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Punaise !

Je vous présente ici une courte vidéo sur les dégâts causés par les punaises du chou cette année et une possibilité de la contenir grâce à des « plantes pièges » telles que la moutarde d’Abyssinie ou le colza :

On y voit aussi ce qu’il reste du radis chinois dont je vous parlais courant juillet et qui était encore beau à l’époque malgré la présence des altises et des punaises depuis le tout début de la culture !

Je vous donne aussi le lien vers la rapport du GRAB évoqué dans la vidéo : https://www.grab.fr/wp-content/uploads/2019/09/M18PACA_01119_PunaiseChou.pdf.

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Le compostage de Surface par Jacques Subra

Voici un article de Jacques Subra qui a déjà écrit de nombreux article pour mon blog. Le thème d’aujourd’hui est le compostage de surface et fait référence en particulier à cet article sur le compost que j’avais écris en 2011.

Dans cet article je vous partage mon expérience du compostage en surface et couverture du sol. 

Ceux qui suivent régulièrement le blog de Gilles savent que je pratique un jardinage le plus naturel possible depuis plus de quarante ans mais je suis toujours en recherche d’amélioration et je m’efforce d’apprendre chaque jours. Il y a une quizaine d’année Évelyne Leterme, fondatrice et directrice du Conservatoire Végétal d’Aquitaine qui collecte et sauve les variétés anciennes de fruitiers m’a présenté Gilles Domenech, jeune pédologue. Nous avons rapidement sympathisé et beaucoup échangé sur la Vie du sol et de l’impact négatif ou positif selon les diverses façons culturales.

J’étais un inconditionnel du compostage et je ne compte plus les quantités de matières que j’ai brassées à la fourche pour élaborer des tonnes de compost et améliorer le maigre sol d’origine de mon jardin.

Et puis Gilles m’a parlé du compostage de surface, mettre directement sur le sol les matières à composter.

Je pratiquais déjà la couverture permanente avec un mulch ou des couverts végétaux mais continuais à composter. J’avoue que j’ai eu du mal à « changer mon logiciel »  mais j’ai tenté l’expérience et progressivement je l’ai adoptée. Outre que cela permet une meilleure absorption par le sol de tous les éléments nutritifs et moins de pertes dû au compostage en andain qui libère dans l’atmosphère des GES, de plus il y a une économie de travail non négligeable et comme j’avance en âge …Je joins quelques photos pour visualiser ce que je pratique.

Amendement d’une culture de poireaux par du compostage de surface

1. Des fanes de légumes sont déposées à même le sol entre deux rangées de poireaux fraîchement repiqués
2. Les fanes sont recouvertes avec des tontes.
3. Les poireaux améendés et paillés (notez ici que le tontes apportent également un amendement riche en éléments nutritifs)
4. Au bout de quelques semaines, tout est digéré et les poireaux se sont bien développés.

Compostage de surface sur une culture de courges

1. Des déchets de cuisine sont épandus au sol
2. comme précédemments, il sont recouverts de tontes.
3. Les courges sont repiquées au mileu des tontes à l’emplacement des pots renversés sur le sol (visibles sur les photos précédentes). Sur le haut de la photo on voit une partie amendée avec de la consoude, également en compostage de surface.
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Ma méthode pour maîtriser le liseron par Damien Chaudier

Le liseron est une plante adventice vivace envahissante qui pose problème à beaucoup d’entre nous. Ses tiges grimpantes s’enroulent autour de nos légumes et les privent de lumière. Il se propage par ses rizhomes, dont le moindre morceau laissé en terre est capable de redonner une plante entière. Ceux-ci peuvent descendre très profondément, jusqu’à plus de 2 mètres sous la surface. Il est donc illusoire de tenter de les retirer entièrement, d’autant plus qu’ils sont très cassants.

Je jardine sans travail du sol depuis un peu plus de 2 ans, et j’ai réussi à le maîtriser le liseron dans mon potager en agissant de différentes manières :

Privation de lumière

Pour moi, la première chose à faire pour l’affaiblir c’est l’empêcher de faire sa photosynthèse pour éviter qu’il ne reconstitue ses réserves d’énergie. Pour cela, j’ai procédé de 3 façons différentes :

– J’ai paillé sur une bonne épaisseur (10-20 cm) pour l’obliger à faire des tiges plus longues avant qu’il n’atteigne la lumière du soleil. Ça permet de pouvoir retirer très facilement tout ce qui pousse dans l’épaisseur du paillage dès que l’une des tiges réussit à le traverser

– J’ai extirpé systématiquement les pousses et une partie des rizhomes quand j’ai pu, y compris dans les allées

– J’ai placé de grosses boîtes de conserve retournées sur les pousses les plus vigoureuses. Le liseron qui pousse à l’intérieur s’épuise à chercher la lumière, et finit par mourir

Concurrence racinaires

Le système racinaire du liseron étant très profond, j’ai supposé que ses ressources étaient en partie issues du lessivage des éléments minéraux depuis la surface. Pour empêcher que ce phénomène se produise durant l’hiver, j’ai utilisé un couvert végétal à base de graminées, qui a peut-être aussi permis de pomper une partie de ces nutriments avant que le liseron ne redémarre au printemps.
J’ai pensé aussi qu’en améliorant la structure du sol grâce à l’avoine, je pouvais limiter la germination des graines de liseron, car celui-ci a la réputation d’apprécier les sols compactés. 

