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Le trèfle incarnat: pas seulement une plante de couvert !

Cet article est écrit dans le cadre d’un carnaval d’articles organisé par le blog jardin de Jenny. Jenny souhaite recueillir l’avis d’un maximum de personnes sur leur plante, légume ou fleur fétiche ou sur leur recette de cuisine préférée. Lorsque les articles des internautes auront tous été rédigés vous pourrez  retrouver un résumé sur le blog de jenny (avec un lien vers l’article).

Dans un jardin, il y les plantes que l’on cultive pour le ravissement des yeux, d’autres pour les celui des papilles et d’autres encore pour aider les deux premières catégories à pousser : il peut s’agir de plantes qui attirent sur elles ou au contraire éloignent certains ravageurs ou encore des plantes qui améliorent le sol. Etant un spécialiste et amoureux des sols vivants, j’ai choisit une plante parmi ces dernières.

Les plantes qui améliorent le sol sont utilisées comme couvert végétal ou engrais vert. Parmi celles-ci nombreuses sont celles qui appartiennent à la famille des légumineuses et au sein de cette vaste famille, je vous propose de découvrir ici le trèfle incarnat !

photo issue du site naturellementmail.free.fr

Qui est-il ?

Cette petite plante annuelle fait partie du genre Trifolium qui regroupe tous les trèfles. Il est originaire des pelouses méditerranéennes sèches (comme chez moi en Ardèche méridionale où on le voit régulièrement au printemps). Il se caractérise par une magnifique floraison printanière au rouge éclatant qui le fait surnommer par Joseph Pousset, agriculteur bio en Normandie et consultant de renom, « l’or rouge » ! Et il faut bien reconnaitre que ce surnom est tout à fait légitime à la vue d’un champ de cette plante en pleine floraison ! Toutefois, il peut arriver, comme c’est le cas dans les pelouses autour de chez moi que l’on rencontre des formes plus discrète à la floraison blanche et rose.

C’est une plante qui se sème en fin d’été, pas plus tard car sa plantule fragile risquerait de trépasser dès les premières gelées. Il fleurit entre mi-avril et mi-juin.

Pourquoi est-il intéressant ?

Tout d’abord, il appartient à la famille des légumineuses et à l’instar de tous ses frères et sœurs, il abrite dans ses racines des bactéries capables de se nourrir de l’azote de l’air, ce qui lui permet, après sa mort, d’enrichir le sol en cet élément si précieux, à condition bien sûr de laisser sur place ses parties aériennes !

Son puissant système racinaire, capable de se développer fortement dès la fin de l’hiver lui permet aussi d’aérer le sol en profondeur !

Ensuite il est parmi les trèfles un des rares à être annuel. En effet les trèfles plus communs en France (trèfle blanc, trèfle violet…) sont généralement vivaces, ce qui est très intéressant pour des cultures fourragères, mais beaucoup moins dans un couvert végétal qui ne peut occuper le sol que quelques mois dans l’année. Cela le rend donc beaucoup plus facile à détruire si l’on doit mettre le sol en culture au printemps. Si on peut attendre l’été, c’est encore plus simple puisqu’il meurt naturellement après la floraison.

A l’instar des autres trèfles, il est également très mellifère.

Est-ce uniquement une plante de couvert végétal ?

Non, bien sûr ! Autrefois il était couramment pâturé ou utilisé comme fourrage, mais son cycle annuel le rend moins productif que des trèfles ou autres légumineuses vivaces ou bisannuelles (luzernes, sainfoin, lotier…). De sorte que malgré ses intérêts nutritionnels, sa culture a été plus ou moins abandonnée. Elle a toutefois tendance à revenir actuellement grâce au nouvel engouement pour les couverts végétaux.

Et puis aussi, même s’il n’est pas très utilisé à cette fin, sa magnifique floraison pourrait lui offrir une place de choix dans les massifs d’annuelles de nos villes et de nos jardins !

