Jacques subra nous fait une fois de plus l’honneur d’un de ses articles, traitant cette fois des limaces qui sont considérées comme un problème majeur pour la plupart des jardiniers! Il est amusant de voir que Yann Labuche de Terre d’Humus a lui aussi publié un article sur le même thème au momoent même où Jacques me le proposait (faut croire que ce printemps humide est favorable à ces bestioles 😉 ). Il traite le sujet un peu différemment de Jacques, je vous invite à lire son article à cette adresse: « Quand la limace s’agace » . Mais je laisse la parole à Jacques :
C’est en feuilletant un livre oublié depuis plusieurs années au fond de ma bibliothèque que m’est venu l’idée de traiter d’un problème récurrent pour tout jardinier et en particulier pour nous, adeptes de la couverture permanente du sol :
Les limaces et escargots. Par la couverture permanente nous leurs fournissons les conditions idéales pour s’abriter et se reproduire. Je n’ai pas,hélas, ou heureusement ? trouvé le remède miracle, sinon ma fortune serait faite, mais depuis tant d’années que j’essaie de limiter leurs dégâts, j’ai adopté un compromis qui, s’il n’est pas parfait, m’évite d’avoir recours systématiquement aux appâts empoisonnés.
Le livre en question que je viens de relire : « Les limaces sous contrôle »
De Claudia Graber et Henri Suter paru chez Terre Vivante en Avril 1991, énumère toutes les stratégies respectueuses de l’environnement pour limiter ces prédateurs de nos chères salades !!!
Dans ce livre beaucoup de techniques efficaces, mais testées en jardin laboratoire par des spécialistes qui y consacrent tout leur temps, pas évidentes à appliquer en situation réelle par un jardinier lambda qui n’est pas en permanence dans son jardin et en ce qui me concerne avec une superficie de près de 1000m2. Cet ouvrage est très intéressant car il décrit la biologie des divers gastéropodes, permet de mieux les connaître et donc de s’en protéger. Chacun peut y trouver des idées à adapter à sa situation.
J’ai essayé : la bière, efficace mais a renouveler tous les jours. La cendre : qui perd son pouvoir dissuasif quand il pleut ou après un arrosage. Le purin de limace : une puanteur à faire fuir un renard et qui peut s’avérer toxique ! La clôture de cuivre : valable sur de toutes petites surfaces. Le ramassage de nuit : la nuit je dors ! Les poules : trop de dégâts Etc etc….
Une partie de la solution, c’est encore et toujours la biodiversité. Plus vôtre jardin sera riche en biodiversité et moins vous aurez de problèmes de prédation par les mollusques et autres parasites.
Les prédateurs des limaces, escargots et de leurs œufs sont nombreux : oiseaux, hérissons, taupes, musaraignes, crapauds, grenouilles, salamandres, orvets, carabes, staphylins, milles-pattes, lampyres et bien d’autres… il faut dons leur fournir des abris et des conditions favorables à leur reproduction.
Si vôtre jardin est assez grand, laissez quelques îlots de « friches », des abris – tas de branches (hérissons, orvets) – des pierres (carabes, staphylins) tuiles (crapauds) et bien sûr des arbustes pour les oiseaux, une haie champêtre, et des nichoirs .
Une mare, même petite est indispensable pour la reproduction des grenouilles, crapauds, salamandres…
J’ai beaucoup d’oiseaux, en particulier des merles qui fouillent en permanence dans le mulch à la recherche de vers, œufs et petites limaces. Ils occasionnent quelques dégâts sur les cultures, en particulier sur les semis que je suis obligé de protéger par des grillages, mais le jardinage tel que nous le concevons est une recherche permanente d’un équilibre parasite-prédateur avec pour finalité produire sainement sans nuire à la Terre. Il faut donc accepter un certain pourcentage de perte.
Pour résumer, outre cette recherche de régulation naturelle, quand je le juge nécessaire je protège les plants repiqués par un cordon de cendre, je pose des « pièges » planches et tuiles posés sur le sol ou les limaces et escargots se réfugient, un coup d’opinel et le tour est joué.
Après une pluie, le soir, je fais une visite et je ramasse ou coupe sur place tous ce que je trouve.
En dernier ressort, pour protéger les semis des minuscules limaces difficiles à piéger, j’emploie du Ferramol (granulés de phosphate ferrique non toxique pour les animaux domestiques et la faune sauvage). J’ai acheté un paquet de 800grammes au printemps 2010, je pense en avoir assez pour finir l’année. Je n’en abuse pas !
Comme tous les prédateurs, les limaces et escargots obéissent à la loi universelle du moindre effort, ils s’attaquent en priorité aux plantes fragilisées soit après repiquage, excès d’azote ou arrosage trop important. J’ai remarqué par exemple que les plants à racines nues étaient plus souvent leur cible que les plant en mottes ou en godets. Ces derniers souffrent moins et démarrent plus vite du fait que leurs racines ne sont pas perturbées au moment de la plantation.
Et n’oublions pas que si les gastéropodes existent c’est qu’ils ont leur utilité ! Ce sont les premiers fossoyeurs de la nature, ils se nourrissent de végétaux en décomposition, de cadavres de petits animaux et même des cadavres de leurs congénères ! Ils participent donc à la formation de l’humus, base de la fertilité du sol. Régulons-les mais ne cherchons pas à les exterminer.
Bonjour à tous ! Certes la fin du printemps a une pluviométrie exceptionnelle mais force est de constater que cette année les limaces et loches sont une huitième plaie !
