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Je viens tout juste de recevoir cet appel plutôt sympa émanent de la chaîne de télévision ARTE:
il s’agit ni plus ni moins que de participer à la deuxième campagne de cartographie des vers de vers de terre! Plus précisément, il s’agit de recenser les vers de terre de nos jardin, forêts, prairies… de les identifier grosso modo et d’envoyer des photos.
Pour ce faire, il suffit de se rendre sur le site des missions de printemps d’ARTE et de s’y inscrire, nous avons jusqu’au 31 mars pour partager nos observations.

La fiche de cette mission est disponible à cette adresse:
http://missionsprintemps.arte.tv/system/pdf/01_fiche_protocole_VersdeterreOK.pdf
et la fiche de détermination est ici:
http://missionsprintemps.arte.tv/system/pdf/fiche_determination_versdeterre.pdf
Je me suis déjà inscrit, j’espère pouvoir y participer, mais pour cela, il faudrait que le ciel se décide quand même à humidifier notre terre sud-ardéchoise, c’est pas gagné…
Je vous invite bien entendu à faire de même et à partager vos observations aussi ici, dans les commentaires ci dessous! Et là, bien sûr, pas de limite de date pour les poster!
Alors bonne mission vers de terre!

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22 Responses to Recensons les vers de terre de nos jardins !

  1. Rodanien dit :

    Passons les lombrics à la maille 🙂

  2. Marc dit :

    Passionnant.
    J’aurais voulu savoir si la bouillie bordelaise est nocive, pour les vers de terre et autres, car j’en passe sur les arbres fruitiers comme à chaque fin d’hiver.

  3. Le Goas Jean-Claude dit :

    Cher Gilles
    Il y a une erreur sur l’adresse de la fiche de détermination :
    http://missionsprintemps.arte.tv/system/pdf/fiche_determination_versdeterre.pdf ; J’ai déjà compté les papillons et les bourdons, pourquoi pas les vers de terre !
    Amitiés

  4. bouvier françoise dit :

    d’accord je me suis inscrite moi aussi,je connais mal ces vers de terre c’est un moyen de faire mieux connaissance

  5. cottet pierre dit :

    si je ne vois pas l’utilité de compter les vers de terre je me suis rendu compte que depuis que je pratique la couverture permanente les vers de terre sont de retour .j’en ai trouvé cet hiver aux pieds des poireaux que j’arrachais a la pioche dans un sol gelé sur plusieurs cm . le record c’est mon silo recevant les épluchures ménagères . j’ai récemment installé un silo stoeckler a double parois pour conserver la chaleur en hiver et la fraîcheur en été . il y a le même chez magellan sous la marque neudorf .

  6. Laurent Rouchairoles dit :

    Oups, il y en a une autre qui complète juste à coté!

    http://www.universcience.tv/media/4427/les-intestins-de-la-terre.html

  7. Hervé dit :

    Chez moi les vers de surface très colorés sont bien revenus depuis que je couvre mon sol de matière organique .
    Par contre je n’ai jamais vu de ma vie de ver de la taille de celui qu’on voit dans la video , même moitié grand .

  8. Claude dit :

    Pareil que Pierre C.
    Là où j’ai mis de la matière organique (compost et BRF) ça a tendance à pulluler d’eisénias.

    Dans un pot reçu en cadeau, j’ai découvert un ver différent. Un peu moins de 20 cm mais épais comme un doigt ! Avec un bout plus pointu que l’eisénia courant !

    Le ver très long de la vidéo est le représentant d’une variété exotique (Nelle Zélande ou Australie si ma mémoire est bonne). Vu la taille, ça lui est difficile de faire le passager clandestin dans un vol charter !

    • Gilles Domenech dit :

      @ Marc: Oui, la bouillie bordelaise contient du cuivre, métal lourd qui devient vite toxique même à des doses modérées. En agriculture biologique, elle n’est que tolérée par défaut de solution de remplacement. Il est toutefois intéressant de voir ce qui se propose du côté des extraits végétaux. Voir par exemple Les soins naturels aux arbres d’Eric Petiot, publié aux éditions de Terran.

      @ Jean Claude: merci pour ta vigilance, j’ai corrigé l’adresse!

      @ Pierre: l’intérêt de ce comptage/pré-indentification est de fournir aux scientifiques des données provenant de l’ensemble du territoire français, alors que ces données seraient très coûteuses et longues à établir par les seuls soins des équipes scientifiques. Cela servira de base à une cartographie des populations des vers de terres en France.

      @ Claude et Hervé: des vers cette taille sont fréquents dans le Sud Ouest sur sols argileux. En Pays Basque, d’après Konrad Schreiber, il y a même des espèces qui peuvent atteindre le mètre! Ce n’est donc pas du tout sûr qu’il s’agisse d’une espèce exotique!

  9. Gandon dit :

    Préparez-vous déjà le 1er avril?

  10. Gandon dit :

    C’est encore moi : je voulais dire : comment recenser les lombrichs sans détruire leur habitat vertical? Si donc cette « mission » Arte est un poisson d’avril, le poisson est nul! Mes vers de terre, je les espère, je ne les recense pas. S’il m’arrive d’en trouver un hors de sa terre, je sais que je n’ai que très peu de temps pour l’y remettre, et je ne suis même pas sûre de mon coup…
    Quelques précisions svp ?

  11. Claude dit :

    A-t-on des assurances sur le fait que la moutarde qui servira à exfiltrer les vers disparaîtra pour qu »ils puissent oublier ce cauchemar et retourner dans leurs pénates ?

    Sinon ça ne vaut pas le coup !

