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Pour ceux qui se plaignent d’avoir du mal à trouver du BRF, voici une petite idée que nous avons mis en application début novembre.
Le sud Ardèche dans lequel je vis depuis juin dernier a été le théâtre de précipitations diluviennes, il tombé sur les reliefs cévenols au dessus de chez moi environ 700mm en moins d’une semaine!!!
Bien évidement les rivières ont largement débordés et quelques jours après, une fois la décrue bien entamée, voici ce qu’on pouvait voir dans les forêts au bord du Chassezac, le principal affluent de l’Ardèche:

BReF, il n’y a qu’à se servir!
Bon c’est vrai, j’entends déjà les puristes me dire que c’est pas du « vrai » BRF: il y a du résineux là dedans, c’est que du bois sec… Bon OK, c’est vrai, mais c’est toujours de la lignine, c’est ce qui m’intéresse le plus à amener dans mon jardin en complément de tout ce qui est déjà apporté par les cultures et couverts hivernaux ! En plus ce « BRF » est déjà fortement colonisé par du mycélium qui n’aura plus qu’à ensemencer le sol jardin !
Alors nous nous sommes servis et nous avons ramené tout ça au jardin, l’occasion d’une petite sortie en famille au bord de la rivière!

Et puis nous avons mélangé au léger paillage de résidus de sarclage disposé entre les rang de pois gourmand/orge/triticale, pois nains et autres fèves:

Alors pour ceux qui ne savent pas où trouver du BRF et qui ont une rivière en crue près de chez eux, vous savez ce qu’il vous reste à faire!

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44 Responses to Du BRF gratuit et en abondance

  1. Dorigord dit :

    Nous avons eu une conférence de Daniel Chollet qui utilise beaucoup de BRF sur sa pommeraie et sur d’autres sites. Comme il ne peut pas avoir assez de BRF, il utilise le broyat des collectivités locales : tout venant y compris des conifères. Et ça marche! Pourquoi pas aussi du bois mort!
    Les propriétaires seront sans doute contents d’avoir leur bois nettoyés!

  2. Bonjour Gilles, je m’aperçois donc à la lecture de cet article que vous êtes arrivés parmi nous en Ardèche sud! si ça se trouve nous nous sommes déja croisé à TH? pour ma part je vis à Ribes (15mn de TH), je fais partie des administrateurs de TH, donc j’y suis de temps en temps,évidemment je m’intéresse à l’agro éco, mais surtout à l’agriculture naturelle que je pratique depuis que j’ai travallé avec Emilia Hazelip en 94. à l’occasion et si vous avez le temps , je serai heureuse de vous rencontrer. où êtes vous , le chassezac est long ? amicalement. Claire

  3. Claude dit :

    En étant attentif dans mon petit coin, on trouve des opportunités et l’opportunisme a du bon. En ce moment, sous un pont et à proximité du grand Var, fleuve méditerranéen, un grosse couche de limon et beaucoup de sable gris (la physique semble les avoir bien séparés) ont été abandonnés après la dernière grosse crue.
    Les accès à ce fleuve sont rares dans ma zone et donc le glanage de débris végétaux est peu aisé.
    Comme il y avait eu de la tempête sur la bord de mer (pour nous à 20 minutes en voiture) j’ai tenté de récupérer des débris végétaux mais avec peu de succès si ce n’est de magnifiques rhizomes de « cannes de Provence ». À noter qu’une semaine après la tempête, les cantonniers n’avaient pas encore retiré les branchages.

  4. Claude dit :

    J’oubliais. Ce limon est celui qui a fait la richesse de la vallée du Var connue pour son maraîchage. Et j’habite sur une colline dont le sol (un poudingue se délitant) lessivé est d’une grande médiocrité.
    Le lieu où j’en trouve devrait être « nettoyé » par les employés communaux car c’est un accès publique. J’interviens donc à leur place !

  5. Claude dit :

    PS. Dire à la charmante jeune femme de penser à plier plus ses genoux et bcp moins sur la charnière lombaire.

    Avis gratos d’un membre peu influent de l’ « Association des Lombalgiques Anonymes ».

  6. fanfan dit :

    j’ai l’occasion de récupérer du bois flotté en bord de Seine et en bord de mer : celui-ci est-il utilisable en BRF ?

  7. cottet pierre dit :

    a défaut de brf il y a beaucoup des feuilles en cette saison . j’ai récupéré les feuilles d’une société d’espaces verts qui travaillait pas loin de chez moi . mon jardin est recouvert de feuilles que je maintiens avec du voile de forçage .

    • Gilles Domenech dit :

      @ Dorigord:
      Attention, le bois mort a un rôle important à jouer dans le maintient de la fertilité des sols forestiers, je déconseille fortement de l’exporter, même pour faire du BRF! Dans le cas présenté ici, c’est du bois amené de l’amont par la rivière en quantité phénoménale, il n’y a donc aucun problème à aller se servir.

