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Il y a quelques semaines, je vous annonçais la sortie du livre de Christophe Gatineau « Aux sources de l’agriculture, la permaculture« .

Je reconnais qu’en lisant ce livre, je n’ai pas vraiment compris à qui s’adressais l’auteur ni dans quel but. Je me suis senti un peu démuni en le refermant, comme si j’avais écouté une réflexion approfondie sur un thème sans que je puisse rien en faire… Pourtant la réflexion sur l’agriculture en général, son évolution, sur la place de la permaculture qui, selon Christophe, a toujours existé et qui est en fait une redécouverte de qu’a toujours été l’agriculture.

Je vous partage aujourd’hui deux vidéos qui donnent sur son livre un point de vue complémentaire de ce qu’il écrit dans le livre. En plus on voit aussi des images de son jardin !

La première est une vidéo d’une interview réalisée par Moilamain, lui même formateur en permaculture à l’écocentre du Périgord :

La seconde est une vidéo courte et très professionnelle réalisée par l’éditeur :

Si vous avez lu l’ouvrage ou si vous le découvrez à travers ces vidéos, vos commentaires sont les bienvenus pour lancer le débat et continuer ici la discussion !

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36 Responses to Parlons un peu du livre de Christophe Gatineau sur la permaculture !

  1. Kim dit :

    Bla bla …Intello- écolo …

  2. bredoul dit :

    si les insectes, les oiseaux etc. etc. devaient parler autant, faire autant de théorie et autres la terre serait morte depuis longtemps et nous avec.
    Du concret et du pragmatique et un peu ras le bol de tous ces discours !

    • Gilles Domenech dit :

      Bonjour,
      Pourquoi tant de colère ? Il me semble que ce blog fait la part à la pratique et à la théorie en lien direct avec le jardinage. Christophe ou moi même savons très bien mettre les main dans la terre. Où est le problème à poser des questions de fond ?

  3. Poirson dit :

    Merci Gilles pour ton message et les vidéos en lien. Beaucoup d’écris déjà à ce sujet, le mot est vaste et j’aime assez sa vision du mot « permaculture » mais ce sera un livre de plus et rien ne remplace l’action, faire ses expériences qui de toutes façons seront toutes différentes suivant où nous habitons, sol acide ou pas, climat etc. Je ne lirais donc pas ce livre mais comme il le dit si bien dans sa vidéo : expérimentons la terre à présent. Elle seule détient la Vérité et seul l’apprentissage de son sol avec patience et humilité nous fera avancer vraiment.

    • Sylvie dit :

      Vous écrivez que ce sera un livre de plus sur la permaculture,
      Personnellement, je n’en avais jamais lu avant des comme celui-ci.

      Le titre donne le ton : la permaculture : illusion et réalité …
      Il s’agit avant tout d’une enquête sur les agricultures alternatives

  4. carlier dit :

    bonsoir,

    concernant le livre : « no comment » je ne l’ai pas lu.

    concernant moi la main, c’est affligeant, mais habituel. Il est hautement préférable de regarder ceci:

    https://www.youtube.com/watch?v=uys8pSAl3FQ&feature=youtu.be

    https://www.youtube.com/results?search_query=K%C3%96PPEL+Christophe

    concernant les propos de la vidéo de Christophe Gatineau, si j’ai apprécié les parties des vidéos sur son jardin, concernant ses propos sur l’histoire des mots et de l’agriculture, là je sais ou lire des propos d’une bien autre tenue.

    amicalement
    Bertrand

    • Gilles Domenech dit :

      Salut Bertrand,
      Si tu as d’autres définitions / approches de l’agriculture, partage les plutôt que de jouer les mystères. Toi qui aime les définitions, tu aurais certainement des choses plus constructives à apporter au débat.
      Concernant Moilamain en revanche, je te remercie de faire preuve d’un minimum de respect. Tu as le droit de ne pas être d’accord avec lui, bien sûr, ce n’est une raison pour être insultant à son égard. C’est tout à son honneur d’avoir fait cette vidéo, à mon avis il est beaucoup plus confortable pour un formateur en permaculture d’ignorer ce livre. Or il a le courage de le mettre en avant. Bravo à lui !

