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Une méthode efficace pour gérer les altises et punaises du chou !

Les altises et les punaises du chou sont, aux côté des piérides et de la mouche du chou des insectes qui causent beaucoup de dégâts. Mais si les deux derniers ont des solution simples à mettre en œuvre (ramassage, traitement au BT…), ce n’est pas le cas pour les deux première que seule la mise en place de filets anti insectes lors de l’implantation de la culture permet de réguler. Mais cette implantation peut vite s’avérer coûteuse et fastidieuse dès que vous avez de nombreuses rangées de choux au jardin. En plus il faut surveiller que le vent ne les emporte ou que les choux ne touchent le filet (pas trop gênant pour l’altise mais la punaise, elle, peut piquer à travers le filet en cas si les feuilles touchent l’intérieur de celui-ci).

J’avais déjà évoqué la question de ces insectes en 2022 avec l’utilisation de Brassicacées qui attirent plus ces insectes que nos choux en me basant sur ma propre expérience et sur des résultats du GRAB.

Je voudrais aujourd’hui vous parler d’une autre solution qui ne nécessite aucun achat supplémentaire, il s’agit d’une association que je teste avec succès depuis 2020, qui consiste à mettre les choux au milieu des pommes de terre pour les protéger contre les altises et les punaises du chou.

Petit historique de mon expérience de cette association

En 2020, j’avais fait cela de manière tout à fait fortuite en plantant un peu par hasard deux plants de choux de Bruxelles au milieu des pommes de terre. J’ai alors eu la surprise de constater que ces deux plants ont été exempt de punaises du chou alors que les autres plants en étaient infestés.

J’ai retesté cette association en 2021 mais la météo de cette année là a fait que la pression des altises et des punaises était faible, j’ai eu de magnifiques radis totalement indemnes alors qu’ils n’étaient pas associés, donc difficile de confirmer les observations de 2020.

En 2022, j’ai implanté très eu de choses au printemps car j’étais en plein déménagement ponctué de nombreux déplacements professionnels, de sorte que ce n’est qu’en 2023 et 2024 que j’ai pu tester à nouveau l’association sur des parcelles de choux et là l’effet a été très net, malgré la présence importante d’altises et de punaises sur des Brassicacées (radis roses, radis chinois, roquette, choux, navets…) éloignées des pomme de terre, tout les plants situés au milieu de cette culture subissaient une pression très légère.

Comment je l’utilise aujourd’hui ?

Cette observation semble bien se renouveler d’année en année, de sorte que maintenant je prévois d’installer les choux au milieu des pommes de terre, à raison d’un rang de choux pour 2 rangs de pomme de terre, cette année, les choux en question sont : chou de Milan, choux de Bruxelles et chou rave.

Lorsque je pratique cette association, je mets d’abord en place les pommes de terre (je précise que ce sont des pommes de terre sous foin donc non butées, ce qui est plus pratique pour associer la pomme de terre à d’autres légumes) et je réserve les rangs pour les futurs emplacements de choux avec des bâtons pour bien les repérer. Je les repique ensuite dès que les premières feuilles de pomme de terre dépassent du paillage.

Implantation des plants de choux au milieu des pommes de terre le 4 juin dernier. les pommes de terre avaient été plantées le 18 mai et commencent tout juste à sortir à ce moment. on voit nettement ici l’alternance de 2 rangs de pommes de terre puis 1 rang de choux.

Malgré ces précautions, la pousse de la pomme de terre étant très dynamique en fin de de printemps début d’été, il y a un moment où j’ai l’impression que mes choux vont être complètement étouffé par la végétation de leur voisine. Mais c’est oublier que cette dernière a un cycle beaucoup plus court que les seconds. Très vite la croissance du feuillage des pommes de terre se réduit, les doryphores, voire le mildiou se chargent même de les éclaircir et les choux, de leur côté, continuent tranquillement leur croissance et dominent sans problème la parcelle à la fin de l’été.

Début juin 2023 : les mois de mai et juin ont été très humide cette année là et la pousse des pousse des pommes de terre a été fulgurante ! Celles-ci, implantées tout début mai semblent écraser nos pauvres choux implantés vers le 20 mai…
Mais sur la même parcelle au 26 juillet, tout est rentré dans l’ordre, les pommes de terre commencent à s’étoiler et les choux reprennent le dessus sans avoir été pénalisés par l’ombre de leurs compagnes de parcelle.

Qu’entends-je lorsque je partage mon observation ?

Je me risque du coup de plus en plus à partager cette observation lors de mes conférences ou en discutant avec d’autres jardiniers. La plupart du temps cela semble une découverte pour mes interlocuteurs, à quelques exceptions près qui me disent avoir vu cela chez quelque vieux jardinier. J’ai eu toutefois une surprise récemment en échangeant à ce sujet avec un ami maraîcher malien qui semblait connaître parfaitement cela et m’a indiqué que lui-même pratique cela qu’au Mali tout le monde fait cela justement dans le but de protéger les choux contre les altises et les punaises.