J’ai installé des pièges à bière, mis des barrières de sciures, des tuiles renversées et je hache menu les promeneuses d’après la pluis… j’ai aussi employé le « Ferramol », réputé moins toxique que ces prédécesseurs; depuis 1994, date d’acquisition de la maison et du jardin qui l’entoure, je n’emploie aucun produit toxique, je protège les oiseaux, j’héberge des hérissons et je protège les insectes prédateurs de colimaçons, limaces et autres mais cette année c’est la razzia sur les salades, dévorées de l’intérieur et transformées en dentelle inmangeables, les radis sont entamés sous le collet avant d’être consommables, les fleurs de courgettes sont dévorées sur place et même les framboises sont attaquées… je commençai à avoir peur pour le chien ! Résultat, j’ai retrouvé dans un placard de mon grand-père, vieux jardinier maintenant devant l’éternel, un fond de boîte de ce produit an-limaces de couleur bleue dont j’ai usé avec parcimonie et je commence à avoir l’espoir de manger la prochaine planche de laitues. L’éco-jardinage a beaucoup de vertu mais devenu dogme il trouve ses limites dont malheureusement seul « Bayer » peut nous aider à les franchir…
Je suis tout à fait d’accord, j’aime l’idée de vivre en harmonie, et essaie petit à petit d’agir de plus en plus écologiquement pour préserver mon jardin, mais bon… je suis tout à fait d’accord avec vous, pour l’instant je n’ai jamais eu un aussi bon résultat en fleur, légumes… qu’avec ces granulés bleus. Pas évident le 100% bio-jardinage!
Bonjour la limace ais je lu peut être repoussé avec de la Prêle fraichement coupée et déposée en barrière autour des plants concernés par les attaques.
je n’ai pas testé et ce n’est peut être pas simple d’en trouver près de son potager.
Je viens bien après la tempête mais, me semble-t-il, le Ferramol, c’est un granulé bleu. Peut-être en était-ce tout simplement. Au-delà de ça, parler de Bayer comme le moyen de trouver le salut alimentaire paraît au moins provocateur et, au pire… un peu cryptique.
Tout est, de toute façon, une question de parcimonie quand il s’agit d’intervention chimique. Si l’écologie est un idéal vers lequel il faut toujours tendre de manière totale – c’est-à-dire que si une méthode écologique donnée ne fonctionne pas, il faut dans l’idéal envisager un autre biais qui va encore dans le sens de l’écologie – je pense qu’employer très exceptionnellement un produit non biologique dans son propre jardin n’est pas un reniement de cet idéal pour l’amateur qui n’est pas féru d’expérimentations.
Oui le ferramol est bien un granulé bleu, exactement comme le métaldéhyde, un autre anti limace, mais au contraire de ce dernier, il est autorisé en agriculture biologique. A mon avis, au jardin individuel, nous n’avons aucun besoin d’aller vers des produits non autorisés en bio.
Je suis très étonné : comment, dans un jardin qui héberge des hérissons , peut-on avoir autant de limaces?
Par ailleurs, le ferramol est efficace. Personnellement, je le protège de la pluie par des planches. Pour agir, il a besoin d’humidité, mais pas forcément d’eau liquide.
Au printemps, je gratouille ma terre pour mettre à jour les œufs de limaces et réchauffer la terre, après avoir ôter mes paillages. Je n’emploie que des plants de salades, issus de ma production personnelle. Ils se sont endurcis tout l’hiver et n’ont donc pas la fragilité des plants commerciaux, souvent « poussés » à l’azote.
Et au final , j’ai très peu de dégâts , pour ne pas dire, aucun.
Bonjour, pourriez vous m’en dire plus sur la culture de vos salades et des plants? C’est à dire que vous récolter les plants en fin de saison et les garder a l’abri pour ensuite les replanter au printemps?
Merci
Bonjour,
Intéressant l’article ! Le paragraphe biodiversité utile, reflète mes positions en matière de protection des végétaux (je ne sais pas si on peut encore employer cette expression…). Plus qu’une pratique, c’est une compréhension globale du jardin et de l’environnement qui interagit avec.
Détruire les limaces, c’est manquer de confiance et penser que la biodiversité et sa protection ce n’est que des mots !
Quelques situations sont plus délicates : lorsque les prédateurs de nuisibles (importés) ne sont pas présents, exemple, les doryphores.(les essais d’introduction d’un prédateur naturel se sont révélés inefficaces ).
Merci pour cet article intéressant et bien utile. J’ai aussi testé le ramassage la nuit à la lampe de poche… très efficace mais faut être motivée ! Avez vous testé les cordons végétaux avec des plantes que les limaces aiment particulièrement ? je n’ai pas testé cette méthode, je crois me souvenir de rangs de consoude ?
Après la pluie, je passe dans le jardin avec du sel… ce n’est pas plus cruel qu’un coup de canif!… et très efficace
Quand je me suis mis au BRF dans mon petit potager il y a 3 ans de cela, je n’ai pu obtenir aucune salade, que ça soit par semis ou repiquage. Les limaces et autres gastéropodes s’en sont donné à cœur joie.
Aujourd’hui, avec les merles, les crapauds et les vers luisants, l’équilibre semblent s’être fait et les dégâts sont faibles et rarement fatals.
Je crois même avoir repéré un petit carabe la semaine dernière…
Tout le monde vit (et meure) en bonne entente et j’ai presque oublié la couleur des petits granulés que j’étais obligé de semer il y a quelques années de cela.
vos remarques me conviennent et je pense que le maître mot c’est accepter de « partager » un peu pour être en paix avec tous…….dans le jardin et autour.
Je n’ai plus d’ennuies avec les limaces. Je réussis a faire pousser leurs friandises (choux-raves, et autres) en plein milieux de sites infestés, en leur offrant meilleur encore, des friandises au sol, fraîches et abondantes, et en plus je leur offre le gite.
Donc, des planches et des rognures de gazon. Si je suis présent et que je peux renouveller les rognures, elles (les limaces) ne touchent a rien d’autre, même pas les jeunes transplants. Si je suis pour m’absenter pour quelques temps et que les rognures disparaissent, alors je ramasse les limaces le jour sous les planches par dizaines, et je les éloigne, pas de coupe coupe dégeux.
