Ce mois-ci le magazine biocontact (n°229, novembre 2012) publie un article que j’ai écrit à leur demande et intitulé Sol vivant et zéro labour ! Alors si vous avez possibilité de vous le procurer, je vous invite à le lire et à me laisser vos commentaires ici !
Ce magazine est gratuit et diffusé dans la plupart des magasins bio de France !
Sinon, vous pouvez en télécharger l’article ici (avec l’aimable autorisation de la revue) :
https://jardinonssolvivant.fr/WordPress/wp-content/uploads/2012/11/BC229_DOMENECH.pdf
ou bien le fichier avec seulement le texte (version plus facilement imprimable) :
https://jardinonssolvivant.fr/WordPress/wp-content/uploads/2012/11/F-Gilles-Domenech-Zéro-labour.pdf
Juste une petite précision: le dossier de ce numéro est consacré à la biodynamie mais mon article n’en fait pas partie, je connais très mal les travaux de Steiner et n’ai pas de connaissances particulières en biodynamie et anthroposophie !
Bonjour Gilles,
Comment fait-on pour acquérir ce magazine ? Existe-t-il en version numérique ?
Merci
C est fabuleux d’apprendre que cette méthode est possible!!!! On nous a tellement dit que le labour est primordial!!!!! Dans tous les cas c’est très motivant et je vais l’aplliquer dès que possible. Merci
Bonjour Gilles,
As tu la possibilité de publier cet article sur ton blog car il m’intéresse et je ne suis pas un fan de Biocontact. J’imagine qu’il intéressera aussi de nombreux visiteurs.
Merci
Bonjour Gilles,
j’ai réussi à lire ton article.Toujours aussi didactique.J’espère que tu l’intégreras rapidement au site.Cà m’évitera de recopier….
Juste une remarque et une question déjà ancienne.
Je ne serai pas aussi tolérant que toi à l’égard des pratiques de désherbage de couverts végétaux.Je ne pense pas que nos travailleurs du sol le voient d’un bon oeil.Les désherbants ont certainement un effet défavorable sur ces petits organismes.Il reste la pratique du couvert végétal…C’est d’accord!
Je pratique le jardinage de manière de plus en plus intensive.Je te suis parfaitement dans ta démarche.Mais,comment intégrer le couvert végétal dans un jardin?Le faucher et le laisser sur le sol?Utiliser la grelinette?Semer au travers de ces débris,avec le risque de disparition des plantes par l’action des limaces qui prolifèrent?Le Brf pose le même problème.Semer pour la gloire,c’est bien.Avoir des récoltes abondantes,c’est mieux!
Nous ne devons pas apparaître aux voisins agrimanagers comme de doux rêveurs.
En tout cas,merci,Gilles,pour cet article que je laisserai traîner ici et là,dès qu’il sera sur le site.
Juste une petite histoire pour terminer.Un copain entrepreneur de travaux agricoles(il n’a pas intérêt à dénigrer ses clients,souvent importants)me disait la semaine dernière son inquiétude de ne pas être,parfois et de plus en plus souvent,suivi ou entouré d’un nuage d’oiseaux de mer lorsqu’il fait des labours.
Nous sommes là à l’exact opposé de ton souci des sols vivants…
Je viens de vous connaitre par la lecture de BIOCONTACT.J’adhère et me suis inscrit sur votre site, j’ai commencé par semer de la luzerne et de la pature dans une partie, dans la seconde je superpose feuilles mortes et tiges de tomates …J’ai commencé a lire vos articles mais n’ai pas de réponse concernant escargots et grosses limaces rouges. comment se protéger naturellement.
Bravo pour votre artilcle
Cordialement
Deirolles
Oui j’ai hâte de lire ton article Gilles car c’est difficile pour moi de je le procurer. Céline
Bonjour Gilles,
J’aurais bien aimé me procurer ce magazine, mais demeurant en Ontario (Canada) je ne peux me le procurer. Je lis vos messages très attentivement. Mon fils et ma belle fille vivant également en Ontario font eux mêmes leurs petit jardin bio et adorent le faire, car ils comptent acheter une petite ferme dans 5 ans et sont en train de tester sur une plus petite surface ce qu’il pourrons faire à un plus grans niveau plus tard.