Les questions que cela pose

Si je suis de plus en plus affirmatif au sujet de la validité de cette association, je n’ai aucune explication de pourquoi cela marche, de sorte qu’on pourrait tester d’autres association dans le but de protéger les choux des altises et des punaises. Peut-être que toutes solanacées fonctionnent ? Est-ce quelqu’un a testé les choux au milieu des tomates, des aubergines, ou encore des physalis si rustiques et délicieuses ? peut être aussi que d’autres plantes pourraient fonctionner. A ce stade je n’ai aucune idée desquelles mais il y a certainement plein d’expériences à faire.

Et aussi la question que l’on me pose presque systématiquement lorsque je parle de cette association : est ce que les choux protègent les pommes de terre contre les doryphores et là la réponse est clairement non, pas plus que contre le mildiou ! Toutefois, je soupçonne que les pommes de terre bénéficient de l’association car je porte plus de soins à l’implantation des choux en termes d’arrosage et de fertilisation qu’à celle des pommes de terre et il est vraisemblable que ces dernières bénéficient notamment de la fertilisation apportée aux choux. Chez moi cette fertilisation consiste en un arrosage régulier d’urine sur le rang de choux.

On peut aussi se poser la question concernant les autres Brassicacées : radis, navets, roquette… J’ai essayé ce printemps de semer un rang de roquette au milieu des pommes de terre et le résultat a été assez décevant avec une culture infestée d’altises, ce qui suggère que cette association n’est pas suffisante pour des plantes très attractive pour les altises, comme la roquette, les radis chinois… donc pour l’instant je me contente d’évoquer cette association pour les choux uniquement.

En tous cas, pour finir, je dirais que l’on tient là une piste très prometteuse pour gérer les punaises du chou et les altises pour lesquels il n’y a aucun moyen de lutte véritablement efficace mis à part la pose préventive et assez contraignantes de filets anti insectes !

Avez-vous déjà testé cette association chez vous ? Avec quels résultats ? Avez-vous d’autres méthodes pour gérer les altises et les punaises du chou dans votre potager ?

L’espace de commentaire est à votre disposition pour répondre à ces questions !

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Sommet de la résilience du 2 au 12 février 2023

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Éloge du ver de terre – N°2 –

La couverture de l’éloge du vers de terre n°2

Je suis partenaire, au côté du Jardin vivant, de l’édition du nouvel Éloge du ver de terre N°2 de Christophe Gatineau. Après le succès du n°1, publié en 2018 chez Flammarion, de nouvelles révélations sur cette armée de l’ombre qui, chaque jour, sous nos pieds, prépare nos repas de demain ! 

Il a lancé un financement participatif, il a besoin de nos soutiens afin que son livre sorte au printemps prochain. Il reste encore quelques jours pour participer. C’est son 3e livre sur les vers de terre, le plus complet annonce-t-il : « J’ai eu 4 mois pour écrire le N°1, 4 ans pour écrire le N°2 »

Christophe est membre des Journalistes-écrivains pour la Nature et l’écologie, agronome spécialiste des vers de terre et des agricultures dites innovantes, permaculture et agroécologie, auteur du Jardin vivant, d’articles et livres, dont : Éloge du ver de terre Flammarion, 2018 -, Éloge de l’abeille Flammarion, 2019 , Sauver le ver de terre, l’un des premiers marqueurs de la biodiversité –2020…

POURQUOI FAIT-IL APPEL AU FINANCEMENT PARTICIPATIF ?

Sa réponse : Voilà la réponse des éditeurs : « Le ver de terre AMUSE, mais c’est tout… Le 1er Éloge a amusé, c’est ce qui en a fait le succès, le second sera un bide, car il n’y a pas le marché ! Vous êtes le seul à penser que le ver de terre intéresse et peut sauver le monde… »

Sur ce livre, plusieurs éditeurs m’ont même proposé d’écrire gratuitement pour eux, sans contrat et sans droits d’auteurs ! Ou alors : « On va vous tenir la main pour écrire… » Je rappelle que j’ai 62 ans, que j’ai écrit une dizaine de livres, dont un à succès, écrit environ 500 articles, dont certains publiés dans Le Monde, Marianne, Le Huffpost… et j’en passe, réalisé une quarantaine de films vidéos et documentaires… Etc.

Des EXTRAITS.

Il a mis en ligne plusieurs extraits qui donnent le ton.

Le livre est édité par l’association du Jardin vivant. En remerciement, elle propose pour chaque livre préacheté, 2 sachets de semence, une dédicace personnalisée de l’auteur et une inscription au titre des contributeurs : https://miimosa.com/fr/projects/eloge-du-ver-de-terre-nouvelle-edition

Les trois ouvrages de Christophe Gatineau sur les vers de terre !
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Focus sur le Radis Chinois

Parmi les plantes que je propose sur ma boutique, certaines sont bien connues de la plupart des jardiniers et des maraîchers mais d’autres le sont moins. Je vous propose ici un focus sur le radis chinois. Cette plante est plus connue des céréaliers qui l’implantent volontier en couverts gélif derrière une céréale d’hiver par exemple.

