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L’année dernière, j’ai rencontré Fabien Puzenat, de l’association Vigi-Nature en Ardèche méridionale. Après lecture de mon livre, jardiner sur sol vivant, il a été interpellé par ma préconisation d’utilisation les biodéchets (déchets de cuisine) directement en compostage de surface plutôt qu’après compostage en tas ou conteneur.

De là est née l’idée de monter un projet de collecte de ces biodéchets dans le charmant village de Lagorce et de les valoriser directement par épandage immédiat complété d’un léger mulch de BRF. Le but est de suivre les effet sur le sol et les cultures de ce type d’apport en conditions réelles de culture.

La semaine dernière, lundi 5 juin, France 3 est venu faire un reportage sur cette expérience, le voici :

Bien sûr, je vous tiendrai au courant des résultats de cette expérience qui, je le souhaite, fera des émules !

12 Responses to Valorisation de biodéchets en compostage de surface en maraîchage à Lagorce (07)

  1. raymond dit :

    une tres bonne initiative,que les mairies de villages pourraient mettre en place tres facilement,de plus le compostage a froid ,nourrit mieux le sol,et donne moins de travail au jardinier,pas de retournage du compost,et moi je pratique ce compostage froid sous foin,meme les ecorces d’oranges disparaissent tres rapidement,le sol a une capacite a tout digerer qui formidable,mais attention ,tout comme le brf,le foin,la paille chacun doit voir ce que son sol demande ,personne n’a la panacee chaque terrain peut reagir differemment

  2. Marc Desmeuzes dit :

    Excellent !!!
    En région parisienne ce n’est pas encore ça alors qu’il y a quand même des jardins et des potagers.
    Décidément c’est mieux la campagne pour beaucoup d’autres choses aussi lol
    Bonne continuation.
    Marc.

    • Raymond dit :

      Salut Marc pourtant même dans des grosses villes des personnes se mobilisent afin de collecter des déchets cuisine et ensemble pratiquent le compostage,certes à chaud ,mais c’est mieux que de les mettre à la poubelle,je pense que si tu cherches en région parisienne ,certaines personnes doivent créer des événements de ce type,qui a tendance à se propager doucement en France

  3. Eveline dit :

    Bonjour Gilles,

    Contente d’avoir des nouvelles des suites de ton livre, que je continue à promouvoir dans mes conférences horticoles dans la région de Charleroi. Cela fait du bien de voir que des initiatives citoyennes telles que diffusées par ta vidéo se mettent en place. Je fais aussi partie d’une petite asbl qui promeut et diffuse la permaculture. Belles rencontres et chouettes apprentissages ! Et cela à deux pas de chez moi.
    D’autre part, cela fait bien longtemps que j’épands directement sur le sol de mon potager tous les déchets organiques provenant de la cuisine (épluchures, filtres à café, feuilles de thé, restes de salades, …) mais aussi adventices de différentes natures … je mets tout cela au pied des pommes de terre, tomates et autres cultures déjà bien démarrées. Les vers de terre adorent et me changent ces déchets mélangés (que je coupe en petits tronçons) en précieux humus pour ma terre calcaire vite desséchée … Le seul « hic » c’est que je manque de compost mur quelquefois précieux pour certaines cultures ou pour ressourcer la terre de mes couches.
    Encore merci pour ton précieux livre et tes articles clairs et pédagogiques.
    Bonne continuation, à bientôt sur ton blog !

    • Gilles Domenech dit :

      En même temps le compostage des biodéchets et des herbes produit au final très peu de volume de compost, ce n’est donc pas ce qu’il y a de plus intéressant à composter. Si tu as besoin de compost, il vaut mieux utiliser des matériaux de base plus carbonés (feuilles, BRF…) qui donnent au final un volume de compost plus intéressant 😉 !

  4. l'gevingey dit :

    J’avais, là où j’ai fait un de mes potager, un sol argileux, bien jaune, et glissant aux premières pluies.
    de la terre de comblement rapportée.
    Durant un automne et un hiver j’ai jeté à même le sol toutes mes épluchures et autres déchets putrescibles.
    Les premiers temps ils se sont accumulés, puis, au bout d’un mois je crois, ils se sont mis à décomposer très rapidement : il fallait que ceci s’amorce, qu’une faune microbienne s’installe.
    au printemps je pouvais enfoncer ma main dans le sol, beaucoup plus léger, et plus foncé aussi.

    je n’ai jamais fait de tas de compost : j’ai beau me déplacer dans la nature, je n’ai jamais vu les feuilles des arbres se rassembler en un tas pour se décomposer.
    Par contre, pour les citadins qui rechignent à voir des épluchures éparpillées, préparez des petits caissons disons de 30 cm de côté (peu importe) et de faible hauteur (10 ou 20 cm). Avec couvercle, et sans fond. Des mini composteurs.
    Et répartissez-les tout les 3m : les vers se chargeront de transporter la matière à distance (1.5 à 2 mètres de mémoire je crois).

  5. Nathalie dit :

    Bonjour Gilles,

    nous avons avec quelques copains une parcelle de jardin ouvrier en centre ville (à Toulouse) pour laquelle nous nous inspirons des techniques du sol vivant et de la permaculture.
    Suite à la lecture de ton livre « jardiner sur sol vivant » qui est devenu l’un de mes ouvrages de références, je me suis mise à mettre mes déchets verts directement sous les paillages et ça marche très bien ! mon sol est de plus en plus vivant ;-), j’y mets tout sauf les agrumes et les sac kraft car je constate que ça met du temps à être absorbé, vu les commentaires plus haut je vais peut être essayer avec les agrumes aussi, pour le kraft je comprends pas trop, peut être qu’on a un climat trop sec
    encore merci de partager ton savoir…grâce à notre pratique du sol vivant, en trois ans nous avons redonné la santé à un sol argileux quasi mort (moins de 10 plantes differentes, quasiment pas de faune quand nous sommes arrivés).

    • Gilles Domenech dit :

      Le kraft étant beaucoup plus carboné que les biodéchets, il est normal qu’il mette beaucoup plus de temps à se décomposer ;-). Mais ce n’est pas un soucis, au contraire, c’est une bonne chose d’utiliser des matériaux qui ont des cycles de décomposition différents !

  6. marise dit :

    super, c’est cette avantage la qu’on trouve quand on ne vit pas dans de grande ville: tout le monde se sent concerné, c’est vraiment magnifique, je lirais le résultat avec grand intérêt

  7. Super video, merci pour le partage !

  8. Eva dit :

    Bonjour,

    Qu’en est-il de cette expérimentation depuis 2 ans?

    Merci!

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