      @ Claire:
      Je suis effectivement passé à T&H cet automne lors d’une matinée portes ouvertes et j’ai beaucoup apprécié l’échange avec Erik, le jardinier qui menait la visite. J’ai également fait don à T&H d’un exemplaire d’un livre BRF à cette occasion. Je suis aux Vans, c’est avec plaisir que je te rencontrerai!

      @ Claude:
      Très charmante, en effet, c’est ma compagne!
      Elle a pourtant de bonnes habitudes sur ce point (c’est plutôt moi qui ai ce défaut)! Je pense qu’elle était gênée pour s’accroupir par des branchages qu’on ne voit pas sur la photo, mais c’est bien effectivement de rappeler cela!

      @ Fanfan:
      Si ce bois est déchiqueté par la force des eaux, c’est exactement le même que celui évoqué dans l’article!
      Sinon, tu peux le broyer, ça sera du bois broyé à utiliser, comme toujours, en complément d’autres paillages et couverts végétaux!

      @ Pierre:
      Effectivement, la feuille morte c’est un peu un intermédiaire entre des tissus herbacés verts et du BRF! Donc très intéressant également!

  8. eric dit :

    je recommence car il manque un mot
    Ai dans mon jardin un orme atteind aujourd’hui par une maladie (comme beaucoup d’orme)… ses branches peuvent ils malgré tout servir en BRF ou pas ?
    Merci de la réponse

    • Gilles Domenech dit :

      Tu peux utiliser sans soucis du BRF d’orme graphiosé, cette maladie ne concerne que certaines espèces de la famille des ulmacées, aucune plante potagère n’est concernée, pas plus que les fruitier ou la quasi-totalité des végétaux d’ornement!

  9. Philippe dit :

    Aprés quelques mois passés exposé aux intempéries un tas de bois me fourni en écorces pour « pailler » le pied de mes arbres fruitiers.
    En effet l’écorce se détache du coup facilement.
    J’observe la présence de micélium du même type que dans le BRF.

  10. Xavier Dubreucq dit :

    Dans ma zone viticole, il y a un gisement considérable de sarment. Peut-on les utiliser comme BRF ?

  11. Gilles Domenech dit :

    A priori oui, mais il y a le risque qu’ils soient imbibés de traitements chimiques…

  12. Xavier dit :

    Merci Gilles,
    effectivement les vignes autour de chez moi ne sont pas bio, celà dit j’ai observé sur un tas de sarment de 1 an de la moisissure blanche au coeur du tas, j’ai pensé qu’il peut s’agir des basidiomycètes tant souhaités. comment en être sûr ?

  13. Xavier dit :

    Merci Gilles,
    pensez-vous qu’il soit préjudiciable à la vigne de la priver de l’incorporation de ces sarments ? les petits volumes incorporés chaque année ont ils une utilité ou est-ce qu’il faut des apports massifs pour intervenir positivement sur la fertilité ?

    • Gilles Domenech dit :

      Dans l’absolu, oui, il serait beaucoup mieux de ramener les sarments au sol, comme cela se fait d’ailleurs dans de nombreuses régions de France. Sur un sol vivant un petit apport participe activement à maintenir le niveau de fertilité, en revanche sur sol mort (comme dans la majorité des vignobles), malheureusement, les sarments mêmes broyés et restitués au sol sont bien impuissant à restaurer un sol fertilité. Bon c’est mieux que rien, comme dirait l’autre…

  14. sabine dit :

    petite question bêête , puis je mettre du brf sur un sol où j’avais déjà mis de la paille et des feuilles mortes ?

  15. Gilles Domenech dit :

    Mais oui, bien sûr, ça peut se faire 😉 !

  16. sabine dit :

    merci , toujours aussi patient et gentil , en relisant ma question je ne la trouve pas très claire, lorsque je dis où j’avais mis , je devrais préciser : sur un sol où il y a déjà de la paille et des feuilles mortes de l’automne dernier !

    et donc je parlais de rajouter par dessus , c’est toujours oui?

    d’autre part autre question ,
    j’ai lu à plusieurs endroit qu’il fallait mettre le brf tout de suite après qu’il ait été broyé , or vers chez moi je me suis aperçue qu’il y avait des tas de brf sous chaque arbre ou buisson en bordure de fossé , seulement je ne sais pas depuis combien de temps ces tas sont là ! je pense que cela doit dater d’une semaine ou un peu plus !
    cela vaut il la peine que j’aille le récupérer ?
    et est ce encore le moment d’en mettre dans mon jardin?

    vala
    à bientôt

    • Gilles Domenech dit :

      Pour le BRF: oui pas de soucis, vu la saison ce sera plutôt pour pailler des plantes déjà en place que pour amender le potager, mais tu peux le récupérer. S’il a commencé à fermenter (ce qui est certainement le cas), pense à te protéger les voies respiratoires en le manipulant!
      Pour les tomates, pour les mettre par dessus ton paillage, c’est toujours oui!