Je vous propose ici un retour des expériences que j’ai pu faire sur cette plantes depuis 2020.

Semis de fin d’été

Tout d’abord un retour sur des semis réalisés en septembre 2020, on est donc là sur des semis destinés à être détruits par le gel en début d’hiver, c’est effectivement ce qu’il s’est passé, les radis se sont implantés avec des belles rosettes dont voici l’aspect fin octobre, environ 1 mois et demi après le semis :

Etat du couvert le 31 octobre 2020, le radis chinois est très présent !

Sur cette photo on voit que le radis chinois est très présent, aux côtés des plantes d’hiver qui sont encore assez discrètes à ce moment tels que seigle, pois, vesce ou encore trèfle incarnat et de Micheli mais qui feront une trés belle biomasse au printemps 2021.

Le radis a ensuite gelé (trop vite pour pouvoir faire de gros radis comestibles) et laissé la place aux plantes d’hiver et aussi à la mâche sauvage à laquelle j’avais consacré un article à l’époque.

Cette utilisation est donc très intéressante même si elle ne permet par de récolter des radis, en tous cas dans les conditions que je recontre en Haute Loire, ce serait sûrement très différent dans des climats plus doux.

Il aurait également été possible d’associer à le radis à d’autres espèces gélives (moutardes, trèfle de Perse, sarrasin…) ou de l’implanter en solo en vue d’implanter des cultures primeurs en sortie d’hiver sur la même planche.

Semis de printemps du radis chinois

En juin 2021 j’ai semé un mélange fénugrec radis sorgho. Bon le radis a complètement dominé les deux autres et j’ai eu au final un couvert quasi pur de radis. Notez là encore que cela est valable chez moi en Haute Loire à 800 m d’altitude. Ma mêre et ma soeur ont semé le mélange radis sorgho dans le Gers à la même période et là c’est plutôt le sorgho qui a dominé.

Ce couvert, favorisé par le climat humide de l’été 2021 a été magnifique et donné des radis à récolté de la fin août jusqu’à début décembre. J’ai remis ça cette année dans notre nouveau jardin,je l’ai bien arrosé pour qu’il supporte la sécheresse et la canicule et ça a l’air de bien fonctionner pour le moment, malgré les altises et les punaises qui semble lui trouver bon goût…

Voici quelques photos de ce couvert :

Radis chinois d’environ 2 mois, son pivot dépasse légèrement de terre, mais la plus grande partie est enterrée.
Un radis chinois récolté courant septembre avec un stylo Bic pour l’échelle
La plante entière avec mon fils de 4 ans à l’époque pour l’échelle. La partie arérienne est haute et dense (tiges pleines) donc intéressante également pour produire de la biomasse.
Récolte des radis chinois, en attendant celle des choux de Bruxelles ! Mon fils est passioné par toutes ces plantes !

Nous voilà donc avec deux périodes de semis intéressante dont l’une permet d’avoir de belle récolte : sortie d’été et fin de printemps. Bien cela est valable pour chez moi et à adapter pour chez.

En revanche j’ai tenté un semis cette année en avril et la sécheresse l’a fait monter en fleurs très vite avec une très faible production de biomasse. j’ai détruit ce semis pour le remplacer par des haricots et des tournesols.

Le couvert de cette année pris en photo environ un mois après le semis. Je l’ai irrigué quotodiennement lors des épisodes de forte chaleur. Il est attaqué par les altises et les punaises mais se développe quand même plutôt bien. Je suis étonné de la taille des pommes de terre le long de la rangée de radis. Est ce une coïcncidence ou y a t-il un lien ? Affaire à suivre…

Et vous, avez essayé cette plante, vous avez été nombreux à m’en acheter donc il devrait y avoir des retours d’expérience, je vous invite à partager ci dessous vos échecs et vos succès sur le radis chinois, semé en pur ou en mélange, en couvert ou en culture, au printemps ou à l’automne ! C’est à vous !

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Un sol difficile et alors ? Sortie prévue le 12 septembre 2022

Cela faisait un moment que je ne vous avais pas parlé de mon prochain livre, Et bien je viens de signer le Bon à tirer ! Il sortira le 12 septembre prochain, soit le jour même de mon anniversaire (bon ça c’est le hasard !) et il est édité par les éditions de Terran et préfacé par Guilhem Bourrié, retraité de l’INRA d’Avignon et qui fut un de mes professeur de DEA.

Son titre est finalement « un sol difficile, et alors ? Observer son environnement et s’adapter aux contraintes pour cultiver son jardin »

Couverture du livre « Un sol difficile et alors ? »
Quatrième de couverture (cliquer sur l’image pour l’afficher en plus grand)

J’ai dû fortement remanier le projet par rapport à mon intention initiale qui était de m’appuyer essentiellement sur vos retours d’expérience. J’ai vite vu que cela ne permettait pas de couvrir l’ensemble des thèmes souhaités et que cela questionnait beaucoup la perception de ce qu’est un sol difficile.