  5. Garibal dit :

    Je n’ai pas encore lu ce livre mais je m’aperçois que beaucoup de gens réinventent ce qui existait déjà à l’époque de mon grand père avec de nouveaux mots. Emile (mon grand père) disait: « Ouuu! avec tous ces avions ils vont détraquer le temps! » Maintenant qu’on y est… Nous prenons conscience que le vieux avait raison, à l’ombre sous son arbre et nous revenons à l’époque ou le bon sens paysan permettait une diversité de plantes et d’animaux qui vivaient en harmonie dans une ferme des années 1930. Bravo et tous ces « lanceurs d’alerte », continuez à diffuser votre passion et votre comprehention de votre biotype dans votre biotope… Nous avons la chance grâce à internet de pouvoir communiquer facilement, profitons en pour réveiller le bon sens paysan endormi. Partagez vos expériences autant que vos graines. Vous serez la source de la nouvelle humanité qui survivra après l’accident qu’il y aura inévitablement au bout du chemin de la chimie industrielle et du pétrôle. C’est votre devoir, puisque vous en êtes conscient. Mais une chose est sûre : cela ne peut se faire qu’avec du cal dans les mains et en crachant dedans pour ne pas que le manche glisse.
    Alors courage! vous avez du boulot… et partagez vos combines et vos expériences sur le web tant que edf fonctionne…
    Bernard Garibal (Charpentier de métier, fils de paysan et jardinier apiculteur débutant)

  6. carlier dit :

    concernant l’apiculture, pour les régions froides

    il faut regarder ceci:
    https://www.youtube.com/watch?v=kUDVYw5fT4U

    amicalement
    Bertrand

  7. Michel Martin dit :

    Un peu de blabla pour ajouter au blabla 🙂
    Permaculture, culture permanente, ou durable de façon indéfinie. Sujet porteur de troubles profonds dans notre imaginaire partagé entre le bon sens traditionnel, les cycles infinis, l’éternel retour, et le progrès. Je crois que les deux sont réconciliables et qu’il est même très important de tenter de les réconcilier parce qu’ici, la pratique est en avance sur les mots. La pratique, celle que développe Gilles et qui transparaît dans son blog, adjoint les connaissances scientifiques les plus récentes avec une expérimentation incessante, mais c’est au service d’une culture qui prend en compte les équilibres de notre écosystème. Il manque au mot de permaculture de contenir cette notion de progrès qui est un des piliers de notre civilisation pour vraiment coller avec cette démarche d’agriculture qui ne veut ni revenir en arrière ni s’inscrire dans un cycle immuable, mais qui va de l’avant, qui écologise le progrès. Agroécologie me semble en définitive plus pertinent que permaculture qui renvoie exagérément aux sociétés anciennes, celles d’avant le progrès.
    Je ne vénère pas le progrès, mais je dis que pour le moment il est inscrit très profondément dans notre imaginaire et dans nos pratique et que le mot de permaculture s’en défait un peu vite vis à vis de cette réalité de notre imaginaire.

  8. carlier dit :

    merci,

    dans le cadre de brin de paille Alsace, le partage est réel et est un des principes. Les formations ne sont pas payantes. Quelque part l’Alsace a une culture et a, en elle, les mécanismes pour la faire vivre. Au niveau français, il y a un problème, car, pour des motifs divers, l’acculturation a été une règle de fonctionnement. Les citoyens qui ont un bout de terrain doivent savoir que bien des choses sont possibles. Leur rendre la culture minimale qui ne leur a été ni transmise ni enseignée en fait des citoyens bien différents. Prétendre que les livres sont la solution me fait sourire. Cette culture porte non pas que sur la production, mais aussi sur les techniques de consommation. Je connais bien des chefs de cuisine qui ne connaissent que ce qui est à la vente.