Agnès
Bonjour Gilles
je n’ai pas pris ce numéro de biocontact mais je vais me le procurer.
Pour ma part j’ai un soucis pour mon jardin en argilo calcaire situé sur un coteau sud de la vallée de la Garonne où il pleut vraiment très peu (2011 : 464 mm et une seule pluie au dessus de 10 mm de mars à novembre. 2012 un peu plus mais très insuffisant et mes 4500 l d’eau de pluie récupérés sont vite épuisés. Alors 2012 j’ai abandonné le jardin pourtant sous couverture de BRF depuis 3 ans et sur ados.
Tu dois penser que c’est un peu facile ! certes mais l’eau c’est primordial. Je vais semer du mélilot pour avoir un couvert très haut. Penses-tu qu’il pourrait servir à faire de l’ombre et éviter l’évaporation si je le laisse en extérieur des ados ? sans pour cela participer à déshydrater le sol (pour donner une idée de la faible pluviométrie des coteaux, en 2011 mon tuyau d’eau à explosé sous la rétraction du calcaire argileux à 1m de profondeur à cause de la sécheresse). à bientôt Gilles
bon courage
Evelyne
@ tous ceux qui me demandent l’article:
J’ai demandé à Biocontact l’autorisation de le mettre en ligne, j’attends leur réponse!
@ Evelyne:
Je n’ai jamais testé cela, mais pourquoi pas? Chez nous, en Ardèche, ça pousse bien mieux à l’ombre des arbres qu’en plein soleil, c’est net! Pourquoi pas essayer avec des herbacées hautes comme le mélilot!
@ Deirolles et Arc’hezkyell:
Pour les limaces, au début le plus simple est de protéger au ferramol et ensuite de laisser peu à peu les équilibres biologique les réguler.
@ Arc’hezkyell:
Je comprends ta remarque sur les herbicides. En fait pour expliquer ma démarche à ce sujet, il me faut revenir quelques années en arrière, dans les années 2005-2007 lorsque le BRF m’a amené à découvrir l’agriculture de conservation à travers le travail de Konrad Schreiber, des Bourguignon, et d’agriculteurs du Gers. Au début cela a été un véritable cas de conscience de constater que cette agriculture pouvait avoir sur certains points, notamment la vie du sol et l’érosion, de meilleurs résultats que la plupart des bio… (Cela n’empêche que je mange bio depuis de nombreuses années et que je continue).
Toutefois plusieurs reflexions m’ont amené à m’intéresser de beaucoup plus près à cette agriculture pourtant encore chimique: tout d’abord, je me suis dis que si l’agriculture conventionnelle pouvait évoluer vers ça, ce serait déjà un immense pas. Ensuite j’ai compris que ces agriculteurs avaient une véritable démarche pour avoir une agriculture plus durable, simplement au lieu de supprimer la chimie, ils ont choisi de supprimer ou au moins de réduire le travail du sol j’ai trouvé cette démarche tout à fait respectable. De plus, la toxicité des herbicides, même si elle est incontestable, est toutefois bien moindre que celle des insecticides ou des hélicides (anti-limaces).
Aujourd’hui je travaille avec les réseaux d’agriculteurs qui pratiquent le semis direct et je puis te garantir que parmi eux la plupart cherchent à minimiser, voire supprimer l’utilisation d’herbicides, même si leur but n’est pas forcément de se mettre au bio.
