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Note de Gilles : A l’occasion de la sortie prochaine de son livre « aux sources de l’agriculture, la permaculture, illusions et réalités »,  Christophe Gatineau nous propose un petit article de circonstance en cette saison où les plantes ont des besoins énormes en azote. La façon la plus simple d’en amener est gratuite et à portée de tous ! Je l’utilise d’ailleurs beaucoup.

Extrait du livre aux sources de l’agriculture, la permaculture, illusion et réalité à propos de l’urine :

« petit clin d’œil à ce fabuleux fertilisant gratuit à portée de toutes les bourses et dont à la louche, 7 millions de tonnes sont produits tous les jours par notre espèce.

 Gratuit parce que chacun est propriétaire de droit de ses déjections ; et fertilisant, parce que les plantes ont les moyens d’en extraire la substantifique moelle.

Un réservoir renouvelé en permanence depuis le départ de l’humanité, et des mers entières remplies chaque année d’un pipi qui rivalise même avec les engrais chimiques selon toutes les études.

 Fleuron des phytostimulants naturels en plus de ses puissantes propriétés phytosanitaires, il est utilisé avec succès dans certains pays mais chez nous comme partout ailleurs, il jouit d’une très mauvaise réputation comme tous les produits de transformation de notre corps … »

 La technique du « pisser dans l’arrosoir » est à la portée de tous même si le genre féminin se positionne dès le départ avec un handicap …

Sur les photos ci-dessous, la jardinière montre avec sa main qu’elle a su viser juste en suivant à la lettre le protocole qui consiste à stimuler la vie de la terre par un arrosage régulier d’un mélange d’eau additionné de 25 % d’urine fraîche au pied de ces légumes tous les 15 jours ; un arrosage complété par un binage pour oxygéner la terre et lui apporter de « l’air ».

(l’oxygène est indispensable aux bactéries qui accompagnent le développement racinaire. En dessous de 5 % d’oxygène, il n’y a plus de croissance racinaire… donc moins de nourriture pour la plante, donc affaiblissement de son développement et de son système immunitaire)

Et dans une terre presque morte et fortement minéralisée, elle a récolté de gros légumes tendres dont plusieurs carottes de plus d’un kg et une betterave de 3,2 kg.

carotte

Essayez, c’est gratuit et à portée de la main …

Nb : des études américaines et finlandaises publiées en 2007 et 2009 sur l’utilisation de l’urine humaine comme fertilisant dans la culture de la betterave rouge, de la tomate et du choux ont conclu qu’elle pouvait être un substitut aux engrais minéraux pour augmenter les rendements.

Par ailleurs, elles montrent un impact moins important des prédateurs sans poser aucun problème sur le plan sanitaire ou sur la saveur des aliments.  http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/jf9018917 .

En Zambie, on fertilise les champs avec http://www.rue89.com/2010/05/25/en-zambie-on-fertilise-les-champs-avec-de-lurine-humaine-151849


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97 Responses to Et si nous mettions de l’urine dans l’arrosoir ? Par Christophe Gatineau

  1. Frédérique dit :

    Article intéressant, avec toutefois une petite retenue : attention au personne qui prennent des médicaments qui sont éliminés de notre corps avec nos urines.

    • Frédérique dit :

      Rhoo ! l’orthographe !!! « Aux personnes » au pluriel c’est beaucoup mieux !

    • Marc dit :

      C’est effectivement la question qui est soulevant relevée. Pareil pour les selles et pour les animaux domestiques.

      Joyeuses Pâques à toutes et à tous !

      PS : Frédérique ne t’inquiète pas pour l’orthographe LOL !

      • Cg dit :

        Bonsoir,

        Vous soulevez une question importante : la pollution des eaux par toutes ces molécules de synthèses ; un problème écologique (à mon avis) majeur, mais qui n’est pris en considération ni par les pouvoirs publics, ni par les personnes qui prennent ces médicaments.

        Après ces molécules comme les résidus de pesticides sont autorisés en agriculture biologique certifiée AB… via les crottes de poules.

        Seules, la permaculture et l’agroécologie les excluent, même en l’absence de certification AB

        • Elke de Broucker dit :

          J’ai suivi le conseil. Donc : après un premier arrosage je rajoute un peu plus tard environ 10% d’urine pour 1 litre d’eau. Mes plantes aiment beaucoup à condition que l’urine ne date pas.

          EdB

      • LeJardinierdu72#lol dit :

        Moi je suis d’accord avec toi Marc.

    • LeJardinierdu72#lol dit :

      Alors comme ça on fais pipi dans l’arrosoir?

    • Daniele dit :

      Je bois mon urine chaque matin et je suis une belle plante .
      mais comme dit Fédérique attention aux médicaments ,
      Bonne journée

      Amaroli collection soleil
      Bonne journée

  2. Veronika dit :

    Méthode testée et approuvée depuis 3 ans 🙂

    Toujours bien diluer l´urine pour éviter de bruler les légumes par un exces d´azote. Comme pour le fumier de poule ou les engrais d´origine animale, bien arroser les légumes feuilles á leur base et éviter de mouiller le feuillage. Autre bonne source d´azote: notre compost de TLB (Toilette á litiére biomaitrisée)

    Bonnes cultures et bien le bonjour de République tchéque

    Les Compagnons

  3. Veronika dit :

    Et sorry pour les fautes de frappe, le clavier Tchéque a ses limites 🙂
    Jettez un oeuil sur notre site web, http://www.compagnons.cz, en particulier la rubrique ´notre verger, nos roulottes´ et ´au jour le jour´

  4. lavieenbio dit :

    ET pour ceux qui prennent des médicaments, genre lévothyrox, hormone thyroïdienne, je doute que mettre de son urine dans l’arrosoir n’est pas recommandé…! Quel est votre avis ?

