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Au début de l’été il a été question d’insectes sur ce blog, notamment de guêpes et de cigales. Je vous propose d’aller un peu plus loin sur ce thème en vous présentant cet ouvrage de l’entomologiste américain d’Eric Grisell :  » Les insectes au jardin : En quête d’un jardin écologique  » Traduit et publié par les éditions du Rouergue en 2009 (édition originale « Insects and garden, In pursuit of a garden ecology », timber Press 2001).Cet ouvrage est en plus illustré par les magnifiques photos d’insectes de Carll Goodpasture.

Voici pour vous mettre en appétit la quatrième de couverture qui résume très bien l’esprit de l’ouvrage :

 » Un jardin en bonne santé est un espace où les populations d’insectes s’équilibrent. C’est l’une des leçons de ce livre passionnant qui nous fait découvrir la faune secrète de nos jardins. Pour bien des jardiniers, un bon insecte est un insecte mort. C’est oublier que, pollinisateurs, nettoyeurs, recycleurs, les insectes sont non seulement les auxiliaires du jardinier, mais les garants de la vie : sans eux, nous n’existerions plus. Persister à les chasser revient à entamer une guerre à la fois irréfléchie, impossible à remporter et absolument inutile. Dans ce livre accessible à tous et richement illustré, Eric Grissell nous fait découvrir les espèces qui peuplent nos jardins, ce qu’elles y font et comment les encourager à s’y établir durablement. On y apprend mille choses curieuses et fascinantes sur le monde des insectes. Or, les connaître, c’est apprendre à les apprécier comme une part irréductible de ces jardins que nous aimons et souhaitons protéger. En se fondant à la fois sur des données scientifiques et une longue expérience de jardinier, Eric Grissell nous invite à profondément modifier notre rapport aux insectes. Ce faisant, il dessine les contours d’une véritable écologie du jardin. »

Ce livre comporte trois partie qui peuvent être perçues comme trois livres plus ou moins indépendant, ce que je vous recommande vivement de faire car l’information contenue ici est très dense. Il me semble tout à fait possible de commencer par la partie que vous voulez.

La première partie nous fait découvrir les bases de l’entomologie : qu’est qu’un insecte ? Comment se développe-t-il ? comment sont-ils classifiés ?

La deuxième partie nous fait entrer dans le monde fascinant et extrêmement complexe des interactions entre ces insectes et entre les insectes et les plantes.

Et la troisième partie jette les bases, pratiques, théorique et surtout psychologiques d’un jardinage qui invite tous les insectes chez vous (pas seulement les papillons et les abeilles !).

Voilà un outil qui vous aidera certainement à mieux comprendre le monde des insectes et vous sentir plus à l’aise avec leur présence dans votre jardin, quelle que soit l’insecte en question !

Bonne lecture !

9 Responses to Les insectes au jardin, un livre d’Eric Grissell

  1. levasseur dit :

    Je partage tout à fait cette approche du monde des insectes que je respecte.
    Mais comment réussir un potager quand on subit l’attaque et l’invasion de courtilières?
    Du jardin « plat », je suis passé aux « buttes », c’est pire qu’avant!!!!
    L’an prochain, j’essaie d’utiliser une lasagne que j’ai monté cette année.
    Et si j’ai encore un peu de passion, je tenterais le « jardin en carré ».
    Amicalement

    • Je reconnais n’avoir jamais subit ce genre d’attaque, donc je ne me sens pas en position idéale pour te conseiller. Sans doute que d’autres lecteurs te proposeront des moyens de lutte intéressant. Car en effet, il faut parfois contrôler un ravageur qui prends vraiment trop de place.
      En tous cas, je ne suis pas sûr qu’aller vers des systèmes toujours plus artificialisés soit la solution. D’ailleurs tu remarques que les buttes aggravent le problème au lieu de l’atténuer…
      Tu peux aussi chercher les trous de la courtilière et y verser de l’huile qui un asphyxiant pour de nombreux insectes (dont les pucerons, les cochenilles, les courtilières…).
      Une autre attitude consisterait à laisser se développer l’invasion jusqu’à ce qu’elle soit régulé par des prédateurs (je pense que ce serait le conseil d’Eric Grissell). Mais cela peut prendre plusieurs années et je comprends que tu ne t’en sentes pas la patiences 😉 !

    • Pède dit :

      Bonsoir,

      A priori lorsque l’on se documente rapidement sur cet insecte, on découvre qu’elle apprécie les sol meubles et les tas de compost. D’une part parce qu’elle doit circuler facilement dans le premier et d’autre part parce qu’elle trouve sa nourriture dans le second (vers gris, blancs et « fil de fer »). Donc ni les buttes, ni les lasagnes ne devraient remédier au problème…
      Je n’ai aperçu qu’une fois les galeries de cet insecte dans un jardin. Le jardin était très désherbé (chimique) et travaillé. On apercevait très bien les galeries (bien qu’impressionnantes elles n’avaient quand même pas l’air de dévaster les cultures). Dans le potager mitoyen, celui de ma mère, pas la moindre trace de cet insecte (dans les semis, donc sur sol travaillé) et un couvert végétal luxuriant… ce n’était peut-être qu’une coïncidence.