Puis les rognures, c’est fameux pour les plantes aussi, couvre sol, nourriture pour vers de terre.
Voilà une méthode qui me convient, je vais la tester sur mes prochaines cultures.
C’est quoi pour toi des rognures de gazon ? De la tonte?
j’ai entoure les plantes de fougere aigle et pour l’instant pas trouve de limace sur les plantes
intéressant cette lecture, je jardine en cadre potager et BRF, je met en plus un paillis de chanvre, aucun baveux autour de mes plantes.
Interessante cette remarque , de paillis de chanvre.
La ou je vis , en Colombie , dans la cordillere des Andes, les conditions de forte pluviometrie engendre cette proliferation de limaces, partout SAUF dans mon potager. Aucunes ou tres rares. Pourquoi ? parce que le type de paillis fait la difference . J ai fait plusieurs essais , dans un esprit de permaculture , d utiliser les ressources disponibles sur ma finca (ferme). Une ressource abondante , facile a dupliquer rapidement est le papyrus du Nil , qui a les conditions favorables a une rapide croissance , dans les lieux les plus humides, en plus de la chaleur. Ce type de paillis , de cellulose et lignine , est tres compact , en plus d etre un repulsif a insecte (piqueur , mouches noires )tres efficace et meme spectaculaire en resultats, j en fait un broyat avec un broyeur thermique , dedie exclusivement a ce mulch , qui est plus doux pour mes couteaux de broyeur .. Cette croutede mulch garde merveilleusement l humidite , 3 mois de secheresse et l humidite reste en dessous , seule la rosee du matin aide aussi.
Alors , entre vos problemes reccurents de limaces , et le moi aucun, il y a des idees a rechercher . J avais conseille Christophe Gatineau , sur mes decouvertes , et les plantes qui ressembleraient en effets, et pour vos climats , sont roseaux et chanvre . La remarque de Morgan semblerait confirmer .. c est bien le type de paillis utilise qui fait la difference . Traiter le fond et pas le symptome .
Ne soyez pas fataliste , le mulch , pour moi est indispensable , en controle d adventices , 15cm mínimum , et pour garder un sol couvert , donc une vie organique du sol riche . Mais tous les mulch ne se valent pas , et si certains ne favorisent pas les limaces , c est une grosse difference dans la recolte possible , je ne me vois pas perdre 9 salades sur 10 .. A vous de voir , et d essayer .
J utilise aussi un autre paillis , pour mes allees du potager en culture lasagne tropicalisee , les aiguilles de pins. Ce tapis dure longtemps , d odeur agreable comme le mulch de papyrus , se tasse et pas de limaces non plus . Il faut , d apres moi , s orienter vers un type de mulch , moins aere et plus compact. La fougere , en broyat , pourrait etre aussi une voie d investigation . Mais surtout pas , comme mon pere le faisait , ces horribles granules bleus chimique. .
Merci pour cet article, je vois que nous avons tous les mêmes problèmes « colimaçonesque » !!!
Le coup des planches, je me souviens que mon grand-père les retournait et ramassaient les indésirables… .Effectivement, le désherbage empilé en bout de rang avec une tuile dessus est très bon plan anti-limace. J’ai quand même de sérieuses difficultés avec des petites limaces noires (5à 6 mm) et des escargots blanchâtres (coquille de 5 mm, parfois moins) et je suis obligé d’avoir recours au ferramol. Cette année est assez exceptionnelle, le crapauds et les hérissons sont débordés. J’ai aussi le bonheur d’avoir beaucoup de merles et de biens d’autres oiseaux nidifier dans mon jardin…
Pour Natacha : les doryphores, je cultive des pommes de terre depuis…des lustres et je n’ai jamais eu de visites….je crois que ne traitant jamais, je suis par contre envahi de « Faucheux » réputées manger les larves des doryphores…J’ai aussi beaucoup pousse spontanée de douce-amère qui doit attirer les doryphores. Ce sont sans doute les raisons pour lesquelles je ne vois jamais de doryphores…
je livre l’info mais je n’ai jamais pratiqué : avec le pdt, il faut entre chaque rang cultiver du lin ou du datura (attention, cette dernière est une plante toxique aussi pour l’humain)
mais quel horreur cette photo !!! et hop un coup d’opinel!!! il y a qu’en meme d’autres solution pour ces limaces!! non ?????
Pour Natacha, je plante des pieds de ricin en bout de mes ados de pommes de terre et d’aubergines pour éloigner les doryphores; ça semble marcher et s’il y en a un ou autre je les ramasse. Pour les limaces, j’ai eu beaucoup de dégâts en 2010: j’avais un ciseau au jardin pour sévir sur les dévastatrices; j’avais la conscience tranquille puisque je laissais le repas à un prédateur!!! l’an dernier, bon gré, mal gré, je suis passée au ferramol. Cette année, j’en ai mis un peu mais j’ai l’impression qu’un équilibre se fait!Comme l’extrait fermenté d’absinthe pur repousserait les limaces et que je n’ai jamais vu de limaces sur mes pieds d’absinthe, j’ai repiqué des concombres en les entourant de brins d’absinthe… je verrai. Par ailleurs, l’absinthe qui se couvre de pucerons au début du printemps attire les coccinelles.
Lorsque j’ai commencé à utiliser le brf dans mon jardin j’ai craint que les limaces n’envahissent les lieux. En fait, je n’ai guère de dégâts. J’utilise très peu de ferramol, j’entoure mes semis de paillettes de lin ou de cendre (à renouveler souvent).
Par contre, les mulots s’en donnent à coeur-joie. Quant aux merles …. ils me mettent tout sens-dessus-dessous. Je suis obligée aussi de protéger mes semis et mes repiquages avec du grillage ou des cagettes. Mais c’est peut-être grâce à eux que je ne suis pas envahie par les baveux. Je vais les regarder d’un autre oeil à partir de maintenant.
