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Suite à l’article de Pierre Besse que j’ai posté en août sur la mise en culture d’un roncier, un de mes lecteurs m’a indiqué un article de Natacha Leroux du site permaforêt.

dans cet article, il s’y trouve notamment cette vidéo tout à fait remarquable où Natacha nous apprend comment conduire les ronces pour à la fois favoriser la production de mûres et contenir la végétation de cette plante afin d’installer d’autres cultures à son pied (fruitiers, légumes…). voici le lien :

Et bien sûr, revoici l’url de l’article qui est très complémentaire de la vidéo : http://permaforet.blogspot.fr/2014/09/cultiver-avec-les-ronces.html. Vous y découvrirez plein d’info sur l’écologie de a ronce, ses propriétés, sa phytosociologie…

Je reconnais que cela me donne très envie de mettre cela en application dans ma petite parcelle boisée (en partie en friche avec des ronces) en Lozère !

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10 Responses to Cultiver avec les ronces – partage d’une vidéo du site de permaforêt

  1. Plumeau roland dit :

    Bel exemple, très bien commenté par Natacha.

  2. Servais dit :

    Formidable .vraiment un cours parfait.très bien expliqué , avec beaucoup de détails. Très instructif. .Merci beaucoup pour cette leçon. Je crois que après ce voyage au pays des ronciers nous allons les inviter dans nos jardins .portez vous bien…A bientôt pour un autre cours

  3. DELHOMMEAU dit :

    Merci à Gilles pour ce partage et bravo à Natacha pour son cours didactique et sérieusement documenté par ses connaissances en écologie du milieu forestier. Un bel exemple du « faire avec » alors que l’homme s’est toujours échiné à « lutter contre » les ronces…

  4. JACQUET dit :

    Énorme, le blog de Natacha est énorme en information, voici une vision extraordinaire de la collaboration des végétaux entre eux et des biotopes, bravo à suivre avec grand intérêt et merci à Gilles pour le partage

  5. Darna dit :

    Merci à Gilles et à natacha pour ce partage remarquablement permaculturel, jusque dans sons sens philosophique le + profond. Une justesse réparatrice envers les ronces, qui prouve que TOUT a son rôle dans la Nature.

  6. ionnégatif dit :

    Merci pour cet aiguillonnant document !

    Très intrigué par ce que dit Natacha au sujet de l’effet de la taille incorrecte sur le développement des ronces ( et des végétaux avoisinants !?) .
    Cherchant confirmation de cela, j’ai juste trouvé ceci (ce qui n’est déjà pas si mal ) : « Autrefois, deux produits naturels, riches en hormone de bouturage, étaient utilisés par les horticulteurs : l’eau de saule et la poudre de ronce. Ces produits utilisent la faculté de ces 2 plantes à produire abondamment de l’auxine et à s’enraciner très facilement. Pour favoriser l’enracinement de ses boutures, le jardinier amateur pourra confectionner artisanalement un liquide riche en auxine à partir du saule ou de la ronce » http://www.mediterraneangardeningfrance.org/gardCuttings.htm

    Ainsi donc une des techniques présentée par Natacha semble avoir été autrefois (?) en usage chez les horticulteurs.

  7. Marc dit :

    Génial !
    J’ai donc des ronces à feuille d’orme. Elles peuvent devenir très longues (10m avant que je les coupe). Natacha Leroux est une vraie paysagiste des ronces.
    Au départ à la fin de la guerre c’était un petit verger (1000 m2) puis mes grands-parents ne s’en sont plus occupés ni mes parents lorsqu’ils ont voulu vendre j’ai dit « on ne vend pas une terre » et je suis retourné dans ce coin y travailler. Au début on ne pouvait même pas y pénétrer car il restait des arbres fruitiers grands et pleins de ronces immenses. Avec mes parents on est passé par le champs de derrière. Le devant il y a une route mais il faut monter un escalier, donc le « verger » est en hauteur ou c’est la route goudronnée qui a « fendu » la petite colline. Donc on a enlevé toutes les ronces. Mais j’ai tenu à laisser celles qui étaient devant car ça fait une barrière meilleure qu’un grillage à poule qui y est toujours. Après on a racheté le terrain d’à côté de 1000 m2 que je n’ai jamais vu travaillé et comme il n’y avait pas tout de suite un grillage les ronces ont aussi fait office de barrière au moins symbolique (encore que ça pique vraiment !). Il y a aussi les orties qui se développent de plus en plus dans la partie basse donc un peu ombragée et je les laisse. Je ne les arrache pas. Je les coupe quand elles sont vraiment grandes et gênantes puis elles repoussent aussitôt !
    En tout cas merci à Gilles de nous avoir fait découvrir les multiples intérêts des ronces via la vidéo de Natacha Leroux. Je vais peut-être m’inscrire à son site, mais il y en a tellement de bons sites ; c’est d’ailleurs une bonne chose.
    Bien amicalement.
    Marc.
    PS : j’ai vu un figuier dans la vidéo. J’en avais planté 2 figuiers Dauphine croyant que ces figuiers ne feraient pas long feu … oh ça donne, ça grandit … Etonnant. Même cette année où il n’y a eu que des pommes et des poires à cause du gel tardif ! Un est protégé par 3 lauriers-tins et l’autre par rien mais très au soleil. Il me semble que le changement climatique n’y est pas pour rien. Un professeur à la retraite à l’école de Versailles me disait qu’à la fin il arrivait à faire pousser des arbustes qui ne poussaient pas dans les années 60. En banlieue parisienne je vois maintenant des bananiers … plein sud tout de même … et la mode est aux oliviers … Je crois qu’on est entrée dans une phase d’accélération du réchauffement climatique désormais difficilement maîtrisable (en clair trop tard). La fonte de l’Arctique fait que les rayons du soleil ne sont plus renvoyés par la neige mais réchauffent la mer et ainsi de suite le cercle vicieux … Et en plus il y a le dégel du nord de la Sibérie l’été qui produit du méthane, un gaz de réchauffement beaucoup plus puissant encore que le gaz carbonique !!!
    Enfin, ne soyons pas trop pessimiste, il va falloir s’adapter, mais soyons lucides cela va créer des changements très néfastes pour les êtres humains sur la planète car c’est un réchauffement beaucoup trop rapide : on a violé le rythme de la nature et on va se le prendre en pleine figure partout dans le monde. La planète s’en remettra, elle n’est pas en danger, c’est l’humanité qui joue là sa survie. Ce n’est plus seulement une civilisation qui peut disparaître mais l’humanité elle-même. La planète continuera à tourner autour du soleil. En plus de ça si tous les habitants de notre planète avaient le même niveau de vie moyen qu’un français il faudrait du point de vue énergétique 3 planètes. Et pareil si tous les habitants vivaient comme le citoyen moyen américain il faudrait 5 planètes … On est 7 milliards et on perd chaque année 800 millions de terres arables, et on nous annonce 9 milliards pour dans quelques années … Et s’il n’y avait que le pb climatique …. je ne développe pas plus ça serait trop long.
    Par contre toutes les initiatives locales me semblent bienvenues et si où je me trouve il y a peu de de cultures bio, j’ai lu que dans le sud, dans la Drome précisément, la culture bio se développait et avait du succès auprès des gens ce qui est bien. Terminons sur cette note positive ! Et merci encore à Gilles Domenech et à Natacha Leroux pour cette belle vidéo.

  8. Merci beaucoup pour cette vidéo, j’ignorai que l’on pouvait cultiver la ronce de cette manière !

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