L’expérience me montre que plutôt que stigmatiser le « SDiste » qui utilise de la chimie ou le bio qui laboure, il vaut mieux prendre le temps d’écouter ce qu’il ont chacun à me dire avant de les conseiller pour réduire les traitements pour l’un et le travail du sol pour l’autre. C’est vraiment une joie de travailler dans des groupes d’agriculteurs où cotoient bios et conventionnels qui veulent tous aller vers une agriculture à la fois productive et respectueuse de l’environnement! Je suis convaincu aujourd’hui que nous avons besoin des deux approches car on sait pas encore faire du bio sans travail du sol et du semis direct sans herbicide, malheureusement!
Pour ce qui est de l’utilisation des couverts au jardin, j’ai déjà beaucoup écrit sur le sujet (et continuerai à écrire car ce thème est essentiel!), je t’invite à te rendre sur cette page: https://jardinonssolvivant.fr/tag/couverts-vegetaux.
Bonjour Gilles,
Merci pour l’info, je vais essayer de me le procurer 😉 J’espère que biocontact acceptera que tu publie ton article en ligne, c’est toujours un plaisir de te lire.
A bientôt
Yannick
Bonjour Gilles
Je viens de lire ta réponse à arc’hezkyell, je suis entièrement d’accord avec ton analyse. Bien qu’adepte du bio depuis plus de trente ans, je défend les agriculteurs tout en n’approuvant pas toujours leurs pratiques. Comme tu le dis si bien, au lieu de critiquer systématiquement, mieux vaut chercher à comprendre. Le métier d’agriculteur est un des plus difficile qui soit. Il faut à la fois travailler dur 7jours sur 7, être bon gestionnaire, mécanicien, vétérinaire, comptable, maçon…etc…etc….
Subir les aléas climatiques : inondations, sécheresse, gel….etc. Les lois du marché qui fluctuent au grès des spéculations financières. J’invite les donneurs de leçons à passer quelques jours dans une ferme, leur vision ne sera plus la même après cette expérience. Bien sûr il y a des abus, des irréductibles chimiques, mais la majorité d’entre eux sont prêts à réduire l’emploi des pesticides si on les aide à en sortir. C’est nous, consommateurs, qui détenons le pouvoir en achetant aux producteurs locaux au lieu de nous précipiter sur les promos des grande surfaces pour acheter des produits venant souvent de très loin et dont l’origine est douteuse !
Il ne faut pas comparer jardinage et agriculture même si les principes fondamentaux sont les mêmes. En jardinage, les surfaces sont moindre, le travail peut se faire manuellement ce qui n’est pas le cas en agriculture. Si nous, jardiniers amateurs, perdons quelques salades ou carottes, ce n’est pas très grave. L’agriculteur, lui, ne peut pas se permettre de perdre une récolte car c’est son gagne-pain ! Je suis convaincu que dans l’état actuel de nos connaissances, on ne peut pas se passer complètement de la chimie, laissons ceux dont c’est le métier évoluer vers une réduction progressive des intrants, et encourageons-les au lieu de les critiquer systématiquement ! Autre réflexion/ : si malgré une vie saine, une bonne alimentation bio, nous avons des problèmes de santé( ex : insuffisance cardiaque, cancer) ce n’est pas avec des tisanes que nous guérirons, il faut bien avoir recours au médicaments chimiques ou à la chirurgie !
Soyons conciliants
Jacques
Bonjour Gilles et merci pour le PDF !
Est-ce que tu crois que je puisse me permettre de faire un lien vers ce pdf de mon site ? car c’est un excellent et concret résumé du jardinage sol vivant que nous expérimentons dans notre jardin.
Merci.
Sylvaine.
La Pâture es Chênes, jardin naturel (permaculture & agroécologie) – Sylvaine Alnot & Grégory Roche
tel : 06 83 88 39 60
email : contact(at)lapatureeschenes.fr
site internet : http://www.lapatureeschenes.fr
adresse : La Pâture es Chênes, Rue de la Forge, Beau Soleil, 22150 Hénon
Avec plaisir! Et je t’invite plutôt à mettre un lien vers cet article, plutôt que directement vers le fichier pdf, ceci afin qu’apparaissent les références du biocontact, car c’est une demande de la rédaction!