  17. sandra dit :

    bonjour Gilles

    J’ai la possibilité de récupérer du BRF de chênes et de bouleau la semaine prochaine. je voudrais savoir si ces essences sont bonnes et en particulier le chêne ? comme il est riche en tanins, est ce bénéfique pour un jardin potager ?

    merci

  18. pascale de fontanes dit :

    Bonjour,

    J’habite près de Montpellier et je viens de faire construire ma maison. Je souhaite installer un potager au jardin et j’aimerais amender avec du BRF mais je ne sais pas ou m’en procurer . Avez-vous des adresses ?
    Merci par avance

    • Voisin emmanuelle dit :

      Bonjour ! J’ai lu votre commentaire justement je me lance dans la production de brf d’ici peu ( en majorité chêne vert et blanc ) je vous laisse mon numéro si vous avez besoin d’en savoir plus.
      Cordialement, manue 0782336502

  19. benech dit :

    pouvez vous me communiquer une personne qui pourrait me vendre 1 a 2 tonnes de brf j’habite bagnols dans le gard merci d’avance

    • Gilles Domenech dit :

      Je n’ai pas d’adresse dans ce secteur, je vous invite à vous rapprocher des producteurs potentiels de BRF: élagueurs, paysagistes, services espace vert de le ville, pate-forme de compostage de déchets verts…

    • Persée dit :

      Bonjour,

      Avez-vous trouvé depuis, des fournisseurs de BRF dans votre coin ?
      Merci.

  20. montangero dit :

    bonjour
    je vais essayer d’être bref.

    je souhaite planter ma prod de piment, poivron, tomate, et brocoli sous serre, a l’emplacement du cedre du Liban (14metres de haut) abattu il y a 3 semaine.

    des mètres cube d’aiguilles noires (le cedre avait 50 ans) mélangé a la sciure et copeaux (deja séché au soleil.
    J’image que la toxicité et tannin ont deja disparu ???

    la terre a l’air vraiment bien et les racines vont pourrir, donc j’imagine qu’il y a moyen de faire de la permaculture a l’avenir, sans rajouter de tronc d’arbre.

    Quels conseil me deneriez-vous?
    1) greliner, amander de compost, repiquer mes centaines de plantons, puis pailler avec ce mélange aiguille cedre, sciure, petits copeaux?
    ca a l’air de brf mais on est en printemps…dois-je attendre l’automne pour en mettre? ou terre et 10cm de terreaux bio suffiraient, le toput sous serre?
    voila j’habite le valais en suisse centrale, coteau plein sud, l’endroit le plus chaud d’europe.

    je vous remercie infiniment pour votre aide si précieuse
    salutation
    stephan

    • Gilles Domenech dit :

      Bonsoir,
      Je ne sais exactement ce que vous appelez faire de la permaculture mais il est certain ici que le sol est bien gavé de matière ligneuse et qu’il n’y aura aucun besoin d’en rajouter ! A priori pas de soucis avec le fait que ce soit du résineux, je me suis déjà exprimé par ailleurs sur le sujet. Reste à voir comment est le sol, vous dites qu’il a l’air vraiment bien. OK, sur quels critères ?
      S’il s’avère que c’est exact, à mon avis, nul besoin besoin d’apporter du compost mais plutôt des matières vertes qui vont contrebalancer le côté lent à se décomposer des matières ligneuses déjà présentes. Donc des matières genre tonte de gazon, fumier de poule, déchets de cuisines non compostés…

  21. montangero dit :

    Merci pour votre réponse.
    La terre est bien: pas argileuse du tout, terre meuble, pas compacte, belle couleur brune.

    Je n’ai aucune prétentention pour la cultuture permanente, je me demandé s’il y avait assez de chaleur produite
    par les racines, pour les années futures.

    Pensez-vous donc que je peux débuter de suite ma culture de piment poivron tomates dans la serre a cet emplacement?
    En y rajoutant de la matière verte a la terre?

    Petite précision, non le Valais n’est pas l’endroit le plus chaud, mais le plus ensoleillé. plus de 300 jours par an.

    Merci Mr. Gilles

    • Gilles Domenech dit :

      Qu’appelez-vous la chaleur produite par les racines. Les matières ligneuses se decomposent trop lentement pour degager de la chaleur.
      Sinon, au vu de ce que vous dites, je pense qu’il est en effet tout à fait possible de mettre en culture l’endroit dès cette année !

