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Un peu de théorie

Focus sur le Radis Chinois

Parmi les plantes que je propose sur ma boutique, certaines sont bien connues de la plupart des jardiniers et des maraîchers mais d’autres le sont moins. Je vous propose ici un focus sur le radis chinois. Cette plante est plus connue des céréaliers qui l’implantent volontier en couverts gélif derrière une céréale d’hiver par exemple.

Je vous propose ici un retour des expériences que j’ai pu faire sur cette plantes depuis 2020.

Semis de fin d’été

Tout d’abord un retour sur des semis réalisés en septembre 2020, on est donc là sur des semis destinés à être détruits par le gel en début d’hiver, c’est effectivement ce qu’il s’est passé, les radis se sont implantés avec des belles rosettes dont voici l’aspect fin octobre, environ 1 mois et demi après le semis :

Etat du couvert le 31 octobre 2020, le radis chinois est très présent !

Sur cette photo on voit que le radis chinois est très présent, aux côtés des plantes d’hiver qui sont encore assez discrètes à ce moment tels que seigle, pois, vesce ou encore trèfle incarnat et de Micheli mais qui feront une trés belle biomasse au printemps 2021.

Le radis a ensuite gelé (trop vite pour pouvoir faire de gros radis comestibles) et laissé la place aux plantes d’hiver et aussi à la mâche sauvage à laquelle j’avais consacré un article à l’époque.

Cette utilisation est donc très intéressante même si elle ne permet par de récolter des radis, en tous cas dans les conditions que je recontre en Haute Loire, ce serait sûrement très différent dans des climats plus doux.

Il aurait également été possible d’associer à le radis à d’autres espèces gélives (moutardes, trèfle de Perse, sarrasin…) ou de l’implanter en solo en vue d’implanter des cultures primeurs en sortie d’hiver sur la même planche.

Semis de printemps du radis chinois

En juin 2021 j’ai semé un mélange fénugrec radis sorgho. Bon le radis a complètement dominé les deux autres et j’ai eu au final un couvert quasi pur de radis. Notez là encore que cela est valable chez moi en Haute Loire à 800 m d’altitude. Ma mêre et ma soeur ont semé le mélange radis sorgho dans le Gers à la même période et là c’est plutôt le sorgho qui a dominé.

Ce couvert, favorisé par le climat humide de l’été 2021 a été magnifique et donné des radis à récolté de la fin août jusqu’à début décembre. J’ai remis ça cette année dans notre nouveau jardin,je l’ai bien arrosé pour qu’il supporte la sécheresse et la canicule et ça a l’air de bien fonctionner pour le moment, malgré les altises et les punaises qui semble lui trouver bon goût…

Voici quelques photos de ce couvert :

Radis chinois d’environ 2 mois, son pivot dépasse légèrement de terre, mais la plus grande partie est enterrée.
Un radis chinois récolté courant septembre avec un stylo Bic pour l’échelle
La plante entière avec mon fils de 4 ans à l’époque pour l’échelle. La partie arérienne est haute et dense (tiges pleines) donc intéressante également pour produire de la biomasse.
Récolte des radis chinois, en attendant celle des choux de Bruxelles ! Mon fils est passioné par toutes ces plantes !

Nous voilà donc avec deux périodes de semis intéressante dont l’une permet d’avoir de belle récolte : sortie d’été et fin de printemps. Bien cela est valable pour chez moi et à adapter pour chez.

En revanche j’ai tenté un semis cette année en avril et la sécheresse l’a fait monter en fleurs très vite avec une très faible production de biomasse. j’ai détruit ce semis pour le remplacer par des haricots et des tournesols.