    • Ondoli dit :

      Même question !

      😉

    • Carla dit :

      Bonjour,
      Lavieenbio : je n’ai pas compris : « je doute que mettre de son urine dans l’arrosoir n’est pas recommandé » est ce que cela veut dire : « je doute que mettre de son urine dans l’arrosoir soit recommandé » ou « je doute que mettre de son urine dans l’arrosoir ne soit pas recommandé ». Donc c’est bien ou ce n’est pas recommandé. Quel réaction chimique les hormones produisent-elles sur les plantes ?

  5. Kara dit :

    Ah, la bonne recette sort de l’omerta!!!! Yes!
    L’urine de la famille est utilisée depuis belle lurette dans notre jardin! Par contre, je ne le crie pas sur les toits, les voisins pourraient ne pas apprécier. L’un d’eux à qui je proposais d’aller pisser dehors m’a regardé offusqué: non, moi je respecte mon jardin….. no comment.
    De tradition chinoise, on ne l’utilise pas tout de suite mais au bout d’une semaine, elle est fermentée et sent fort d’ailleurs…. nous la mélangeons avec un peu de cendres, on la dilue dans l’arrosoir (1+9) et on arrose au goulot, pas à la pomme.
    c’est génial!
    nous ne prenons aucun médicament allopathique, sinon, je ne le ferais pas.

  6. carlier dit :

    bonsoir,
    l’urine peut se boire. Cela en choque plus d’un mais cela est enseigné dans toutes les formations de survie. L’urine diluée est utilisée depuis la nuit des temps. Posée sur du BRF ou du mulch, cela ne pose pas les problèmes des autres émoluments…

    Maintenant , pour être vraiment complet, l’on parle de l’urine de personne en bonne santé…

    amicalement
    Bertrand

  7. kjata dit :

    Bonsoir,

    j’ai fait une formation chez Toilettes du mondes, et ils recommandent d’attendre 3 mois avant d’utiliser l’urine pour détruire les pathogènes. Les urines du matin sont également les plus chargées en minéraux.

  8. cottet pierre dit :

    j’utilise le pipi du jardinier pour les plantes vivaces et les rosiers . je récolte l’urine dans une bouteille d ‘eau minérale que je verse dans un arrosoir et je complète avec de l’eau . je ne n’utilise pas au jardin car je prends une hormone thiroÏdienne .

  9. Gilles dit :

    Bonjour,

    La pratique est intéressante. Les diverses recommandations ci-dessus me semblent importantes : pas de prise de médicament chimique (quand est-il des boissons, voir de la nourriture ? mieux vaut consommer bio aussi !), une petite fermentation, une dilution importante, éviter de mouiller le feuillage des légumes feuilles (ça me semble d’ailleurs préférable pour tous les légumes ?) ainsi que l’adjonction de cendres (pour amener également de la potasse et équilibrer ainsi quelque peu cet engrais certes naturel, mais excessivement azoté). sont à mon sens, de sages recommandations

    Personnellement, je préfère passer par un stade intermédiaire. J’urine toujours aux mêmes endroits…et profite ensuite de l’azote contenu dans les orties qui s’y développent),
    Préjugés, peut-être ? mais aussi et surtout parce que l’effet est plus modéré, ce qui par expérience me semble toujours préférable en matière de culture bio…. Je préfère par exemple utiliser l’ortie à l’état brut (au fond d’un trou de plantation, en paillage, ou incorporée au compost ou encore à une butte lasagne) ou éventuellement en infusion ; ceci plutôt qu’en purin. Je me suis également toujours refusé à utiliser du guano, non par souci écologique (l’impact écologique de l’exploitation du guano était une question encore peu soulevée lorsque j’ai débuté), mais parce que trop riche en azote ; ce qui engendre très fréquemment attaques parasitaires ou autres déséquilibres…

    Bref, je ne suis, d’une manière générale, pas un adepte de l’effet « coup de fouet »,,
    L’utilisation d’engrais azotés, qu’ils soient chimiques ou naturels, est à mon sens à réserver aux plantes souffrantes ou se développant faiblement et d’une couleur anormalement jaunâtre (indiquant un manque d’azote).

    Mais ce n’est là qu’un avis personnel…

    • carlier dit :

      bonsoir,

      vos propos m’intriguent , j’espère que vous ne parlez pas de guano frais:
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Guano

      car, question danger, c’est merveilleux. J’ai une certaine connaissance du portage de la faune sauvage et franchement c’est peut être naturel mais pas sans danger quand on manque de connaissances…

      Concernant l’urine fraiche, la disposer sur un lieu ou la litière à un rapport C/N non optimisé est une bonne action. Concernant, ce que peut contenir une urine, pour être complet, il faut non seulement envisager les produits ingérés dernièrement , mais aussi ceux dont on dispose en respirant et ou en ingérant tel ou tel produit ou que l’on a hérité à la naissance.

      amicalement
      Bertrand

      ps: il ne m’importe pas de nourrir les plantes, mais de m’occuper du sol . Ce me semble un bien meilleur guide, mais encore faudrait-il disposer d’une vision partagée d’un vrai sol vivant…

      • Gilles Domenech dit :

        Salut Bertrand, Gilles nous disait justement qu’il n’utilise pas de guano 😉 !
        S’occuper d’un sol vivant et effectuer une opération de fertilisation n’est pas contradictoire. On peux tout à fait avoir un sol vivant et avoir ponctuellement besoin d’un apport directement assimilable par les plantes. D’ailleurs nos techniques « sol vivant » que ce soit avec amendement organiques riche en Carbone (BRF, pailles, feuilles et autres) ou encore paillages divers et variés qui ralentissent le réchauffement du sol au printemps, de tels besoins sont fréquents !
        La fertilisation rend aussi bien des services pour démarrer une plante après repiquage ou sur un semis. d’ailleurs les agriculteurs qui pratiquent le semis direct ont l’habitude de mettre une petite fertilisation starter au semis qui améliore très sensiblement le début de pousse.
        Donc oui, une fertilisation intelligente et placée au bon moment est très intéressante même si on place la priorité sur l’amélioration du sol et non sur la nutrition directe (hydroponique ?) de la plante.

