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En ce printemps 2020 aux circonstances bien particulière dues d’une part à la crise sanitaire que nous traversons mais aussi, même si l’on en parle peu à la terrible sécheresse que nous traversons en ce début de printemps, je voudrais revenir sur l’implantation des cultures et en particulier sur la production de plants en vue d’un repiquage au jardin.

Certains cultures nécessite systématiquement un repiquage, c’est notamment le cas des plantes tropicales comme les tomates, aubergines… ainsi que pour certaines plantes tempérées au développement lent au début de leur cycle (choux, salades, poireaux…), Pour d’autres cette opération est facultatives (courges, courgettes, épinards, haricots, betteraves…). Certaines plantes sont réputés n’être implantables que par semis (carottes, radis…), quoique…

Je me souviens que lors de ma visite du jardin des Fraternités Ouvrière de Mouscron, il nous avait été dit qu’ils produisaient toutes les cultures en plants à part les carottes et les panais mais que même ces deux dernières cultures allaient peut être suivre le même protocoles que les autres. C’était en 2014, je ne sais  pas où ils sont à présent.

D’une façon générale, lorsque que l’on cultive sous mulch et sans travail du sol, les repiquages sont souvent plus faciles à gérer que les semis, bien que ceux-ci, même pour les petites graines, soient faisable à travers un mulch (voir par exemple ma conférence en ligne de mai 2018).

Dans la conférence du 8 avril 2020, Pierre 1911 nous indiquait implanter la quasi-totalité de ses cultures en le repiquant après avoir élevé les plants hors sol (godets, pépinières…).

En plus vu la météo de ce début de printemps 2020 où le maintient d’une humidité suffisante pour la levée des semis et leur survie post-semis est problématique, élever des plants est une solution incontournable cette année. Personnellement, mis à part un semis de petits pois qui sort enfin après moult arrosage, je n’ai rien implanté en pleine terre.

De nombreuses techniques sont envisageables pour élever des plants avant leur repiquage : caissettes, mini-mottes, godets… Je vous invite à me dire dans les commentaires ci-dessous quelles sont vos méthodes préférées pour produire des plants ! N’hésitez pas à nous indiquer quel matériel, terreaux… vous utilisez, pour quelles plantes vous produisez des plants et pour lesquelles vous préférez un semis en pleine terre, et tout ce qui vous passe par la tête sur ce sujet ;-).

Si vous découvrez ce thème et souhaitez vous lancer dans la production de plants pour votre potager, outre la lecture des commentaires ci-dessous, je vous recommande également la formation en ligne de Nicolas Larzillière du blog potager durable.

Au plaisir de lire vos commentaire !

 

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76 Responses to Le repiquage de plants, une technique d’implantation indispensable pour le jardinier « sol vivant »

  1. Nini Maass dit :

    Je suis en Cévennes – Sud et je fais mes plants, sauf aubergines et poivrons que j’achète.
    Le mulch est épais, et je fais en plaques alvéolées ou godets pour les cucurbitacées et repique dans le mulch.
    Directement sur place : radis, haricots, pois.
    tout pousse bien, cette année j’ai aussi semé des petits piments, mais c’est super long et je n’ai ps d’espace lumineux et chaud dans la maison, la serre froide est… trop froide.

  2. Pacloue dit :

    Bonjour, je n’envisage pas une seconde de me désinscrire hi hi!!
    Je fais mes plants, pour certains avec la méthose  » Sopalin » que je repique en poquet puis en pleine terre mais je ne suis pas la plus calée!!
    Le jardin des fraternité ouvrière de mouscron est un point focal, je suis leurs prescriptions pour mes fruitiers
    amicalement
    Pacloue

  3. Vincent Gobancé dit :

    Bonjour,
    Je fais mes propres semis en godet avec la terre et le compost du jardin. Sinon je sème aussi directement en écartant les paillages. Je tâche de ne faire tout cela qu’avec ce que j’ai sous la main et j’utilise mes semences ou des graines reproductibles. Je tâtonne encore sur les semis. J’en ai marre de devoir utiliser des godets en plastoc. Je n’en ai jamais assez et ça fini par casser et donc fatalement à la poubelle. Je réfléchis sérieusement à m’acheter des presse-mottes. Je ne connais personne qui en utilise. Est-ce un bon investissement ? Quelqu’un utilise t il ce matériel et pourrait me faire part de son retour d’expérience ? Je vous remercie pour votre travail et le partage que vous faites de vos connaissances.
    Bon dimanche.
    Vincent

    • michele dit :

      Le presse-motte pour être efficace demande un terreau spécial, difficile à trouver en jardinage amateur, à moins de se trouver à proximité d’une coopérative agricole.
      J’en ai un petit à 4 compartiments, et c’est vrai que c’est plus pratique que les godets.

      • Vincent Gobancé dit :

        Merci pour votre retour. Que doit avoir de spécial le terreau ? Personnellement j’évite d’en acheter. Mais à choisir je préfère ça que des godets.

        • Cervantes Patricia dit :

          Bonjour
          Je suis encore assez débutante dans le potager mais d année en année je suis contente des progrès que j ai fait même si j ai encore énormément de ratés et de déceptions. En particulier pour les semis que j essaie de faire le plus possible moi même, soit avec des graines que j ai récolté moi même les années précédentes soit avec des graines bio achetées.
          Je suis encore en mode  » expérimentation » du coup j utilise toutes sortes de techniques, semis en bouteilles qui donnent de bons résultats sachant que j ai commencé cette méthode parce que j étais agacée par la quantité de bouteilles en plastique jetées à la poubelle par mon compagnon…..j utilise également des godets individuels, des mini serres.
          J avoue que pour l instant je trouve que ça me demande énormément de travail, de surveillance pour parfois un résultat très médiocre. Mis à part du terreau que je continue d acheter pour l’instant, tout le reste est de la récupération. Pour information pour la personne qui écrivait  » en avoir assez de devoir acheter des pots en plastique », dans certaines jardineries aux caisses ils mettent à disposition des pots, des caissettes, j en ai personnellement récupéré de cette manière.

      • PATRICIA MARTIN dit :

        j’ai aussi un presse-motte à 4 compartiments et je trouve que cela prend beaucoup de temps pour bien tasser le terreau dans chaque compartiment … j’en suis revenue aux plaques alvéolées en plastique …

      • Alain Prevost dit :

        le terreau mottes est composé d’ environ 70/80 pour cent de tourbe brune ou noire.Pour vous en procurer, lisez-moi un peu plus loin.
        Si vous habitez la Bourgogne, je peux aussi vous donner des adresses, n’ hésitez pas à me les demander!

        • Alain PREVOST dit :

          Je ne sais pas quelle manip j’ ai éffectuée mais ce commentaire est d’ Alain P;

          • Gilles Domenech dit :

            J’ai déjà remarqué des bizarreries comme ça dans les commentaires de mon blog, je n’ai aucune explication à cela. Je vais essayer de corriger le nom du commentaire.

    • liliane dit :

      moi je suis pour le recyclage : je garde les emballages des œufs où je peux mettre des graines et lorsqu’il on bien pousse je coupe l’emballage pour le mettre en terre pleine, sinon pour le presse motte tu peux en faire toi même avec du papier journal que tu roule autour d’un cylindre,

    • Christophe G dit :

      Salut Vincent,

      Rapidement,

      L’usage du presse-motte nécessite un terreau bien tamisé en amont, et en aval d’avoir des bacs pour les maintenir sans cesse humide et à l’abri des variations de température.