Comment j’ai procédé concrètement ?

Sur les deux zones les plus infestées, j’ai cultivé d’un côté des courges et de l’autre des pommes de terre la première année, et inversement la seconde année. Ces légumes ont l’avantage d’être plantés avec assez d’espace entre les plants pour pouvoir placer mes boîtes de conserve (des boîtes de lait pour bébé), que j’ai pu cacher sous le paillage. Ces cultures d’été m’ont aussi permis de libérer ces zones à l’automne, et jusqu’à début mai pour pouvoir implanter mon couvert végétal d’hiver, un mélange classique d’avoine et de vesce. Je l’ai laissé se développer jusqu’à l’épiaison, et je l’ai fauché puis recouvert d’une couche de feuilles mortes. J’ai ensuite planté mes courges et mes pommes de terre directement dedans.

J’ai vu le liseron s’affaiblir énormément à partir de la deuxième année. Il en reste encore, mais il a perdu beaucoup de vigueur, ses tiges et rhizomes sont maintenant moins nombreux et beaucoup plus fins. Sa présence n’est aujourd’hui plus gênante pour moi.

Planche de culture avec des boites de conserve retournées sur les pousses de liseron

Damien Chaudier
http://instagram.com/jardiner_avec_la_nature

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Engrais verts : 5 critères pour choisir le vôtre

La chaîne youtube Mon Potager Plaisir vient de publier une nouvelle vidéo dans laquelle je suis interviewé sur le choix des plantes de couverture, je vous invite à la découvir ci dessous ou sur sa chaîne youtube :

Et pour être parfaitement honnête avec vous, si vous utilisez ce bon de commande, une petite commission me sera reversée.

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Peut-on encore semer des couverts en novembre ?

La réponse est simplement oui dans la plupart des climats de France et des pays limitrophe (ce n’est peut être pas le cas au Québec par contre). En plus cette fin octobre semble présager d’un climat plus doux que les semaines précédentes qui pourrait être tr_s favorable à ces semis tardifs.

En effet, les sols sont encore chauds et permettent sans soucis la levée des graines. En plus, attendre fin octobre voire novembre permet de laisser se finir tranquillement les cultures d’été à cycle long comme la tomate ou les courges d’automne et refaire un semis avant l’hiver. Bien sûr un couvert semé aussi tard couvrira peu le sol pendant l’hiver mais il se développera tranquillement en souterrain pour « exploser » dès la fin de l’hiver.

En plus, pour ceux d’entre vous qui êtes en climat doux (c’est à dire une grosse moitié de la France), le semis tardifs de plantes moyennement résistantes au gel comme la phacélie, les moutardes, le lupin ou encore le fénugrec ont de grandes chances de passer l’hiver et de se dévélopper au printemps beaucoup plus précocément et intensément que si vous les aviez semés en sortie d’hiver.

Il est donc encore temps ! En plus l’actualité va sans doute vous donner le temps de passer du temps au jardin pour effectuer ces semis s’ils ne sont pas encore déjà fait.

J’en profite pour vous donner des nouvelles de la boutique :

Tout d’abord, j’ai pu constater que vous avez été nombreux à me commander de grosses quantités de certaines graines, j’ai donc choisi de proposer à la vente des contenant de 1 kg (pour le moment, car je monterai jusqu’à 3 kg en début d’année prochaine) pour certaines espèces : avoine, seigle, pois, vesce, féverole et lupin.

J’ai aussi déjà quelques nouveautés, en effet j’avais envie de tester quelques crucifères et j’ai donc acheté des sac de 10 kg de navette fourragèrecolza fourrager et moutarde d’Abyssinie. Et comme je n’en ai pas besoin d’autant, j’ai rajouté à ma boutique ces espèces en 250 g (et quelques sachets de 500 g).

Et puis aussi une info que j’espère provisoire : pendant le confinement, je vais arrêter de proposer des livraisons en point relay, par contre, afin de proposer une alternative plus économique que la poste, dont les tarifs dépassent souvent le prix de vis semences, je vous propose des livraisons à domiciles par UPS.

Voilà, profitez-en tant que les semis sont encore possible !