Le couvert de cette année pris en photo environ un mois après le semis. Je l’ai irrigué quotodiennement lors des épisodes de forte chaleur. Il est attaqué par les altises et les punaises mais se développe quand même plutôt bien. Je suis étonné de la taille des pommes de terre le long de la rangée de radis. Est ce une coïcncidence ou y a t-il un lien ? Affaire à suivre…

Et vous, avez essayé cette plante, vous avez été nombreux à m’en acheter donc il devrait y avoir des retours d’expérience, je vous invite à partager ci dessous vos échecs et vos succès sur le radis chinois, semé en pur ou en mélange, en couvert ou en culture, au printemps ou à l’automne ! C’est à vous !

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Un peu de théorie

Un sol difficile et alors ? Sortie prévue le 12 septembre 2022

Cela faisait un moment que je ne vous avais pas parlé de mon prochain livre, Et bien je viens de signer le Bon à tirer ! Il sortira le 12 septembre prochain, soit le jour même de mon anniversaire (bon ça c’est le hasard !) et il est édité par les éditions de Terran et préfacé par Guilhem Bourrié, retraité de l’INRA d’Avignon et qui fut un de mes professeur de DEA.

Son titre est finalement « un sol difficile, et alors ? Observer son environnement et s’adapter aux contraintes pour cultiver son jardin »

Couverture du livre « Un sol difficile et alors ? »
Quatrième de couverture (cliquer sur l’image pour l’afficher en plus grand)

J’ai dû fortement remanier le projet par rapport à mon intention initiale qui était de m’appuyer essentiellement sur vos retours d’expérience. J’ai vite vu que cela ne permettait pas de couvrir l’ensemble des thèmes souhaités et que cela questionnait beaucoup la perception de ce qu’est un sol difficile.

La première partie du livre traite de la définition de tout ce qui peut être perçue comme difficulté dans la mise en culture d’un terrain, difficulté au niveau du sol, bien sûr, mais aussi au niveau de la topographie ou du climat. Cette première partie est aussi un manuel d’observation du sol ou je vous explique en fait tout ce que j’observe lorsque je fais une étude de sol pour un client, la seule lecture de cette partie vous aidera à devenir un pédologue en herbe !

La seconde partie s’évertue à trouver des solutions pour ces différentes difficultés énumérées. Ces solutions s’appuient aussi bien sur ma propre expérience car j’ai eu la « chance » de cultiver plein de jardins différents avec des spécificités diverses et variées et sur les expériences d’autres jardiniers, certains parmi vous d’ailleurs.

Afin d’avoir une idée plus précise de son contenu voici son sommaire :

Préface

Partie I : Qu’est-ce qu’un terrain difficile ?

La topographie

Le sol

La couleur

La chimie

La texture

L’activité biologique

La prospection racinaire

La structure

Le climat 

Récapitulatif des principales causes de difficulté pour la mise en culture

Partie II : Comment jardiner en terrain difficile ?

La pente

Adapter le terrain aux cultures

Adapter les modes de culture au terrain

Le climat

Les climats froids

Les climats secs

Les terrains exposés au vent

Le sol

Les sols superficiels

Les sols hydromorphes

Les problèmes de texture

Les problèmes de chimie du sol

Les problèmes de structure

Conclusion

Index

Bibliographie

Webographie

Du même auteur

Rendez le 12 septembre pour le lancement, le livre sera bien sûr proposé sur la boutique dès que j’aurais reçu mes exemplaires.

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actualité

Le nouveau livre de Christophe Gatineau sur la méthanisation

Christophe Gatineau, du site le jardin vivant est en train de publier son nouveau livre (j’ai perdu le compte du nombre de livres qu’il a publié depuis 2014 !) sur le thème de la méthanisation : la méthanisation agricole, une énergie qui sent le gaz. L’ouvrage ayant été refusé par le monde de l’édition, il va l’éditer lui même et lance pour cela une campagne de financement participatif de laquelle je suis partenaire puisqu’une partie des semences qui va être offerte aux contributeurs va provenir de mes stocks.