      Parce que le secret, ce n’est pas la motte, mais la température. Ensuite, il faut savoir que toutes ces techniques de culture hors sol ont un impact sur le système immunitaire des plantes. Belle journée

      PS. Un presse-motte, j’en ai un dans le fond de la remise…

    • Christian87 dit :

      Bonjour Vincent,
      J’ai un presse-motte depuis plusieurs années, mais le résultat est rarement au rendez-vous. Je ne pense pas que le presse-motte soit en cause, mais plutôt le terreau. S’il est trop poreux, la motte sèche trop vite et se délite, s’il est trop argileux, l’eau stagne et ce n’est pas mieux car les racines sont asphyxiées. Je suis moi-même preneur sur la manière de faire son terreau pour presse-motte, c’est un sujet peu abordé dans le détail.

      • Bruno dit :

        bonjour,
        j’utilise un presse motte depuis plusieurs années ça pousse mon problème c’est la lumière. Pour confectionner les motte j’utilise un mélange de terre de jardin et de terreau a semis. j’ai une terre plutôt argileuse que je passe au four pour tuer les éventuelles graines , ça me fait un bon liant et ça tien plutôt bien . Pour les proportions c’est au pif , je pense a peut prés 10% de terre.

    • Bernard Zawadzinski dit :

      bonjour, cela fait maintenant des décennies que je réalise la plupart de mes semis de petites graines en mini-mottes à l’aide d’un presse-mottes (5 compartiments), ainsi toutes les salades, choux, chouraves, chou-navets, moutardes, tomates, poivrons, aubergines, etc… Une graine par motte donc : je manipule les graines avec un petit stylet de bois – style baguette chinoise – que je mouille avec le bout de ma langue et à laquelle la graine colle ; je peux ainsi la déposer dans la motte avec beaucoup de facilité. Une fois que les plantes sont développées au stade une ou deux vraies feuilles, cela permet de repiquer en godets (tomates, poivrons, etc.) les plantes qui ont encore besoin d’un passage dans la serre avant la mise en terre, ou directement au jardin les plantes moins exigeantes en chaleur (salades, choux), avec une excellent reprise par rapport à des repiquages faits à racines nues (que je ne pratique plus du tout) puisqu’on ne lèse pas les racines. Par ailleurs, je maîtrise parfaitement les quantités que je prépare en fonction de mes besoins (on en fait toujours trop lors d’un semis direct ou en caissette). Extra pour échelonner les semis de salades, que je fais donc succéder tout au long de l’année à raison de 15 ou 20 tous les mois.
      La fabrication des mottes est par ailleurs très simple à réaliser lorsqu’on a pris son « coup de main « . Seul inconvénient : tous les terreaux ne conviennent pas, loin de là ! Il faut en effet un terreau spécial, absolument sans fibres ni  » grumeaux  » et qui se tient bien. En l’occurrence, je commande le mien chez Magellan (terreau à mottes) ; il n’est pas très bon marché (19/20 € le sac de 70 l), mais on en utilise finalement peu, et les avantages sont incontestables. C’est simple : rien ne me ferait plus renoncer à mon presse- mottes. On en trouve facilement sur internet : compter autour de 25 € à l’achat. Une amie en a récemment commandé un chez Scatair à Marseille (www.scatair.com), livré en deux jours !
      Voilà, j’espère avoir su me montrer convaincant… utile quoi qu’il en soit.

      • Laurence Rohrbach/Dingli dit :

        Bernard bonjour !
        À l’instant rien à voir avec les plants. Seriez vous originaire de Wittelsheim ? Je recherche depuis 20 ans mon voisin et ami d’enfance. Je suis Laurence…
        J’espère de tout cœur une réponse positive….

  4. SIMON Marie-Noëlle dit :

    Bonjour, aucune envie de me désinscrire . Alors pour mes semis je fais en bouteille pour les tomates et une partie des aubergines. L’intérêt de la bouteille pour les tomates cela permet de rajouter du terreau au fur et à mesure de la pousse. Ensuite en godets classiques, en plaques alvéolées et j’utilise aussi un presse mottes la seule contrainte c’est la qualité du terreau, s’il est trop fibreux cela ne fonctionne pas. En mottes je fais les petits pois, les courges, les betteraves…ce qui me permet d’avoir des plants plus résistants contre les escargots, limaces.. Je fais mes plants en intérieur et après en serres froides. Mon plus gros problème cette année en raison du confinement c’est le terreau j’en ai acheté qui est très grossier, quand je le tamise il sèche trop…

    • Claus dit :

      … des plants résistants contre les escargots et les limaces ? Comment tu fais ça ? Tu gâches l’appétit des escargots et des limaces ? je suis preneur de la recette.

  5. Martine dit :

    Bonjour. J’habite en Bretagne, près de la mer et j’ai tenté pour la première fois des semis en godet cette année, avec des fortunes diverses. Un coup de chance, les« poubelles jaunes» n’avaient pas été ramassées par la commune et j’ai récupéré toutes les bouteilles en carton des laits végétaux, par exemple, les pots de fromage blanc, les pots de yaourts. Bref, tout ce que je pouvais percer avec un gros clou pour faire des aérations. J’ai mélangé la terre du jardin assez lourde avec un restant de terreau. J’ai réussi les graines d’une courge butternut que je venais de manger, des fèves, des petits pois, des haricots à rame que j’avais gardés de l’année dernière. Le tout a été repiqué cette semaine.

    Pour les salades,fiasco. : toutes les petites pousses , au bout de 3 cm ont « coulé ». J’en ai mis dans une grande jardinière dehors, sans trop de succès jusqu’à présent. J’ai tenté ce matin en pleine terre. Pour les céleris rave, fenouil, betteraves, (sachets de graine du commerce) les pots hétéroclites ont l’air de bien marcher. J’arrose avec de l’eau de pluie contenue dans une bouteille d’eau en plastique dont j’ai percé le bouchon de plein de petits trous. Je rentre tout mes contenants dans la maison le soir.

    Pour répondre à Vincent, le presse-motte m’a été déconseillé par deux amis jardiniers. Le succès vient de la terre employée. Il faut qu’elle puisse être « pressable » et ce n’est pas toujours le cas. Les professionnels l’utiliseraient avec un terreau bien particulier.

    J’ai adoré faire ces semis cette année parce que j’ai tout mon temps. Je remarque qu’il faut arroser très souvent, quelquefois deux fois par jour, ce qui n’est pas très compatible avec une vie active. J’ai réquisitionné tous les plats creux, plats à four etc. et j’ai posé de la feutrine bien imbibée d’eau pour que les petits pots , posés dessus , aient les fesses humides et ne se dessèchent pas trop vite. C’est une expérience fascinante et je suis subjuguée par ce pouvoir de germination.
    Bon dimanche. Martine.