    Sinon la moutarde elle va me monter au nez et ma colère sera terrible i

  12. Marc dit :

    Merci Gilles pour ta réponse.
    Je viens de commander le livre que tu m’as recommandé « le soin naturel aux arbres ».

  13. Gilles Domenech dit :

    @ Marie Gandon et Claude:
    La moutarde est parfaitement biodégradable, c’est un produit naturel et la plante dont elle est issue souvent présente dans nos couverts végétaux.
    Je reconnais qu’on perturbe les vers avec cette manip. À chaque fois qu’on en déloge un, en creusant le sol ou même simplement en le piétinant en conditions humides, il a peu de chance de retrouver sa galerie et doit en refaire une autre.
    Malheureusement, il est très difficile d’étudier sans perturber, la plupart des connaissances sur la biologie ont été acquises en perturbant, voire en tuant les organismes étudiés… Mais grâce à cela nous avons les moyens de cultiver en favorisant les congénères de ces sacrifiés…
    Dans le cas des vers de terre, cela dit, ils restent bien vivants et la perturbation qu’ils subissent est comparable à celle due au montage d’une butte permanente et sans commune mesure avec ce qu’ils subissent dans un sol labouré ou « motoculté » chaque année…

  14. jana dit :

    J’ai pu observer trois types de vers de terre – lombrics, le ver blanc qui vit dans les racines et ne sort jamais à la lumière (galeries horizontales) et enfin le vers de surface ou de litière qui occupe surtout le tas de composte (avec des mille-pattes, des colportes, des larves de cétoine dorée qui ressemblent au vers d’hanneton). Quelques photos sur mon blog.

  15. feuilledechoux dit :

    Les résultats de l’enquête participative sont accessibles là : http://missionsprintemps.arte.tv/pages/43-cartographie-des-vers-de-terre

    « Daniel Cluzeau de l’Université de Rennes et de l’Observatoire Participatif des Vers de Terre (l’OPVT) ne cache pas son plaisir. La mission Vers de Terre a apporté un lot important de bonnes surprises. Avant tout l’engouement : plus d’un millier d’observations transmises. Soit 376 placettes (des carrés d’expérimentation de 0,25m² tels que décrit dans le protocole) auscultées au moins une fois. A titre de comparaison, l’autre réseau, le « niveau 3 » développé par l’OPVT, a fourni cette année des relevés de 450 placettes, alors que le programme a déjà 3 ans de maturité et qu’il est réservé aux professionnels (essentiellement des agriculteurs) naturellement concernés et donc motivés.

    La deuxième surprise et non des moindres, c’est la densité observée. Un quart d’entre vous a recensé des placettes avec plus de 50 vers de terre par mètre carré (11% en ont vu entre 50 et 70 par m², 6% plus de 70 par m²) et 8% ont même dépassé les 100 vers de terre par m². La moyenne de la densité observée en France par les scientifiques se situe à 40 individus par m². Et encore il s’agit du haut de la fourchette. Il va donc falloir revoir ce chiffre ! Daniel Cluzeau s’en réjouit…. »

  16. Feuilledechoux dit :

    à Gilles et à bien d’autres : je viens de découvrir le site qu’Éric Geinaert consacre …à la bioluminescence des Lombrics. Vous avez bien lu; Geinaert, a photographié en lumière naturelle, sans flash, des photographies de verre de terre qui exhibent de très évidentes, belles et curieuses, couleurs [merci à Nature et Progrès pour son article à ce sujet] : http://ambre.jaune.free.fr/Bioluminescent_earthworm_Morvan.htm

    Il fait cette intrigante remarque : « Extraits de leur site, les lombrics perdent leur propriété de colorisation photonique… Et, remis in situ ils recouvrent cette propriété. L’iridescence semble être guidée sur une base vivante qui prépare la physiologie des sujets. »..

    les observations d’Eric Geinaert rencontrent le scepticisme de ses collègues naturalistes. Allez voir sur le site pour découvrir les images et les hypothèses développées pour rendre compte du phénomène.

    Soit dit en passant, Geinaert lançait une pique au programme d’observation participative des lombrics : « La science laborantine par la voix de quelques spécialistes (qui communiquent via la télévision) nous explique qu’il serait intéressant de participer à la cartographie nationale d’inventaire des vers de terre. Car référencer le lombric dans le jardin, la pelouse, le champ, la forêt, c’est important ! Bon, introduction faite, la méthode consiste à verser une matière agressive (que nous nommerons pas) sur le sol qui fait remonter les sujets à la surface… « 

  17. Feuilledechoux dit :

    Alerte au Plathelminthe terrestre, prédateur du verre de terre : https://sites.google.com/site/jljjustine/plathelminthe-terrestre-invasif/pourquoicettepage#TOC-Cet-animal-est-il-dangereux-
    « Dans les Îles Britanniques, un Plathelminthe terrestre semblable (mais ce n’est pas la même espèce!) a envahi le pays et cause des dégâts importants sur les populations de vers de terre. Les vers de terre ont pratiquement disparu dans certains endroits. »

  18. Donatien dit :

    Bonjour à tous
    En bêchant hier (bêchage léger en surface, juste pour vérifier que je n’avais pas laissé des pommes de terre dans le sol et aussi pour casser une semelle argileuse très dure), j’ai trouvé à plusieurs reprises de petits vers rouges (env. 1 mm de diamètre et 2 à 5 cm de long) complètement roulés en boule. En cassant une motte, j’ai vu qu’une de ces boules occupait une petite loge juste à sa taille dans la terre argileuse. Je n’avais jamais vu ça avant, quelqu’un peut-il m’éclairer ? Merci !
    NB : Plusieurs des liens indiqués dans les messages précédents ne fonctionnent plus aujourd’hui.

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