Nous avons fait pour l’occasion une courte vidéo de présentation de ma contribution :

https://youtu.be/B36NW44eBF0

Je vous invite à découvrir le projet de Christophe sur la page du financement participatif (le thème y du livre et les enjeux y sont très bien présenté) et à y participer à hauteur de vos moyens !

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Jardiniers-reporters

Ma méthode pour maîtriser le liseron par Damien Chaudier

Le liseron est une plante adventice vivace envahissante qui pose problème à beaucoup d’entre nous. Ses tiges grimpantes s’enroulent autour de nos légumes et les privent de lumière. Il se propage par ses rizhomes, dont le moindre morceau laissé en terre est capable de redonner une plante entière. Ceux-ci peuvent descendre très profondément, jusqu’à plus de 2 mètres sous la surface. Il est donc illusoire de tenter de les retirer entièrement, d’autant plus qu’ils sont très cassants.

Je jardine sans travail du sol depuis un peu plus de 2 ans, et j’ai réussi à le maîtriser le liseron dans mon potager en agissant de différentes manières :

Privation de lumière

Pour moi, la première chose à faire pour l’affaiblir c’est l’empêcher de faire sa photosynthèse pour éviter qu’il ne reconstitue ses réserves d’énergie. Pour cela, j’ai procédé de 3 façons différentes :

– J’ai paillé sur une bonne épaisseur (10-20 cm) pour l’obliger à faire des tiges plus longues avant qu’il n’atteigne la lumière du soleil. Ça permet de pouvoir retirer très facilement tout ce qui pousse dans l’épaisseur du paillage dès que l’une des tiges réussit à le traverser

– J’ai extirpé systématiquement les pousses et une partie des rizhomes quand j’ai pu, y compris dans les allées

– J’ai placé de grosses boîtes de conserve retournées sur les pousses les plus vigoureuses. Le liseron qui pousse à l’intérieur s’épuise à chercher la lumière, et finit par mourir

Concurrence racinaires

Le système racinaire du liseron étant très profond, j’ai supposé que ses ressources étaient en partie issues du lessivage des éléments minéraux depuis la surface. Pour empêcher que ce phénomène se produise durant l’hiver, j’ai utilisé un couvert végétal à base de graminées, qui a peut-être aussi permis de pomper une partie de ces nutriments avant que le liseron ne redémarre au printemps.
J’ai pensé aussi qu’en améliorant la structure du sol grâce à l’avoine, je pouvais limiter la germination des graines de liseron, car celui-ci a la réputation d’apprécier les sols compactés. 

Comment j’ai procédé concrètement ?

Sur les deux zones les plus infestées, j’ai cultivé d’un côté des courges et de l’autre des pommes de terre la première année, et inversement la seconde année. Ces légumes ont l’avantage d’être plantés avec assez d’espace entre les plants pour pouvoir placer mes boîtes de conserve (des boîtes de lait pour bébé), que j’ai pu cacher sous le paillage. Ces cultures d’été m’ont aussi permis de libérer ces zones à l’automne, et jusqu’à début mai pour pouvoir implanter mon couvert végétal d’hiver, un mélange classique d’avoine et de vesce. Je l’ai laissé se développer jusqu’à l’épiaison, et je l’ai fauché puis recouvert d’une couche de feuilles mortes. J’ai ensuite planté mes courges et mes pommes de terre directement dedans.

J’ai vu le liseron s’affaiblir énormément à partir de la deuxième année. Il en reste encore, mais il a perdu beaucoup de vigueur, ses tiges et rhizomes sont maintenant moins nombreux et beaucoup plus fins. Sa présence n’est aujourd’hui plus gênante pour moi.

Planche de culture avec des boites de conserve retournées sur les pousses de liseron

Damien Chaudier
http://instagram.com/jardiner_avec_la_nature

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Un peu de théorie

Sortie du livre électronique « Le guide des couverts végétaux au jardin » !

Après de longues semaines de travail, j’ai la joie de vous présenter mon nouvel ouvrage, en l’occurence mon premier livre électronique « Le guide des couverts végétaux au jardin » !