Donc au final : couvert végétal fixateur d’azote, décompacteur du sol, mellifère et qui cède sa place naturellement au bout de huit à dix mois, plante de fourrage et de pâturage et potentiellement plante qui illumine les massifs d’ornement, c’est plutôt complet comme tableau ! Il lui manque juste d’être comestible pour nous, mais consolons nous, il aide les cultures suivantes à produire plus sur un sol en meilleure santé !

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Le Pois fourrager : une plante à découvrir

Même si vous ne connaissez pas encore les pois fourragers, j’imagine que tous ceux d’entre vous qui ont un potager ont déjà cultivé des pois sous diverses formes qui sont toutes issues de l’espèce botanique Pisum sativum : petits pois nains, petits pois grimpant, pois gourmand (ou mangetout) et je ne parle même pas du pois chiche ou du pois carré qui n’appartiennent pas au genre botanique Pisum.
Les céréaliers cultivent également les pois fourragers qui servent d’aliment pour bétail soit en tant que graine de pois sec (pois protéagineux), soit en tant que plante entière. C’est donc cette forme de l’espèce Pisum sativum que je vous propose de découvrir ici.

J’avais découvert cette plante fin 2010 quand mon collègue et fournisseur de graines de couverts végétaux, Yann Labuche de Terre d’Humus, m’en a proposé pour les intégrer à mes couverts hivernaux, ce qui s’est révélé être une réussite, ils ont bien poussé et produit une jolie biomasse début mai. J’ai appris, alors que ces pois était en train de pousser, que leurs fruits étaient comestibles et aussi bon que des petits pois, j’ai vérifié, c’est vrai !

Cette année la violence des gelées aussi bien en Ardèche que dans le Gers ont détruit beaucoup de couverts et cultures d’hiver, mais pas les pois fourragers qui ont vaillamment résisté là où les autres pois ont gelé ! Une raison de plus de les adopter.
Non content d’être rustique au froid, ils s’adaptent à des terrains très variés, c’est pour le moment la seule légumineuse que j’ai réussi à tous les coups et dans des contextes très différents : coteaux argileux du Gers, sol sablo-argileux sur grès et sol sablo-limoneux sur granit en Ardèche. A chaque fois en culture d’hiver semée en novembre. Ni le très sec du printemps 2011, ni le très froid de l’hiver 2012 ne semblent l’avoir gêné! Dans toutes les situations la biomasse produite est remarquable avec des plantes de plus de 60 cm de haut qui couvrent densément le sol.

En plus ils sont très productifs et ils sont comestibles, non seulement pour leurs fruits, mais aussi pour leurs pousses qui ont un goût… de pois ! C’est la saison de les déguster !
Le seul truc que je maîtrise pas encore c’est leur tuteurage: l’an dernier, ils était incorporés à un couverts de phacélie et de féverole et cela les avait correctement maintenus debout. Cette année j’avais choisi de la mélanger à une céréale (orge ou avoine suivant les parcelles), mais leur développement spectaculaire suite aux pluies d’avril a rendu l’opération inefficace, surtout en Ardèche, mais aussi dans le Gers où ils ont en partie versé suite à un coup de vent.

Voici quelques photos pour vous familiariser avec cette plante

Le couvert de moutarde-pois-orge chez mes parents qui est devenu une culture de pois plus ou moins tuteurée par l’orge suite à la destruction quasi-totale de la moutarde par le gel de février
Fleurs de pois fourragers qui donneront dans deux ou trois semaines des fruits délicieux
Et en attendant les fruits, nous nous régalons déjà de ces pousses, sorte de gros bourgeons d’où sortira un rameaux feuillé et des fleurs. Je remarque que ces pousses sont beaucoup plus abondantes sur les pois fourragers que sur les petits pois.

Donc voilà, j’avais déjà adopté cette plante, mais là vraiment je commence à la considérer comme incontournable. Bien entendu, je vous recommande vivement pour l’automne prochain (ou la fin de l’hiver en climat froid), de réserver une place pour les pois fourragers.