  6. Léomant dit :

    Bien sur,cette année,avec le confinement,je fais moi même mes plants. J’ai eu une petit problème lors du dépotage car j’utilise mon compost et pour la mise en pleine terre,le contenu du godet s’estmis en poudre…..pas pratique !
    Autre chose je voudrais savoir,pour le compost si on peut utiliset les résidus d’ail et d’oignons .et si on peux y ajouter de la cendre de bois.
    A +

  7. Nicole Chelli dit :

    Trop de limaces et d’escargots dans ma région, les petits plants tout frais ils/elles adorent, donc j’évite tous les semis directs.
    Même les carottes je les fais en semis : je prends des pots plus longs, et dès que la taille est convenable, je prends toute la motte et je la mets en terre, les racines restant dans la motte, ça fonctionne bien. C’est un peu plus long en préparation mais je gagne du temps en désherbage qui n’est plus vraiment utile

  8. Erwan dit :

    Bonjour,

    Je fais également mes plants depuis quelques années, en essayant de récupérer un max de graines d’une année sur l’autre, et je suis satisfait des résultats.
    Côté repiquage c’est la 2eme année que je ne le fais plus pour les tomates, je les sème dans des bouteilles d’eau en plastique (que je récupère bien sûr), je perce le fond de quelques trous et je coupe la bouteille à 3/4 de la hauteur, ça me permet de rajouter du terreau au fur et à mesure de la croissance des plants sans les stresser par le repiquage, et je vous garantis que cela donne des plants de tomates bien costauds, cette année j’ai fait la même chose pour les aubergines, poivrons, piments et tout à l’air de se comporter normalement .
    Carottes, radis, poireaux directement en pleine terre.
    Maïs, tournesol, concombres, cornichons, courgettes, cucurbitacées en godets.
    Mon potager est paillé/protégé toute l’année, ce qui limite pas mal l’arrosage.

    Voili voilou

  9. Joël dit :

    Bonjour,

    Cela fait plusieurs années que je fais presque tous mes semis de printemps en godets, fabriqués avec du papier journal, ou fabriqués à partir des tubes en carton de papier WC ou d’essuie-tout.

    je les remplis d’un mélange de terre de mon jardin (très argileux) et de terreau acheté dans le commerce.

    Mais j’ai remarqué un phénomène cette année : les graines germent bien, mais végètent ensuite, restant au stade de plantules pendant des semaines.
    Si je les repique, peu survivent.

    J’ai recommencé mes semis en changeant de terreau, et en godets plastique : pas mieux…

    Qu’est-ce qui peut bloquer ainsi le développement des pousses ?

    • Colette dit :

      Bonjour,
      Moi aussi, je remarque que mes plants d’aubergine, que j’ai semé moi-même (c’est une première, d’habitude , j’achète ces plans) ne poussent pas vite et sont maigres, je les ai repiqués d’abord en godets, puis en terre, pour certaines, avec un pot en verre par dessus, pour les protéger du vent. Les résultats ne sont pas très satisfaisants, mais je n’ai pas trop de perte jusque-là. Un ami m’a dit que mon compost ne devait pas leur convenir, alors qu’il fonctionne parfaitement pour les courgettes et les tomates. A suivre

  10. geneviève meunier dit :

    Bonjour aux jardinières et jardiniers !
    Ai un grand jardin et il y a plusieurs méthodes de culture : à savoir le bêchage, les lasagnes, les buttes !
    Malgré la vieille maison pas très chaude, j’ose faire mes plants de tomates dans le cabinet de toilette et ça marche même si c’est plus long ! Ces derniers sont faits dans des bouteilles plastiques même si je bois l’eau du robinet ! Après je mets en pots carrés noirs ou ronds.
    J’essaie l’aubergine mais j’attends la chaleur !? Actuellement ai encore des plants à la maison; et les premiers prêts sont sous châssis; c’est mon « garage » !! Une serre me servirait-elle ? chauffée naturellement ?
    Ai 3 pots de courgettes, piments, courges; mais tout est en petites quantités car suis prudente et vois si ça marche !!! Vous dirai plus tard !!! Merci.

  11. Françoise dit :

    je vous adresse mes encouragements: —plus que la semence, ici on pratique le bouturage.
    Notre jardin était plus « fruitier » que « légumier », nous avons vieilli:nos petits enfants , bons consommateurs nous encouragent à persévérer.
    Notre attachement à la petite faune nous a obligés a faire les petits fruits dans des structures grillagées( framboisiers, fraisiers en bacs surélevés compatibles avec notre dos).haricots maÏs sur bambou.
    Pour « loger » les hérissons nous laissons les chevrefeuilles se développer sur des buissons bas, des arbustes tels que altheas et lauriers tin, fournissent les fleurs aux abeilles qui pollinisent et les graines aux petits oiseaux.
    Encore moins classique, nos tomates sont attachées sur des chaines suspendues au pignon est d’un hangar a fourrage désaffecté tres peu sujettes à la maladie, elles font l’admiration des passants surpris!
    les piliers en bois servent de supports pour des mures à confiture, si on est équipé d une épépineuse(!)
    ,

  12. pphilippe dit :

    Bonjour Gilles
    Surtout reste bavard, donc vivant. Fait le pour nous !
    Pour les petits semis je récupère tout ce qui est possible (grands bidons plastique dur de 20 litres coupés sur une face et couchés, mais j’ai eu fait aussi dans des cagettes en bois avec soit un bidim/Geotextile au fond, soit un plastique de réforme troué ) je sème une première fois dans un « terreau » obtenu en tamisant la terre d’un sous bois qui se trouve devant chez moi (en prenant bien soin de ne pas l’épuiser, mais j’enlève peu avec un tamis de maçon) Je rentre les caisses la nuit et les sort le matin (boulot) puis quand les plants sont suffisamment grands (quelques centimètres) je les repique moins serrés dans des godets avant le grand saut dans le jardin. Çà permet de semer tôt et … de pouvoir renouveler si ça foire quelque part.

    • pphilippe dit :

      … à ce propos, quelqu’un sait-il comment éloigner les escargots ? Mes plants ne font pas le poids et … j’ai arré le café (pour le marc qui les éloigne) j’ai tenté les coquilles de noix pilées, mais si vous avez une idée, je suis preneur. Belle journée, pphilippe

      • bucher dit :

        … si tu fais tes plants toi-même chacun ne te coutera pas cher. Il faut donc en planter beaucoup plus que nécessaire et laisser la part aux limaces. éviter aussi de planter tous les plants au même endroit/Pour les salades, les rouges et brunes sont quasiment pas attaquées par rapport aux blondes vertes . Mais chacun son expérience, il faut essayer … je connais une personne qui achète 6 plants de salade, à la première averse c’est la fête pour … les limaces et elle se lamente. Si tu en plantes 30, il est restera suffisamment pour deux personnes. Et pas au même endroit tous les 30. Sinon, la méthode de Eric Charton : planter en godet sur des tables faites en palettes et repiquer les salades lorsqu’elles sont déjà plus grande. Et puis attirer les auxiliaires comme les hérissons et lézards. Etc … pour commencer, il faut savoir qu’il n’y a pas de recette miracle, c’est en fonction de chacun et de chaque parcelle. Mais la seule alternative aux granulés, c’est un tas de mesures à expérimenter.

  13. Robert dit :

    Bonjour,
    J’habite dans la Loire,et depuis que je me suis lancé dans le jardinage sur sol vivant (autrement je jardinais de façon conventionnelle depuis de nombreuse années )je fais tous mes plants dans des barquettes de semis .J’utilise une serre chauffé pour les premières semis (janvier / février pour tomates aubergines poivrons salades ) ainsi que des semis en mini serre froide (mars/avril pour choux betteraves fleurs salades).Lorsque les plants sont assez robuste je les repique une première fois dans des pots de 5 cm de diamètre pour après les repiquer une dernière fois dans des pots en plastique courant.Personnellement je me rend compte que plus les plants ont fournis des racines (comparable a un chignon) plus la reprise en pleine terre est favorable et résistante aux limaces et escargots.Le faite de repiquer plusieurs fois fortifie les plants .Ma plus grosse difficulté a ce jour c’est le semis de carottes sur paillage.En parcourant internet j’ai trouvé une solution que j’expérimente cette année.je sème dans un chéneau en pvc rempli de terreau que je transférai par clissement directement dans un sillon une fois que les carottes auront assez poussé.Pour le moment elle sont déjà sorti !!! En ce qui concerne l’arrosage,mes barquettes ainsi que mes pots sont dans des réceptacles métallique habillé avec une voile d’hivernage dans le fond pour le maintien d’humidité.
    Ce mode de jardinage me plait énormément car en partant de graine,(achats chez kokopelli ou chez Biaugerme )on participe a son évolution jusqu’au moment venu de la consommation.On passe son temps a bichonner les plants au lieu de perdre du temps a retourner la terre ou a biner le sol.
    Bon dimanche et bon courage dans cette période