Ou alors tu peux mettre le fichier en lien direct le fchier 229BC-Domenech.pdf que la rédaction vient de me transmettre et que je viens d’insérer dans cet article!
merci,
mais Gilles, je suis surpris de l’absence dans ton texte de ce mot :
araire :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Araire
Pour moi l’agriculture n’a utilisé le labour que tardivement. Il est grand temps que cet usage soit grandement limité.
amicalement
Bertrand
ps : je profite de ce message pour poser une question:
quels sont les oiseaux qui mangent les chenilles de piéride sur des choux ?
j’ai bien des volées de mésanges ( charbonnière et bleues)qui viennent à un nourrissoir mais je ne les voie pas sur les choux ?
je suis preneur de la bibliographie expliquant le régime des oiseaux des jardins
Mon propos n’était pas ici de faire l’historique de l’agriculture mais d’introduire les raisonnements concernant les sols vivants.
Concernant les labours il apparaissent dès l’antiquité. Cela dit il y a un monde entre un labour profond de 10cm fait avec un cheval qui avance à 1 km/h et celui à 30cm par un tracteur à 5-10km/h! Ce sont ces derniers qui sont les destructeurs!
Pour la pieride j’essayerais plutôt d’attirer les guêpes. Elles pondent dans la chenille et les larves se nourrissent de celle-ci. Un nid de guêpes dans le potager, y’a rien de tel. Concernant les oiseaux, je n’ai pas d’info. J’ai déjà vu des mesanges s’attaquer aux processionnaires mais à la pieride, je sais pas, désolé!
Gilles,
j’ai lu ton article avant même que tu n’en parles.
J’ai trouvé la revue dans le biocoop où je fais mes courses, dès sa parution.
merci,
c’est en fait une question pas très simple .
labourage
http://artflx.uchicago.edu/cgi-bin/dicos/pubdico1look.pl?strippedhw=labourage
la fiche labour , elle, est encore plus confuse
http://fr.wikipedia.org/wiki/Labour
en visitant l’anglaise on voit que le sujet est source de débat :
http://en.wikipedia.org/wiki/Tillage
cela permet d’aborder cette fiche
http://en.wikipedia.org/wiki/No-till
mais sa version française est:
Technique culturale simplifiée
http://fr.wikipedia.org/wiki/Technique_culturale_simplifi%C3%A9e
j’ai posé cette question, car pour moi avec l’araire on était souvent proche du binage
http://fr.wikipedia.org/wiki/Binage
je suis désolé Gilles mais j’aime les mots et souhaite en avoir un bon usage. Dans mon esprit labourage , cela va avec retournement, mais je souhaite l’avis l’autre.
amicalement
Bertrand
ps : entre temps on m’a transmis ceci sur les chenilles:
http://eap.mcgill.ca/agrobio/ab320-08.htm
http://www.insectes.org/opie/pdf/1043_pagesdynadocs4b4c655539469.pdf
ce n’est pas simple aussi
Bonjour Gilles
Etendant du BRF pour la troisième année, je commence à en voir le résultat sur la population de vers de terre et les mycorhizes. Les limaces aussi blanches, grises et noires ainsi que les gros limaçons rouges heureusement j’en piège une grosse partie sous des planches, et hop, aux poules, et sur les jeunes plants il y a le Ferramol. Par contre pas la patte d’un Carabe, il ne doit plus en rester dans tout le coin. J’ai d’assez nombreux Hérissons mais ils doivent manquer d’appétit ! Grosse déception pour les tomates : 48 pieds, 22 variétés, quasiment tous attaqués, récolte nulle ou presque c’est la premère fois que cela m’arrive en quarante ans. Même chose das la région, sans doute le temps.J’ai semé de la phacélie en fin d’été qui sera détruite avec l’hiver.