Vous dites : « si les gastéropodes existent c’est qu’ils ont leur utilité « … Assez contradictoire avec votre coup de canif répugnant ! Alors, qu’il suffit du truc de la planche, bien arrosée en soirée, pour les retrouver groupées le lendemain matin, de les ramasser et d’aller les déposer dans un talus, (tout en faisant une petite promenade) et , là,
les limaces seront « utiles » aux hérissons.
Quant au « petits grains bleus », sachez qu’ils sont extrêmement dangereux pour les chiens, les chats et, surtout, les petits enfants qui pensent que ce sont de petits bonbons!!!!
Bonjour Yvonne,
Je pense que mettre du sel sur le sol peut, à long terme, changer sa salinité et compromettre votre culture. Je joins un lien pour plus de détails: (http://www.agrireseau.qc.ca/agriculturebiologique/documents/QUE%20SE%20PASSE%20T%20IL%20DANS%20LE%20SOL%2003%2003%2031.pdf)
Salut à tous, je ne m’exprime pas souvent sur ce cite mais les limaces et escargots mon causés de nombreux dégâts pendant longtemps.
Ayant trouvé une solution radicale, je tiens à en faire profité à tous le monde.
Il s’agit tous simplement de canards de barbarie en liberté dans le jardin, il ne fond pas dégâts mais les limaces et escargots on complète disparus.
J’étais infesté de limaces sur mes tomates dans un serre, j’ai laissé 2 canards loger dans la serre tous d’hivers
Au printemps, plus une seule limaces ne s’en est pris à mes tomates et salades, les cannes avaient manger tous les œufs de limaces.
J’ai un potager de 2.5 ares dans un terrain de 30 ares, même mes fraises n’ont subit aucune attaque de limaces malgré les pluies abondantes de cette années.
Les canards triturent même dans les pots de fleurs s’en abimer celle-ci.
Je crois que nourrir quelques canards vaut bien les services rendus et le plaisir de les voir en liberté ( voir coyhug sur youtub).
J’ai plus simple ! Dans mon potager, il y a beaucoup de limaces et d’escargots, mais ils ne s’attaquent pas à nos cultures. Pourquoi ? Parce qu’ils préfèrent manger des plantes pourries, et ne s’attaquent aux plantes vivantes que s’ils n’ont rien de mieux (on n’a pas les mêmes goûts)…. Une fois que vous avez compris ça, la solution est simple : paillez vos plantations et remplissez vos passe-pied avec les mauvaises herbes arrachées (sauf graminées). Lorsque vous récoltez les rhubarbes, n’emportez que la tige et laissez la feuille sur place, etc etc… il n’y a que les graminées que les gastéropodes n’aiment pas. Et la seule plante sur pied dont ils raffolent, c’est l’ortie.
En accompagnement de ce principe fondamental, laisser la place à la petite faune sauvage est souverain contre les invasions, si elles surviennent malgré tout : chez moi il y a des crapauds, des orvets (ils dorment sous un vieux bout de moquette), des hérissons.
Sur le sujet, je vous conseille le dernier numéro de la Hulotte, excellent !
Enfin un commentaire intelligent et sensé ! Merci Felice !
Il y a quelques années je jetais dans un coin de mon jardin les épluchures de fruits et légumes non pas dans le but de faire du compost, mais tout simplement dans l’idée que ce qui vient de le terre retourne à la terre, plutôt qu’à la poubelle…
J’ai donc remarqué que les escargots et limaces s’en délectait et qu’ils ne touchaient pas aux jeunes pousses aux abords qu’habituellement ils dévoraient !
S’ils mangent vos salades c’est qu’ils n’ont rien d’autres à se mettre « sous la dent » ! et que votre jardin est « trop propre » !
Arrachez vos mauvaises herbes (sauf graminées en effet) et mettez les autour de vos jeunes plants, mettez aussi vos épluchures et vous verrez le résultat !
Moralité: nourrissez escargots et limaces et bénéficiez en retour d’un apport fertile de votre terre par leurs déjections !
Et par pitié arrêtez de répandre du poison et de hâcher ces pauvres mollusques !
Nous avions compris, il était donc inutile d’illustrer votre texte par une photo immonde !
Je teste cette méthode depuis 5 mois, et cela ne fonctionne pas chez moi. Je fais systématiquement du compostage de surface, et malgré cela, mes plants ont été dévorés par les limaces (choux, melons, poivrons, et même tomates). Le pire a été la période avril-mai. Depuis le mois de juin, ça va mieux, la canicule y étant certainement pour quelque chose.
Merci infiniment Gilles pour cet article de Jacques Supra.
J’ai des orvets dans mon petit verger.
Avant je les tuais mais maintenant je sais qu’ils ne sont pas nuisibles alors je les laisse tranquille.
Bonne semaine à tout le monde !
Marc
Pardon pour avoir écorché son nom. C’est Jacques Subra.
Bonjour,
Depuis, près d’un an, nous avons un nouvel animal domestique, un canard et plus particulièrement un coureur indien. Contrairement aux poules qui grattent le sol, mon canard raffole de limaces et d’escargots sans détruire mes plantes ( il est très léger). Je n’ai eu aucune attaque de limace ce printemps, et s’il arrive à Gerry (c’est mon canard),de manger 2 feuilles de salades de temps en temps, il est vite pardonné car tellement attachant et gentil.
Il est très gentil et ne demande que peu d’eau, une coquille de jeux pour les enfants remplie d’eau suffit à ces besoins, et il déambule librement dans notre jardin sans faire de dégats.
En plus, il est étonnament sociable!!
Laissez-vous tenter, vous ne serez pas déçu!