    Pour le monde paysan, c’est bien autre chose, il est grand temps qu’il fasse, en son sein, le grand ménage souhaitable car les autres, en particulier européens, eux, avancent . L’exemple éclairant est le « no till » qui est une règle pour les intensifs d’autres pays et qui est souvent présenté comme écolo et ou bobo en France. Chercher le pourquoi a cela et vous aurait entrevu bien des choses.

    amicalement
    Bertrand

    ps l’agriculture peut être une science, donc, un domaine ou les pourquoi sont recherchés et indiqués avec des des mots aux définitions accessibles. Quand il n’y a qu’à suivre un mode d’emploi, ce n’est qu’une technique . Quant à la notion d’art , cela va avec, par exemple, la notion d’éleveur . Du temps ou le français était une vraie langue, on s’est donné des moyens pour, mais on le fait encore ?

  9. Apis mellifica dit :

    Bonjour Gilles,

    Merci pour ce partage.
    Gatineau dit beaucoup de choses intéressantes qui donnent envie de le lire. À première vue il y a aussi des points discutables mais c’est justement ce qui fait l’intérêt de ses propos qui nous invitent à revoir nos propres conceptions et à faire évoluer notre compréhension du monde.
    C’est vrai que pas mal de livres paraissent – notamment sur la permaculture – et que l’on peut avoir l’impression de crouler sous les théories (et leurs infinies nuances) alors que celles-ci déçoivent parfois sur un plan pratique et que nous manquons de solutions… notamment parce que ces théories sont difficiles à mettre en œuvre dans le contexte fortement dégradé qui est le nôtre, mais aussi à cause de ce que nous impose le modèle agricole dominant, ne serait-ce qu’au niveau économique (et idéologique) et qui freine l’émergence de nouvelles approches. Raison de plus pour poursuivre les recherches, pour nous réappropprier la connaissance et la partager, pour analyser et répertorier ce qui fonctionne – car il y a des pratiques agricoles nouvelles qui donnent des résultats – et chercher à reproduire ces expériences à plus large échelle.

    Lorsque l’on lit des pseudo-commentaires du style «bla bla écolo intello» on se rend compte à quel point il y a un déficit de pensée, à quel point on régurgite mécaniquement des idées reçues et donc à quel point nous avons besoin plus que jamais de remettre de l’intelligence et de la réflexion dans ce que nous faisons.
    Réclamer du concret et agir c’est très bien mais, d’une part c’est oublier que chaque action s’inscrit dans un cadre théorique même lorsqu’elle l’ignore – tant il est vrai par exemple que nos sociétés sont mues par des « représentations d’arrière plan » comme dit François Flahaut, et d’autre part, c’est ne pas voir que le changement de vision du monde est sans doute le point de départ vers des pratiques soutenables.

  10. Bernard dit :

    Bonjour

    J’ai bien aimé ces 2 vidéos.
    Cela fait +/- 2 ans que je partage avec d’autres personnes le jardinage de potager et je dirais que « le plus important » est le plaisir de jardiner sans se mettre une pression et d’accepter l’évolution du potager sans trop intervenir. On ne sais pas grand chose contre un orage de grêle qui déchiquette tous les plants si se n’est de laissé du temps à la plante de se régénérer si elle le peut. Idem contre une maladie sans perturber l’écosystème si se n’est l’arrachage de la plante.
    Jardiner, c’est personnel.

    Bien à vous.

  11. cottet pierre dit :

    mes tomates n’ont pas résisté aux pluies du mois de juillet . tous mes pieds sont attaquées par le mildiou et ma récolte qui s’annonçait comme la plus belle de toute est réduite a néant . je voudrais savoir si toutes les régions sont touchées

    • Christophe G dit :

      Idem ici en Limousin où chez moi en 48:00 tous les pieds en ext. ont été atteints, fusillés comme on dit. Le temps est propice aux champignons … L’avantage est que nous n’avons pas besoin d’arroser et que ce climat est malgré tout, propice à beaucoup de légumes.

    • Moilamain dit :

      hi hi !
      Dans mon jardin à l’écocentre, tout est malade.
      Dans mon jardin à Thiviers, tout va bien.

      Dans les 2 cas, les tomates sont non taillées, non tuteurées, non traitées, non abritées et jamais arrosées.
      à l’écocentre, je sais d’où vient le problème, c’est un nouveau jardin et une partie du sol des buttes provient d’un butte de terre végétale formée y a 4 ans lors des travaux de terrassement… la terre sentait la vase !