La première partie du livre traite de la définition de tout ce qui peut être perçue comme difficulté dans la mise en culture d’un terrain, difficulté au niveau du sol, bien sûr, mais aussi au niveau de la topographie ou du climat. Cette première partie est aussi un manuel d’observation du sol ou je vous explique en fait tout ce que j’observe lorsque je fais une étude de sol pour un client, la seule lecture de cette partie vous aidera à devenir un pédologue en herbe !

La seconde partie s’évertue à trouver des solutions pour ces différentes difficultés énumérées. Ces solutions s’appuient aussi bien sur ma propre expérience car j’ai eu la « chance » de cultiver plein de jardins différents avec des spécificités diverses et variées et sur les expériences d’autres jardiniers, certains parmi vous d’ailleurs.

Afin d’avoir une idée plus précise de son contenu voici son sommaire :

Préface

Partie I : Qu’est-ce qu’un terrain difficile ?

La topographie

Le sol

La couleur

La chimie

La texture

L’activité biologique

La prospection racinaire

La structure

Le climat 

Récapitulatif des principales causes de difficulté pour la mise en culture

Partie II : Comment jardiner en terrain difficile ?

La pente

Adapter le terrain aux cultures

Adapter les modes de culture au terrain

Le climat

Les climats froids

Les climats secs

Les terrains exposés au vent

Le sol

Les sols superficiels

Les sols hydromorphes

Les problèmes de texture

Les problèmes de chimie du sol

Les problèmes de structure

Conclusion

Index

Bibliographie

Webographie

Du même auteur

Rendez le 12 septembre pour le lancement, le livre sera bien sûr proposé sur la boutique dès que j’aurais reçu mes exemplaires.

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Sortie du livre électronique « Le guide des couverts végétaux au jardin » !

Après de longues semaines de travail, j’ai la joie de vous présenter mon nouvel ouvrage, en l’occurence mon premier livre électronique « Le guide des couverts végétaux au jardin » !

Cet ouvrage vous permet de comprendre tous les enjeux autour des couverts végétaux (engrais verts) au jardin depuis le pourquoi, leurs propriétés, leur bénéfices jusqu’au comment, depuis le choix des espèces jusqu’à l’implantation de la culture suivante. Et bien sûr une grande partie du livre est consacrée à la description des principales espèces végétales utilisées et leurs propriétés.

Vous pouvez d’ores et déjà vous procurer l’ebook à cette adresse : https://boutique.jardinonssolvivant.fr/produit/le-guide-des-couverts-vegetaux-au-jardin/.

NB : Les personnes qui ont acheté le coffret du festival de l’autonomie au jardin ont déjà l’ebook qui est le bonus que je proposais aux auditeurs du festival !

Mais revenons à l’ebook. Comme l’objectif est non seulement de vous proposer de l’information mais aussi de vous accompagner dans votre pratique des couverts végétaux, je vous propose plusieurs options :

  • L’ebook seul au prix de 15€
  • L’ebook + un bon d’achat de 15€ valable dans ma boutique sur les catégories « semences d’engrais vert » et « mycorhizes ». au prix de 25€ (ce qui signifie que vous avez alors l’ebook pour seulement 10€ !)
  • L’ebook + ce même bon d’achat + Un programme d’accompagnement de groupe pour un prix total de 195€

Mais je vous propose comme offre de lancement jusqu’à dimanche 4 juillet à minuit une forte réduction sur les deux dernières options :

  • 20€ seulement pour l’ebook + bon d’achat de 15€, ce qui signifie que vous avez l’occasion d’obtenir l’ebook pour 5€ seulement
  • 150€ seulement pour l’ebook + le bon d’achat + le programme d’accompagnement !

C’est jusqu’à dimanche et c’est réservé pour mes lecteurs, alors profitez-en, c’est ici : https://boutique.jardinonssolvivant.fr/produit/le-guide-des-couverts-vegetaux-au-jardin/ !

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L’art de la trogne par Alain Bremond (partie 2)

Cet article est la suite de celui-ci publié en juin dernier. Je pensais publier la suite beaucoup plus vite, mais l’énorme travail demandé par le lancement de ma boutique et de ma gamme de semence m’a éloigné des publications d’article.

Vous y découvrirez toutes sortes d’histoires inédite et de témoignages uniques sur les trognes !

Bonne lecture !

VII QUELQUES TEMOIGNAGES.

 

Retour sur une pratique locale, pour le fagot fourrager,
dans la vallée du Jabron :

« La récolte de la
ramée (bois fourrage) se faisait de la fin août jusqu’à octobre.