      Bien à vous

      Natacha

    • SUBRA Jacques dit :

      Bonjour
      Les courtilières, (chez nous on les appelle « taupes-grillons ») aiment les sols riches en humus et colonisent les composts et les vieux tas de fumier. Elles peuvent coloniser un jardin et ignorer le voisin, je ne sais pas l’expliquer. Il y a quelques années j’en ai repéré une, par son chant, dans un tas de compost et j’ai réussi à la capturer. Depuis plus rien. Pour les piéger il faut repérer leurs galeries et enterrer des pot ou des boites de conserves vide au ras du sol. Quand elles sortent la nuit elles tombent dedans, il suffit de les ramasser le matin pour les détruire. Les dégâts sont parfois impressionnants, en cherchant les vers dont elles se nourrissent elles « cisaillent » tout sur leur passage à l’aide de leurs pinces et détruisent les légumes. Les jardiniers que nous sommes doivent veiller à créer un environnement ou la biodiversité sera maximale pour tendre vers un équilibre Auxiliaires-Prédateurs, mais il est illusoire de croire que cet équilibre sera parfait car un jardin n’est pas un biotope naturel, il faut donc intervenir en cas d’excès des prédateurs et cela de façon la moins agressive pour l’environnement.
      Cette année j’ai subi une forte pression de piérides du chou malgré la présence de nombreuses guêpes et oiseaux de toutes sortes. J’ai dû traiter au savon noir. Il y a eu également beaucoup de mildiou, oïdium et rouille dû à un été très pluvieux. L’avantage c’est que l’on n’a pas eu à arroser!!!

    • SUBRA Jacques dit :

      Bonjour
      Les courtilières, (chez nous on les appelle « taupes-grillons ») aiment les sols riches en humus et colonisent les composts et les vieux tas de fumier. Elles peuvent coloniser un jardin et ignorer le voisin, je ne sais pas l’expliquer. Il y a quelques années j’en ai repéré une, par son chant, dans un tas de compost et j’ai réussi à la capturer. Depuis plus rien. Pour les piéger il faut repérer leurs galeries et enterrer des pot ou des boites de conserves vide au ras du sol. Quand elles sortent la nuit elles tombent dedans, il suffit de les ramasser le matin pour les détruire. Les dégâts sont parfois impressionnants, en cherchant les vers dont elles se nourrissent elles « cisaillent » tout sur leur passage à l’aide de leurs pinces et détruisent les légumes. Les jardiniers que nous sommes doivent veiller à créer un environnement ou la biodiversité sera maximale pour tendre vers un équilibre Auxiliaires-Prédateurs, mais il est illusoire de croire que cet équilibre sera parfait car un jardin n’est pas un biotope naturel, il faut donc intervenir en cas d’excès des prédateurs et cela de façon la moins agressive pour l’environnement.
      Cette année j’ai subi une forte pression de piérides du chou malgré la présence de nombreuses guêpes et oiseaux de toutes sortes. J’ai dû traiter au savon noir. Il y a eu également beaucoup de mildiou, oïdium et rouille dû à un été très pluvieux. L’avantage c’est que l’on n’a pas eu à arroser!!!

  2. carlier dit :

    bonsoir,

    si tu souhaites une régulation sans toi, la première chose à faire est d’identifier les régulateurs, donc les chasseurs.

    Moi, je préfère les polistes aux produits chimiques, comme je préfère la vraie science, donc, par exemple la génétique sur la résistance , exemple les pommes de terre Sarpo, aux produits naturels ou pas; de traitement.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A1rpo

    amicalement
    Bertrand

    Mais il faut, en fait, juste savoir, si la science est le guide ou ce ne sont que les croyances ?

    amicalement
    bertrand

  3. Christophe G dit :

    En réponse à Levasseur,

    Pède et Gilles t’ont apporté des réponses pertinentes : les buttes comme le paillage ne peuvent que favoriser le développement de ce prédateur … Tu peux toujours introduire une taupe ? ? ? Mais peu de jardiniers les aiment … C’est dommage, ce sera bientôt une espèce à protéger.

    J’ai eu un terrain avec des courtilières et j’avoue que la tentation de ne pas sortir l’artillerie lourde a été grande… Leurs dégâts sont impressionnants.

    Le piégeage : malgré tous mes efforts, j’en ai jamais pris une … les pièges à courtilières, c’est comme les pièges à bière pour les limaces … ça marche que sur le papier

    1 – vérifier que ton jardin ne soit pas installé autour de leur nid …

    2 – supprimer ou éloigner tout ce qui peut leur servir de nid ( compost, fumier, …) elle ont besoin de chaleur pour élever.

    3 – mettre une barrière entre ton jardin et elles : tu creuses une tranchée autour de ton jardin pour identifier et contrôler leurs galeries, ou bien tu tasses une bande autour de ton jardin, ce qui va les obliger à remonter et à faire des galeries de surface.

    4 – Et enfin, si tu es récalcitrant au moindre effort, tu mets 2 poules qui vont passer leur temps à faire le tour de ton jardin car elles vont vite piger de l’intérêt de surveiller ces points de passage.

    5 – évidemment, sans grillage, les poules vont détruire ton jardin … Au minimum, tu peux en mettre un petit et utiliser une technique  » d’anciens  » pour les empêcher de voler.

    « Jardinez avec les insectes » : un excellent livre 100 % made in France aux Éditions de Terran
    http://www.terran.fr/jardinage-respect-du-sol/58-jardinez-avec-les-insectes.html

  4. Denise dit :

    J’ai eu aussi des courtilières dans un endroit humide ou j’entassais des déchets de jardin . Cet insecte curieux fascinait mon fils alors très jeune et en emportait , à mon insu, à ses camarades de classe : je n’en ai plus !

  5. […] Les insectes au jardin, un livre d'Eric Grissell. Au début de l’été il a été question d’insectes sur ce blog, notamment de guêpes et de cigales. […]

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