      Mais à Thiviers, le sol est tout autre, il est resté sans culture pendant plusieurs années jusqu’à temps que la mairie rachète le terrain puis fasse passer le girobroyeur suivi d’un labour pour tout enfouir… heureusement le sol était bien vivant et bien aéré, la décomposition a pu avoir lieu et les tomates ont donc accès à un sol fertile et nutritif. Tout ce qu’il faut pour que les plantes soient en bonne santé.

      • cottet pierre dit :

        je pratique la méthode soltner depuis 3 ans . depuis deux ans je plante mes tomates dans un trou de 20 cm de diamètre creusé a la tarière rempli de compost . les tomates étaient magnifiques sans doute les plus belle tomates que je n’ai jamais eu et pourtant en huit jours tout a été malade . les feuilles ,les tomates et la tige tout a été malade.j’ai réussi a sauver six pieds que j’avais acheté en enlevant toute les feuilles car le reste de la plante était sains

  12. cottet pierre dit :

    a plus de 60 ans j’ai lu pas mal de livre sur le jardinage . je comprends la réaction de certains face a ce livre . combien de fois je me suis dit a la fin de la lecture d’un livre : encore un livre pour rien .mais il faut penser a ceux qui débutent en jardinage . le seul livre qui a révolutionné mes pratiques de culture c’est le livre de dominique soltner : le jardin sans travail du sol

    • Christophe G dit :

      Monsieur Cottet,

      Vous dites comprendre la réaction de certains qui n’ont pas lu mon livre !

      Expliquez moi. Dites m’en plus. Vous-même, vous faites plus fort qu’eux, car vous avez un avis compatissant pour ceux qui ont un avis sur un livre qu’ils n’ont pas lu. Houa, c’est du lourd.

      Toutefois, vous supposez ( et pour cause, ne l’ayant pas lu ) que c’est un livre pour les débutants ! Non, désolé, ce n’est pas un livre pour les débutants. Par contre, si vous aimez les livres avec des images, vous serez déçu.

  13. Bonjour à tous,
    C’est intéressant tout ça en effet…
    Il est clair que certaines « interprétations » de la permaculture sont assez diversifiées.

    Je remarque, d’une manière générale une compréhension réduite ou tronquée du concept même de permaculture, qui se trouve dépasser largement les limites de l’agriculture…

    Il est clair que une agriculture durable ne suffit pas pour construire un monde durable. Il s’agira de tenter de transiter vers une véritable « culture durable », et c’est là que
    pour moi, la permaculture prends tout son sens. Gouvernance, construction, communication et sociabilisation, gestion de l’eau, technologies appropriées, etc…

    La permaculture en terme de « productivité », telle que l’entends l’auteur, va plus loin que la production de calories… Santé publique, bien être, évolution sociale, sont aussi des récoltes
    non comptables mais bien pertinentes pour la proposition d’un nouveau paradigme… Quand j’entends que « le plus important, c’est la terre », et les autres positionnement de ces vidéos,
    j’entends un discours une fois de plus ultra interventionniste et anthropocentré qui ne varient pas trop du modèle ambiant… Quelle est la place de la nature sauvage, et l’humain, de l’observation avant l’action dans tout cela ?

    « L’agriculture est permaculture », alors là il faut m’expliquer…Pas saisi…La permanence dans la nature est un concept dont on voit très rapidement les limites…

    Bref, nous avons à faire à un mouvement populaire et enthousiaste, visant à tenter d’évoluer vers une société plus juste et respectueuse, et pas simplement un recueil de recettes et de techniques
    comme l’auteur le transmet…S’il s’agit d’une porte d’entrée de plus pour le changement, pourquoi dépenser de l’énergie pour déconstruire et décrédibiliser ?

    Sinon le ton est sympa, le Monsieur parle bien, un peu comme dans une pièce de Théatre… Même si j’entends rarement les gens de la terre parler comme ça, mais plutôt dans les villes et les grandes écoles…

  14. Christophe G dit :

    Bonjour Monsieur Broustey,

    Je ne commenterai pas votre commentaire, parce que si vous aviez lu mon livre,
    vous auriez eu TOUTES les réponses à vos interrogations.