Plusieurs méthodes
pouvaient être utilisées. Dans les quartiers qui étaient facilement déneigés
dans l’hiver (adrets) on conservait les fagots empilés contre le tronc d’un arbre.
La même technique que pour la conservation d’une meule de foin était utilisée
avec des fagots mis tête bêche pour que l’eau de pluie ne pénètre pas. Ils
étaient ensuite donnés au fur et à mesure des besoins en faisant venir les
troupeaux à proximité.

Pour beaucoup d’autres on
les ramenait à la ferme et on les donnait à manger aux bêtes en les accrochant
contre les murs de la bergerie pour les moutons, ou au plafond pour les
chèvres.

A Valbelle, on utilisait
des crochets de cytise, bois relativement imputrescible.

Lorsque les feuilles
avaient été consommées, on sortait ce qu’il restait, les fagots étaient empilés
et servaient pour le chauffage. Où étaient apportés au four à pain commun.

Cette pratique a perduré
jusque dans les années 1950. »

Extrait de l’interview de notre mémoire locale : M. Désiré Latil.

 
Dans la littérature contemporaine.

 

On doit dire ce qu’étaient les trognes, car on n’en parle pas assez.

G Lapouge, « le bois des amoureux ». A Michel. 2006.

Les trognes et la diversité.

 

[..]… Mais un des paramètres fondamentaux de la biodiversité forestière est la présence de vieux arbres et de gros bois mort !!

Promenez vous dans les forêts de notre région et vous ne verrez que des arbres de petit diamètre, en particulier en région méditerranéenne ou les coupes tous les 50 ans environ pour le bois de chauffage ne laissent pas aux arbres dépasser les 30 cm de diamètre, et vous constaterez la quasi absence de gros arbres morts sur pied ou tombés au sol. La coupe des arbres tous les 50 ans prive nos forêts de la présence d’arbres multi-centenaires et de bien plus d’un mètre de diamètre).

En bordure de champs, les vieilles trognes ont disparu.

Hors, on considère que 25 à 30% des espèces d’une forêt naturelle dépend du bois mort et des très vieux arbres, trognés ou non ! C’est dans le bois mort ou dépérissant que les pics creuseront leurs loges qui abriteront ensuite de nombreuses autres espèces d’oiseaux, de mammifères  (loir, chauves-souris…) et d’insectes dont le rare coléoptère pique prune (Osmoderma Eremita). Les différents types de cavités (de souche, de tronc, avec de l’eau, avec du compost…) qui se forment dans les vieux arbres abritent chacune une biodiversité spécifique.

Conservatoire d’Espaces Naturels PACA – Pôle Alpes du Sud.

Trognes et fleurs médicinales.

 

Quand j’étais jeune, mes grands parents me demandaient de monter sur la cime des tilleuls pour couper les branches chargées de fleurs. Mon faible poids (à l’époque !) me facilitait la tâche !!!

Mon grand père m’avait montré comment couper les branches sans qu’elles blessent l’arbre.

Chaque année cette taille entrainait un regain de vigueur des arbres et les fleurs magnifiques étaient nombreuses et denses.

Depuis 30 ans les tilleuls ne sont plus taillés : ils sont en train de mourir.

Témoignage d’AB.

Trogne de Polynésie.

Je vous disais ci-dessus, que la nature avait été la première à créer des trognes.

On en a un exemple avec celle-ci, de Polynésie.

A 25 m de l’océan pacifique, elle est un miracle de longévité, de résilience et de robustesse : voir le philosophe Taleb, ci-après.

Notre guide nous a indiqué qu’elle était là depuis au moins 90 ans, son père âgé, l’a toujours vue.

Il m’a expliqué que lors des tempêtes tropicales elle perd 50 % de ses branches, tous les 5 ans env.

Ensuite il y a un cyclone 5 ans après et là, elle se retrouve avec un tronc nu !!! Tout est arraché. Là elle attend le prochain cyclone, dans 1 ou 2 ans.

Donc si on résume, elle est trognée plus ou moins sévèrement selon un rythme naturel, quinquennal, se rapprochant des pratiques paysannes !!!

Témoignage de notre guide Manoua.

Ma trogne ombrelle !

 

En 2016 j’ai remarqué que la fourmilière, au pied d’un frêne, était totalement vierge de couvert herbeux.

En 2017 je trogne le frêne voisin (à 30 cm de la fourmilière). En 2018 je note que les fourmis ont « semé » de la prairie pour se protéger du soleil. Je pense alors que c’est pour remplacer l’ombre du frêne ayant disparu.

En 2019, fin d’été, je remarque qu’une seule branche est penchée sur la fourmilière.

Question non résolue : les fourmis ont-elles « commandé » cette orientation qui les protège du soleil ?

Personne ne m’a apporté de réponse. La seule solution est de trogner à nouveau l’arbre et d’observe le résultat : si la branche est à nouveau penchée « en ombrelle » il faudra envisager que les fourmis ont un pouvoir assez particulier et qu’elles peuvent coopérer avec l’arbre ! Résultat dans 2 ou 3ans.

