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Jardinage debout pour jardinier malin, ebook de Loïc Vauclin

Je ne vous présente plus Loïc qui a écrit deux articles sur ce blog et co-écrit le livret « en symbiose avec son potager » :
Le potager, une source d’étonnement

Le jardin de Loïc à Rouen

En symbiose avec son potager

Courant juillet, il a mis en vente un livre électronique destiné aux jardinier qui souhaitent cultiver sur des planches surélevées que je vous présente ici.
Voici sa présentation de son travail :

Pour la plupart des jardiniers, c’est évident ! Il faut se baisser pour cultiver ses légumes. L’idée de mettre la terre à sa hauteur les fera bien rigoler.

Après avoir lu ce guide et construit votre potager surélevé c’est vous qui allez rire !

Vous aimez travailler au potager mais après une journée :
* Vous avez l’impression d’avoir vieilli de 10 ans.
* Vous vous tenez le dos pour vous redresser.

Vous êtes découragé car vous savez que :
* Il faudra recommencer tout le travail de nettoyage et désherbage.
* vous ne parvenez pas à éliminer les liserons et chiendents.

Vous adorez semer et récolter mais :
* Vous enragez contre les limaces qui dévorent tout.
* Vous chasser les chats qui prennent vos carrés de potager pour leur litière.
* La moutarde vous monte au nez quand les oiseaux viennent gratter dans vos semis.

Pourtant il existe un moyen de résoudre toutes ces difficultés, il faut simplement surélevé la terre et la poser sur 4 pieds.

Vous avez déjà vu ces bacs à jardiner dans le commerce mais :
* Ils vous semblent très chers. (comptez 140€ pour un bac de 120 cm par 60 cm)
* Leur conception vous paraît fragile.
* Ils ne sont pas connectés au sol.

Votre carré de potager surélevé prêt en une journée. (Ne vous levez pas à 11h !)

Après avoir travaillé des heures entières à concevoir un modèle de bac surélevé et réaliser plusieurs maquettes, je vous livre étape par étape avec des centaines de photos commentées le secret de sa conception. Ce modèle de bac n’est pas disponible sur le marché, vous allez le construire vous-même.
Ça vous fait peur, vous allez me dire :

* Je n’y connais rien en bricolage !
* J’ai deux mains gauches.
* Je n’ai pas d’outils.
* Je ne sais pas ce qu’il faut acheter !

Pas de panique, c’est tout l’intérêt de ce guide. C’est « un livre outil ». Vous allez enfin pouvoir dire c’est moi qui l’ai fait !

La conception de ce bac est simple et facile à réaliser, c’est la meilleure opportunité pour vous lancer dans votre premier bricolage.

Voilà pour en savoir plus sur ce guide, c’est ici : Jardinage debout pour jardinier malin

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Jardiniers-reporters

Trucs et astuces pour réduire son empreinte écologique au jardin Par Jacques Subra

Pour débuter 2012 sur de bonnes résolutions, Jacques, désormais un invité habitué de ce blog, nous partages ses trucs et astuces pour réduire son empreinte écologique au jardin, alors faisons le plein de bonnes idées!

Je voudrais aborder dans cette chronique un autre aspect de notre démarche commune, nous tous, animateurs et lecteurs du blog « jardinons sol vivant » et ouvrir le débat sur nôtre Empreinte écologique.

Nous sommes tous très attentifs à soigner notre sol, le nourrir de façon naturelle selon différentes techniques, tendre vers la pratique du non labour, ne pas employer de produits issu de la chimie..etc

Dans notre conduite quotidienne, nous devons en permanence nous poser certaines questions : quel est l’impact sur l’environnement ? Combien çà coute ? Y a-t-il une autre démarche possible ? Bien sûr, cela ne doit pas devenir obsessionnel, mais avec le temps cela devient si naturel que nous le faisons sans réfléchir, comme par exemple trier nos déchets.

Chez les jardiniers « sol vivant » nous sommes tous d’accord sur le fait que les intrants extérieurs doivent être réduits au strict nécessaire. Les coûts de production de nos légumes et fruits doivent être le plus bas possible. Sinon mieux vaut les acheter!