    Vous écrivez :  » La permanence dans la nature est un concept dont on voit très rapidement les limites…  »
    Ah, je ne savais pas ! À mon avis, c’est faux mais je peux me tromper : vous pouvez développer.

    ——–

    Et pour conclure, vous écrivez : «  Même si j’entends rarement les gens de la terre parler comme ça, mais plutôt dans les villes et les grandes écoles… »

    N’est-ce pas une idée reçue ? Mais je suppose que vous avez sorti cet argument pour bien anéantir mon travail.
    C’est le couperet final, le coup de grâce. Votre idée était donc de me descendre sous n’importe quel prétexte

    Je suis un sans-dent ( faites un arrêt sur image, je ne plaisante pas …)
    La culture m’a été enseignée par mon grand-père, un illettré : est-ce un problème pour vous ?

    Bernard Bertrand, ancien paysan issu d’une vieille famille de paysans, parle beaucoup mieux que moi : http://youtu.be/TaezScWdqzY
    Est-ce que ses origines dé-crédibilisent son propos ?

    Des  » sans-dent  » qui savent parler et qui utilisent les mots pour véhiculer de belles choses, ça existe : http://youtu.be/_iCw4QsYp1U

    Sans comparaison avec moi, savez-vous que Michel Onfray est le fils d’un ouvrier agricole ?

    Désolé, mais la culture n’est pas le monopole d’une élite autoproclamée.
    C’est le fond de mon livre :  » on cultive la terre comme on se cultive pour rendre fertile sa vie  »

    Et enfin, mon livre est un essai, une proposition, une matière pour la discussion, le débat et l’échange.

    Bien à vous

    • Gilles Domenech dit :

      Du calme Christophe !
      Je crois comprendre qu’il y a des choses qui t’ont déplu dans le commentaire dans le Benjamin. Je trouve également qu’il a été maladroit dans sa comparaison entre les gens de la terre et ceux des grandes écoles (ce genre de maladresse nous arrive à tous, moi le premier !), mais je te prie de ne pas lui faire dire ce qu’il n’a pas dit : en relisant son commentaire, je n’ai pas du tout le sentiment qu’il cherche à anéantir ton travail, je le sens au contraire ouvert au dialogue et à l’échange.
      comme tu le dis en conclusion de ton commentaire « Et enfin, mon livre est un essai, une proposition, une matière pour la discussion, le débat et l’échange. ». Il me semble qu’il cherche à suivre cette voie…

      • Christophe G dit :

        Gilles,

        Je comprends et je souhaite que tu aies raison mais quand je lis :
         » j’entends un discours une fois de plus ultra interventionniste et anthropocentré qui ne varient pas trop du modèle ambiant  »
        alors que je dis et j’écris depuis 30 ans le contraire, j’avoue être dans l’incompréhension.

        Quand mon discours est ultra-interventionniste et anthropocentriste ?

        De la même manière qu’aujourd’hui, les plus vives critiques de mon ouvrage viennent de ceux qui ne l’ont pas lu…

        Admettons que c’est de la maladresse.
        je l’espère sincèrement. Bonne soirée.

        • Gilles Domenech dit :

          Oui, tu as raison, j’ai focalisé sur la dernière phrase de Benjamin. Je comprends que la réflexion que cites soit blessante pour toi.
          Pour moi qui ai lu livre, je puis confirmer que ton approche est originale.

  15. CenTsTerres dit :

    Voici une ambiance qui me plait, à mon tour de laisser un grain de sable dans le rouage.

    Je précise que je viens bien d’une famille de journalier agricole avant que l’on me jette la pierre de la culture mondaine et urbaine. (Comme 80 % de la population française en sommes)

    Ce qui me déçoit beaucoup dans la permaculture et ce que l’on retrouve très souvent chez les formateurs, c’est bien le coté : la permaculture oui mais pour les autres, car moi je suis formateur.

    Puisque la plupart propose des formations et en vivent : « Dam’ seuh bien qu’on se fouteuh d’m’agueule » comme dirait un paysan voyant un système bien rodé de business man.