Témoignage d’AB

VIII LA TROGNE UN ART ?

-LA TROGNE DANS LA PEINTURE.

Images provenant du livre d’heures Les Très Riches Heures du duc de Berry (15°).

Conservé au musée Condé à Chantilly.

On trouve des trognes sur les tableaux de jean Desbrosses : La porteuse d’herbe. (1861)

Chez Kanamara Matsuri : Fête de l’arbre de fer (1977, Japon).

Chez Titien : Les 3 âges de l’homme (1572).

Une multitude de peintres, poètes, écrivains évoque les trognes.

DE MULTIPLES SCULPTURES DE TROGNES

se trouvent dans toutes les civilisations. Souvent elles ont des fonctions complémentaires : limites géographiques, de propriété, station de prières et dolmens ??

-LE CHEMIN DE COMPOSTELLE
Mon cousin Alain possède un murier trogné sur le bord du chemin de Compostelle.
Le même trogné. Vous noterez un aspect torturé, sculpté par les anciens brulis, les chocs de charrettes… Mais il vit ! Immortel !
Et un jour Alain découvre un poème laissé par un pèlerin !!!

Voici le texte intégral du POEME TROGNESQUE :

« Vous m’avez démembré, décapité et brûlé mais je vis.

Je ne crois ni en vos dieux ni en vos religions car la mienne c’est la vie.

Je n’ai pas de haine et dans vos pèlerinages, je vous guide encore.

Laissez-moi vivre le reste de mon temps, encore. »

Un pèlerin anonyme.

Nous allons terminer avec une approche philosophique.

 

Nicholas Taleb, philosophe, spécialisé dans les sciences du hasard, définit les êtres vivants selon 3 familles :

Les êtres fragiles. Les êtres robustes…

Et les êtres antifragiles : pour lui, c’est un être capable de résilience après de multiples traumatismes. La trogne semble correspondre en tout point à cette définition : chaque taille la renforce, aussi bien au niveau du tronc que de ses racines. Sa durée de vie est largement augmentée.

Et plus elle vieillit, plus elle devient source de biodiversité dans ses anfractuosités.

(Son livre : les bienfaits du désordre) 2013.

 

Sources :

https://www.zoom-nature.fr/bienvenue-chez-les-trognes/

http://www.maisonbotanique.com/

AFAF : http://www.agroforesterie.fr/index.php

Arbres et paysages 32 : https://www.ap32.fr/

Savoir l’essentiel sur le BRF : https://www.ap32.fr/pdf/page04/livret_BRF_AP32.pdf

Savoir l’essentiel sur la haie : https://www.ap32.fr/pdf/page02/livret_haie_champ_gasc.pdf

Les trognes : l’arbre paysan aux mille usages : D Mansion. Ed Ouest-France. (Nouvelle édition)

 

Savoir l’essentiel sur les trognes : http://www.ap32.fr/pdf/page08/Livret_Trognes_AP32.pdf

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L’art de la trogne par Alain Bremond (partie 1)

I PREAMBULE

2020 est l’année de la trogne. Surnommée « le pétrole des campagnes », « baril de pétrole », on comprend que son rôle a été important jusqu’à l’arrivée des énergies fossiles, fin du 19° siècle.

Son aire géographique est mondiale ; on en trouve de partout ; et à toutes les époques : des trognes fossilisées de plus de 3000 ans ont été découvertes en Angleterre.

Parfois nommée arbre têtard, son aspect se retrouve dans le mot « trogne », pour un visage épanoui, buriné, aux traits saillants. C’est dire sa popularité. Popularité bien affaiblie jusqu’à la fin des années 90, jusqu’à son retour en grâce la faveur à la fois de la crise énergétique et climatique et la popularité du BRF et des plaquettes de chauffage.

II DEFINITION

LA TROGNE : c’est un feuillu qui est conduit à mi hauteur, afin d’obtenir, par des coupes régulières de la biomasse : feuilles, bois ; sans couper le tronc. On parle de taillis suspendus.

Le spécialiste : D Mansion. Son expérience est reconnue au niveau européen. Et ses aquarelles de trognes sont magnifiques.

La trogne, un art ?

Nous verrons plus loin que l’art s’est emparé de ce thème depuis longtemps.

Mais trogner un arbre s’apparente à de la sculpture ! On ressent une grande satisfaction à observer l’arbre, imaginer comment il doit être « sculpté » ; il faut continuellement combiner les opérations pour arriver à concilier impératifs biologiques, beauté des coupes et efficacité du geste. Tout cela dans la plus grande sécurité.

Ensuite en prenant du recul, on peut observer le résultat qui n’est jamais répétitif : il y a bien une créativité issue de l’operateur mais aussi de l’arbre !!! Voir ci-dessus « l’insecte vous regardant » !

