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Le lundi 25 mai prochain, à 20h15, je vous propose une nouvelle conférence en ligne pour laquelle j’ai l’honneur d’inviter Guylaine Goulfier, auteure de 14 ouvrages dont Révolution au potager, Guide de survie joyeuse, ou encore Je cultive, je cuisine, je conserve.

La rediffusion de cette conférence est diponible ici.

Cette conférence aura pour titre « Mal aimé, je suis le mal aimé  » avec un focus sur deux d’entre eux :
– la reine des mal-aimé au jardin, j’ai nomé bien sûr la limace, concernant laquelle vous avez toujours plein de questions ;
– Et un champignon parasite bien connu des jardiniers : l’oïdium.

Après cette conférence peut-être pourras tu changer de regard sur un de ces mal aimés du jardin, découvrir quelle place il occupe dans l’écosystème.

Voici un petit résumé de ce que vous trouverez dans cette conférence :

1) La limace, un précieux auxiliaire (l’alimentation des gastéropodes est quasi totalement centrée sur les champignons) – ceux de la décomposition : ce sont des éboueurs – les champignons pathogènes : ce sont des régulateurs de maladies – les champignons du sol : ce sont des cupidons du sol, des ensemenceurs.

2) Oui mais, la limace a un vilain défaut Elle manque d’une enzyme qu’elle trouve dans les jeunes tissus végétaux. D’où ses dégâts dans le jardin.

3) Vivre avec les limaces, ok mais comment ? – Relativiser – Protéger (les barrières ne fonctionnent pas durablement, des granulés bio et non toxiques pour la faune) – Les nourrir

4) Au s’cour : des taches blanches sur mes concombres ! – Qu’est -ce que c’est ? (de l’importance du diagnostic) – Qu’est-ce qu’on fait (1 traitement naturel et 1 alternatif) – Et si l’on ne faisait rien ? L’oïdium est ce que c’est grave ? 2 points importants : le seuil de tolérance, le rôle de l’oïdium dans l’écosystème.

Cela vous tente ? Alors rendez vous le 25 mai !

La rediffusion de cette conférence est diponible ici.

15 Responses to Prochaine conférence avec Guylaine Goulfier le 25 mai sur les limaces et l’oïdium

  1. Bonjour Guylaine, bonjour Gilles! J’ai mené pendant 7 ans une expérience; depuis la création de mon 5ème jardin, en 2013, jusqu’à la semaine dernière : produire et augmenter la fertilité du sol en totale autonomie sur 800 m² répartis ainsi: 100 m² de potager, 100 m² de haies vivrières, 200 m² de verger et 400 m² d’herbe; sans intrants extérieurs, sans fumier animal. Je recycle donc les tontes, les tailles, mon urine, nos déchets ménagers et les copeaux de l’atelier de menuiserie de mon mari ainsi que quelques brouettes de tontes et broyats de voisins… ça a plutôt bien marché puisque j’ai constaté la formation d’un sol de plus en plus poreux et structuré. Je constate aussi, d’année en année, l’augmentation de la biodiversité animale au-dessus et en dessous du sol, proportionnellement à l’augmentation des espèces végétales, installées ou venues spontanément, et au volume des arbres et arbustes. Je croise mes observations avec 2 indicateurs dont je tiens comptabilité quotidienne depuis 4 ans: le poids de récoltes et le nombre d’heures travaillées. le premier augmente: de 500 à 700 kg récoltés annuellement, le deuxième diminue: de 400 à 300 heures travaillées.
    ça, c’est pour le contexte.
    Autrement dit: beaucoup de déchets végétaux compostés en surface au rapport C/N globalement haut, un sol bien vivant et une biodiversité fonctionnelle efficace; pas d’anti-limaces depuis 4 ans; traitements préventifs à base de plantes uniquement.
    Or, tous les printemps, en avril, mai voire jusqu’au 15 juin comme en 2018, mes cultures sont harcelées par les gastéropodes: limace des jardins, loche grise et escargot des haies.
    J’ai observé aussi que leur « agressivité » semblait concomitante avec une faim d’azote.
    J’ai donc décidé la semaine passée d’interrompre mon expérience d’auto-fertilité et d’épandre sur toutes mes planches potagères du fumier de cheval semi-composté offert par une voisine éleveuse.
    Et alors là, miracle! Les limaces se sont calmées presque immédiatement. Les plants de courges et concombres que j’ai mis en place depuis n’ont pas été touchés alors qu’avant dépôt du fumier, même les plants de pommes de terre étaient rongés.
    Je pose donc cette hypothèse que je vous soumets: les limaces compenseraient-elles le manque d’activité des champignons qui, au printemps, ont du mal a « démarrer » en raison d’une faible minéralisation de l’humus, donc d’un déficit d’azote disponible dans la solution du sol?
    Les plantes se retrouveraient en concurrence avec les champignons sur l’azote au printemps et seraient affaiblies. Ce qui décuplerait leur appétence pour les limaces et escargots.
    Ou alors est-ce l’odeur du fumier qui ferait fuir les limaces?
    Ou au contraire, ces dernières préféreraient-elles manger le mycélium des champignons décomposeurs du fumier?
    Merci pour votre attention car j’ai été un peu longue sur la question…