    J’en veux pour preuve : le WebMarketing accompagné du site suivant : http://www.permaculturedesign.fr, si vous ne connaissiez pas ce terme bienvenue dans le monde d’internet.

    Et je site : « La formation complète vous coutera 147 euros TTC » « satisfait ou remboursé » dixit le lien suivant : http://www.jardin-permaculture.com/

    « Oh peu cher, 147 € pour trois vidéos sur internet ? » mais ou sont les mains dans la terre ?

    Étrange non ?

    Mr Broustey, de quoi vivez vous réellement : de vos « cours » ou de la terre, pour être si prétentieux à l’égard d’un paysan poète en l’occurrence Mr Gatineau.

    Cordialement, (ou pas)

    • Gilles Domenech dit :

      Ne rajoutons de l’huile sur le feu avant que Benjamin ait eu l’occasion de défendre son propos, à mon avis, son côté « prétentieux » tient à mon avis plus de la maladresse qu’autre chose. Laissons le s’expliquer à ce sujet avant de se jeter sur lui.
      Pour ce qui est de vendre des formations où est le mal ? S’il apporte des connaissances qui ont de la valeur aux yeux de ses clients, où est le problème ?
      Des associations fort respectées comme Terre Vivante et Terre et Humanisme font de même et personne ne les critique sur ce point. Pourtant ils ne vivent pas non plus de la terre mais de la formation, de l’édition…
      J’apprécierai beaucoup que ce débat prenne un tour plus serein…
      Décidément quelle passion déchaînée par le livre de Christophe. 😉 !

      • CenTsTerres dit :

        Gilles, je n’ai aucun soucis avec les vendeurs de formations, je ne faisais que suivre le débat. Qui pour rappel visait Christophe G., mais aussi Moilamain. Il y a je crois si j’ai bien compris, un objectif commun à tout ces outils (formations, livres, site web) qui n’est pas pécuniaire.
        Et prendre directement la forme d’une entreprise à responsabilité limitée (http://www.societe.com/societe/permaculture-design-802962522.html) classique n’est pas être une entreprise coopérative (http://www.societe.com/societe/terre-vivante-321057275.html : Terre Vivante, pour la partie éditeur) ou une association (Terre et humanisme).

        Ce débat soulève le problème de l’économie de l’environnent, c’était l’occasion d’en parler, mais si cela est trop je m’arrête ici…

        Je ne me suis quand à moi pas présenté, je suis CenTs Terres, blogueur je travail depuis 2 ans sur mon projet (gratuit) autour de l’habitat, l’artisanat, le jardinage et l’environnement.

        Cordialement.

        • Christophe G dit :

          CenTs Terres,

          Tu soulèves un vrai problème : le coût des stages en France.

          Avec plus de 8 millions de personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté,
          le prix est un grand frein à la diffusion des savoirs.

          Je crois qu’il faut réfléchir à d’autres modèles économiques pour ne pas exclure les exclus.
          Par exemple, le Bhoutan a choisi de mettre en avant le BNB ( Bonheur national brut ) à la place du PIB.
          https://www.youtube.com/watch?v=FkvHFmnx9Aw

          Bonne soirée

          • Gilles Domenech dit :

            Le problème que vous posez est en effet très important ! Pour moi qui cherche à organiser des stages, je vois qu’il est très difficile de remplir des stages à 150 ou 200€ le WE, le problème est qu’avec ces tarifs là, même avec une dizaine de personnes, on rentre à peine dans les frais d’organisations. Et est-il bien sérieux de demander aux organisateurs et aux formateurs d’être bénévoles ? Personnellement, je trouve inacceptable de voler du temps de présence à ma compagne et à mes enfants pour faire du bénévolat à droite et à gauche… J’ai besoin d’être rémunéré par mes prestations, sinon, je préfère rester à jardiner chez moi avec mes enfants… Ne trouvez vous pas cela normal ?
            Tu parles aussi du problème du niveau de vie des gens, c’est vrai qu’aujourd’hui la plupart des gens n’ont pas les moyens de payer ces stages et que la plupart des formateurs ne peuvent se permettre de travailler que pour servir la bonne cause. Nous sommes dans une impasse…
            J’ai un stage programmé en Sologne fin novembre, on verra si on arrive à le remplir…
            Cela dit, même si j’ai ou plutôt essaye comme je peux d’avoir une activité économique autour du jardinage, vous admettrez quand même que je diffuse beaucoup d’informations gratuite notamment sur ce blog. pas besoin de payer un stage pour y avoir accès. Et il en va de même pour l’ensemble de mes collègues blogueurs, y compris ceux qui vendent des formations en ligne à 100 ou 200€ ! Pourquoi les blâmer pour cela ?