Cet ouvrage vous permet de comprendre tous les enjeux autour des couverts végétaux (engrais verts) au jardin depuis le pourquoi, leurs propriétés, leur bénéfices jusqu’au comment, depuis le choix des espèces jusqu’à l’implantation de la culture suivante. Et bien sûr une grande partie du livre est consacrée à la description des principales espèces végétales utilisées et leurs propriétés.

Vous pouvez d’ores et déjà vous procurer l’ebook à cette adresse : https://boutique.jardinonssolvivant.fr/produit/le-guide-des-couverts-vegetaux-au-jardin/.

NB : Les personnes qui ont acheté le coffret du festival de l’autonomie au jardin ont déjà l’ebook qui est le bonus que je proposais aux auditeurs du festival !

Mais revenons à l’ebook. Comme l’objectif est non seulement de vous proposer de l’information mais aussi de vous accompagner dans votre pratique des couverts végétaux, je vous propose plusieurs options :

  • L’ebook seul au prix de 15€
  • L’ebook + un bon d’achat de 15€ valable dans ma boutique sur les catégories « semences d’engrais vert » et « mycorhizes ». au prix de 25€ (ce qui signifie que vous avez alors l’ebook pour seulement 10€ !)
  • L’ebook + ce même bon d’achat + Un programme d’accompagnement de groupe pour un prix total de 195€

Mais je vous propose comme offre de lancement jusqu’à dimanche 4 juillet à minuit une forte réduction sur les deux dernières options :

  • 20€ seulement pour l’ebook + bon d’achat de 15€, ce qui signifie que vous avez l’occasion d’obtenir l’ebook pour 5€ seulement
  • 150€ seulement pour l’ebook + le bon d’achat + le programme d’accompagnement !

C’est jusqu’à dimanche et c’est réservé pour mes lecteurs, alors profitez-en, c’est ici : https://boutique.jardinonssolvivant.fr/produit/le-guide-des-couverts-vegetaux-au-jardin/ !

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Invitation au festival de l’autonomie au jardin

J’ai la joie de vous inviter au festival de l’autonomie au jardin qui aura lieu en ligne du 11 au 21 juin !

J’ai l’honneur d’y être conférencier, ma conférence s’intitule « Amliorer son sol avec les engrais verts » et passera le 15 juin !

J’ai également réalisé l’enregistrement de plusieurs conférences avec Christophe Gatineau, Didier Flipo, Marc André Selosse, Céline Collin Bellier, Guylaine Goulfier et Mohamed Bouchentouf.

Il y a en tout 33 conférenciers parmi lesquels VAndana Shiva, Bernard Bertrand, Ananda Guillet, Perrine Hervé Gruyer, Philippe Desbrosse, Loïc Vauclin et bien d’autres !

Réservez votre place offerte ici : https://oasis-des-3-chenes.learnybox.com/festival-autonomie-au-jardin/?aff=nnbsn7&cpg=xkzzf2w !

Je vous ai fait aussi une petite vidéo pour vous présenter le festival de vive voix :

Au plaisir de vous y retouver !

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Engrais verts : 5 critères pour choisir le vôtre

La chaîne youtube Mon Potager Plaisir vient de publier une nouvelle vidéo dans laquelle je suis interviewé sur le choix des plantes de couverture, je vous invite à la découvir ci dessous ou sur sa chaîne youtube :

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Où en sont nos couverts d’automne – hiver ?

Nous sommes au tout début du mois d’avril et si tout s’est bien passé les couverts que vous avez implanté (entre autre avec les graines que je vous ai vendues) cet automne doivent commencer à avoir belle allure.