        • carlier dit :

          bonsoir gilles,

          bien sûr que les apports intelligents et au bon moment sont souhaitables. Quant au remuage de la terre, C’est sûr aussi que cela aide*, mais que l’on doit savoir en user à des moments bien particuliers. Là par exemple, je viens de planter des pommes de terre sur un terrain que j’ai eu, et qui viens de m’être rendu. Il n’avait donc pas bénéficier d’une couverture de sol pendant l’hiver. Les vers épigés et endogés sont présents, les Eisenia sont très rares. Mais comme mes vermières sont en parfait fonctionnement j’ai pu recontaminer avant de recouvrir le sol après plantation ( je me demande quelle peut être la quantité dans une brouette , mais il doit y avoir bien des zéros) . La faune du sol se déplace bien plus que ce que les très rares écrits disent. De plus il y a une vraie compétition entre espèces. Il y a un manque criant de connaissances validées, ce qui permet à beaucoup trop de dire bien des bétises.

          amicalement
          Bertrand

          * cela permet aussi de faire l’inventaire des présents d’une bien meilleure manière que les méthodes dites normalisées qui ne permettent en fait que de repérer les espèces, sans pouvoir aborder leur quantification. En remettant une couche que j’avais un peu travaillé , j’ai eu le bonheur de voir une concentration d’anéciques adultes de très belle taille que je n’imaginais pas

  10. Claude dit :

    Comme le dit notre auteur, l’arrosoir que nous connaissons a un ADN masculin. Exact. Il ne reste qu’à inventer un modèle avec ADN féminin ou neutre.

    • Heli dit :

      L’arrosoir à ADN féminin existe, c’est le seau de maçon noir à 0,99 € d’un grand magasin de bricolage (LM), qui me sert à tout dans le jardin et qui est assez solide pour s’asseoir dessus sans dommage, et assez large pour tout recueillir sans éclaboussures, et marqué à l’intérieur de doses de 1 à 10l qui permettent de réaliser aussitôt sa dilution…à verser ensuite directement au pied des plantes ou à transvaser dans l’arrosoir selon les besoins. Ces seaux s’empilent les uns dans les autres, et permettent de transplanter, préparer les mélanges sable/terreau/compost, trier les cailloux, accueillir provisoirement une plante, et ils sont indestructibles!

  11. florence dit :

    Bonjour
    J’utilise aussi de l’urine diluée dans de l’eau et j’y ajoute un peu de cendres.
    je récolte par ailleurs beaucoup d’escargots que j’ajoute a mes purins ortie,consoude,feuilles de tomates mais je ne sais pas si cette pratique est utile ou néfaste a la terre et aux plantes.
    Le purin de limaces est parait il un répulsif pour ses congénères.
    merci pour vos conseils.

  12. maumau dit :

    il est question, dans l’article, de binages réguliers; n’est-ce pas contraire au principe de non-travail du sol?

    • Gilles Domenech dit :

      Bien vu, j’avoue avoir laissé volontairement cette phrase pour lancer le débat sur cette question qui n’a jamais été traitée jusqu’à présent sur mon blog.
      Je suis d’accord avec toi, le binage, même s’il représente un travail du sol très modéré ne me semble pas très pertinent dans nos approches du jardinage « sol vivant ».
      Mais avant d’aller plus en avant sur mon point de vue, je préfère laisser Christophe argumenter et les autres lecteurs réagir avant que je vous poste un article sur ce sujet très prochainement 😉 !

  13. Cg dit :

    Bonjour,

    Dans ce cas de figure, la terre était fortement minéralisée et battante.
    D’où la nécessité de biner pour l’aérer. (cette personne explore temporairement les terres qu’on lui prête et elle s’adapte en fonction des conditions)

    Chaque cas est différent, biner n’est pas obligatoire sauf si les conditions l’exigent.

    • Dany dit :

      Le binage est necessaire si le sol est nu. le « dessus » du sol devenant soit croûte ou poussière, l’un et l’autre rendent la surface imperméable.
      Avec un paillage, le dessus du sol reste perméable et permet tout naturellement l’absorbsion et surtout la rétention d’ eau.

  14. francoise dit :

    bonjour votre article me fait rire …ainée d une famille de 12 enfants dans les années 50….nos toilettes etaient dehors et chaque année nous récoltions les dechets pour enrichir notre jardin…..j en ai trans vasée des m3 de ce precieux liquide et mis dans les sillons que je bechais consciencieusement a la beche dans la sarthe….tous nos legumes étaient produit ainsi …..
    les vidangeurs de l époque venaient l épandre dans les champs ou nous élevions des moutons et je vous assure l herbe y etait plus verte…..
    aujourd hui encore je recolte l urine… l eau de vaisselle …pour arroser mon jardin….la rubarbe apprécie fortement cet engrais magique ….les tomates les fleurs ….de quoi est fait l engrais acheté dans les grandes surfaces des royalties que l on verse aux firmes ……
    bonne fete de Paques

    • Dany dit :

      Bravo Françoise,
      Chez moi aussi le WC était juste aà côté de la fosse à purin sur lequel était stocké le fumier de la ferme. Tout que qui y passait partait au jardin.