Amitiés à toutes et tous
Cordialement
J-C
Bjr Gilles
Aujourd’hui on voit beaucoup de propositions « bio » pour sauvegarder notre planète et surtout faire un potager au dessus de toute pollution, juste une remarque
Quelle différence entre le BRF, le biodynamic et la culture anthroposophique
On peut remarquer des contradictions et aussi des élans dans la même direction
Comment faire son choix, si il y a un choix à faire, comment savoir ce qui est le plus efficace dans son jardin…
Laurent
Merci Gilles pour ton article! Il résume bien la démarche, je trouve. C’est vrai que ta tolérance pour les herbicides m’a fait tiquer, mais je comprends qu’il ne sert à rien de vouloir passer en force, on se heurte à trop de résistance. Pas à pas, donc.
Il y a un truc qui m’a toujours chiffonné dans l’agriculture á grande surface, c’est le tracteur et autres engins. J’ai appris que dans un coin de mon potager actuel, l’ancien proprio roulait en bagnole, et bien les endroits où il compactait ainsi le sol sont encore très perturbés 5 ans après. Quand je vois des machines agricoles passer et repasser avec leurs gros pneus, je me demande s’il y a une alternative…
@ Carlier:
Tu as tout à fait raison, le terme « labour » rassemble des réalités très différentes. Et tu n’as pas parlé des différences entre labour dressé et labour versé 😉 !
@ Laurent:
Biodynamie et agriculture anthroposophique désignent, me semble-t-il, la même chose. Le BRF, est à l’instar de la paille, dû foin, des feuilles… un amendement végétal qui peut s’intégré dans toute sorte de système qu’il soit bio ou pas, biodynamique ou pas! Tous ces amendements sont bien sûr utilisables dans le mode de jardinage que je prône.
Seule l’expérience te dira ce qui est le plus adapté chez toi, il n’y a pas de recette miracle et universelle!
@ Ute:
Le problème de la compaction par les engins est bien réel. Toutefois cela n’a lieu que si le sol est humide de sorte qu’une attention portée aux conditions de sol lors des interventions permet d’éviter ce problème. De plus en sol vivant non travaillé, la résistance à la compaction est améliorée, de sorte que les « SDistes » peuvent entrer en tracteur dans leur champ sans dommage à des moments où leurs voisins laboureurs ne peuvent plus!
Salut Gilles, salut a tous. On ne te remerciera jamais assez pour toute cette info que tu mets a notre disposition. Super sympa pour ton article, je viens de le telecharger.
en voyant la photo de rudolf stneiner je me dis qu’il ne devait pas être un marrant dans le vie . la transition pour passer au semis direct est de cinq ans je pense que c’est la même obligation pour le jardin sans travail du sol . c’est l’objectif que je me suis fixé pour mon jardin . en deux ans il y a eu d’agréables transformations au niveau du sol reste a réussir toutes les cultures
Pas tout à fait, au jardin, ou même en maraîchage, on peut se permettre des apport massifs de MO que ne peuvent réaliser les céréaliers, il est donc possible d’aller beaucoup plus vite à partir des mêmes conditions initiales pour régénérer un sol!
Merci, bel article.
PS Que veut dire « SDiste » ?
SD=Semis Direct donc « SDiste »=agriculteur qui pratique le SD.
Ça peut paraitre un peu tiré par les cheveux mais c’est ainsi que les intéressés se désignent!
merci,
j’ai aimé cette vidéo :
First Scientists : Compagnonnage et travail réduit du sol
http://science.gc.ca/default.asp?Lang=Fr&n=0A30E260-1
il me semble qu’il doit être mis en lumière
amicalement
Bertrand
[…] Jardinons Sol Vivant ! » Jardinons Sol Vivant dans Biocontact ! Territoires en Transition France […]
Bonjour Gilles,
Voici pour l’article en question sur notre site : http://www.lapatureeschenes.fr/actualite-evenement-jardin-naturel-permaculture-henon-moncontour-saint-brieuc-cotes-armor-bretagne-france/ressources/145-biocontact-229-gilles-domenech-sol-vivant-zero-labour.html.
Merci de me dire s’il te convient ainsi et un grand merci pour m’avoir permis de le diffuser.