Pour vous fournir en cette plante, vous trouverez dans ma boutique en 250 et 500 g les variété Arkta et Assas.

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La destruction des couverts végétaux

Pour ceux qui ont vu leurs couverts végétaux hivernaux résister au gel du mois de février qui fut exceptionnel dans de nombreuses régions de France, la question de la destruction commence désormais à se poser. Et en particulier quand et comment détruire ?

Quand ?

Si le calendrier cultural le permet, le mieux est d’attendre le plus longtemps possible, idéalement jusqu’à la floraison, voire un peu après. En effet, la plante est beaucoup plus vulnérable à ce moment, alors que si vous cherchez à la détruire plus tôt, elle a de plus grandes chances de repartir et donc de gêner la culture qui suit.

Cette règle amène à une date de destruction située entre la mi-avril et la mi-mai. Cela peut sembler très tardif, mais cela permet aussi de maximiser la production de biomasse par le couvert et donc les transferts d’énergie, de carbone, éventuellement d’azote provenant de l’atmosphère… des plantes vers le sol, l’effet fertilisant est donc ainsi maximisé. Le seul problème qui risque de se poser est le séchage du profil de sol si le printemps est sec. Si vous avez les moyens d’arroser abondamment à la mise en place des cultures suivantes, ce n’est pas trop gênant, mais si ce n‘est pas le cas, vous serez obligé de surveiller de près ce paramètre et donc de détruire prématurément le couvert peut être dès la mi-avril si la météo n’annonce pas d’eau dans la semaine qui suit. Le risque alors est que le couvert soit mal détruit et qu’il faille désherber manuellement les repousses, ce qui, à l’échelle d’un potager, demeure gérable.

Comment ?

Dans le cadre du jardinage sol vivant, je vous propose de proscrire la destruction par enfouissement et la destruction chimique. En effet, la première, outre le travail du sol qu’elle nécessite, risque d’accumuler des matières organiques dans le sol, provoquant un pic brutal d’activité bactérienne qui consomme tout l’oxygène présent, rendant ainsi le sol autour des débris en décomposition momentanément anaérobie. Quant à la seconde, si elle encore difficilement évitable en grandes cultures, elle peut être beaucoup plus facilement évitée en jardinage où un « loupé » sur la destruction aurait des conséquences gérables.

Parmi les solutions mécaniques qui nous sont accessibles, je vous propose d’explorer les suivantes :

  • Le sarclage
  • Le roulage
  • Le broyage
  • La fauche
  • Le bâchage

Le sarclage :

Passer le couvert à la binette est une possibilité acceptable sur quelques mètres carrés, au-delà ce travail devient vite très pénible et nécessite en plus un travail de l’horizon superficiel, ce qui peut être problématique si le sol est humide lors de l’intervention.

Destruction d\’un couvert végétal (Biomax) en avril 2010

Le roulage :

Rouler le couvert avec un rouleau à lames, type rolofaca serait l’idéal si un tel matériel existait pour les jardiniers, ce qui n’est malheureusement pas le cas. Il est toutefois possible de bricoler un appareil à l’action comparable : le « Crimp-o-matic » de John Hayden, composé d’une cornière, d’une planche de bois et de deux ficelles. Ces dernières permettent au jardinier de tenir la planche de bois sur laquelle il appuie de tout son poids pour écraser la végétation, la cornière, située sous la planche, blesse les plante et diminue ainsi leurs chance de repousse.

Le broyage :

Broyer le couvert, par exemple avec une tondeuse en position haute, ou un gyrobroyeur, si vous pouvez avoir accès à ce type de matériel, est une solution relativement simple à mettre en œuvre, à condition que le couvert soit au moins à floraison. Toutefois, il sera préférable d’attendre que celle-ci soit passée car le principal défaut de ce mode de destruction est son impact son les insectes qui vivent sur les plantes et en particulier les pollinisateurs.