    • Joly dit :

      J ai essayé sur des geraniums lierres en jardiniere jamais je n en ai eu de si beau alors maintenant je recupére toutes mes urines et sur la rhubarbe c est le top en arrosant au pied

  15. Cg dit :

    J’ajoute que l’utilisation des urines humaines est interdite en agriculture biologique certifiée AB.

    http://www.itab.asso.fr/itab/ferti.php

    • carlier dit :

      merci,

      j’attendais que cela soit enfin indiqué. La certification n’est pas chose simple et l’on doit s’astreindre à user de mots définis. Cela peut paraitre bien anormal à ceux qui ne vivent que dans le monde des croyances, mais ce n’est pas prêt de changer et heureusement…

      amicalement
      Bertrand

      • Cg dit :

        Bonjour Bertrand,

        Je comprends votre position mais je ne la partage pas entièrement, d’autant quand les fientes pesticidées de poulets élevés aux antibiotiques et aux OGM sont autorisées en agriculture biologique.

        • carlier dit :

          merci,

          ceci est un vrai sujet ( les fientes de poulet) , je suis totalement d’accord; Mais quand tu voies l’usage que font certains en permaculture , exemple MOI LA MAIN des poules et donc de son plan de poulailler. Si tu veut mettre de l’ordre dans le dossier animaux d’élevage bio , il va falloir bien du travail. La certification est une somme de concession. Ce que je trouve honnête , c’est de l’admettre et de l’écrire.

          Je suis consterné du refus d’Ecocerf de permettre à un bio de recevoir les tontes d’herbe de la commune. Le maire , un ami, quand il a vu cela a simplement dit ce sont des illuminés. C’est grave et vraiment dommage, car cela atteint franchement l’image. Je précise ce bio fait de l’élevage de limousine et pas de légumes. Donc l’herbe prés des routes qu’elles mangent est sanctifié par …

          amicalement
          Bertrand

          • Cg dit :

            Je ne connais pas l’exemple que tu cites, en revanche je défends l’idée que la certification AB est aujourd’hui obsolète
            pour de multiples raisons que j’argumente dans mon livre qui sort dans quelques jours … http://www.terran.fr

    • Sandro dit :

      Où avez vous lu çà ? En tous cas pas sur la liste des intrants autorisés.
      Les déjections animales sont autorisées , l’homme ne fait pas partie des animaux ?

  16. Murielle dit :

    Merci pour cet article Gilles, sujet bien intéressant
    j’ai effectivement testé l’urine vieillie de 4 jours et diluée à 10% sur les légumes qui avaient du mal à démarrer, notamment les pastèques gourmandes. çà marche bien.
    PS : même une femme arrive à uriner dans un arrosoir 😉 mais c’est un bel arrosoir en zinc avec une jolie ouverture sur le dessus. J’avoue que çà m’amuse … surtout le bruit dans le seau, une vraie gamine

  17. daniel dit :

    Bonjour
    A vous lire, on pourrait penser que c’est efficace seulement pour les légumes-racines ?
    Etonnant pour un fertilisant azoté ?
    Ceci dit merci d’avoir rappelé ce fertilisant vieux comme le monde.

    • Bonjour Daniel,
      Je comprends plutôt que c’est là un exemple d’utilisation de l’urine. Il est clair que l’azote sert à tous les végétaux, même si la fertilisation azotée n’est pas utile à tous, loin de là. Elle peut même être contre productive dans certains cas où la richesse en azote de la sève attire maladies et ravageurs. Cela s’observe souvent sur les salades par exemple.

  18. Cg dit :

    Si vous avez un pêcher
    et que la cloque vous em-pêche d’en manger les fruits,
    l’urine peut vous aider …

    Les propriétés curatives de l’urine humaine dans la lutte contre taphrina déformans ont été mises en évidence au début des années 2000.

    En dilution dans 60% d’eau et un peu de mouillant : 2 épandages à 3 jours d’intervalle par temps sec.
    Et en plus, les arbres deviennent moins sensibles après quelques années de traitements

    Cette propriété de l’urine n’est pas due à la seule présence de l’urée mais à un ensemble d’éléments qui font que l’urine n’agit pas comme un fongicide classique mais en modifiant le substrat nutritionnel de dame cloque…

    Aucune molécule de synthèse ou naturelle n’a un effet curatif sur ce champignon. Par contre, tous les essais réalisés sur le mildiou ou l’oïdium se sont tous révélés négatifs.

    • Kara dit :

      Bonjour CG
      très intéressant, cette idée pour aider nos pêchers! Comment avez-vous trouvé cette façon de faire, des témoignages?
      Envie d’essayer. A faire quand la cloque est installée comme maintenant ou alors avant?
      Merci!
      k

      • Rudy dit :

        Bonjour ,
        Quelqu’un a t il fait des essais par rapport à la cloque et la tavelure ?
        A quels stades avez vous fait les essais…
        Merci d’avance pour vos réponses!

  19. André dit :

    Intéressante cette info sur l’urine contre la cloque. Auriez-vous une source ? Je n’ai rien trouvé via Google.

    Par ailleurs, plus d’infos sur l’urine comme engrais ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Urine#Engrais

    • jeanetdlc dit :

      bonjour, avez vous essayé les coquilles d’ oeuf écrasées pendues dans le pécher dans un petit filet ; tres efficace contre la cloque .