  14. Claus dit :

    Je sème en plaques alvéolées seulement la salade. Sinon je sème en pleine terre: carottes, betteraves, radis, haricots divers. Je plante en pleine terre: oignons, ail. J’achète des plants pour tomates, aubergines, poivrons, concombres, courgettes.
    Dans mes bacs surélevés à 40 cm j’ai une terre que j’ai « fabriquée » avec 1 tiers terre locale (glaise), 1 tiers terre sablonneuse des Landes, 1 tiers de terreau de ma propre fabrication en 4 silos, retournés chaque année et tamisée. Pourquoi les bac surélevés ? Parce que à mon âge de 84 ans la terre est devenue très basse … mais elle est en Béarn, avec vue sur les Pyrénées, ça compense …

  15. Françoise dit :

    Bonjour, évidemment aucune envie de me désinscrire !! J’ai acheté voilà 4 ans des graines de tomates chez un fournisseur bio et depuis je garde les graines et je m’en sers l’année suivante pour les semis. Quelque chose de vraiment essentiel et qui a fait évoluer en mieux les plants, c’est le choix du terreau. Je sème et rempote avec du terreau « Klassman, Potground » rien à voir avec le reste des terreaux proposés, qui sont pauvres et secs !
    Bon confinement !
    Françoise

  16. Françoise GAUTHIER dit :

    Bonjour, aucune envie de me désinscrire !! J’ai acheté voilà 4 ans des graines bio de tomates, en fin de récolte, je récupère les graines et je m’en sers chaque année pour les semis fin février.
    Ce qui a beaucoup changé, en mieux, l’évolution des plants c’est le choix du terreau, j’utilise « Klassman Potground », rien à voir avec le terreau tout sec et pauvre que l’on trouve un peu partout. Je sème au départ dans des petits godets et après je repique dans des pots plus gros.
    Bon confinement
    Françoise Gauthier

  17. Françoise GAUTHIER dit :

    Bonjour, nulle envie de me désinscrire au contraire ! J’ai acheté il y a 4 ans des graines de tomates bio et depuis je récupère les graines en fin de saison et je m’en sers pour les semis de l’année suivante. Ce qui a tout changé en mieux, c’est le choix du terreau. J’utilise « Klassman, Potground », rien à voir avec les terreaux pauvres et secs, les plants tiennent et poussent bien jusqu’à la plantation en pleine terre .
    Bon dimanche et bon confinement.
    Françoise

  18. Stephane Molino dit :

    Bonjour Gilles et tout le monde.

    Je précise que je suis en Normandie sur un terrain en hauteur et soumis aux vents.

    Pour certaines cultures (céleri, poireau, amaranthe…), je fais un semis à la volée en terrine (des cagettes de marché avec du papier journal au fond), pour d’autre (courges, tomates, choux, betteraves), j’utilise un presse motte et j’entrepose les mottes dans des cagettes. Pour certaines plantes qui grandissent vite (courges, tomates), je repique ensuite en godets plastiques. Pour d’autres, je repique en pépinière (des grandes jardinières en pierres sèches).
    Pour les poireau, les choux et autres plantes qui poussent lentement, je fais aussi des semis directement en pépinière.
    En parallèle, je tente des semis directement en place. Efficace pour la roquette et le cresson alénois en début de saison. Bref, je fais souvent plusieurs sortes de semis pour chaque plante. Ca maximise les chances de réussir. En pleine terre, j’aime bien mélanger les graines. Par exemple carotte cresson, betterave roquette, fenouil chou rave… Là aussi, si une plantes ne lève pas, il y aura quand même une récolte. De plus, les plantes qui lèvent plus vite protègent celles qui sont plus lentes.

    Bon jardinage

  19. Nicole dit :

    Bonjour ,
    Moi aussi , je suis en Bretagne . Je ratais souvent mes semis , dans la maison ça marchait pas, dehors non plus surtout avec les graines du commerce. Cette année, j’ai aménagé un châssis(4 planches) avec juste un plastic transparent tendu à 30 cm du sol, et cette fois la germination dans des godets de récup a été très rapide donc très encourageante et j’en ai fait plein. De plus , ça reste assez humide. Les semis aussi que je réussi le mieux c’est les semis aléatoires depuis les plantes en graines que je laissent sur place . Cet hiver , nous avons mangé beaucoup de panais !
    J’ai remarqué aussi pour les semis en pleine terre, ça marche bien quand on recouvre la terre de quelques brindilles ou herbes car quand on arrose, les graines ne remontent pas et ça ne tasse pas la terre .
    Cette année aussi j’ai pratiquement tout paillé le potager , avec le vent il y en a partout !
    Je penserai à poser des branchages par dessus par la suite !
    J’ai commencé aussi à faire du purin de « mauvaises herbes », affaire à suivre!
    Merci pour les vidéoconférences aussi !

  20. Gérard dit :

    Bonjour,
    Je fais mes semis de légumes et fleurs à l’intérieur sur un rebord de fenêtre dans des godets de récupération placés dans une mini serre avec résistance électrique, ce qui hâte la germination.
    Utilisation du terreau tamisé issu de mon compost. Faux semis pour éliminer les mauvaises herbes à la levée.
    Repiquage en godets et mise en place sous des châssis nantais avec repiquage en pleine terre début mai.
    Pas d’utilisation de graines F1, graines issues de ma récolte ou d’échanges pour la plupart. Pour avoir des légumes plus tôt, j’achète qd mm qqs plants de tomates et de poivrons plantés sous cloche.
    Pas de semis d’aubergine, achat d’un plant greffé, c’est cher mais le seul moyen pour avoir une récolte correcte.
    Des difficultés avec le repiquage en godet des poivrons qui ont manqué de chaleur.
    Semis des haricots verts en godets et repiquage pour éviter qu’ils ne soient mangés à la levée. Pas nécessaire pour les haricots blancs.
    Courges semées en godets mais je me demande si c’est bien nécessaire de hâter le semis pour une plante qui se récolte en automne.
    Jardin proche de Saint Nazaire.
    Gérard

  21. Hélène dit :

    Ma terre argileuse était détrempée en début de printemps et malgré une grande partie de couverts elle est maintenant archi-sèche. A part les fèves implantées de longue date et d’autres semées en début de printemps pas grand chose en pleine terre. Ma tentative de semis de poireaux au jardin a été un fiasco car les merles ont retourné tous mes BB pour s’accaparer les verres de terre. Quand aux semis (poivrons, aubergines, tomates, salades….. je les fais dans des pots de récup ou caissettes polystyrène dans mon salon près du radiateur et de la fenêtre car c’est la pièce qui bénéficie de la meilleure luminosité. Lorsque le temps le permet ils vont dehors pour la journée et pour l’instant ils rentrent encore le soir. Pour certaines de mes tomates je les fait dans de grands pot sans les remplir au début et au fur et à mesure de leur croissance je rajoute du terreau ce qui permet à la plante de fabriquer de nouvelles racines le long de la tige et de la nourrir au fur et à mesure de sa croissance. Jusqu’à présent cela m’a plutôt réussit.