III EXEMPLE DE CREATION D’UNE TROGNE

Créaton d’une trogne à partir d’un baliveau, illustration issue de Mansion, D. « La trogne, l’arbre au mille usages », Ouest France 2014

IV HISTORIQUE DE LA TROGNE

Les premiers à avoir créé des trognes sont les animaux : castor, chevreuil cerfs etc. Les tempêtes, la foudre, la neige sont aussi à l’origine de trognes. L’homme, en observant la nature, en a saisi l’intérêt.

Des preuves de trognes remontent à – 3400 ans en Grande-Bretagne.

Des trognes vivantes de 1000 ans et plus, sont présentes en Angleterre, en France en Grèce etc.

Age d’or : jusqu’en 1960. L’arbre têtard, a des vocations multiples : « arbre fourrage », fagots pour le boulanger et le chauffage, bois d’œuvre pour les charpentiers, bois d’œuvre pour la marine…

Jusqu’au XIXe siècle, il est un élément essentiel de l’économie d’autosubsistance des campagnes européennes.

L’arbre têtard sert aussi de repères culturels et cultuels : lieu de rencontre religieuse, de rencontres festives, jeux d’enfants, mythes etc. sans oublier le rôle de bornes de limites entre les différentes parcelles.

Des arbres têtards véritables ou factices ont servi de postes d’observation pendant la guerre 14-18 dans les tranchées !

Le remembrement des années 60, la fin de la sériciculture (ver à soie), ainsi que la mécanisation de l’agriculture, les font quasi disparaitre.

V LA TROGNE EN PRATIQUE

LA TAILLE : attention DANGER

La coupe à hauteur des yeux ou en hauteur est dangereuse ! Choisir le bon outil, et le bon échafaudage !!!

Quand ? : Automne, hiver ET printemps-été (fourrage, vers à soie).

Donc, selon les lieux, les besoins, les essences d’arbres, la trogne peut se conduire à tout moment dans l’année.

Pour ma part, j’ai testé des trognes de frêne en avril, mai, juin, juillet, août, septembre etc.

Les repousses ont été dynamiques dans tous les cas.

Périodicité :    1 an 2 ans : fourrage et ensilage, vannerie, boutures

                        3 à 5 ans : fourrage, piquets, buches moyennes

                        5 à 15-20 ans : bois d’œuvre, chauffage

ATTENTION : jeunes sujets = taille plus fréquente.

Cas des vieilles trognes : attention aux chênes : tailler progressivement, sur x années + tire sève conservé.

Avec les années, les trognes se creusent : l’arbre est le seul être vivant à mourir de l’intérieur.

Les effets de la trogne :

                        Bourrelet de recouvrement qui se forme.

                        Bourgeons dormants qui se réveillent et des racines nouvelles apparaissent.

                        Radicelles plus nombreuses.

                        Augmente la longévité de l’arbre : il devient plus résistant aux  maladies : maladies des ormeaux, des frênes par exemple.

LES ETAPES D’UNE TAILLE EN TROGNE

1° : le contexte : murier blanc âgé de 100 ans environ, abandonné pendant 15 ans. Sans trognage, il risque de mourir par effondrement sous le poids de la neige par exemple. Saison : hiver 2017.
2°: la taille : attention danger !!! Les travaux sur échelle sont dangereux, à éviter et interdits par le code du travail ! J’ai acheté depuis une tronçonneuse sur perche, moins dangereuse.
A noter : coupes franches, inclinées pour éviter la stagnation de l’eau de pluie. Ne pas couvrir de mastic = nid à parasites. En zone très chaude on peut protéger la coupe le premier été, par une motte de terre, qui disparaitra naturellement à l’automne.
3 : la taille est finie. Noter la coupe d’une partie du tronc qui avait été endommagée. Les branches sont : coupées en buches pour les plus grosses, les autres sont recyclées sur place au pied du talus à droite de la photo, sous forme de haie sèche, afin de le protéger contre l’érosion provoquée par le passage du troupeau de moutons.
4° : le même arbre à la fin du printemps suivant, en 2018. Noter la vigueur des rejets ! L’ancêtre est sauvé. Il sera taillé à nouveau durant l’hiver 2021 ou 2022. Cette fois le bois de  taille sera transformé en BRF. Mes grands parents, sériciculteurs, (élevage du ver à soie), cueillaient les feuilles à cette époque de l’année. Et le murier était trogné en fin d’été, tous les 2 ans, tous les ans s’il était vigoureux.
Ils confectionnaient des fagots avec ces jeunes branches.
Astuce : ils trognaient un arbre sur deux ou ½ murier par moitié, pour avoir de la production toujours disponible.

VI LA TROGNE AUJOURD’HUI.

-UNE RENAISSANCE ?

2006 : la relance : 1° colloque européen de la trogne

Création de l’AFAF (Association Française Agroforesterie) en France : en 2007.

