polyvalence magnifique (…et cet aprem je vais traiter avec lui… mon vieux blouson en cuir patiné !). De la cendre et de l’huile d’olive bio (Marius Fabre, portant désormais l’agrément Ecocert-détergents), moi ça me suffit pour me faire déjà rêver, donc ça m’étonne pas qu’on arrive avec elles seules à de tels résultats.
      Vive la nature, le jardin, bon dimanche à tous. Alain

  7. Vitalis77 dit :

    Bonjour,
    je confirme que le savon noir fait de l’effet, entre autre marque Briochin, je traite actuellement mes rosiers, et j’en ai éliminé pas mal, on les trouve sur les jeunes pousses, par contre je rajoute une cuillère d’huile olive à ma préparation de s 75 cl

    • Vitalis77 dit :

      suite du commentaire: l’effet est radicale ,les pucerons verts changent de couleur, c’est que le produit a agit, il ne faut pas baisser les bras, car il en revient d’autres chaque jour, mais très peu, je viens aussi de tester le produit sur ma plante aromatique le coriandre,plein de puceron noir, pareil un coup de pulvérisateur, et hop en on en parle plus. Sur les taches blanchâtres ça marche aussi.

  8. biodynamique dit :

    Bonjour,
    Les pucerons sont faciles à éliminer, une pulvérisation de produit vaisselle (certifié Ecocert ou Nature et Progrès) à base de coprah a une biodégradabilité plus rapide et supérieure à celle des cendres ou savons à base de potasse.
    J’ai utilisé entre autres celui de la marque « bodynature » qui contient également une décoction de prêle, les pucerons n’apprécient pas mais les rosiers et les arbres fruitiers apprécient.
    Pour les chenilles c’est une autre histoire.

    • Cg dit :

      Les produits vaisselle certifiés Écocert ou Nature et Progrès sont des détergents soumis à un taux de biodégradabilité de 70 %.

  9. carlier dit :

    bonjour,
    pour les pucerons, je conseille l’implantation de deux plantes l’absinthe et le sureau noir. L’absinthe sera rabattue sévèrement au moment de la première floraison pour en disposer d’une seconde. Ces deux plantes font l’objet d’attaque d’un puceron noir spécifique. Vous les mettez , vous laissez faire et comme par magie la deuxième année , vous n’en verrez plus: la faune prédatrice est en place. Cette faune peut ne pas exister sur des parcelles sans action humaine depuis des années. c’est le cas cette année d’une berge que j’ai restructuré pour apporter de la lumière et aussi disposer de nouveaux sureaux que je valorise en cuisine. C’est amusant de voir des pucerons sur les absinthes des nouvelles parcelles , car pour les anciennes il faut une loupe pour en voir.

    Les guêpes sont aussi un des meilleurs auxilliaires, Pour aider les reines à passer l’hiver, il suffit d’ajouter aux nichoirs à oiseau des bandes de de polystyrène, elles adorent y creuser leur remise pour l’hiver et cela ne dérange pas les oiseaux. Maintenant au début du printemps quand vous ouvrez vos couches , donc des espaces qui ne leur sont accessible que par vous, vous pourrez observer les compagnies de guêpes plonger dans vos couches pour en faire une totale inspection. Ceux qui veulent faire des grandes plantations de choux devraient soit disposer de nid proche et ou en emporter au début de l’implantation.

    amicalement
    Bertrand

    ps des nichoirs
    http://guepes_frelons.e-monsite.com/pages/experiences-et-observations/pages-suivi-colonies/suivi-nichoir-a-polistes.html

  10. Cg dit :

    Bertrand,

    Avec l’accord de Gilles,
    je pense qu’un article spécifique sur les guêpes vues comme des auxiliaires, et les moyens à mettre en œuvre pour l’élever, serait très intéressant.

  11. carlier dit :

    merci,

    vouloir une régulation naturelle demande de respecter les différents maillons de la chaine. Les guêpes, au niveau des insectes, sont les « loups », mais nous en avons une connaissance très faible:

    L’idée n’est pas de vous faire aimer les guêpes mais de vous les montrer différemment, comme elles sont vraiment, sans idées reçues !
    http://guepes_frelons.e-monsite.com/

    je trouve que l’idée de disposer de nid de guêpes dans des nichoirs que l’on peut mettre là ou cela est souhaitable pourrait rendre d’immenses services en bio… Avec en plus la possibilité de les enlever, par exemple, au moment de la récolte et donc de l’intervention pour grandes cultures de personnes étrangères.