  22. Eliannick dit :

    Bonjour,
    J’habite dans les Landes dans un coin assez argileux mais tout de même acide.
    On me propose un brf exclusivement fait avec du pin maritime (on est pas dans les Landes pour rien !!)
    Si je ne met que ça en paillis de plusieurs centimètres (potager et arbustes) ne vais-je pas trop acidifier le sol ?
    Si oui, pourrais-je ajouter par dessous de la tonte de gazon par exemple ? ou est-ce que je joue trop à l’apprenti-sorcier là ?
    Merci beaucoup

    • Gilles Domenech dit :

      Aucun soucis pour le BRF de pins. Aucune expérience à ce jour n’a montré d’acidification sous BRF, y compris de resineux.
      Quant à mélanger avec de la tonte, il n’y a aucun soucis non plus. Au contraire ça enrichit l’apport.

  23. LAURE dit :

    Bonjour,
    Je suis en train de passer au broyeur les branches issues de la taille de mes oliviers. J’aimerais ensuite m’en servir dans mon potager pour protéger mes cultures
    qu’ en pensez vous? J’ai cherché des infos sur le broyat de branches d’olivier mais je n’ai rien trouvé de probant.
    Un avis?

    • Gilles Domenech dit :

      Oui bien sûr maus je vous invite à parcourir les articles consacrés au BRF sur ce blog pour avoir plus de précisions.

  24. LAURE dit :

    Merci beaucoup!

  25. Jocelyn ALEXANDRE dit :

    bonsoir Gilles

    , je souhaite mettre du brf sur mes planches de culture, ( brf feuillus , résineux ou tout venant)
    Cordialement

    Jocelyn

  26. Laurent dit :

    Bonjour,
    J’espère que ces commentaires sont encore actifs. Je suis dans les Pyrénées orientales. Il a énormément plu ces jours-ci. Je me réjouis car je peux me fournir en BRF gratuit aux abords des deux rivières -à sec la majeure partie de l’année- qui bordent mon terrain. J’ai longtemps hésité à le faire et, c’est à la lecture de cet article que j’ai osé me lancer. Qu’en est-il des limons déposés par les crues? S’ils sont assurément une source de fertilité, ils sont aussi potentiellement une source de métaux lourds (moyennement cool). Alors faut-il ou non les recueillir?

    • Gilles Domenech dit :

      Bonjour,
      Pourquoi les limons seraient-ils source de metaux lourds ? Il y a une source de pollution en amont ?
      Cela dit je ne vois pas trop l’intérêt de les prélever, c’est très lourd à transporter et j’imagine qu’il y a déjà de la terre dans votre jardin.

      • Laurent dit :

        Merci de votre réponse. Oui il y a de la terre dans mon jardin :)! Mon terrain est juste à côté de la rivière. Il me semblait que les limons transportés lors des crues étaient extrêmement fertiles. C’est aussi un peu une façon de récupérer un peu tous ces sols qui partent à la mer chaque année du fait de l’érosion de surface. Pour ce qui est des métaux lourds, je ne sais pas ce qu’il y a en amont, qui déverse quoi etc.

        • Merci pour ces précisions, à priori il n’y a pas plus de risques que ces limons soient contaminés que le sol de votre jardin lui même, surtout s’il est composé d’alluvion déposés par le même cours d’eau.
          La seule manière d’être sûr serait de faire une analyse mais à mon sens cela ne se justifie que si une source de pollution a clairement été identifiée en amont.

          • Laurent dit :

            Merci de votre travail, des partages et tout. Vais faire un essai sur une petite surface.

          • Laurent dit :

            Bonjour, un peu plus d’un an après mon commentaire, je souhaite vous faire un retour d’expérience. J’ai réalisé 7 petites planches de 3 m2 environ avec le limon que j’ai déposé directement sur le sol. J’ai également recouvert une planche qui avait déjà été cultivée de cette terre. Paillage avec épines de pin. Le résultat est plutôt positif (carottes, oignons, arroche, épinards, brocolis à jets pourpres…) et j’ai l’impression que cette année sera encore plus productive grâce à l’action mélangée de la terre, du paillage et du chop and drop (y a-t-il un terme français court pour décrire l’action de faucher et de redéposer sur une même parcelle?). De nouvelles adventices ont ainsi pu s’installer au jardin (scrofulaires, épiaires?, armoise, monnaie du pape, menthe…). Les adventices en bordures foisonnent. C’est comme un petit jardin dans le jardin. Cette année j’y ai réservé un espace pour y planter tous les pépins et noyaux de fruitiers. Un premier pommier vient de lever. C’est cool.

          • Super, merci pour ce retour d’expérience 🙂 !

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