Mes visites dans les jardineries se limitent au strict minimum, les tentations sont grandes devant ces rayons surchargés de fournitures en grande partie inutiles au jardinier.

Dans certains cas, on ne peut échapper à leur utilisation, mais leur emploi ne doit pas être systématique.

Pour ma part j’utilise en cas de besoin et à faible dose, la bouillie bordelaise, le souffre, le savon noir et quand les attaques par les limaces et escargots sur les semis deviennent insupportables, du ferramol.

Ceci bien sûr en complément des décoctions de plantes.

Jamais aucun amendement du commerce.

Le jardinier doit développer son sens de la débrouille, de la « récup ». Le matériel et les objets doivent avoir plusieurs vies.

Personnellement, je bricole beaucoup, donc je récupère tout ce qui me semble pouvoir resservir un jour. Cela prend un peu de place mais les économies réalisées sont substantielles.

Certains gestes qui paraissent anodins, mis bout à bout, deviennent importants pour la protection de l’environnement.

J’ai un terrain de 5000m2 avec jardin et verger+ un bois de 3500m2, cela demande un certain outillage à moteur thermique ( motoculteur, tronçonneuse, taille-haie, débroussailleuse, tondeuse, broyeur à BRF, atomiseur pour les traitements des arbres fruitiers et un mini tracteur pour le transport du bois, fumiers, terre…)

Les moteurs de ces matériels sont très polluants, et je dois dire que je culpabilise à les employer. Mais comment faire?

J’ai déjà supprimé depuis plusieurs années le motoculteur, vu que je pratique le non labour il ne m’est plus utile. J’ai aussi réduit considérablement l’emploie du taille haie. Un coupe branche et une bonne cisaille font l’affaire, et le travail est plus propre.

La tondeuse est une auto-tractée et j’ai très peu de vraie «pelouse », quelques dizaines de m2 autour de la maison. Le reste est en prairie que je fauche après floraison.

Comme je fais mon bois, j’utilise la tronçonneuse, elle est incontournable.

L’atomiseur sert 2 à 3 fois par an pour les traitements des fruitiers à l’argile.

J’essaie donc de réduire au maximum l’emploi de ces matériels et je porte mes efforts d’économie sur d’autres postes

Il y a bien sûr l’incontournable récupérateur d’eau. Tout jardinier digne de ce nom doit récupérer un maximum d’eau de pluie ( chez moi la réserve est de 3000L ).

Les toilettes sèches, installées au jardin, sont aussi source d’économie d’eau. Sait-on que près de 20% de l’eau potable part dans les toilettes ? Et que cela représente 60% du retraitement en stations d’épuration? Le compost produit ( en composteur séparé ) sert à fertiliser les arbres et arbustes.

Pour la fabrication de nos toilettes sèches, seuls l’abattant et quatre charnières sont du commerce, tout le reste est de la « récup ».

Tous mes piquets et tuteurs sont en bambous et servent plusieurs années.

Je récupère les ficelles des bottes de foin et paille pour les liens et pour faire grimper les tomates en serre ( seulement celles en sisal, pas les plastiques)

Pour les liquides destinés aux pulvérisation, les collants de dames sont des filtres efficaces.

Ce sont aussi d’excellents liens pour attacher les jeunes arbres aux piquets lors de la plantation.

Les étiquettes pour les semis et plantations sont découpées dans des cageots de bois récupérés en grande surface. Elles peuvent ensuite partir au compost.

Les godets me sont fournis par des amis qui ne les réutilisent pas.

Pour attacher – tomates, poivrons, aubergines… – je découpe dans les vieux tee-shirt en coton

des bandelettes de 2cm de large. Le coton étant biodégradable tout part au compost.

Quand je ramasse les légumes, je les lave au jardin avec l’eau de pluie dans un bac destiné à cet effet. Ainsi je récupère la terre que je restitue au jardin.

Une partie des bois de tailles font du BRF, avec le reste je fais des fagots qui servent à chauffer le four à pain.

Voilà quelques trucs et astuces pour réduire les coûts et impacter le moins possible l’environnement.

Je compte sur vous tous pour nous donner les vôtres et ainsi faire profiter au plus grand nombre.

Jacques Subra

http://lagranderecree.asso-web.com/34+jardin-bio-de-jacques.html