A bientôt,
Anne
bonjour, ou avez-vous pu vous procurer ce type de canard
Savez vous où on peut acheter un canard indien ( je suis dans le nord est de la France ?
Est ce que cela cohabite facilement avec des poules ?
En fait il plusieurs pour ne pas qu’il s’ennuie ?
J’avais lu aussi l’article de Yann Labuche et il est excellent !
Bonjour à tous,
Très bon article de Jacques, mais moi je vais encore plus loin, dans l’optique de l’excellent article de Yann .
Je ne lutte plus contre les gastéropodes mais j’essaye de favoriser leurs prédateurs ( pas mal d’orvets et de carabes dans mon jardin) . De plus comme c’est dit plusieurs fois par les précédents intervenants, il suffit de leur donner des végétaux fraichement coupés . En effet, j’ai constaté que de la terre nue ou paillée uniquement avec des déchets carbonnés ( paille, foin, BRF ) favorisait la prolifération des baveux . Lors de plantations sur de telles surfaces, ne pas oublier de parsemer la surface de déchets VERTS , à renouveler régulièrement .Les chénopodes, pissenlits, orties, laiterons,lampsane….etc…etc…trouvent là toute leur utilité .
Les seuls intrus contre lesquels je sois encore en lutte au jardin sont les campagnols .
Anne m’a précédé …
Le premier anti-limaces écologique :
le canard coureur indien.
http://pronaturafrance.free.fr/canard_coureur_indien.htm
Salut tous
je profite de cet article pour diffuser un devoir que j’ai fait sur les limaces dans le cadres de mes études en agriculture naturelle :
https://docs.google.com/document/d/1FMkJwpNSpt5JWWG2sYdsH1cmdxY1_l7F8p9zNg5EV74/edit
tous ces commentaires sont intéressants, particulierement l’article de moilamain, je crois que l’on a beaucoup de représentations mentales du jardin et que l’on a du mal a s’en affranchir, par exemple ceux qui veulent traiter ou supprimer les « nuisibles », ou retourner la terre etc . je reste persuadé que des que l’on rentre dans un jardin on ne fait que des bêtises, mais il faut bien manger le tout est d’en faire le moins possible. et la vie des insectes et des rongeurs a sans doute une utilité au jardin même si nous ne la voyons pas . c’est sur que si je vois tous mes poireaux se faire manger je vais réagir, mais s’il m’en reste suffisement ,cela ne me gêne pas .
Bon, d’accord, j’aurai pu m’abstenir de publier cette photo ! Je ne pensai pas qu’elle heurterai à ce point la sensibilité de certains !
Dans mes chroniques, je joue la transparence, je dis ce que je fais sachant que je ne ferai pas l’unanimité, mais la je suis étonné de certaines réactions.
Pour les limaces et escargots, un coup de couteau qui les tue net est-ce plus cruel que de mourir à petit feu empoisonné ou noyé dans la bière ? ( à ce sujet, le ferramol n’est pas bleu mai vert et non toxique pour les autres animaux)
A ceux qui sont choqués par mon attitude, je pose la question : êtes vous végétariens ? Si oui, j’accepte volontiers toutes vos critiques car vous ne tuez ni ne mangez aucun animal, c’est un point de vue que je ne partage pas mais que je respecte.
Dans le cas contraire, si comme moi vous mangez de la viande, votre attitude est-elle la même devant un steak, une côte de veau, un foie gras…pensez-vous un instant aux souffrances endurées par ces animaux avant d’atterrir dans vôtre assiette ? Et il a bien fallu que quelqu’un les tue !
J’élève des lapins, des poules et des poulets, je les nourris au grain et a l’herbe, les volailles sont en liberté et les lapins dans des parcs. Je fais le maximum pour qu’ils aient de bonnes conditions de vie, et le jour venu, je les sacrifie moi-même, rapidement et proprement, j’assume jusqu’au bout, je ne délègue à personne le soin de les tuer pour me donner bonne conscience, et croyez-moi je ne prend aucun plaisir à le faire, mais encore une fois, j’assume mes actes.
Tous mes chiens sont mort chez moi de vieillesse ou de maladie et y sont enterrés. J’ai veillé mon vieux Labrit toute une soirée jusqu’à son dernier souffle, quand j’ai dû faire euthanasier mon vieux cheval qui s’était paralysé des membre postérieurs, je lui ai soutenu la tête jusqu’à la fin malgré les conseils du vétérinaire me demandant de m’éloigner. Chaque fois j’ai eu les larmes aux yeux.
Ceux qui me connaissent savent qu’en matière d’amour des animaux, de protection de l’environnement et de la biodiversité, je n’ai de leçon à recevoir de personne !!!
Je suis un Fils de la Terre, réaliste et pragmatique, ce qui n’exclue pas la sensibilité, et j’ai appris très jeune que la Mort fait partie de la Vie..
Revenons à nos moutons, ou plutôt à nos limaces! Je trouve la démarche de Yan extrêmement intéressante, c’est une piste à explorer mais qui lui demandera beaucoup de temps et de patience. Je suis quand même convaincu que l’on ne pourra pas faire l’économie d’une part de lutte. Au sujet de la conduite de ses deux pommiers, voici mon témoignage. J’ai deux petits vergers distants d’une centaine de mètres avec une quarantaine d’arbres majoritairement des pommiers. Depuis 4/5 ans je ne traite plus (seulement un peu d’argile kaolinite ) et ne taille pratiquement plus ( un peu d’élagage pour « aérer » le centre de l’arbre) est-ce le hasard? mais j’ai de moins en moins de carpocapses et de pucerons, j’ai l’impression que l’état sanitaire s’améliore au fil des ans et les pommes se conservent mieux ( nous avons mangé les dernières fin Mai,elles sont entreposées à l’extérieur dans un cabanon ouvert)
Marc: tu a de la chance d’avoir des orvets ( qui sont des lézards et non des serpents) chez moi il ont disparu , ainsi que les lézards vert, depuis quelques années. ( les chats? ou alors l’environnement? – pelouses voisines tondues sans arrêt et champs de maïs à l’infini-
Je connaissais le truc des canards indiens sans jamais l’avoir essayé- à ce sujet si quelqu’un pouvait m’indiquer un élevage dans ma région (sud-ouest)je suis prêt en en mettre dans le jardin.