    • Gilles Domenech dit :

      Très intéressantes, tes observations, Martine, cela mériterai un article pour que tu exposes ici toutes tes observations !
      Je n’ai pas la réponse concernant le comportement des limaces ce printemps mais c’est à creuser !
      Tu seras là le 25 ?

    • Super intéressant !! Ce qui me semble sur est que l’odeur du fumier n’a pas d’influence sur les limaces. Je vais me chercher, fouiller pour voir comment le fumier peut influencer les gastéropodes 🙂

    • Alix Leteur dit :

      Je seconde cette observation, j’utilise de plus en plus de fumier de vache frais, et les limaces, ne l’apprécie vraiment pas.
      Et du coup elles se vengent sur une autre partie du jardin ou je n’en n’ai pas encore mis ! 😉

    • Attention quand même : dans tous les cas ce n’est pas top de mettre du fumier… frais.
      Les limaces ne l’aiment pas, les vers de terre non plus et c’est bien normal : c’est certainement trop riche en matière azotée.
      Mais là on tombe plus dans le domaine de Gilles donc je laisse la place à l’expert…. 🙂

      • Christophe G dit :

        Bonjour,

        Vous écrivez que les vers de terre n’aiment pas le fumier frais. Effectivement, encore que cela dépend des espèces, en particulier certains épigés ne crachent pas dessus 🙂

        En revanche, les autres espèces aiment ce jus qui au fil du temps va imprégner le sol. Sous les bouses, ou sous nos cacas, très rapidement le sous-sol grouillent d’espèces les plus diverses.

        Quant aux limaces, le sujet est chaud… Et depuis quelques années, circule sur les réseaux sociaux, l’idée que certaines espècesréguleraient la communauté limacienne en dévorant d’autres espèces vivantes.

        Certes, certains espèces peuvent manger des congénères mortes, comme certaines espèces d’anéciques peuvent à l’occasion consommer de la viande animale, mais aucune à ma connaissance n’est répertoriées comme limothage. Quelle est votre position sur ce fait ? Merci. Bien à vous

        • Bonjour,
          je ne suis pas assez spécialisée dans le fumier et les vers de terre pour aller bien plus loin sur ce sujet. j’ai juste en mémoire ce qu’appris au lycée agricole sur l’épandage de fumier frais et avoir constaté que les vers du fumier n’intervenaient que qu’à un certain stade de compostage de la matière organique. Mais j’insiste là encore : j’émettais une hypothèse par rapport à un commentaire, je n’ai pas assez de connaissance pour soutenir la discussion plus avant 🙂

          Je n’ai pas prévu du tout d’aborder la régulation des limaces par leurs prédateurs. que ce soit d’autres limaces, les carabes, crapauds, etc. C’est très intéressant et il y aurait certainement un point à faire sur ce qui circule sur le réseau à ce sujet… mais ce n’est pas mon propos. Pas plus que de traiter de toute la biologie de la limace. J’ai choisi de me concentrer sur un angle. Ma seule ambition lundi soir est d’offrir un autre regard sur les limaces et l’oïdium, leurs rôles dans l’écosystème et comment l’on peut cohabiter avec eux.
          Et c’est déjà un gros morceau 🙂