      • guy dit :

        J’ai mis des tas de petits filets remplis de coquilles d’œufs( coquilles non cuites à la coque par ex), et je suis « cloqué ».
        De plus, j’avais traité 2 fois avec du capistol(15E la boîte, exprès contre la cloque du pêcher et la tavelure du pommier) juste avant le débourrage:résultat négatif.
        Ce pêcher a 2 ans. j’en avais un autre de 10 ans( j’ai déménagé) et il était cloqué tout les ans malgré le traitement.

  20. Bernard dit :

    Bonsoir
    Le binage du sol, ne risque-t-il pas, de contrarier les mycorhizes et par
    la suite être plus préjudiciable,que l’apport momentané?
    A+ Pierre.

    • Gilles Domenech dit :

      Vis à vis des mycorhizes, le binage n’est pas bien problématique car c’est un travail très léger. Ce qui me gêne le plus, c’est qu’il nécessite un sol nu, c’est cela qui est beaucoup plus gênant.

      • Antonin dit :

        Bonjour,

        Bien sûr, « visuellement », le sol est nu après un binage. Mais se travail très superficiel permet de créer une mince couche de protection de la partie vivante qui se trouve juste en dessous. Quand on dit qu’un binage vaut deux arrosages, c’est en comparaison du paillage.
        Eviter l’évaporation, maintenir la vie sous cette mince couche de protection qui ne nécessite aucun apport de matière, c’est peut-être une solution efficace et économique pour maintenir la fertilité. Et l’expérience semble le montrer. En tout cas dans mon jardin.
        Mais il est vrai que ce binage doit être très superficiel, régulier et répété pour ne jamais laisser la surface du sol durcir.

        • Dany dit :

          paillage = binage superflu, sous le pailage il ne se forme pas de croûte, limite Bcp l’évaporation et donc rend l’arrosage quasi inutile même s’il fait sec.

  21. Feuilledechoux dit :

    Bonjour,

    Merci de dédier un article à cette question. Bien sûr, comme de multiples commentateurs l’ont déjà relevé- ici ou ailleurs-, l’utilisation de l’urine à fin de fertilisation ( mais pas que cf étonnant commentaire de Cg plus haut ) est loin d’être une nouveauté. En ces temps d’hygiénisme maniaque et parfois inapproprié il est bon toutefois de rappeler cette recette artisanale, à la portée de tout un chacun, a son utilité aux champs, au jardin et…même sur le balcon.

    A mon sens, l’article aura véritablement de l’intérêt si, grâce notamment aux différents commentaires, il aboutit à des recommandations relativement précises et faciles à observer concernant l’usage de l’urine.

    Pour ce que je sais, et pour commencer, l’urine humaine est généralement stérile. Comme le rappelle plus haut carlier, l’urine peut se boire ; d’innombrables récits de survivants de catastrophes en attestent et une méthode de santé indienne -amaroli- a même fait de l’absorption régulière d’urine une thérapeutique (?)). Pour la même raison l’urine a pu être utilisée, notamment en situation de guerre, pour laver des plaies. (je crois me souvenir que ses caractéristiques alcalines (?) jouent un rôle ). Ce qu’il faut clarifier c’est ce « généralement » et c’est là où mon savoir trouve sa limite. ( qu’en est-il des virus du choléra et de la poliomyélite par exemple ? Il me semble que ces virus,et tous les autres, se retrouvent plutôt dans les selles mais, vu l’importance, n’en jurerai pas ici sur ma tête). Pour des raisons anatomiques évidentes il convient peut-être de distinguer ce qu’il en est suivant le sexe. Par contre je crois que ce sont plutôt les parasites qui peuvent se retrouver dans l’urine. Ainsi celle des renards, ou des chats ou des chiens peut être porteuse d’un ver parasite qui, ingéré par l’homme génère une maladie, l’Échinococcose. Comme la charge parasitaire est bien plus importante sous les tropiques je suppose que c’est pour cette raison que l’article de Rue89 sus-cité précise  » L’urine, recueillie dans un bidon, est stockée pendant un mois avant de servir de fertilisant. Après ce laps de temps, elle est normalement saine. » On notera que le délai recommandé est relativement long : un mois ! Et aucune raison, précision n’est apportée !?
    On peut mettre ce délai en rapport avec certains commentaires déjà apportés ci-dessus ( notamment celui de Gilles ) qui préconisent une fermentation de l’urine dont il pourrait être bon d’éclairer l’utilité.
    Des questions se posent quand à la dilution dans l’eau et à la nécessité/ dosage d’adjuvants ( cendre) . La régularité d’application et son effet ou contre-effet supposé. Par exemple sont-ce les racines ou plutôt les feuilles qui craignent d’être « brulées » par une concentration trop forte ?

    Cg rapporte plus haut « J’ajoute que l’utilisation des urines humaines est interdite en agriculture biologique certifiée AB. » : est-ce si sûr ? La liste des amendements utilisés par l’ITAB désigne les excréments d’animaux liquides comme autorisés ( sous certaines conditions). Rien est dit des urines humaines certes, et conformément au mode d’emploi de cette liste ( liste positive. Cela signifie que si une matière première n’est pas inscrite sur cette annexe, elle n’est pas utilisable comme matière fertilisante dans le cadre de la production biologique) on devrait en conclure que les urines humaines sont exclues de l’autorisation. Ça pourrait se contester en arguant du fait que l’homme est un animal lui aussi : quelqu’un a-t-il eu vent de contestations, de litiges à ce sujet ? Ces considérations concernant l’ITAB semblent bien loin des préoccupations des personnes fréquentant ce forum qui cultivent pour la plupart je suppose des petites (?) parcelles pour leur seul plaisir et ou intérêt.