Les chats sont une vraie plaie quand on veut réinstaller de la biodiversité dans un jardin .
L’autre jour j’en ai vu un avec un lézard entre les dents, une autre fois c’était un orvet . Ça dégoûte un peu de voir ces irresponsables qui ont 5 ou 6 voire plus félins de luxe chez eux , alors que les mêmes bestiaux sont incapables de vous débarrasser d’un seul campagnol .
le Ferramol, chez moi, est systématiquement récolté par les fourmis!
Bonjour,
J’avais trouvé mon canard dans le bon coin. Je voulais un oeuf mais aucun éleveur ne voulait m’en céder.
Puis suite à une annonce sur le bon coin d’un particulier dans le Gers, et oui, je suis dans le Gers, nous l’avons récupéré quand il n’avait que 4 jours. Nous avons pu ainsi le sociabiliser. Si cela vous interesse, je pourrais le contacter pour savoir s’il a des naissances en ce moment.
Sinon, il y a un éleveur de canards d’ornements à Sarrant qui a des coureurs indiens.
A bientôt.
Anne
Jacques, c’est super ce que tu fais.
T’inquiète pas pour la photo.
Pour les orvets la première fois voir un serpent … la frousse … puis j’ai cherché et effectivement ce sont des lézards.
Amicalement à toutes et à tous !
Marc
Bonjour à Jacques,
D’après ton témoignage je ne doute pas que tu aimes les bêtes ;
Je ne suis pas végétarienne, je sacrifie aussi les poules de temps en temps…
Je pense simplement que nos rapports aux animaux (sauvages ou domestiques) sont vraiment motivés par nos intérêts (quel qu’ils soient) et les mots voilent les actes : les limaces au jardin, petites et grosses glissent dans le paillis en toute quiétude.
Bonsoir Natacha
C’est un vaste débat philosophique qui demanderait des jours et des mois et ce blog n’a pas vocation à cela, donc je considère la polémique close. Sans rancune,sincèrement.
Bien amicalement
Jacques
Très intéressant cette petite polémique qui apparait autour du fait de tuer ou non les limaces qui se régalent de nos jeunes semis ! La question peut paraître plus philosophique que technique mais, compte tenu de notre cadre de référence qui est d’être les gestionnaires d’un sol vivant, elle mérite qu’on s’y arrête pour débusquer d’éventuelles contradictions dans nos pratiques. Bon, comme Jacques, je suis un adepte du sécateur pour assurer une régulation du nombre de limaces : simple, rapide, efficace. Le meilleur moment est une fois la nuit tombée, à la frontale, car elles sont de sortie, bien sûr, et se repèrent très facilement par une brillance particulière. J’en profite pour préciser que j’ai mis du temps à veiller à ne pas laisser les cadavres sur place alors qu’ils se transforment rapidement en appât pour leurs congénères.
Alors tuer ou seulement transporter plus loin ces indésirables ? J’ai choisi de trancher (…) la question de façon pratique, en tuant. Je suis souvent confronté aux mines déconfites et consternées de proches lorsque je leur fais part de cette pratique… Si l’activité n’a rien d’excitante, elle ne m’apparait pas contradictoire avec une gestion « sol vivant ». La limace exterminée va se décomposer et contribuer au réseau alimentaire du sol. La fin qu’elle subit n’est pas pire que l’agonie qu’elle aurait connue en mangeant quelques granulés, même bio comme le Ferramol, ou en finissant dans le gésier d’un canard. A y regarder de près, cultiver, c’est toujours intervenir en perturbant le milieu naturel et la vie qui s’y développe. Il est juste de chercher à limiter cet impact, mais il est inévitable. Ou alors, adieu salades, carottes et autres haricots, et je me retrouverais bientôt dans un jardin transformé en forêt de hêtres et d’érables, condamné à me nourrir de feuilles et d’écorces !
La vraie question qui se pose est à mon sens : suis-je en train progressivement de tuer le vivant en stérilisant le milieu dans lequel j’interviens (traitement chimique, travail du sol,…), sous prétexte de protéger mes cultures, ou bien, mes pratiques culturales sont-elles favorables à la création d’un milieu diversifié et de plus en plus vivant ? C’est en nettoyant aujourd’hui la jolie mare qui prolonge mon potager que j’ai eu envie de partager ces réflexions : c’est un milieu luxuriant, grouillant de vie et notamment de multiples petits animaux. Les millions de têtards qui y sont nés ce printemps étant désormais partis, je me suis décidé à éliminer une part de la végétation aquatique qui commençait à tout envahir, faisant presque disparaitre la vision de l’eau. J’en ai sorti un nombre incalculable de brouettes que je suis allé déposer en mulch entre les rangées de pommes de terre. A moins d’être prêt à y consacrer toute la semaine à venir pour les trier, j’ai donc emmené en même temps, les condamnant à une mort certaine, des dizaines de milliers de ces petits animaux pourtant visibles à l’œil nu. En pratique, je n’y vois pas de problème : ils restent dans le cycle du vivant et vont nourrir la vie du potager en se décomposant, tout comme d’autres sacrifient leurs limaces pour nourrir des canards.
Je suis à l’écoute de vos réflexions contradictoires !
Je travaille 2 jardins, l’un de 400 m² en cultures à plat, traditionnelles, l’autre de 500m² en carrés potagers rehaussés et buttes sous BRF. Dans le 1er, aucun problème particulier de limaces, dans l’autre, une vrai catastrophe cette année.
