Le titre de cet article pose un véritable défi, celui d’appliquer les méthodes du maraîchage sur sol vivant en contexte d’extrême aridité. Un article publié début 2021 sur ce blog par Mohamed Bouchentouf présentait déjà les réalisations de la ferme innovante « la clef des oasis » qu’il a créé à Timimoun, en plein Sahara algérien.
Il a réussi à organiser le colloqué présenté alors mais un an plus tard, pour des raison évidentes liées au contexte sanitaire, en mars 2022. J’ai eu l’honneur d’être un des intervenants et j’ai monté et mis en ligne l’enregistrement de la conférence, vous pouvez le visionner ici :
Cliquer sur l’image pour démarrer la vidéo (pour une raison inconnue la vidéo ne démarre pas à zéro, il faut mettre le curseur au début pour la démarrer du début…)
Il y est question de création de sol à partir de ressources locales du désert du Sahara telles que les sous produits du palmier dattier, les arbres locaux, les graminées géantes, les couverts végétaux… Je rassemble ici tout un ensemble de pistes pour créer du sol fertile et cultiver en économisant de l’eau en zone aride. La conférence dure jusqu’à 39’01 puis c’est la séance de questions.
J’en profite pour vous partager une petite observation faite dans le jardin du fort de Tinerkouk, à une soixantaine de kilomètre au nord de Timimoun où l’on voit un sol de couleur relativement sombre recouvert de turricules de vers de terre, comme quoi, même en plein Sahara c’est possible !
Turricules indiquant clairement la présence de vers de terre dans ce sol arideSous le houppier d’un grenadier la couleur du sol est même relativement sombre par rapport à la couleur du sable environnant
Cette observation a été faite le lendemain de ma conférence, je n’ai donc pas pu en tenir compte lors de celle ci, mais cela montre que même en partant d’un pur sol minéral composé de sable éoliens on peut avoir de l’activité biologique pourvu qu’il y ait de la matière organique (en l’occurence apportée par les arbres et arbustes du jardin, dattiers et grenadiers notamment) et de l’eau, en l’occurence issue de l’irrigation vu que les précipitation annuelles sont à peu près nulles dans ce secteur du Sahara.
Vous avez peut être déjà entendu parler de la Ferme des Buis, ferme innovante situé dans la Drôme, à quelques centaines de mètre à peine du centre agro écologique des Amanins. Par contre le terme de théorie du boxeur doit vous paraître un peu anachronique sur ce blog… Explications :
En 2018, Corentin Moriceau, fort d’une expérience de plusieurs années de maraîchage dans le massif de la Chartreuse rejoingnait le projet de la ferme de la Ferme des Buis en temps que maraîcher (cette comprends aussi plusieurs éleveurs et un atelier arboriculture s’est greffé sur le maraîchage depuis). J’ai eu l’honneur d’accompagner Corentin pendant l’année de son installation.
Afin de finaliser cet accompagnement une vidéo a été réalisée en mai dernier, la voici :
Cliquer sur l’image pour lancer la vidéo
Le jour du tournage, réalisé la société Kamea Meah, le réalisateur en profiter pour nous interviewer dans le cadre d’un film intitulé « la théorie du boxeur », Un documentaire sur l’agriculture et l’alimentation face au défi climatique tourné dans des fermes drômoises.
Afin de finaliser ce film, ils font appel à financement participatif dont vous trouverez la description ici.
Si cela vous semble juste, je vous invite à y participer !
Je vous présente ici une courte vidéo sur les dégâts causés par les punaises du chou cette année et une possibilité de la contenir grâce à des « plantes pièges » telles que la moutarde d’Abyssinie ou le colza :
On y voit aussi ce qu’il reste du radis chinois dont je vous parlais courant juillet et qui était encore beau à l’époque malgré la présence des altises et des punaises depuis le tout début de la culture !
J’ai la joie de vous inviter au festival de l’autonomie au jardin qui aura lieu en ligne du 11 au 21 juin !
J’ai l’honneur d’y être conférencier, ma conférence s’intitule « Amliorer son sol avec les engrais verts » et passera le 15 juin !
J’ai également réalisé l’enregistrement de plusieurs conférences avec Christophe Gatineau, Didier Flipo, Marc André Selosse, Céline Collin Bellier, Guylaine Goulfier et Mohamed Bouchentouf.
Il y a en tout 33 conférenciers parmi lesquels VAndana Shiva, Bernard Bertrand, Ananda Guillet, Perrine Hervé Gruyer, Philippe Desbrosse, Loïc Vauclin et bien d’autres !
La chaîne youtube Mon Potager Plaisir vient de publier une nouvelle vidéo dans laquelle je suis interviewé sur le choix des plantes de couverture, je vous invite à la découvir ci dessous ou sur sa chaîne youtube :
J’étais déjà intervenu sur cette chaîne fin 2018 et il est possible qu’il y ait une suite à cette vidéo car je lui ait fourni des semences pour faire des essais, je vous parlerai certainement de ses observation d’ici cet automne !
Voilà, ça y est, j’ai enfin fini le montage et la mise en ligne de ma conférence de mardi intitulée « fertilisation et amendement organique au printemps », je vous invite à visionner le replay ici :
– et, comme plusieurs personnes me l’ont demandé, voici le mini diaporama de la conférence à télécharger, au format pdf, sans les animations ou au format diaporama PowerPoint, avec les animations.
Voici le replay de la conférence de mercredi soir pour ceux qui n’ont pas pu se connecter !
Il y a été question de mise en place des culture au printemps et plus particulièrement de destruction de prairie, de gestion des mulch, de réchauffement du sol et de gestions des couverts végétaux en cette saison. Et puis, bien sûr, j’ai répondu aux nombreuses questions des auditeurs.
Pour visionner la conférence sur ma chaîne YouTube, c’est ici :
A nouveau, nous avons parlé de fertilisation (d’ailleurs, vu le nombre de question sur le sujet, je pense que je vais consacrer une prochaine vidéo à ce thème) et en particulier d’urine, du coup, je vous remets le lien vers le rapport du Stockholm Envirronment Institute sur le sujet : http://www.ecosanres.org/pdf_files/EcoRanRes_Urine_Guide_FRENCH_111026.pdf
En novembre dernier, Didier de la chaîne youtube Mon Potager Plaisir, a profité d’assister à une de mes formations sur le maraîchage sur sol vivant pour m’interviewer sur la réduction du travail du sol. Ceci a été tourné en une seule prise juste avant de démarrer la formation entre 8h45 et 9h, rapide, mais efficace !
Et bien sûr, c’est l’occasion de découvrir l’excellente chaîne youtube de Didier qui est également maraîcher dans le magnifique département du Cantal.
dans cet article, il s’y trouve notamment cette vidéo tout à fait remarquable où Natacha nous apprend comment conduire les ronces pour à la fois favoriser la production de mûres et contenir la végétation de cette plante afin d’installer d’autres cultures à son pied (fruitiers, légumes…). voici le lien :
Je reconnais que cela me donne très envie de mettre cela en application dans ma petite parcelle boisée (en partie en friche avec des ronces) en Lozère !