    Mais qui doit travailler sur ce genre de sujet, publier et communiquer ?

    amicalement
    Bertrand

    ps

    http://www.insectes-net.fr/pieride/images/pier131gf.jpg
    http://www.insectes-net.fr/pieride/pieride6.htm

    http://naturnet.free.fr/limagne/images/guepe.jpg
    http://naturnet.free.fr/html/p_pi%C3%A9ride.htm

    • C’est en effet un sujet très intéressant et tu as raison d’insister. Je ne suis pas du tout spécialiste de l’entomologie, mais si quelqu’un se sent la compétence pour écrire un article sur ce sujet, je suis bien évidement d’accord pour le publier.

  12. carlier dit :

    merci,

    il faut d’une part les contacter, d’autre part faire de la publicité pour ceci:

    http://guepes_frelons.e-monsite.com/pages/recensement-2014/recensement-et-cartographie-des-guepes-sociales-de-france.html

    pour ma part , j’ai saisi les jardins de Noe sur ce sujet…

    http://www.jardinsdenoe.org/

    amicalement
    Bertrand

    • Tu as saisi les jardin de Noé ? Très judiciaire comme expression 😉 !
      Pour les guêpes, le site est en effet très intéressant, je l’ai mis en lien sur le menu de droite (rubrique entomologie) !

    • Cg dit :

      Bertrand,

      L’idée d’élever des guêpes comme des abeilles m’intéresse vraiment beaucoup.
      Mais faire réellement et concrètement ?

      • Cg dit :

        Bertrand,

        Avez-vous eu un retour sur l’élevage des guêpes ? De mon coté, je n’ai rien trouvé de probant.

        Dans un post, vous avez relaté votre expérience personnelle notamment quand vous ouvrez vos couches.
        Vous pouvez nous en dire plus car je suis étonné qu’aux mois de février / mars, les guêpes soient si nombreuses.

        Perso, je suis dans le centre de la France, à 400m, et j’avoue ne pas voir de guêpes avant mai / juin, même si par ailleurs, elles sont de plus en plus rares, contrairement au frelon asiatique.

  13. Patricia dit :

    Bonjour,
    Je viens de lire cet article que je trouve très intéressant.
    Toutefois, ce qui me chagrine c’est la liste des entreprises qui proposent du savon noir Ecocert .
    Et pourquoi ne pas avoir donné la liste des autres produits que l’on peut trouver sur le marché.
    Personnellement j’utilise Marius Fabre FRANCAIS avec composition savon potassique à l’huile d’olive
    Merci de votre écoute

    • Cg dit :

      Patricia,

      Plusieurs raisons à cela : la certification Écocert a été refusée à cette marque. Et ce label est le premier préalable en agriculture biologique, en outre d’être le seul moyen pour connaître la composition exacte.

      • Alain L (65) dit :

        Bonjour,

        Le logo Ecocert-écodétergent figure face avant du bidon à ce jour (fin2017). Le produit est mentionné biodégradable, et sa composition annonce:

        savon potassique à l’huile d’olive (de 15 à 30 %), eau (>30%)
        Sans additif chimique
        100% des ingrédients sont d’origine naturelle

        On peut donc espérer une biodégradabilité maximale (malgré les fameux 70%)… qu’en pensez-vous ?

        En outre, pour ma part, l’huile d’olive a ma préférence, car moins facilement oxydable et plus noble, que ce soit pour l’alimentation bien sûr, mais aussi pour la vaisselle, contact avec la peau, lavage mains…, lessive, animaux, cuirs…

        Merci pour votre pertinence et vos supers articles, à bientôt.
        Alain

  14. Hervé Martin dit :

    Très bien : je mets à jour en commentaire ma chronique de décembre 2013 (http://jardin4d.com/bonne-sante)

  15. […] Synthèse expérience savon noir et piéride du choux par Christophe Gatineau […]

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