  22. Roland dit :

    je débute dans la maison les semis tomates, piments, poivrons…puis je passe dans une petite serre ou j’ai une petite armoire équipée de lampes de croissance et d’un plancher avec câble chauffant (régule température) Eclairage 12h/24h, chauffage adapté au jour le jour.
    Pour les tomates premier semis début mars à mi mars pour + # 15j et plantation en PT début à mi mai.
    Je n’ai jamais réussit un semis de salades !

    • Alain PREVOST dit :

      Bonjour Roland,
      Je pense que tu ne devrais pas mettre tes semis de salade sur ton plancher chauffant.
      La température est PROBABLEMENT excessive, la laitue germe correctement à une température INFERIEURE à à 20 C, dans une pièce chauffée normalement ça devrait suffire;
      Attention également au stockage des sachets de graines. le mieux étant le bac à légumes
      étant le mieux!
      Essaie et donnes moi des nouvelles!

  23. Ben dit :

    Bonjour,
    Depuis des années je fais mes semis de tomates, concombres, potirons potimarrons, courges butternuts, courgettes, poivrons, mange tout, haricots verts même betteraves et épinards certaines fois, et j’en oublie.
    Première étape je sème des rangées de 4 graines, dans des containers de pots rectangulaires lesquels j’ai mis un carton au fond pour éviter que le terreau ne se sauve (avantage volume plus important donc désèchement moins rapide ) ensuite lorsque les plants ont quelques feuilles, je repique dans des pots de 8cm par 8cm (il m’en reste toujours depuis 10 ans époque à laquelle je ne posais pas la question du plastique, sans que je n’aie eu à en acheter) sinon vous pouvez essayer le spots en tourbe ou les fabrications de pots avec les morceaux de boite à oeufs.

    Ensuite j’attends que le temps permette de mettre en pleine terre, Hé oui j’attends car en général je fais mes semis trop tôt et il fait encore froid dehors et cela ne sert à rien de planter trop tôt même des fois en plantant trop tard la plante rattrape son retard quand elle est en de bonnes conditions.

    Je fais d’abord mes tomates et mes courgettes et lorsque j’ai repiqué en pots je refais une série pour poivrons, potimarrons, courgettes et concombres à nouveau. Puis si le coeur y est les haricots verts, mais là c’est plus rare, je le mets plutôt en terre directement par poquets

    Bon dimanche à toutes et à tous

  24. Joël dit :

    Bonsoir Françoise GAUTHIER,

    Où trouvez-vous ce terreau « Klassman, Potground » ?
    J’ai trouvé le site https://www.sonofep.fr/gamme-klasmann, mais à quoi correspond Potground ?
    Et il n’y a pas les prix…
    Combien coûte un sac ?
    Quels sont les frais de port ?

    • Alain PREVOST dit :

      potgrond et non potground , ça doit etre du néerlandais…
      Vous pouvez trouver du terreau mottes bio sur magellan-bio.fr en sac de 70 litres
      de la marque Floragard au prix de 20 euros.
      Vous pouvez également vous adresser à un maraicher bio voire dans une jardinerie associée
      à une unité de production
      A+

    • Françoise GAUTHIER dit :

      Bonjour, je trouve ce terreau Potground à Gamm Vert et dans une autre jardinerie à Digne les Bains. Un sac de 70 litres vaut 15,90 €, il en existe plusieurs, semis, repiquage. Il est beaucoup plus riche et ne sèche pas donc les plants se portent mieux.
      Bonne journée

  25. Blandine Servajean dit :

    On peut faire ses mottes soi même sans presse motte, cf vidéo de Didier de la chaîne youtube Mon Potager Plaisir.

  26. Jonathan dit :

    Salut!
    Je fais des semis en pot depuis plusieurs années maintenant, principalement à cause des limasses et des mulots (graines de pois et fèves).
    Je mélange à part plus ou moins égale terre de jardin et compost ou terre de foret.
    Je sème en grand pot et mets en terre une fois les plants robustes, comme toi Martine, je trouve un moyen qu’ils aient le fond dans l’eau pour ne pas avoir à arroser tout le temps, car c’est clairement la clefs du semi en pot il me semble. C’est pas évident que le plant se développe harmonieusement dans un espace si petit et avec si peu d’inertie.
    J’adore aussi la vigueur des début!!
    A part les carottes je fais tout en pot.
    Bonne soirée
    Jonathan

  27. Gérard 17 dit :

    Bonjour Gilles.
    Je fais mes plans et c’est simple.
    Dans des petits godets de récupération que je remplis de terreau pour semis.
    Je place les graines, 2 pour les concombres, 2 pour les courgettes, 2 pour les tomates. .
    Quand les plants sont assez grand je coupe les mottes en deux (sans les godets).
    Je prends des godets de deux tailles supérieur.
    Je mets du terreau de rempoter au fond, je place un plan avec sa demie motte, du terreau de rempotage au tour, un centimètre avant le haut du godet,je mets de l’engrais organique et je complète avec le même terreau.
    Je baigne et arrose bien les godets.
    Environ 5 ou 6 semaines apres, en pleine terre.
    Les semis sont gardés au chaud, jusqu’à la première vraie feuille, ensuite, en serre froide.
    Je suis en climat océanique, Charente-Maritime.
    Je fais de la même façon la salade.
    Les betteraves, je place une grumule par godet puisque ça donne plusieurs plans, que je repique dans d’autres godets.
    Bon jardinage.

  28. Agnès dit :

    Bonsoir
    Oui moi je fais tout mes plants moi même(aubergine, poivron, piment, tomate, melon, concombre, basilic et tout les légumes de pleine terre, carotte, poireaux, petits pois, fève, haricot…), je crois en tout j’ai plus de 100 variété de légumes et plantes différente, absolument aucun achat juste les graines au début il y a des années et des années et refais mes graines chaque année. Je fais mes plants dans des pots avec tout simplement de la terre de jardin, quand ça lève (pratiquement tout) je repique en godet individuel, c’est long mais que de beaux plants j’ai en ce moment, je vais d’ailleurs mettre en serre demain (j’en ai 2), plus de 100 plants je les serre et jamais eu de maladie. Le plus embêtant c’est que tout est dans mon salon (car la pièce est plus lumineuse), peut plus passer mais bon, comme pour l’instant je ne sais comment faire pour semer en serre froide des poivrons et autres légumes du soleil (je sais qu’il y en a qui le font), mais je trouve cela compliqué. pour l’instant tant pis je fais comme cela, après tout c’est le résultat qui compte et j’en suis très fière, c’est le principale.

  29. Martine dit :

    nnkjsdnjk

  30. Claude Rahmani dit :

    Bonjour. Je n’ai aucune expérience du semi en godets sur les années précédentes, hormis pour quelques graines de fleurs que j’avais ensuite mis en massif au jardin. Cette année je me suis lancé, j’utilise des godets plastiques qui sont ceux de toutes les fleurs et plants que j’ai acheté en jardinerie ces dernières années. Je les remplis avec un mélange de terre de jardin et de compost (tontes, feuilles, cendres, épluchures) que j’ai enrichi avec de la bouse de bovins (je suis à côté d’une prairie d’élevage, en Basse-Normandie). J’ai ainsi semé tomates, haricots, courges, betteraves, et même des carottes. J’ai installé tout ça dans des châssis que j’ai bricolés avec d’anciennes fenêtres. J’arrose tous les matins avec de l’eau de pluie récupérée dans des citernes à partir des toitures, pour l’instant j’en ai encore assez … J’ai aussi mis en pleine terre des radis, dans du compost, ils poussent bien mais il faut arroser tous les jours car il fait très sec. Je viens aussi de planter les pommes de terre, achetés chez un grainetier il y a trois semaines et que j’ai laissées germer. Je les ai mises dans du compost bien mûr que j’avais répandu directement sur un bout de terrain en herbe voici six semaines, et recouvert de vieux foin. Dans les godets les haricots semblent bien pousser, j’attends le reste …

  31. thierry dit :

    Bonjour. Moi aussi je fait tous mes semis, y’en a partout ,dans la chaufferie ,a 25°, sous une lampe, dans le garage, dans la serre froide, dehors.Comme Martine j’utilisais de la feutrine sous les godets, méthode que j’ai abandonné car j’ai remarqué que les racines avaient tendance a coloniser le tissu (surtout les petits pois) et au moment du repiquage une bonne partie des racines étaient sectionné pénalisant ainsi la bonne reprise.