    Je me pose la question de l’impact éventuel des hormones humaines contenues dans les urines sur les microorganismes notamment. Est-ce là une question purement théorique d’un bêcheur du clavier ? On sait depuis assez longtemps que le largage dans les cours d’eau d’hormones issues des pilules contraceptives ( combinées ou non à des perturbateurs endocriniens artificiels) a des effets réels sur la faune des rivières. Ceci dit au cas où, pour le principe : dans la réalité il y a bien d’autres facteurs qui interviennent et avec combien plus d’effet heureux ou malheureux.

    A vous lire donc.

  22. Feuilledechoux dit :

    Un document de l’association Wasaza précise : une part d’urine pour trois parts d’eau ( http://www.wasaza.org.zm/WASAZA%20Urine%20Magic.pdf connexion non certifiée )

    Contacter Christopher Kellner ? http://www.linkedin.com/pub/christopher-kellner/a/779/b27

  23. Feuilledechoux dit :

    @ Christophe Gatineau . Puisque votre livre s’intéresse aux sources de l’agriculture, je vous invite à lire ce billet qui montre comment les hommes ont pu remarquer le téosinte qui allait devenir ensuite le mais : http://archeo.blog.lemonde.fr/2014/02/13/lhomme-na-pas-cree-le-mais-tout-seul/

  24. Daniel dit :

    Bonjour,
    Il serait intéressant de savoir :
    – combien de fois cette dame a arrosé ses légumes avec de l’urine
    – ou bien l’a t’elle fait systématiquement toute la saison
    – quels résultats ont-été obtenus sur les légumes feuilles et les légumes fruits ?
    Merci
    et merci beaucoup pour le site
    daniel

  25. Barigand dit :

    Et l’urine de chat ? Quid ? Mon chat a fait ses besoins dans mon potager… Bon ou pas bon ?

  26. Feuilledechoux dit :

    Sur le site d’ECOSAN j’ai trouvé un fort intéressant document intitulé « Conseils Pratiques pour une Utilisation de l’Urine en Production Agricole » : http://www.ecosanres.org/pdf_files/EcoRanRes_Urine_Guide_FRENCH_111026.pdf

    La page 24 aborde les considérations hygiéniques : « ’urine est essentiellement stérile quand elle quitte le corps. Le principal problème à utiliser l’urine dans l’agriculture est de savoir comment éviter la contamination fécale croisée. En outre, il y a des maladies qui dans certaines régions du monde sont répandues avec l’urine. Le chapitre suivant donne des conseils sur la façon de traiter l’urine afin de minimiser le risque à utiliser l’urine comme engrais. Il est à noter que les avantages à utiliser l’urine pour la production alimentaire depassent largement le risque de transmission de maladies. Il y a un certain nombre d’activités faciles à entreprendre pour rendre l’utilisation de l’urine sûre, alors continuez à lire ». Ainsi : » quelques organismes préoccupant pour la santé peuvent être excrétés dans l’urine. Un exemple en est la Salmonella typhi/ paratyphi. Ces bactéries ont une courte survie lorsqu’elles sont stockées dans l’urine. Il y a une réduction du risque de transmission d’agents pathogènes d’au moins 1000 fois après une semaine de stockage. Ainsi, il ne faut jamais utiliser de l’urine non stockée en cas de suspicion de fièvre typhoïde / paratyphoïde. Un autre exemple est l’haematobium schistosomiase, un parasite que l’on trouve uniquement en Afrique….Encore une fois, un temps de stockage d’une semaine ou plus permettra de réduire considérablement le risque, plus ce temps est long et mieux cela sera. »

    A lire, et pas seulement au bout du couloir !

  27. Feuilledechoux dit :

    « En 2002, le projet de recherche ECOSAN a été lancé au sein du réseau CREPA, particulièrement dans huit Etats membres. Actuellement [il faut entendre 2005/2006 je crois comprendre ; mais la page date de 2009 !?] , l’état d’avancement du projet est largement satisfaisant dans sept Etats membres : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Sénégal, Togo. Au cours de la première phase, les équipes de recherche ont élaboré des protocoles de recherche extensive. Des sites de réalisation des ouvrages et d’essais agronomiques ont également été identifiés; l’étude du milieu ainsi que la sensibilisation ont été faites.

    Au cours de la deuxième phase, les ouvrages ECOSAN ont été construits sur onze sites dont sept en milieu rural, trois en milieu périurbain et un en milieu urbain. Ces ouvrages permettent la récupération des excréta par la déviation d’urine et l’hygiénisation des fèces par stockage et ont été construits avec la participation des populations. » http://compostagecefrepade.wordpress.com/2009/01/28/crepa-ecosan/

  28. Feuilledechoux dit :

    L’association Terr’ eau présente le document écosan sus-cité ainsi qu’un autre et en tire quelques recommandations :
    *Utiliser l’urine après stockage (hygiénisation des éventuels pathogènes présents) et dilution dans l’eau d’arrosage (de 1:3 à 1:10)
    *Ne pas dépasser la quantité maximale d’azote autorisée à l’hectare (170kg/ha), ce que l’on peut traduire par 3,4 L d’urine pure par m² en se basant sur une teneur en azote moyenne de 5 g par litre d’urine
    *Respecter un délai minimum d’un mois entre fertilisation et récolte

    http://www.terreau.org/Reintroduire-les-nutriments-dans

  29. […] Cet excellent blogueur nous le répète, H16 également, mais que ça ne vous empêche pas de prendre quelques vacances non plus. A la la c’est pas simple tout çà.M’enfin si vous l’en croyez pisser dans l’arrosoir règle pas mal de soucis […]

  30. thierry dit :

    Salut.
    Et l’urine qui a une odeur si particulière après avoir consommer des asperges , aurait elle d’autres propriétés?