  16. Christophe G dit :

    Gilles,

    Il ne s’agit pas de pointer du doigt mais de réfléchir à d’autres modèles économiques.

    Pour se former en permaculture, le moindre cours certifié est à 500 euros la semaine.
    Une école propose une formation complète à 3000 euros plus l’hébergement.

    Une amie qui possède déjà de solides connaissances sur les plantes sauvages, a voulu compléter sa formation pour obtenir une certification : 7900 euros sans l’hébergement.

    Voilà la réalité.

    Qui a besoin en priorité d’accéder à la formation : les bas salaires et les millions d’êtres humains qui vivent en dessous du seuil de pauvreté ; et ceux qui croient en un monde humaniste. Et qui profitent en priorité : ceux qui sont déjà gavés. Comme dit Étienne Chouard, la situation n’est pas catastrophique pour ceux qui financent les campagnes électorales de nos élus ! http://dai.ly/x25kbnj

    De notre coté, nous réfléchissons très sérieusement pour proposer des formations en fonction des revenus,
    mais nous n’avons pas encore trouvé la solution satisfaisante, mais elle existe, nous le savons. Nous sommes d’ailleurs ouverts à toutes les suggestions.

  17. Damien dit :

    Salut salut !
    Après avoir suivie l’intégralité de l’entrevue avec moilamain et une vidéo de Christophe G.
    J’ai l’impression que ce livre se focalise sur l’agriculture qui ethnologiquement signifie cultiver les champs.
    Quid de la forêt, de l’habitation, des énergies,des relation humaines, etc…?
    bref…. de la permaculture ?

    sinon
    L’association La Graine Indocile propose des formations à prix raisonnable comme 20 Euros la journée
    Et des cours certifié de permaculture sur 15 Jours repas bio et hébergement compris à 470 euros.
    Et des permanences Gratuites tous les dimanches : http://lagraineindocile.blogspace.fr/
    Il existe aussi des vidéos explicatives en lignes gratuites : https://www.youtube.com/user/permacultureetc

    Bonne continuation à vous

  18. Damien dit :

    euh étymologiquement et pas ethnologiquement
    d’ailleurs ça n’a pas grande importance …

    salut

    • Christophe Gatineau dit :

      Damien,

      Effectivement tu as raison, l’interview est centrée sur l’agricultÛre.
      http://www.lejardinvivant.fr/2014/11/04/qu-est-ce-que-la-permaculture/

      Agri = champ
      Culture = l’art de cultiver, se cultiver.
      Agri = Agro = champ = qui dure longtemps, demeure sans discontinuer ni changer ( le Petit Robert 2015 )

      Qui dure sans changer est la définition de permanent.
      En 1978, sort Perma-Culture one : le mot est double
      Sous-titré : A Perennial Agricultural System = un système d’agriculture pérenne

      —-

      Et effectivement, les prix proposés par votre association sont tout à fait raisonnables.
      De notre coté, notre association va proposer prochainement des formations gratuites à distance de perma-culture ( permanente agriculture ou agricultÛre )

      Bonne continuation

  19. […] va bientôt sortir le deuxième livre de sa trilogie entamée l’année dernière avec « Aux sources de l’agriculture, la permaculture » voici comment il le présente […]

  20. Marc dit :

    J’aime bien cette phrase de Christophe Gatineau : « Beaucoup de gens sont des permaculteurs qui s’ignorent ».
    Sauf peut-être la FNSEA et FDSEA qui demandent que les zadistes dégagent dans le Tarn. La réalité c’est aussi celle-là !

    Bon courage à tous !

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