Je vous propose de commencer cet article par un témoignage d’un lecteur qui m’a acheté cet automne du pois fourrager et du seigle et qui est revenu vers moi en ce début mars pour me dire son inquitéude de ne voir rien pousser, mis à part de l’herbe sur les planches om il avait implanté ses couverts. Voici les photos qu’il m’a transmis


De l’herbe a envahi la planche semée avec du seigle et du pois…
Créditphoto : Luc Licata.
Des herbes, oui mais lesquelles ?
Crédit photo : Luc Licata

Sur la photo de gauche on voit en effet de l’herbe, plus précisément des graminées et aussi quelque chose qui ressemble à une petite légumineuse au premier plan. Sur celle de droite, les graminées sont présentes, mais moins denses, par contre la légumineuse est beaucoup plus présente aux côté d’herbes sauvage comme le lamier pourpre.

Est-ce un semis raté ? Clairement non ! La graminée que l’on voit sur les photos est tout simplement le seigle que l’on reconnait à ses feuilles épaisses à la pousse vigoureuse dès le mois de février alors que la plupart des graminées vivaces sont encore plus ou moins en dormance.

Quant à la légumineuse, vous l’aurez deviné c’est le pois fourrager. En zoomant sur les photos cela ne fait aucun doute !

Cela dit, je vous montre cela car peut être que d’autres personnes ont la crainte d’avoir loupé leurs semis alors qu’elle ne sont jute pas habituées à reconnaître les plantes qui le composent qui ressemblent en effet à s’y méprendre à de l’herbe.

Toutefois si je vois un défaut à ce semis c’est sa dendité, surtout dans celui de la photo de gauche en ce qui concerne le seigle  et dans celle de gauche en ce qui concerne le pois fourrager. Ce n’est bien sûr grave sur le plan agronomique, c’est juste que cela génère plus de concurrence entre les plants qui risquent de ne pas se développer autant qu’il n’auraient pu le faire dans de meilleures conditions. Et puis c’est bien sûr cela représente un surcoût de semences mais vu le prix modéré du seigle et du pois ce n’est pas très grave non plus, et il est clair qu’il vaut mieux surdoser pour assurer une bonne densité que sous-doser !

J’indique les doses de semis dans les fiches produits sur la boutique et je les indiquerai en plus sur les sachets et boîtes pour tout ce qui est ensaché cette année. Et elles sont également indiquée sur la page « bien choisir ses plantes de couverture ». en l’occurence pour un couvert de seigle – pois arkta, il aurait suffit de mettre environ  70 g de seigle et 25 g de pois arkta pour 10 m². Si l’on avait pris du pois assas, ce serait plutôt 30 g environ.

Et puisque je parle de semis implantés cet automne voici quelques autres exemples :

commençons par des photos prise mi mars dans le Puy de Dôme :

Très joli couvert de fénugrec semé en octobre, il n’était pas du tout évident que cette plante passe l’hiver, surtout que cette année, il y a eu un véritable hiver ! Jolie réussite. Crédit photo : Pierre Feltz.

Couvert de moutarde blanche et phacélie, notez ici la densité de semis tout à fait adaptée, chaque plant à la place de se développer et le sol est entièrement couvert mi mars, c’est ce qu’il faut viser pour un couvert semé en octobre ! Crédit photo : Pierre Feltz.

Et voici des semis réalisés en Ardèche méridionale :

Couvert de seigle pois dans les tout premiers jours de mars, la densité est ici beaucoup plus faible que ce que nous avons vu en début d’article, toutefois, le sol est très probablement entièrement recouvert à l’heure qu’il est (2 avril) et la densité est finalement suffisante. Crédit photo : Fabien Puzenat.

Ici c’est un couvert de moutarde accompagné d’autres espèces mais là au contraire la moutarde a visiblement été surdosée (ou les autres espèces sous dosées) de sorte que celle-ci domine complètement. Crédit photo : Fabien Puzenat.

Et vous, où en êtes vous de vos couverts ? Qu’est ce qui a bien marché ? Qu’est ce qui n’a pas fonctionné ? Je vous invite à me le dire en commentaire en mettant éventuellement des lien vers des photos que vous avez prises.