La fauche :

Si vous savez vous servir d’une faux ou que vous disposez d’une motofaucheuse, la fauche est une alternative intéressante au broyage, mais la destruction risque d’être plus incomplète et ce mode de destruction n’est envisageable que sur un couvert bien développé.

Le bâchage :

Oui, avec un « â », pas avec un « ê » ! C’est un mode de destruction simple et efficace même sur un couvert jeune : cette technique consiste à faucher le couvert et y poser une bâche noire type bâche d’ensilage. Au printemps, d’après Laurent Welsch, maraîcher du Sud Ouest adepte de cette pratique, trois semaines suffisent pour détruire les plantes du couvert. Après cela la bâche peut être rangée jusqu’au printemps suivant. C’est vrai que l’esthétique n’est pas au rendez vous pendant ces trois semaines, mais cela fonctionne plutôt bien, le sol n’est pas perturbé et le début de décomposition des parties aériennes du couvert stimulé.

Voilà pour mon petit topo sur le sujet, je vous invite à le compléter avec vos expériences et connaissances dans les commentaires ci-dessous !

Note du 2 mai: Pour des informations complémentaire sur le sujet, je vous invite à visiter l’article de Yann Labuche de Terre d’Humus sur le même sujet: http://www.terredhumus.fr/-actualits-19/104-28avr12-detruire-ses-engrais-verts

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Des fèves dans un couvert de sarrasin

Je viens d’arriver chez mes parents pour y passer quelques jours et je vous partage une observation assez étonnante qui a de quoi donner des idées pour l’avenir dans la pratique des couverts végétaux.

Cet été idée, sur une planche libérée seulement fin juin, nous avions implanté un couvert de sarrasin, qui s’était plutôt bien développé, le voici au premier plan sur cette photo prise le 14 août:

Ce sarrasin est ensuite monté à graine, n’a pas été récolté. Et les fèves ont été semés le 27 octobre après sarclage de la planche et le 12  novembre, voici à quoi cela ressemblait:

La planche est en grande partie envahie par des semis de sarrasin…

Et voici à quoi cela ressemble aujourd’hui, 17 novembre:

Les fèves sont en cours de levée, levée qui semble d’ailleurs assez bonne, voire meilleure dans les zones ou les semis de sarrasin sont les plus denses! Cela me surprends quelque peu car le sarrasin est réputé émettre dans le sol des sécrétion inhibitrices de la germination et du développement des plantes voisines. La fève semble-t-il n’est pas gênée par cela! Du coup, on se retrouve sur cette planche avec un sol presque entièrement couvert dès la mi novembre! A priori le gel devrait détruire les repousses de sarrasin et laisser le champ libre pour les fèves au début du printemps.

Cette expérience me donne des idées et il serait sans doute intéressant de semer systématiquement dès que possible à l’automne un couvert gélif comme l’est le sarrasin afin de maximiser la captation d’énergie et de nitrates par la végétation! Cette pratique rejoint celle des « engrais vert berceaux » pratiquée par certains agriculteurs.

A suivre, à observer et à expérimenter!

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Le jardin bio de Jacques dans les Hautes Pyrénées

Bonjour, je m’appelle Jacques Subra, j’ai 67 ans et je suis retraité, après une formation de mécanicien, mon parcours professionnel a été assez diversifié.

Mécanicien, conducteur d’engins TP, artisan, quelques séjours a l’étranger, chef d’atelier en construction mécanique et pour finir, serrurier soudeur. Tout ceci m’a permis d’acquérir connaissances et ouverture d’esprit.

Gilles nous a proposé, a moi et d’autres jardiniers amateurs passionnés de participer a sa démarche de vulgarisation du jardinage « SOL VIVANT », ce que j’ai accepté avec plaisir car je pratique moi-même depuis une trentaine d’année en harmonie avec la nature et le respect du vivant.

En 1976 j’ai acquis un terrain de 5000m2 a Séron, commune rurale de 250 habitants dans les Hautes-Pyrénées, pour construire ma maison.