  31. Solaero dit :

    Bonjour Gilles, bonjour à tous,
    Pendant mes recherches je suis tombé sur l’excellent travail de Raphael Magnacca « Main Verte contre Machine Noire – Une critique de l’agriculture et du système alimentaire modernes et la recherche d’une alternative à travers le concept de Permaculture » (un pdf téléchargeable).
    A la page 131, à propos des toilettes à litière biomaîtrisée (TLB), il cite le nom de Joseph Orszàgh qui en a découvert et étudié les principes de fonctionnement.
    Peut-être vous le connaissez déjà, mais pour moi ça a été une révélation: un scientifique « touche à tout » dont les travaux me semblent un rare exemple de recherche sérieuse au dehors des pressions et des intérêts financiers/politiques.
    Son site http://www.eautarcie.org est une énorme mine d’informations pour tous les soucieux de l’environnement.
    En particulier, pour ce qui concerne l’objet de cet article, les chapitres de la TLB ont une empreinte « sol vivant » qui m’a vraiment étonné.
    Pour les « pressés », dans la section documentation dudit site il y a trois articles qui a mon avis apporteraient beaucoup de lumière à cette discussion sur l’emploi de l’urine:

    http://www.eautarcie.org/doc/article-toilettes-seches-separation-gunter-pauli-fr.pdf
    http://www.eautarcie.org/doc/article-toilettes-separation-vs-tlb-fr.pdf
    http://www.eautarcie.org/doc/article-qualite-compost-tlb-fr.pdf

    Bonne lecture et merci à tous!

  32. Eric dit :

    L’être humain est plein de surprises, à tester pour la saison prochaine… Merci

  33. voyou dit :

    Je revendrai sur ce sujet sur mon site, sujet très intéressant qui demande à être développer, pour une hygiène de vie au naturelle.

  34. Aurélie dit :

    Pourquoi, quand j’aborde ce sujet avec certaines (pas toutes) personnes de mon entourage, ils s’offusquent quand je leur propose d’aller « pisser contre un arbre » dans le jardin ?
    Pourquoi faire pipi dans un arrosoir c’est mal selon eux ?
    Pourquoi les gens n’ont pas l’esprit ouvert ?
    Pourquoi ne faire pipi que dans les toilettes ?
    Pourquoi … ?

    En tous les cas, je sais que si on mène une vie sans médicaments ajoutés, le pipi de la maison va directement dans l’arrosoir !
    Ça fait ça en moins pour la chasse d’eau, double économie !

    • Gilles Domenech dit :

      Tu as bien sûr tout à fait raison !
      Tu peux juste leur montrer le rapport posté par feuille de chou dans le fil de commentaires. Rien que le titre et le nom de l’institut universitaire qui l’à réalisé peuvent avoir de l’impact 😉 !

    • mgh dit :

      Aurélie bonjour et bonjour a tous ,

      Cela est voulu par l’éducation nationale corrompu par des multinationales de l’engrais (mossanto…) pour mettre les personnes dans l’ignorance totale et ainsi nous rendre dépendant
      économiquement et nous persuader que l’utilisation des engrais douteux soit la meilleur solution
      pour se nourrir .

      Depuis notre enfance, on dit que l’urine est toxique et « honteux » (remarquez les moqueries du style « tu t’es fait dans ton slip ») incitant la majorité de nous tous à répugner cette substance et donc à ne pas aborder ce sujet .

      je pense d’ailleurs que cela est le fruit d’une manipulation médiatique pour corrompre ces personnes
      Et surtout ,les personnes ,selon leur zone de confort , ressentent une peur de changer leur habitudes.

      Puis,les mafieux des engrais chimiques en profitent pour se faire de l’argent et par la même occasion empoisonner nos terres cultivables pour donner des semence médiocres .

      Voila comment avec la manipulation, on arrive à « mettre en laisse cérébralement » des millions de personnes.

      Si cela peut t’éclaircir…

    • Claude dit :

      L’ultra hygiénisme de nos jours est une pure folie, je pisse contre mes arbres pour moi dans deux buts le premier marquer mon territoire contre les chevreuils écorceurs et par le même occasion fertiliser, dans la nature rien ne se perd le biologique est une continuité tout vient de la terre tout doit y retourner rien de plus simple ne pas trop se soucier de ce qui se passe la nature se débrouille très bien d’elle même, (si on ne la bouscule pas trop), quand je vois un spécialiste (contrôleur du SPANC) m’expliquer que je pollue mes 7 ha à 2 personnes je me dis qu’on est mal parti pour s’entendre, il oublie que sur mon sol toute la faune (renards, chevreuils, blaireaux, etc…) fait pipi et caca sans son contrôle que mon voisin agriculteur épand dans ses champs voisins des miens 2 fois l’an des tombereaux de bouses bien purineuses de ses vaches sous antibios et toutes sortes d’intrant médicaux et que pour lui c’est tout à fait légal/normal, je me dis que l’on vit dans une société bien déglinguée.