  32. Martine dit :

    Bonjour
    En Avril 2019 j’avais fais part de ma pratique du semis en godet.. Je n’avais pas donné de détail sur la composition du substrat utilisé, c’est très simple: 2 tiers de terre de jardin 1 tiers de terreau maison d’un an. Mais comme on fait toujours des erreurs, même avec l’expérience, cette année j’ai ajouté un peu de sable de rivière,pensant « alléger » mon mélange, résultat les godets se dessèchent plus rapidement, je dois les humecter plus souvent et j’ai moins de réussite.Pour les prochains, retour à l’ancienne méthode!
    Bon semis.
    Jacques

  33. Guy dit :

    je produis quelques plants : tomates en pépinière derrière la fenêtre de la cuisine puis repiquage en godets ; courgettes et potimarrons dans la serre , haricots vert et à rames en godets dans la serre ; pommes de terre de la récolte de l’année précédente dans le grenier ; cottes de bette et poireaux en barquette en serre cette année j’essaie les betteraves . je vais également essayer les pois car je réussis moins les semis en pleine terre
    j’en suis satisfait , surtout les tomates : 150 plants produits cette année soit 100% de réussite ( j’ai pu en donner à des voisins ) . peu de réussite avec les poireaux . le reste a un résultat suffisant .
    je pense persévérer car je gère mieux l’humidité et la chaleur et j’ai des plants déjà bien démarrés à planter après les dernières gelées . j’utilise le compost que je fais et que je tamise assez finement . bref , c’est du bricolage et c’est passionnant .

  34. Xavier dit :

    Bonjour, je suis dans le 06 mais pour autant je fais mes semis en intérieur en utilisant principalement mon compost (je rentre et je sors tous les jours en utilisant des cageots). Mon compost est assez magique soit dit en passant parce que chaque fois que je l’utilise il me fait quelques surprises. Ex: 2 pieds de tomates ont poussé au milieu des fleurs… reste à savoir ce que ce sera 🙂 C’est tout l’avantage d’utiliser des vieilles variétés ou d’acheter ses légumes chez un producteurs bio qui fait de même. Et oui dans le 06, prés de la côte nous avons des maraîchers !
    J’utilise des boites d’oeufs pour commencer et ensuite je repique (rapidement) Plus ça va et moins je m’embête: j’utilise le compost tel que avec ses brindilles, morceaux de coquille, etc. ça n’empêche rien de pousser si les graines sont de bonne qualité (même des graines de coquelicots toutes toutes petites).
    On a testé aussi de repiquer des pommes de terre, patates douces et poireaux en faisant tremper la base dans de l’eau: ça marche c’est incroyable.
    En attendant j’ai préparé mon nouveau potager en faisant des lasagnes: c’est une 1ère pour moi mais je comprends le principe à priori.
    J’ai préparé quelques bacs en utilisant du bois 1er prix non traité. Pour assurer un peu de longévité, j’ai testé la technique du bois brulé (cf: https://www.youtube.com/watch?v=ShOAjNqW03s). Remarque importante: ça ne fonctionne que si le bois est bien sec ! Evident me direz-vous…

  35. Anne-Olivia dit :

    Bonjour à tous.
    Je fais certains plants (Tomates, aubergines, courgettes, melon, concombre, des fleurs, …). j’ai un peu de mal avec les semis de panais et de carottes. Je fais mes PDT, des patates douces, des poires de terre. C’est du boulot mais en cette période de confinement, même en télétravail on a plus de temps. Je tente les poireaux mais là aussi c’est pas franchement une réussite. Si possible j’irai chercher des plantes de poireaux en jardinerie. A la place, j’ai des poireaux perpétuels qu’il faut que je divise car ils sont bien touffus.
    J’utilise mon compost, de l’urine ponctuellement, du paillage (paille/foin/ engrais vert).
    Tout cela est effectivement fascinant comme le dit Martine.

  36. Alain PREVOST dit :

    Bonjour Gilles et à tous
    D’ abord je tiens à te remercier, Gilles, pour tes conférences. Elles m’ont éclairé sur de nombreux points, ma formation en matière d’ agronomie datant des années 70!
    Pour les plants, voici comment je procède:
    – j’utilise du terreau de semis et de rempotage fertilisé en « conventionnel » et si possible professionnel de marque connue, ceci garantissant une fertilisation disponible et moins aléatoire qu’ un terreau « bio »
    -j’ utilise différents type de contenants adaptés la taille des plants que je souhaite obtenir (un truc de pro: la taille
    du contenant = le nombre de semaines de culture dans ce contenant, à adapter ,bien sur)
    -je démarre les semis dans ma salle à manger
    -je surveille attentivement la phase de germination et dès que je vois apparaitre le germe ‘petite chose blanche à la surface du terreau’ je passe le semis dehors
    -je m’ explique: je dispose d’ une surface couverte, cad une armature métallique recouverte d’un film perforé 500 trous et sous lequel j’ ai installé des bidons plastiques que j’ai peint en noir rempli d’ eau, ceci permettant d’ accumuler des calories le jour pour les restituer la nuit ( l’eau stocke, à volume égal, 2 fois plus de calories que la pierre)
    -je recouvre le tout la nuit avec un paillasson en synthétique (vous pouvez aussi bien utiliser une couverture usagée) et, pour les nuits les plus froides, je rajoute de l’ isolant alumisé, genre d’ isolant pour mettre sur une porte de garage
    -je surveille la température des semis avec une station météo
    -le film perforé permet d’ atténuer les oublis d’ aération
    -et bien entendu je surveille l’ arrosage et particulièrement pendant la phase de germination
    J’ en ai maintenant terminé. cette lecture vous a t-elle été utile?
    Bon réussite à tous

