Je vous propose aujourd’hui de vous partager une observation faite dans mon jardin sud-ardéchois sur une planche semée de pois gourmand et céréales (orge et triticale, comme tuteurs).

Et en regardant de près le sol, voilà ce qu’il apparaît (cliquer sur l’image pour l’agrandir) :

Il est flagrant que l’état de surface de l’inter-rang est de bien meilleure qualité que celui du rang. Quelles sont les différences de traitement entre les deux zones?
– L’inter-rang a été juste sarclé à la binette (travail du sol sur 1 ou 2 cm à peine) puis légèrement paillé avec les résidus du sarclage ;
– Le rang a été sarclé, puis j’y ai ouvert un sillon au transplantoir, réalisé le semis et enfin refermé le sillon et tassé avec le pied.
C’est pas bien violent comme travail et pourtant la surface apparaît aujourd’hui fermée, sans porosité et se voit coloniser par les algues vertes (pas les mêmes que celles des plages bretonnes, bien entendu 😉 !)…*
J’avais l’habitude des terres gasconnes bien argileuses et abritant des myriades de vers de terre et là ces derniers avaient de toute façon tôt fait de restructurer les légères perturbations dues au semis, mais ici, sur les sols sableux des gréseux du Sud-Ardèche, ça ne marche pas pareil… J’ai l’impression que le sol n’a pas aimé être tassé puis laissé tel quel. Alors, je retiens la leçons, sur un tel terrain, il est indispensable de pailler le moindre centimètre carré, fût-ce avec un paillage très léger ! Bon ça n’empêche pas les pois de pousser, mais quand même ça ne me plaît pas !
Avez vous des observation similaire ou contradictoires à nous partager? Alors rendez vous dans les commentaires ci-dessous!