  35. […] Et si nous mettions de l’urine dans l’arrosoir ? […]

  36. DEGBEVI T. K. dit :

    Bonjour,
    Merci pour tout les commentaires. Nous devons vivre en utilisant les cadeaux que Dieu nous a donné et j’avoue qu’il nous a tout donné et c’est pourquoi dans nos souffrances il dit: Mon peuple périt faute de connaissance.
    vive le naturel je vous remercie.

  37. […] Et si nous mettions de l'urine dans l'arrosoir ? Note de Gilles : A l’occasion de la sortie prochaine de son livre « aux sources de l’agriculture, la permaculture, illusions et réalités », Christophe Gatineau nous propose un petit article de circonstance en cette saison où les plantes ont des besoins énormes en azote. La façon la plus simple d’en amener est gratuite et à portée de tous ! Je l’utilise d’ailleurs beaucoup. Extrait du livre aux sources de l’agriculture, la permaculture, illusion et réalité à propos de l’urine : « petit clin d’œil à ce fabuleux fertilisant gratuit à portée de toutes les bourses et dont à la louche, 7 millions de tonnes sont produits tous les jours par notre espèce. […]

  38. […] Les commentaires sur Jardinons-Sol-Vivant, suite à l’article publié le […]

  39. karim dit :

    vraiment très intéressant le sujet. je l’expérimente bientôt dans notre jardin nouvellement créer dans un petit village du Bénin et si les résultats sont convaincants, je ferai en sorte que les agriculteurs de nos milieux ruraux puissent le vulgarisée au détriment des engrais chimique. merci

  40. Ibrahima Sow dit :

    Bonjour à tous.
    j’ai un domaine (demi bas-fond) que je souhaite cultiver cette année en expérimentant l’usage de l’urine humaine. Je souhaite vos conseils.

  41. tipuck dit :

    une astuce pour ces dames qui ne veulent pas laisser leur urine pour compte …

    couper une brique de lait vide dans son quart supérieur
    retourner un petit peu de surface aluminisé (comme pour faire un « ourlet »)

    … et voila, vous avez un petit urinoir discret, qui est facile à utiliser, qui peut se réutiliser si on le rince, qui se change en un clin d’oeil et qui ne coûte rien…

    on transvase dans l’arrosoir, on ajoute le double d’eau, on rince le tout et l’affaire est jouée en qq secondes …

  42. Sylvain dit :

    Un très bon article !
    En effet, j’ai pu remarquer dans mon camping en Dordogne qu’autour de celui-ci la végétation poussait plus rapidement qu’en dedans. Avec votre article je pense donc enfin en avoir la raison !

  43. […] limite? car elle contient du sel. cet article recommande dans 75% d’eau, tous les 15 jours: https://jardinonssolvivant.fr/et-si-nous … ent-124088 il vaut mieux utiliser l’urine fraiche et pas stockée, voir cet article bien référencé: […]

  44. anaska dit :

    un excellent engrais qui a de l’avenir je l’utilise sur mes orangers même sur les feuilles contre les insectes et araignées rouges

  45. Jacques D dit :

    J’aurais une petite question sur la fertilisation à l’urine mais qui peut s’étendre à d’autres fertilisations. C’est ma première vraie saison de culture, donc je n’ai pas encore beaucoup d’expérience. Je remarque en repiquant des crucifères que l’opération est délicate, les petits plants restent quelques jours avec de gros signes de faiblesse, et je me demandais si une fertilisation à l’urine pouvait aider la reprise, ou si au contraire il fallait attendre qu’ils aient récupéré. Merci.

    • Gilles Domenech dit :

      Il est tout à fait normal d’observer « le stress du repiquage » sur l’ensemble des plants repiqués. Je vous invite en effet à attendre que le plant en soit sorti pour commencer à le fertiliser.

  46. CL dit :

    bonne nouvelle pour les personnes qui prennent du Lévothyrox.
    si elles en prennent , c’est justement pour équilibrer à la normale leur thyroïde, cela permet juste d’avoir un pipi normal et cela n’empêche pas de fertiliser les plantes.
    Ancienne ou nouvelle formule du lévothyrox???
    l’unique différence est à propos d’un adjuvant, le lactose ( provenant du lait ) à été remplacé par un polyol ( provenant de la sève d’arbre, comme dans les bonbons sans sucre ).
    le lactose devenait de l’hydrogène dans le colon alors que les polyols deviennent des substances qui renforcent les cellules du colon.
    NO PROBLEMO pour l’arrosage à 10%.
    ———————————————–
    j’arrose en début de culture avec un rapport 10% purin d’orties et 5% de golden (urine) lors de la phase de croissance de la plante et lors de la formation des fruits, j’inverse, je passe à 5% pour le purin et 10% pour le golden ( le pipi ).

  47. Un thème un peu surprenant mais non dénoué d’intérêt au potager. A utiliser avec parcimonie mais je sais que certains l’ont utilisé avec succès dans nos jardins partagés.

  48. hélène Deloizon dit :

    D’accord avec l’urine dans l’arrosoir pour les plantes n’utilisant pas les avantages de la symbiose mycorhizienne, tels les brassicacées, et très ponctuellement pour les autres. Mais une fertilisation régulière pour des plantes susceptibles d’utiliser cette symbiose, cette fertilisation apportant à la plante ce dont elle a besoin ne risque t-elle pas de décourager la plante à rechercher cette symbiose qui lui offre à la fois nourriture et protection, ce qui contribuerait à appauvrir la diversité d’un sol vivant

    • Gilles Domenech dit :

      Vu la teneur en phosphore, c’est un risque en effet. A mon sens la fertilisation est de toutes façons surtout intéressante pour un effet starter suite à la mise en culture.

  49. Marie dit :

    Question un peu taboue mais au combien intéressante.

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