  37. Manu dit :

    Bonjour à tous,
    J’habite dans l’arrière pays varois, à 470 m d’altitude sur un petit plateau qui peut-être très froid en hiver (même si sur les 10 dernières années il y a fait moins froid que les -15° de certaines années) et où il fait aussi très chaud en été. Les amplitudes de températures peuvent aller jusqu’à 20 degrés sur certaines journées de printemps.
    Après avoir essayé les semis dans le paillage sur un cordon de compost, sur le sol dégagé de tout dépôt, dans des cercles de bouteille plastique pour éloigner limaces et escargots et écarter le paillage, ce qui tient encore le plus longtemps c’est le semis (de radis surtout) sur une zone dégagée avec un voile fin (parfois deux épaisseurs) lesté par des cailloux ou autre lest trouvé sur place ; pas besoin de lever le voile pour l’arrosage à la pomme tant que la plante n’est pas assez vigoureuse (3ème et 4ème feuilles). Pour la suite, afin d’éviter le pillage par les oiseaux, j’ai quelques longueurs de grillage à poules que je pose au-dessus des zones de semis levés encore tendres ou de plants encore jeunes pour les laisser prendre tranquillement. De plus le voile a l’avantage de garder un peu de chaleur en cas de gelée blanche au printemps.
    Depuis 6 ans maintenant, j’ai une petite serre d’intérieur avec éclairage intégré et 2 plateaux sur lesquels je prépare les plants de tomates aubergines et poivrons. J’ai complété cet achat par celui d’un cordon chauffant depuis 3 ans. En combinant tout ceci avec un programmateur pour simuler jour et nuit, les semis lèvent très bien et les plants sont bien costauds.
    Quand ils arrivent à 20 cm de haut à peu près, je les déménage de la serre pour les installer provisoirement dans une serre plus froide dans le jardin, mais je les protège encore par un voile à l’intérieur de la serre (toujours pour des problèmes de chutes de t° ) et je les endurcis pour finalement les planter du 10 au 15 mai selon la météo.
    Etant en haut de colline avec peu de terre et beaucoup de cailloux, j’ai eu quelques résultats moyens après la plantation. Donc j’ai fait l’achat de bacs de plantation de 1m20 de large et de 2 à 3 mètres de long pour une profondeur de 40 à 80 cm. Le remplissage sur le principe des lasagnes mais avec beaucoup plus de terre végétalisée a été long. Mais depuis l’année dernière, les plants sont magnifiques et donnent bien, même s’il faut encore que je règle le problème d’alimentation en eau et d’évaporation ; ce sera le chantier d’expérimentations diverses cette année…
    Pour les cucurbitacées, je fais aussi des semis dans la serre d’extérieur puis je repique ; l’an dernier celles qui ont le plus donné sont celles qui ont poussé seules depuis le compost que j’avais déposé : j’ai eu donc des surprises sur les variétés ! Mais j’en ai encore en réserve à déguster…
    Voilà…

  38. Cher Yiribah bonjour,
    Ca fait plaisir de te lire a travers cet article. Je ne me connais trop bien dans les activités des plantes, mais la lecture de l’article donne l’envis de trouver mon propre jardin familial. J’espère que d’ici l’hiver je pourrais développer un plénière pour mon jardin.
    Bravo pour tes multiples initiatives et bon courage.

  39. Nathalie dit :

    Bonjour
    J’ai une petite production pour une quinzaine de personnes.
    Au début, je faisais mes semis avec un presse motte et du terreau Potground, mais j’ai arrêté car cela me prenait trop de temps. De plus, le terreau professionnel représente un certain budget au bout d’un moment, sans compter l’épuisement des tourbières qu’il induit à sa fabrication. J’utilise désormais des plaques alvéolées qui me permettent de faire plus de plants en un temps plus court. Elles font 4 cm de profondeur pour laisser un bon développement racinaire et donner une réserve de substrat aux plantules quand j’ai du retard à la plantation.
    J’ai testé le compost de feuilles mortes cette année. Très bien mais sèche vite et contient des graines. Je l’arrose donc après tamisage et l’enferme dans un bac fermé. Les graines germent puis meurent faute de lumière. J’ai également testé le compost de compostière professionnelle tamisé. Mais il faut lui ajouter du purin, les plants ont tendance à stagner et a jaunir. Pas assez riche je suppose.
    Pour les salades, je fais à l’ancienne : je sème des graines sur une ligne dans une terrine. Quand les graines germent et sont au stade de plantule à deux feuilles, je les prélève délicatement avec un couteau, et les met dans des godets en plastique récupérés chez un pépiniériste, qui les met dans un bac à l’entrée de son magasin, à disposition des clients. Dans la terrine les plantules évoluent peu, ce qui me permet de piocher dedans au fur et à mesure de mes besoins.
    Je fais pareil pour tomate aubergine poivron concombre. Comme je récupère mes graines, cela me permet de voir ce qui lève ou pas, avant transplantation en godet.
    Les plants faits en février ont été mis dans un petit tunnel plein sud, sur une couche chaude que j’ai testé avec succès cette année (tas de fumier de cheval tassé et arrosé, amené par une société d’attelage voisine). Cela me permet de le chauffer à moindre cout (montait à 30° quand il faisait 12° à l’extérieur). Je remue le tas une 2ème fois, un mois après pour relancer la chauffe. Je prévois un voile d’hivernage pour les couvrir en cas de descente importante des températures. Après, je laisse les plants s’endurcir sans chauffer.
    2/3 jours avant implantation, voir plus si la température extérieure ne gène pas, je les mets dehors (mais à l’abri des vents) sous une pyramide d’électroculture. Cela fait 4 ans que je le fait. J’ai tendance à être à la bourre au printemps pour tout implanter et je maltraite un peu mes plants par des oublis. Le fait de les mettre sous cette pyramide, ils récupèrent très vite, parfois de façon impressionnante. Je ne l’ai pas fait l’année dernière, je m’en suis « mordu les doigts ». Tapez « électroculture » dans votre moteur de recherche pour les infos sur le sujet. Pyramide achetée chez Yannick VD.
    Pour l’arrosage, étant limitée en eau, et au vu des températures cette année, toutes mes plaques, godets ou autres, sont dans des bacs étanches. J’arrose dessus au semis, puis par en dessous quand le plant est levé, afin de le forcer à développer ses racines. Pour cela, je verse l’eau sur les côtés du contenant. En fonction de la température, je mets plus ou moins de l’eau et n’en remet que si le fond est sec. Cela me permet de pouvoir m’absenter un WE. J’utilise exclusivement de l’eau de pluie. L’eau du robinet à tendance à être dure pour les semis.
    J’ai un terrain très drainant situé sur un plateau très venteux avec une haie en cours d’installation. Avec la sècheresse de cette année, tout est très sec. De plus, j’ai pigeons ramiers et pies qui s’en donnent à cœur joie dans le jardin. Je suis donc obligée d’avoir beaucoup de réserve de plants pour remplacer ceux qui disparaissent, pour avoir mon compte de plants suffisants. Je les implante quand ils sont assez développés afin qu’ils soient suffisamment costaux. D’où mon besoin de plaques alvéolaires profondes. Cela me permet de les implanter profondément pour qu’ils atteignent les couchent humides du sol, la surface étant très sèche. J’arrose beaucoup à l’implantation puis 1 fois ou 1/2 fois par semaine selon le plant + un voile léger pour protéger des oiseaux quand j’y pense. Cela demande beaucoup de travail à l’implantation. Mais pendant que cela pousse dans le tunnel à plants, j’ai le temps de m’occuper de nettoyer les planches de culture. Je teste cette année, le paillage avec bâches tissées. Pas écolo vous me direz, mais j’ai des planches de 15m, pas envie de désherber, pas beaucoup d’eau et hormis le compost et le fumier, peu de possibilité de trouver matière à paillis là ou je suis. J’ai testé l’année dernière paillage de mes tomates avec du BRF trempé dans l’eau pendant une semaine (à la manière des templiers ou de Jean Pain). Cela m’a donné au printemps une terre magnifique et je n’ai pratiquement jamais arrosé mes tomates.
    Je rêve d’avoir une surface enherbée pour pailler avec l’herbe coupée. Pour l’instant je n’ai de quoi faire que pour quelques planches et il est vrai que c’est extraordinaire, mais disparait vite et attire les oiseaux (encore eux).
    J’ai encore des choses à améliorer, mais cela vient un peu plus chaque année.
    Bon jardinage à vous.

  40. Joël dit :

    Bonjour Nathalie,
    Je ne connaissais pas les pyramides d’électro culture.
    Vous avez faits des essais comparatifs, avec et sans pyramide, toutes choses égales par ailleurs ?
    Avec quels résultats ?