PS : je t’ai envoyé un message par le biais de Terre en Sève pour une demande d’intervention sous forme de conférence ou projection-débat par chez nous en 2013 (« Semaine pour les alternatives aux pesticides » en mars ?). Aurais-je plus de chance par le biais de ton blog ? ; – )
A bientôt et belle fin de journée.
Sylvaine.
Super!
Observé cette année à propos des limaces:
-au printemps une jeune digitale arrivée par une graine dans un échange de boutures a été dévorée par les limaces, mortes à sa base sur place, cela a protégé le muguet.
-cet été, faute de temps ,une brassée de branches de laurier rose a séjourné plusieurs semaines en bordure d’une pelouse, en octobre apres une pluie, j’ai trouvé des cadavres de limaces la- dessous.
SOL VIVANT….Qui sont ces innombrables bestioles noires que je trouve sur ma table blanche échappées tous les midis, du pot de chrysanthémes?
je lave l’assiette et la table à l’eau savonneuse tous les jours depuis une semaine…….Des mouches et une sorte de guêpes viennent les voir;Sije dois leur trouver une ressemblance, ce serait avec une araignée de moins d’un mm
j’hésite à mettre ces plantes en pleine terre.
merci Gilles,pour toutes ces lectures.
Très intéressantes ces observation sur la digitale et le laurier rose. C’est vrai que ces deux plantes sont très toxiques, alors pourquoi pas?
Pour tes bébètes noires, comme ça, difficile à dire, peut être des acariens oribates ? Envoi moi une photo pour voir si je peux t’en dire plus.
SUBRA jacques les agriculteur font ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils savent ou peut etre ce qu’on leurs dit de faire, c’est comme les medecins ou chirurgiens. Nous sommes des marginaux pour l’instant et nous tentons de devenir autonome, et l’autonomie pour les dirigeants et les multinationales enfin surtout pour ce dernier ce n’est pas leur but, tu vois bien ou passe l’argent des recherches. Tu n’en recevras pas si tes recherche ne leurs rapporte pas d’argent et oui ils ont pas breveté le bois ou la paille… Et tu ne peut pas esperer une bonne pub aux journaux télévisés pour ces découvertes qui nous changerait la vie, et ça a dans tous les domaines.
Bref, que les sols soient vivants et nous aussi
tout à fait d’accord avec toi Benoit! Pour ma part, je suis agriculteur bio depuis 1998, mais j’utilisais déjà des techniques bio depuis 1980. En ces temps là on osait pas trop dire qu’on était bio!
C’est très vrai que la recherche en bio a toujours été très limitée, car elle rapporte très peu aux firmes pharmaceutiques et autres lobbies.
Aujourd’hui, il faut reconnaître que c’est grâce aux consommateurs qui nous font confiance que le bio a le vent en poupe. Les pionniers ont dû faire leur propre recherche eux -mêmes. Malheureusement aujourd’hui beaucoup de sociétés sont en train de vouloir faire du bio un copie d’agriculture conventionnelle avec des produits homologués bio afin de continuer à faire du bénéfice sur le dos des agriculteurs et des consommateurs!!!
La véritable agronomie, c’est d’anticiper en mettant le sol dans meilleures conditions pour nous offrir une récolte abondante et de qualité. La technique du semis sous couvert vivant me semble une des meilleures pistes à suivre, mais il y a très peu de recherche à ce sujet car ça ne rapporte pas beaucoup d’argent aux marchands de machines agricoles et encore moins aux pétroliers ( 70% d’économies en carburants pour l’agriculteur!)
Je réfléchis à la façon d’utiliser la technique dans ma ferme bio depuis le début de cette année, je fais des cultures intermédiaires mais je n’ai pas encore commencé les semis directs en raison de l’humidité de ma région et plus spécialement cette année. Je persévère dans ma recherche et espère faire les premiers essais prochainement.
Merci de tous vos témoignages qui nous font avancer chaque jour un peu plus.