Situé sur un plateau , entre Tarbes et Pau a 380 mètres d’altitude le terrain est sur un versant exposé nord-ouest, le sol argileux-caillouteux n’avait jamais été cultivé. Couvert de fougères, genêts et ronces, la couche de terre végétale n’excédait pas quelques centimètres. Dès le début mon souhait a été de créer un espace de biodiversité avec un jardin cultivé en bio. En 1980 j’ai donc commencé à planter des arbres et arbustes divers, des haies et des fruitiers. Le jardin a commencé à prendre forme avec au début de piètres résultats vu la pauvreté du sol. Je me suis documenté et cherché une méthode de jardinage bio (je suis fils de paysan, ça aide !) Celle qui m’a paru la plus intéressante était la méthode Lemaire-Boucher a base d’algues (lithothamne) et d’extraits végétaux.

De bons résultats, mais obligation d’achat de produits extérieurs, alors que ma démarche était le moins d’intrants possible. Parallèlement j’ai commencé a composter avec tout ce que je pouvais récupérer de matières végétale et fumiers des fermes voisines. L’apport massif de compost a porté ses fruits et le sol s’est progressivement amélioré. En 1986 j’ai fait la connaissance d’agriculteurs biodynamiques, leur démarche m’a plu mais après cinq ans de pratique j’ai abandonné car trop complexe si l’on veut le faire correctement. Au fil des ans et d’ expériences mon jardinage actuel est basé sur le compost, la couverture permanente du sol avec de la paille, du foin, des tontes et divers engrais verts.

Il y a des buttes, des ados et des caisses. Légumes et fleurs sont mélangés et dispersés dans l’ensemble du jardin. Je prend grand soin de l’environnement et du bien-être des auxiliaires avec la présence de nichoirs pour les oiseaux et les insectes, en particulier pour les osmies ou abeilles maçonnes (cf. photo ci dessous : le nichoir à Osmies est au milieu et à gauche, un gros plan sur l’insecte) très utiles pour la pollinisation en période froide. Il est également important d’avoir une biodiversité végétale maximale.

Enfin une mare abrite grenouilles, tritons, salamandres et sert de lieu de pontes aux libellules.

Une serre-tunnel de 6 x 8m me permet certaines récoltes avec un mois d’avance , de faire les semis de printemps et de récolter tomates, piments et aubergines jusqu’en novembre .

En ce début avril, j’ai planté les pommes de terre, oignons ,salades, semé carottes, salade, persil… la serre est occupée par des pommes de terre a récolter fin mai, les tomates hâtives, les plants de tomates a mettre en place vers le 12 mai a l’extérieur et divers semis.

Depuis un an j’expérimente le BRF, les premiers essais n’ont pas été concluants

J’ai apporté le BRF fin février 2010, semé et planté en avril et mai, je n’ai quasiment pas eu de récolte sur ces essais. J’en ai déduit qu’il faut faire les apports beaucoup plus tôt (octobre ou novembre) pour laisser le temps au sol d’assimiler le BRF.

Voici quelques photos du jardin prises le 14 avril 2011:

« Jardin en caisses » : à Gauche ail + laitue feuille de chêne après des épinards d’hiver ( à noter deux batavias de semis spontané), et à droite fèveroles qui seront hachées et laissées sur place pour une plantation de tomates.

Culture sur ados. Échalotes plantées en novembre. Remarquez la différence entre les 4 pieds avec BRF mis en Mars 2010 et les suivants avec BRF mis a la plantation.
culture sur buttes. Bordure de consoude.

Je conclurai en remerciant Gilles pour son initiative, qui je l’espère fera se rencontrer un grand nombre de jardiniers soucieux d’un avenir plus sain pour l’Homme et la Nature

Jacques

http://lagranderecree.asso-web.com/

A Gauche ail + laitue feuille de chêne après des épinards d’hiver. ( à noter deux batavia de semis spontané)

A droite fèveroles qui seront hachées et laissées sur place pour une plantation de tomates.