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Je relaye ici un appel à signature réalisé par Christophe Gatineau du blog le jardin vivant afin de faire financer un projet de communication pour mieux faire connaître le ver de terre et son importance capitale dans le fonctionnement écologique des sols.

Objet

Sensibiliser les agriculteurs, les futurs agriculteurs et les jardiniers sur l’intérêt agronomique et économique du ver de terre.
Et faire prendre conscience à l’agriculteur du potentiel économique qu’il a sous les pieds.
Contexte. Colonne vertébrale des sols vivants, première biomasse animale terrestre, le ver de terre est l’auxiliaire le plus précieux pour une agriculture durable. L’avenir des sols repose donc sur ces laboureurs infatigables, créateurs du complexe argilo-humique, qui en permanence rajeunissent les sols. Mais voilà, depuis 50 ans, les populations s’effondrent au point d’être passées dans certaines régions française de grandes cultures, de 2 à 4 tonnes de poids vifs à 50 kg ! Et l’effondrement continue, accentué par l’industrialisation de l’agriculture.

Enjeu

L’enjeu est colossal, puisque le ver de terre est le principal acteur de la bonne santé des sols. Et comme 95 % de notre alimentation dépend des sols, les sols disparaissent avec les vers de terre sous les effets de l’érosion ; une érosion amplifiée par l’absence de vers de terre…

En quoi ce projet répond-il à l’intérêt général ?

L’intérêt est certes agronomique et écologique, mais avant tout ÉCONOMIQUE par la valeur ajoutée par son transit intestinal. En effet, selon une information rapportée par le CNRS, leur travail rapporterait un milliard d’euros à un pays comme l’Irlande.
Le premier travail est donc pédagogique puisqu’il vise à mieux faire connaître la fonction écologique des vers de terre aux agriculteurs, futurs agriculteurs et jardiniers. Et en particulier à les sensibiliser au travail des anéciques, ceux qui font les sols et représente 80 % du poids vif des lombriciens présents dans un sol cultivé ; la finalité restant de développer une meilleur collaboration entre l’agriculteur et ses vers de terre afin qu’il puisse adapter ses pratiques agricoles aux populations.

En quoi ce projet est il innovant ?

Le but est de toucher un public peu ou pas sensibilisé pour les inviter à faire évoluer leurs pratiques. En cela, il est innovant, car généralement ceux qui ont adapté leurs pratiques, ou qui ont envie de les faire évoluer, sont déjà sensibilisés.

Plan d’actions

Au cœur de l’action, la réédition d’un livre de 1882 accompagné d’un livret pédagogique pour restaurer et développer ses population de vers de terre, l’ensemble vendu au prix de 5 euros. 5 euros, un prix symbolique pour que le livre se retrouve de facto dans toutes les mains et les foyers agricoles.

Quant au livre, il s’agit du Rôle des vers de terre dans la formation de la terre végétale de Charles Darwin. Publié en 1882, il reste encore aujourd’hui la référence. Et il est d’autant plus intéressant sur le plan pédagogique, qu’il est très agréable à lire et accessible à tous.

En plus, l’action est soutenu par des articles sur le site du Jardin-vivant, la sortie de l’Éloge du ver de terre chez Flammarion et un plan média, la réédition remastérisée du livre de Darwin et son livret d’accompagnement sortiront à l’automne.

Suivront la promotion dans les médias, les lycées, rencontres, conférences, ateliers…

Pour voter, soutenir et partager le plan de sauvetage du ver de terre, c’est ICI

21 Responses to Sauver le ver de terre, l’un des premiers marqueurs de la biodiversité par Christophe Gatineau

  1. cardamome dit :

    voté, merci pour cette action

  2. Je souscris entièrement a cet appel a signature. En effet,il est une réaction a l’utilisation incontrôlée des pesticides chimiques par cette ‘agriculture productiviste’ dont le seul but est de réaliser du profit personnel peut importe ses impacts négatifs sur la faune du sol.

  3. Ggaussin dit :

    Il faut vraiment faire évoluer les façons de cultiver des français et autres paysans,je sui
    s d’accord

  4. PREISS Madeleine dit :

    Cet après-midi j’ai passé l’aérobêche dans un de mes potagers. Un festival de vers de terre après un hiver passé à l’abri des feuilles étallées à l’automne. Seul inconvénient : la terre a besoin de ressuyage. Tant pis pour l’humidité, j’attendrai.

  5. Nicole de la Source dit :

    Il ne s’agit pas de blâmer quiconque… mais de voir comment on peut aussi sauver les vers de terre en favorisant leur action dans nos jardins et terrains.
    Je prends la responsabilité de leur offrir un sol vivant!
    J’appuie votre démarche auprès des autorités compétentes.