    • Nathalie dit :

      Bonjour Joël
      Je n’ai vraiment pas le temps de faire des comparatifs à la façon des laboratoires. Tout ce que j’observe après 2/3 ans de pratique, c’est la capacité de récupération des plants avec l’électroculture et taux de perte franchement élevé sans. Mon objectif est bien d’avoir un nombre suffisant de plants et de pouvoir les conserver en pleine santé, même si je suis à la bourre pour les planter. Peut-être n’aurais je plus besoin de l’électroculture quand j’aurai maîtrisé les semis :-).

      • Joël dit :

        Merci pour votre réponse, Nathalie.
        Quand je parlais d’essais comparatifs, je parlais juste de faire un semis sous pyramide, et, en même temps, de faire exactement le même semis, mêmes graines, mêmes conditions, un peu plus loin, mais sans pyramide.
        La comparaison serait intéressante…

  41. pphilippe dit :

    Bonjour
    Par contre, si un soir j’oublie de rentrer mes petits semis en cagette, les escargots ont lancé entre eux une compétition d’escalade de divers contenants, j’ai beau aimer la nature (et les escargots !) ça me met un peu en rogne.
    A part la marc de café (pas de bol j’ai arrêté le café) quelqu’un a t’il une solution ? J’ai essayé de tapisser la surface du compost d’épluchure de noix pour leur pourrir la vie … mais si une bonne âme à une autre solution, je suis preneur. Belle journée, il a plu dans le Gard et c’est très bien, il le fallait.

  42. Michel MARTIN dit :

    Le repiquage de jeunes plants dans un sol couvert d’un paillage épais ne pose pas de problème, sauf que des animaux divers attirés par les vers (oiseaux, hérissons) ou venant y faire leur besoins (chats) viennent gratter et les recouvrir. Pour pallier à cet inconvénient, je met une protection temporaire faite d’un bout de tube de gros diamètre, ou d’un pot dont le fond a été enlevé. Je la coupe en deux dans dans le sens de la génératrice pour faire deux demi-coquilles, ce qui me permet de les séparer quand la plante a grandi, qu’elle ne passe plus par le trou, et qu’elle n’en a plus besoin. https://www.facebook.com/search/top/?q=photos%20de%20michel%20martin&epa=SEARCH_BOX

  43. beru nous dit :

    moi je garde les pots de yaourt lavés qui me servent de godet après deux perçages au clous dans le fond. je remplis chaque godet de terreau a semis puis je sème deux graines. les godets sont ensuite déposés dans un cageot dans lequel j’ai étanché le fond avec par du plastique. je mets un fond d’eau chaque semaine au fond de chaque du cageot et les cageots sont à l’intérieur de la maison en pleine lumière. merci pour vos commentaires et conseils

  44. Joseph dit :

    Je fais des semis de différentes variétés de tomates ou courges dans des caissettes en polystyrène récupérées chez mon poissonnier ou dans des barquettes plastiques transparentes ou des fonds de bouteilles d eau de 8L.Ces contenants sont percés au fond puis je mets une couche de petits morceaux de pots en terre cuite ou autre chose pour le drainage puis le terreau dans lequel je sème.Je mouille avec un vaporisateur plein d eau de pluie et je mets sur un rebord de fenêtre dans une pièce chaude ou si je sème plus tard dans la mini serre.Je pose 2 bâtons d un cm de diamètre environs en travers du contenant puis un morceau de vitre qui couvrira .En général les résultats sont très satisfaisants.Dans ces grands contenants je poses des bâtons sur les terreau pour séparer les différentes variétés et je les identifie sur un bâtonnet d ésquimeau planté dans le terreau.Je note aussi sur un cahier la disposition des semis.
    Quand les plants ont la taille adéquate je les repique dans des godets que je garde depuis quelques années puis en pleine terre quand la température est bonne.En général vers la mi-mai.Je suis en Alsace et je crains encore les saints de glace qui nous surprennent certaines années.

  45. Laurence dit :

    Bonjour, voilà mes questions : Avec quoi nourrir ses semis en pots (prêts à être plantés) lorsque les aléas de la météo reportent la plantation en terre de 3 ou 4 semaines ? Comment faire pour ne pas que les semis s’étiolent alors qu’à ce stade je n’ai pas de pots plus grands pour les repiquer encore une fois ? (J’en ai perdu la moitié lors d’une fin de Printemps soudain très froide)
    Peut-on utiliser du sable et des algues pour faire un terreau à semis ? Avez vous une recette ?
    Mille merci !

    • Joël dit :

      Bonjour Laurence,
      Ce que je fais : je fait macérer les herbes que j’arrache au jardin dans un grand seau d’eau.
      Au bout de quelques jours, je filtre, et je me sers de l’eau pour arroser mes semis en godets.

  46. Cub dit :

    J’ai un sol argilo calcaire dans le 95. L’an dernier j’avais fait mes semis de petite graine sur compost : j’écarte le paillage, je creuse un sillon à la griffe, notamment pour enlever les mauvaises herbes, je remplis le sillon de compost, je sème dans le compost. Ca marchait très bien sur carottes radis etc… Cette année pour travailler encore moins le sol, je n’ai pas mis de coup de griffe : uniquement compost après avoir désherbé manuellement. Résultats moins probant, notamment sur carottes et panais, beaucoup de « trous ». Semis sur les zones en pente très difficiles aussi, je pense que les graines sont balayées par les arrosages.

    Du coup cette année beaucoup plus de semis en petites alvéoles, voire godets. Petites alvéoles pour betteraves notamment, et repiquage en godet avant repiquage final en terre. Ca marche plutôt bien. Idem pour salade, car marre de perdre des salades après repiquage en racines nues (je faisais des semis en pépinières, mais trop de dégâts de limaces cette année). En alvéole, c’est dans une serre à semis, pas ou peu de dégâts de limaces. Aurais-tu des retours sur le semis en alvéoles de carottes par ex ? Quand repiquer (le plus tôt possible après levée je suppose ?), pas trop de carottes fourchues ? Au printemps le plus dur ça reste le navet : dégâts de limaces, d’oiseaux, d’altises, très difficile… Et cette année, les pies nous défoncent les semis sur compost car elles vont chercher les vers de terre sous la terre un peu dérangée…

    Mais évidemment il reste des cultures trop faciles à semer pour s’embêter en godets : haricots, pois, fèves, qui traversent 5 à 10 cm de paillage sans soucis. Parfois dégâts d’oiseaux sur les pois, strictement rien sur les fèves.

    • Joël dit :

      Bonjour Cub,
      Ayant beaucoup d’échecs avec les carottes, cette année j’ai tenté le semis en godets carton (rouleaux de papier WC).
      J’ai semé des carottes Nantaise Améliorée le 11/3, et les ai repiquées le 27/4.
      Pour l’instant, elles se portent bien.
      Repose-moi la question en automne pour savoir ce que cela a donné…

  47. Andréas dit :

    Le semi en pleine terre fait gagner du temps, mais est plus complexe à mener que de transplanter. Après un bâchage hivernale de 6 mois, je peux semer beaucoup de chose en semi direct pour ma part, carotte, navets, radis,etc. Mais il faut que les conditions soit réunis sinon les adventices prennent le dessus facilement.. Après pour la transplantation mon secret c’est de ne pas abimer les racines! 🙂

    Merci pour cet article !

    • Gilles Domenech dit :

      En effet le bâchage hivernal est une bonne méthode pour préparer le sol pour des semis de début de printemps !

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