  2. Alice dit :

    Bonjour, Pour la conférence du 25 mai peut-on parler du carpocaspe du pommier ? J’a un énorme pommier, très vieux, qui, une année sur deux produit plus de 300 kg de pommes, l’autre année il en fait 50 kg (et je suis moins en esclavage de conserves ! Lol). Problème : le ver carpocaspe est son meilleur ami ! Du coup c’est un travail de fou pour les conserves de compotes. Pourtant je fais bien attention à ne pas remettre en circulation les vers via le compost et je ramasse toutes les pommes au sol pour les jeter. J’ai aussi des poules et des oies qui passent dessous. Que faire sans utiliser de produit chimique bien sûr ??? Une piste ? Une idée ? Merci. Je découvre votre site grâce à cette conférence. PS : Guyslaine je vous l’ai déjà dit, votre livre « Guide de survie joyeuse » est mon livre de chevet !

    • Gilles Domenech dit :

      Bonjour Alice,
      A vrai dire, nous avions intialement prévu 4 chapitres à cette conférence (avec les pucerons et les « mauvaises » herbes) mais nous l’avons réduit à 2 car cela va être déjà très dense comme cela.
      Sinon concernant le carpocapse, il y a les pièges à phéromones qui fonctionnent assez bien.
      Voici par exemple une vidéo de Rustica qui explique ce que c’est : https://www.rustica.fr/maladies-et-parasites/installer-piege-a-pheromones,12287.html. On en trouve dans toutes les jardineries.

    • Et oui c’est une sacrée plaie que ce carpocapse ! Même quand les produits issus de la chimie de synthèse étaient en vente auprès des jardiniers (ce qui n’est plus le cas depuis janvier 2019 grâce à la loi Labbé) il n’y en avait pas d’efficace contre ce vers.
      les seules méthodes que je connaisse permettent seulement de limiter un peu les populations :
      – en avril : entourer le tronc d’une bande de carton ondulé le soir puis que l’on relève le matin. Les chenilles qui éclosent s’y réfugient. On va mettre ce dortoir au compost.
      – Les pièges à phéromones comme dit Gilles : ils vont attirer et piéger les papillons mâles.

      On note le carpocapse pour une autre série de conférences sur « les plaies du jardin : vers, mildiou & Cie…;

      Alice, deux bonnes nouvelles : vous avez découvert le super blog de Gilles et l’éditeur va réimprimer Guide de Survie Joyeuse… et une suite à celui-ci 🙂

      • Alice dit :

        Merci à tous les deux pour vos réponses. Cette année je vais essayer le piège à phéromone… Génial Guylaine, quand pourrai-je acheter « la suite » ? J’ai hâte !

        • Bonjour,

          Je me permets d’ajouter mon grain de sel concernant les pièges à phéromones : nous en installons depuis l’année dernière pour limiter les dégâts dans nos pommier. Ceux que nous avons posés se présentent sous forme de petites « tentes » en carton où se trouve une capsule de phéromones et une planche adhésive. Or, j’ai vite constaté la présence de plumes sur la dite surface ! Donc un conseille pour épargner nos braves mésanges : munissez vos pièges d’un petit grillage pour éviter à ce dernières la tentation des papillons piégés.

          • Alice dit :

            Merci Anne-Catherine pour cette précision. Gilles et Guylaine, malheureusement impossible d’assister à la conférence avec zoom. Je regarderai en replay.

  3. Adrien dit :

    Salut
    Début d’illustration de ce que j’ai présenté lors de la conférence : les moules anti limaces que j’ai fabriqué à l’imprimante 3D.
    https://www.youtube.com/watch?v=g_IEh4jQDsI&t=3s
    Il y a plusieurs autres vidéos (tests précédents notamment, autres techniques) sur le sujet des limaces compilées ici
    https://potagers.forumactif.com/t84-limaces-comment-s-en-proteger#315
    Sachant que je ne pratique quasiment que des méthodes de protection et que j’ai beaucoup de limaces.
    Le «quasiment» s’adresse cette année aux haricots : ce fut récolte à la main plusieurs soirs d’affilée au moment de la levée et nourriture pour les poules.

  4. […] les auxiliaires du jardinier, coccinelles, syrphes, chrysopes, etc. Par exemple l’oïdium fait partie du régime alimentaire de la Coccinelle à vingt-deux points (Psyllobora […]

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