    • J’entends votre argument, mais l’objet de ce projet est de réhabiliter le ver de terre dans le modèle agricole. Parce que le ver de terre est le partenaire ancestral de l’agriculteur. Belle journée

  6. Jagot dit :

    Ayant récupéré un petit terrain sur exploité..maïs à outrance…j’en suis réduit à me réjouir de chaque ver de terre trouvé. .pas de quoi faire une équipe de football au m2. .mais je persiste avec tous les moyens préconisés par jardinons sol vivant .. (paillage, purins, tontes, brf. …)

    • Si vous maintenez un couvert permanent surtout de foin de l’automne au printemps, et une couche d’au moins 10 cm pour maintenir l’activité biologique, dans 3 ans votre sol grouillera de nouveau…

      En revanche, si vous des taupes, c’est un renard dans un poulailler… 🙂

  7. Une excellente initiative, bravo !
    Nous épuisons nos sols, les vers de terre nous les régénèrent. Nous devons tout faire pour aider et protéger les vers de terre, notamment en les faisant connaître et en expliquant comment les aider dans les champs, dans les jardins, dans tous les espaces verts.
    J’ai voté avec conviction.

  8. jade claude dit :

    ben oui !!!!

  9. raymond dit :

    depuis des annees je paille ,brf,tontes ,feuilles mortes ou pas,tous les déchets de cuisine et les vers sont la en belles quantites,ma femme se moque de moi car le matin ,dans notre ballade je rencontre des vers de terre qui traversent le bitume,je les ramasse et les met dans les pres ,.lorsque je repique des plantes ,je fais gaffe de ne pas en mutiler quelques uns,c’est super ce que vous faites Monsieur Gatineau

  10. MEYNARD LILIANE dit :

    Merci Christophe !

  11. Krystoff dit :

    Un très grand merci à tous les deux, Christophe et Gilles, pour tout ce que vous faites, en particuliers le partage de votre savoir.
    J’espère Christophe que votre projet ira au bout, qu’il aidera bon nombre d’agriculteurs à prendre enfin conscience qu’il est grand temps de sauver ce bon vieil ami laboureur…! Et excellente idée de rééditer le livre de ce grand monsieur Ch. Darwin !

  12. LAREF dit :

    Très bonne initiative ! bravo l’équipe ! La présence des vers de terre favorise l’infiltration de l’eau dans le sol en augmentant la perméabilité des horizons de surface. Jouant ainsi le rôle d’éponge qui absorbe l’eau et évitant le risque de ruissellement et des crues. Par exemple, la disparition des populations de vers de terre dans des sols contaminés peut réduire jusqu’à 93% la capacité d’infiltration des sols (notons bien c’est 93%) et amplifier le phénomène d’érosion,sans oublier leur rôle dans la fertilité des sols ,c’est évident ! donc sauver les vers de terre ne signifie pas seulement sauver une production végétale ou avoir un bon rendement économique ,les lombriciens ces architectes du sol avec d’autres organismes (entre autre la pédofaune) forment ce qu’on appelle  » l’usine de la vie » ou l’usine souterraine qui met en oeuvre des processus biologiques à l’origine du bon fonctionnement des milieux terrestres.Un écosystème bien équilibré tire son maintien de la vie qui y habite ,certes chacun des organismes du sol agit d’une façon individuelle et fournit en quelque sorte un service bien déterminé, en revanche ,c’est leurs interactions(à savoir relations trophiques,relations interspécifiques et celles intraspécifiques) et leur grande diversité qui assurent l’évolution de l’écosystème et également sa durabilité. Donc ,sauver les vers de terre =sauver la pédofaune=sauver les sols=sauver l’ecosphére=sauver l’air=sauver l’eau=sauver la nature=sauver la vie ! Vous faites un travail assez magnifique! espérant que la société soit consciente de l’importance de ces bêtes souvent méconnues !
    puisque en fait ,la contribution à la conservation environnementale ou encore celle de l’agriculture n’est pas uniquement l’affaire du jardinier,de l’écologue ,ou un autre cadre impliqué du domaine ,c’est toute la société qui doit se mobiliser ! de simples écogestes peuvent sauver une vie! Que la responsabilité envers ces vers de terre soit l’affaire de tous en faveur de tous !

  13. Gérard dit :

    C’est fait …. modestement.
    Merci à Christophe et Gilles.

  14. robert.erre@gmail.com dit :

    .Les lombricomposts quoique différence de famille ,je crois , peuvent repeupler les parcs et forêts ( pelouses d’écoles.)

    • Christophe G dit :

      Les vers de compost, appelés épigés ou vers de fumier, sont un ensemble d’espèces qui ne vivent pas dans la terre mais sur le sol… Donc, ce ne sont pas des vers de terre…

      Avez-vous voté pour donner votre voix aux vrais vers de terre ? Belle journée

  15. caveriviere dit :

    je signale que le livre de Darwin est téléchargeable gratuitement sur le site Gallice.bnf, voici le lien
    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56267394/f298.image

  16. nico dit :

    très bonne initiative, mais pour le livre il existe celui de Marcel Bouche.
    je vote.
    je pense qu’il faut aussi faire la promotion du semis sur couvert en sol vivant qui comporte beaucoup d’avantages dont la préservation des vers de terre.

  17. […] y a quelques mois, je relayai l’appel de Christophe Gatineau pour sauver le ver de terre, en ce moi septembre, son livre sur le sujet vient de sortir : « Éloge du vers de […]

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