Pourtant, les années passées, les choses avaient l’air de se réguler naturellement, et la part des limaces était compatible avec l’idée d’en laisser une part à tous les habitants du jardin.
Cette année, situation catastrophique, des carrés entiers de jeunes plants complètement dévastés en quelques jours et la plupart des solutions classiques incapables d’en venir à bout.
Les techniques culturales sous BRF ont sans doute un impact, mais la situation du jardin me semble être la 1ère cause : zone humide, fond de vallée, végétation luxuriante, alors que l’autre jardin serait du genre coteau sec.
Nous aurions connu la sècheresse, j’aurais probablement connu la situation inverse
Petite contribution ! Les escargots et les limaces sont venus à bout de mes dahlias et autres plantes.
Je les ai ramassés par seau ! (dans un petit jardin où je les laisse vivre depuis des années) je noie les limaces et arrose avec (dilué) autour des plantes à protéger (mais bonjour l’odeur!)Pour les escargots j’ai construit un parc à escargots près d’un compost et loin de plantes sensibles et je les mangerai cet hiver.
Pour le parc il faut du grillage à mailles fines(1cm)galvanisées (un peu cher). 1m sur 2m et 1m de haut. Il faut l’enterrer sur 10 cm et bien recourber le haut du grillage vers l’intérieur pour que les escargots grimpeurs retombent dans le parc. Ne pas oublier de nourrir vos bêtes à cornes avec tout les déchets végétaux possible. Dans le parc mettre 2 ou 3 planches sur des briques par exemple. Les escargots se cacheront dessous et dessus on dépose les végétaux (et on peut nettoyer de temps en temps). Installer le parc au nord dans un endroit un peu protégé.
Il s’agit d’engraisser les escargots ramassés. Quand aux petits qui pourraient naître, ils passeront à travers le grillage vers le compost en fabrication.
Pour la suite, le stockage d’automne et d’hiver, et la cuisine je vous en parlerai plus tard si certains sont intéressés.
Bravo pour le site.
Fanfoise
Bonjour Marc, je suis tres heureuse que tu ne tues plus les orvets. Mais j’espere que tu ne tues pas les serpents, qui ne font aucun mal, au contraire. Meme les viperes sont utiles et n’attaquent que pour se defendre. Il faut vivre et laisser vivre. Dommage que les limaces ont devore toutes mes pousses d’epinard…
Bonjour a Nicolas. En nettoyant le bassin, il suffit de laisser la vegetation superflue au bord du bassin quelques heures, la majorite des bestioles feront leur chemin vers le bassin. Placer les debris sur le potager ensuite.
Bonjour
J’ai trouvé par hasard un moyen efficace de tuer les limaces
Cette année j’ai récolté des courges » batardes » forme gourdin et en faisant cuire ces courges il reste l’enveloppe qui est assez dure . L’extrémité forme un recipient et en le posant par terre j’ai constaté que les limaces se précipitent dedans et se noient dans l’eau de pluie qui stagne dedans.
[…] » ! Cet auxiliaire précieux pour le jardinier mérite d’être protégé. Il se nourrit de mollusques, vers, chenilles et insectes divers . Il a besoin d’abris et de caches pour se protéger de […]
Merci de partager ces conseils.
Chez moi, ce sont les escargots et les petites limaces qui dévorent les salades, dahlia… Il m’arrive souvent de voir mes semis dévorés le premier jour, même dans les pots.
Je paille à la tonte de gazon, mais j’ai l’impression que les gastéropodes préfèrent largement les légumes. Le jardin est humide, il y en a tout un côté qui est toujours à l’ombre (mur avec le voisin). Concernant l’équilibre écologique, ça me parait difficile avec un petit jardin – 100 m2 – complètement clos. Je ne peux compter ni sur les crapauds, ni les hérissons : ils faudraient qu’ils passent par les jardins soigneusement entretenus des voisins, puis qu’ils escaladent les clôtures! Restent les merles, les staphylins, les grives de passage l’hiver.
Mais les escargot pullulent quand même. Du coup, je dépense des fortunes en ferramol, pour essayer de sauver mes dahlias et salades. L’an dernier, j’ai testé la lutte biologique par les nématodes. J’ai ensuite trouvé plein d’escargots morts. Mais c’est cher pour 5 ou 6 salades!
J’ai testé les planches retournées, en vain (mais vu le nombre de cachettes possibles, ça ne m’étonne pas). Je testerai avec des herbes coupées, ça ira peut-être mieux.
Et les vers luisants ont disparu depuis que les voisins ont installé un éclairage…
Bonjour,
De mon point de vue, tout est dans la dernière phrase: Régulons-les mais ne cherchons pas à les exterminer.