Aujourd’hui, de nombreuses formations prodiguées sur tout le territoire, laissent à penser que sa survie et son développement sont assurés. Il en est de même en Europe. (Congrès de la trogne au Portugal, en Angleterre…)

-LES NOUVEAUX ENJEUX DE LA TROGNE DANS L’AGROECOLOGIE

-les données à connaitre :

-AGROECOLOGIE :

Approche large : c’est « l’écologie des systèmes alimentaires »... (FRANCIS)

Approche concrète : on cultive AVEC le sol (et son environnement : haies, arbres…) vs sol SUPPORT de l’agriculture conventionnelle.

Le sol est un mileuVIVANT.

Donc, le sol respire et mange : de la matière organique.

La trogne va la lui en fournir de manière illimitée, sans transport et quasi gratuitement.

-L’AGROFORESTERIE : L’agroforesterie désigne les pratiques, nouvelles ou historiques, associant arbres, cultures et/ou animaux sur une même parcelle agricole, en bordure ou en plein champ. (AFAF).

-Gérer l’arbre, donc la trogne, dans un contexte d’agroforesterie :

Un sol vivant intéresse tous les types d’agriculture : jardin, maraîchage, céréales, fruitiers, vignes, élevages, grandes cultures … La trogne est une source majeure de matière organique proche.

La nourriture primordiale du sol vivant est le BRF : Bois Raméal Fragmenté.

Ce sont des rameaux et des branches qui sont broyés. La trogne est ainsi une source indéfiniment renouvelable de BRF !

Le BRF au sol, devient le siège d’une intense vie biologique, source d’azote pour le sol.

L’arbre têtard peut aussi structurer les haies. Dans ce cas le BRF proviendra à la fois de la haie et des arbres. (Voir mon prochain article sur les haies).

La trogne peut aussi être implantée en plein champ : agroforesterie intra-parcellaire.

Là aussi le BRF sera disponible sur place.

Tout le monde se souvient des pêchers de vigne !

L’agroforesterie nécessite quelques précautions : bien gérer l’enracinement, anticiper les largeurs des machines, choisir une densité et les espèces d’arbres adaptées…                     

Fin de la partie 1, la suite très prochainement…

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Un peu de théorie

Prochaine conférence avec Guylaine Goulfier le 25 mai sur les limaces et l’oïdium

Le lundi 25 mai prochain, à 20h15, je vous propose une nouvelle conférence en ligne pour laquelle j’ai l’honneur d’inviter Guylaine Goulfier, auteure de 14 ouvrages dont Révolution au potager, Guide de survie joyeuse, ou encore Je cultive, je cuisine, je conserve.

La rediffusion de cette conférence est diponible ici.

Cette conférence aura pour titre « Mal aimé, je suis le mal aimé  » avec un focus sur deux d’entre eux :
– la reine des mal-aimé au jardin, j’ai nomé bien sûr la limace, concernant laquelle vous avez toujours plein de questions ;
– Et un champignon parasite bien connu des jardiniers : l’oïdium.

Après cette conférence peut-être pourras tu changer de regard sur un de ces mal aimés du jardin, découvrir quelle place il occupe dans l’écosystème.

Voici un petit résumé de ce que vous trouverez dans cette conférence :

1) La limace, un précieux auxiliaire (l’alimentation des gastéropodes est quasi totalement centrée sur les champignons) – ceux de la décomposition : ce sont des éboueurs – les champignons pathogènes : ce sont des régulateurs de maladies – les champignons du sol : ce sont des cupidons du sol, des ensemenceurs.

2) Oui mais, la limace a un vilain défaut Elle manque d’une enzyme qu’elle trouve dans les jeunes tissus végétaux. D’où ses dégâts dans le jardin.

3) Vivre avec les limaces, ok mais comment ? – Relativiser – Protéger (les barrières ne fonctionnent pas durablement, des granulés bio et non toxiques pour la faune) – Les nourrir

4) Au s’cour : des taches blanches sur mes concombres ! – Qu’est -ce que c’est ? (de l’importance du diagnostic) – Qu’est-ce qu’on fait (1 traitement naturel et 1 alternatif) – Et si l’on ne faisait rien ? L’oïdium est ce que c’est grave ? 2 points importants : le seuil de tolérance, le rôle de l’oïdium dans l’écosystème.

Cela vous tente ? Alors rendez vous le 25 mai !

La rediffusion de cette conférence est diponible ici.

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Un peu de théorie

Un ebook de C. Gatineau offert

Christophe Gatineau nous a lancé courant avril un ebook gratuit et préfacé par Xavier Mathias. Pour ce faire ils ont repris un thème déjà évoqué dans ce blog : les buttes et la permaculture.

Vous pouvez le télécharger sur cette page du site le jardin vivant de Christophe Gatineau.

Je ne présente plus Christophe qui a publié maintes fois sur ce blog et qui est l’auteur de nombreux ouvrage, en particulier les deux derniers sur deux groupes d’organismes essentiels au fonctionnement de nos écosystèmes : les vers de terre et les abeilles, cf. ci-dessous.

Bonne lecture !

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