Slts
pour les limaces : malgré ma traque en fin de journée je suis débordée :je les coupe en deux avec de bons ciseaux,elles ne souffrent pas n’ont même pas le temps de rentrer les cornes , les oiseaux et autres s’en nourrissent
je ne parviens pas attirer de batraciens , ma mare a 4 ans et encore moins de hérissons que j’adore
Que faire pour éloigner les campagnols qui ont « bouffé » chicons d’endives scorsenères , crosnes, chicorées et commençaient les carottes rapidement extraite et stocker ds un tambour de machine à laver enterré au jardin : super pou la conservation tout l’hiver
Bonjour,
En voulant utiliser des écorces de cacahuètes comme couvre-sol, j’ai remarqué que les limaces viennent se lover dans les creux. C’est une façon, peut-être, de les piéger ? A condition d’avoir beaucoup de patience pour retourner toutes les écorses…
J’utilise les coquilles d’oeufs grossièrement broyées dont j’entoure les fraises et autres plantations « à risque ». Je laisse malgré tout aux limaces l’une ou l’autre rangée d’épinards. Après tout, tout le monde à le droit de manger, sur cette terre 🙂
après discussion ce week-end autour de la limace avec de nombreux « potagistes », nous avons constaté que écraser ou tuer les limaces en attire également bien d’autres… elles adorent les cadavres frais de leurs congénères… un ami nous disait en avoir tué + 100/jour pendant un mois pour faire l’expérience…il y en avait toujours autant… personnellement, je les mets dans les tas de compost, là où elles ont du travail à faire. Si il y en a trop et que je n’ai pas le temps de les ramasser, je mets à contrecœur, des granulés, souvent ferramol, sinon les autres granulés dans des bouteilles en plastique.. au bout de quelques jours, cela pue le purin, je constate que les limaces sont moins présentes, je pense bien que c’est dû à cette odeur nauséabonde. Mais tellement désagréable que j’ évacue les bouteilles… jusqu’au prochain épisode, plutôt, jusqu’aux prochaines pluies où elles sont très présentes au potager. Mais les granulés les attirent également…
Veuillez prendre note que l’adresse URL du site d’Agri-Réseau a été changé. Au lieu de se terminer par .qc.ca, il se termine maintenant par .net pour donner :
http://www.agrireseau.net
Bonjour,
Article intéresssant, il est clair qu’il ne faut absolument pas exterminer les limaces mais les réguler. Elles sont utiles pour nos jardins.
Tout comme les souris, il existe aussi des solutions pour les attraper vivantes.
Contre les limaces le purin de feuilles de rhubarbes est efficace.
Le purin de rhubarbe est en réalité une infusion :
mettre 1,5 kg de feuilles de rhubarbe dans 10 litres d’eau bouillante ;
laisser infuser 24 heures ;
filtrer finement, conserver en bouteilles ou bidons non métalliques ;
stocker à l’abri de la chaleur et de la lumière.
Bon à savoir : le purin de rhubarbe se conserve pendant plusieurs mois.
Bonjour, je vais faire pousser des tomates dans des vase en terre cuite car on m’a dit que ça repoussait les limaces, est-ce vrai? en tout je prends bien note des conseils que vous donnez merci
Bonjour, j’ai expérimenté la méthode du « cordon végétal »… Et ça marche, j’ai semé une grosse ligne de radis à côté de mes panais, endives et betteraves et les limaces se sont tout simplement jetées dessus… En laissant les autres cultures tranquilles. Je compte essayer une ligne de salade pommée la prochaine fois. Mais en attendant je vous conseille les radis qui ont bien fonctionné et pour les graines s’il y a un courageux résistant aux baveuses, je le laisse monter en graine pour les récolter et les semer la fois suivante. Sinon autour de mes plans de courgettes j’ai mis de la pierre de lave fine, les limaces ne viennent pas et quand est venue l’heure de retourner la terre avant l’automne la pierre de lave participe à l’aération de la terre (très humifère chez moi).
Bon jardinage 😀
Bonjour à tous,
J’ai vu,chez un voisin anglais,qu’il avait installé entre ses plantations des lampes de jardin qui se rechargent à la lumière en journée.
J’ai essayé ce jardin « de Noël » depuis quelques jours. Comme j’ai aussi mis des tailles de thuyas et du marc de café, je ne peux pas assurer que la lumière soit plus efficace que le reste.
Quelqu’un a-t-il déjà essayé La lumière nocturne?
À bientôt de vous lire.
Bonjour,
Dans mon potager, j’ai essayé des pièges à bière (plus de 30 pots répartis) et le ferramol mais la seule méthode efficace chez moi est le ramassage manuel :
vers 23h30/minuit je pars en expédition avec un seau, ma lampe frontale et des gants en latex. Pendant au moins une bonne heure je fais ma récolte. Je recommence ça 5 ou 6 fois dans le mois et après je suis tranquille un bon moment.
Le plus écologique, c’est les poules (mais ça ne marche pas sur les énormes loches). Pas trop de dégâts quand on sait organiser son jardin, on les libère dans le potager à la chasse à la limace, elles labourent la terre en la retournant, et la fertilisent par les fientes, puis on plante. Rien de plus écologique que la lutte naturelle, puisque votre site s’appelle « sol vivant ». Toute méthode « sol vivant » a ses inconvénients, aucune n’est 100% de bénéfice sans désavantages, mais question « sol vivant », ça doit être les poules qui remportent la palme.
Ah les limaces ! Avant 1985, je n’en avais quasi pas. Et puis elles sont arrivées en France, dans le Poitou, et en Belgique, en ville et à la campagne. Eh oui, comme Cadet Roussel, j’ai trois jardins. Le remède le plus efficace : la paire de ciseaux; je fais la ronde chaque nuit, d’avril à octobre; et mon record, trois mille en une nuit (sur des marguerites). Cette année, le phénomène semble se ralentir. Pourquoi ? J’aimerais comprendre cette invasion soudaine. Quelqu’un a-t-il une explication ?
J’ai un petit jardin, qui plaît beaucoup aux gastéropodes de tout le quartier…..je les chasse à lampe la nuit pour les déporter vers une autre colline où je me balade le jour suivant….. mais tous les soirs j’en trouve toujours autant… j’ai commencé à me dire qu’il faudrait peut-etre en venir au poison….
Une voisine a de beau rosiers, et m’a conseillé de mettre des peaux de banane au pieds des miens. C’est étonnant, depuis que je mets mes peaux de banane à des endroits faciles d’accès dans le jardin, j’ai créé de vrais ‘meeting points’ de gastéropodes, la chasse est si facile!!! à dire vrai, je n’ai plus vraiment besoin de les chasser si souvent, car ils mangent surtout les feuilles mortes, les congénères morts… et les peaux de bananes qui du coup disparaissent en un clin d’oeil….. et dans mon petit jardin, tout le monde a maintenant la banane :)) !!!